AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782354886691
241 pages
Gulf Stream Editeur (21/02/2019)
3.77/5   13 notes
Résumé :
Saru et son clan vivent à M'martre, une cité en ruines en proie aux guerres intestines.
Le jour où sont frère, ayant atteint ses 6 570 matins, est emmené par les maraudeurs, des monstres de fer qui surgissent de nulle part, Saru est désemparé.
Au même moment, une capsule tombe du ciel avec en son sein deux créatures vêtues d'armures étincelantes. L'une d'elles, à la voix d'ange et à la silhouette troublante, bouleverse Saru.
Ce dernier apprend ... >Voir plus
Que lire après Un jour, une étoileVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 13 notes
5
4 avis
4
5 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Avec ce roman de space opéra, Jean-Luc Marcastel nous transporte loin dans la galaxie. Mais, le recul n'est-il pas nécessaire pour mieux observer notre monde ?

M'marte, cité en ruines où survivent des clans en guerre, menacés par des monstres de fer, les maraudeurs. Ces derniers viennent régulièrement enlever les habitants qui ont atteint les 6 570 jours de vie, c'est-à-dire 18 ans. Alors quand ils arrivent, Saru, sait que c'est certainement et malgré leur tentative de fuite, la dernière fois qu'il verra son grand frère Saïh. Et, ce qui doit arriver, arrivera.

Sauf que, cette fois, une étrangeté se produit et alors que le ciel « s'éteint », apparait une capsule dont s'extraient deux êtres étranges aux corps couverts de métal. Une femme et un homme qui, lui, a perdu la vie. Saru, tombera très vite sous le charme de cette fée métallique qui mettra à mal ses croyances, son identité, sa raison d'être.

Électrogène est une collection jeune adulte, comme on le dit aujourd'hui, pour les lecteurs de quinze ans et plus. Une nouvelle fois, Jean-Luc Marcastel, démontre que la littérature accessible aux adolescents est intelligente, pleine d'esprit, aborde des sujets complexes amenant à la réflexion. Il adapte parfaitement son récit, jouant parfaitement l'équilibriste, dosant comme il faut certaines scènes afin de préserver les jeunes lecteurs sans infantiliser son histoire.

Et, quelle histoire !! L'avantage d'aller s'amuser dans l'espace, dans une galaxie lointaine, très lointaine est que l'on peut allégrement, dénoncer les dérives de notre société sans devenir le moralisateur de service. La SF, quand elle est bien faite et ne prend pas le lecteur pour un idiot, permet à ce dernier de se forger sa propre opinion. Ici, usant de métaphore, l'auteur, dresse un tableau des erreurs que nous commettons concernant notre si précieuse planète. La cité M'marte ne vous rappelle rien ? Ces figures de styles assez simples en apparence et l'âge des personnages à la frontière de l'âge adulte, sont les seuls éléments catégorisant d'ailleurs ce roman en +15 ans. Les thématiques, elles, concernent la sauvegarde des (de notre) espèces, la lutte pour le pouvoir, l'acceptation de l'autre, si différent et si proche, la sensualité, l'amour, le retour aux sources, la place de la technologie,…

Un jour une étoile, un space opéra français, très actuel, pour les fans de SF ou pour la faire découvrir. Un sympathique cadeau à faire aux jeunes adultes, futurs électeurs, dans ce climat de précampagne électorale où certains candidats, à leur manière, inventent aussi le monde de demain nous menaçant même de grand remplacement. Reconnaissons, que leur imagination est à même de rivaliser avec nos plus talentueux auteurs de fiction.

Un grand merci à Gulf Stream éditeur pour ce service presse et d'énergiques applaudissements à Jean-Luc Marcastel qui nous couvre d'espoir et nous aide à retrouver foi en l'humanité.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/1..
Commenter  J’apprécie          241
Saru vit dans une zone fermée que se disputent plusieurs clans. La disparition de son frère et la rencontre avec une fée métallique vont lui faire revoir toutes ses croyances.

Il la sauve, la protège et la suit dans un monde qu'il ignorait.

La chute est dure car ce qu'il découvre est un univers en perdition. Il ne leur resterait que très peu de temps à vivre...

Un roman de science-fiction qui nous offre un combat entre deux conceptions de la société et de la vie.

D'un côté il y a le retour aux sources et à la nature avec les risques que cela comporte mais aussi les joies qui en découlent et à l'inverse, le choix d'une existence virtuelle et cloisonnée.

Les deux héros, par leur alliance, vont ouvrir leur perception et défendre une troisième voix, celle d'un nouveau départ.

Un roman d'action et de réflexion qui nous entraîne dans le débat de l'humanité et des différences. le lien charnel qui se nout entre les deux héros est le ciment de l'histoire qui nous offre par ailleurs une description d'un monde en déclin mécanisé au profit d'une poignée d'homme.

Un livre original à découvrir !
Lien : https://admin.over-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          170
Ce roman est donc le premier space-opéra de la collection Électrogène des éditions Gulf Stream. Sa couverture en est la preuve ! Une très belle couverture, un pitch très alléchant, et en même temps je n'ai pu m'empêcher de penser que cette couverture et ce pitch en disait presque trop quand j'ai débuté ma lecture… le plaisir principal de la lecture de ce roman, c'est de se laisser porter de rebondissement en rebondissement. Et si j'ai eu l'impression de prime abord que tout était dit sur la quatrième de couverture, loin de là ! Elle nous dévoile les bases d'une aventure extrêmement riche.
Et d'un texte tout aussi riche : comme dans un thriller, toutes les informations nous sont mises à disposition par l'auteur au fur et à mesure de l'avancée du récit. Chaque détail à son importance. Et si j'avais vu venir un certain nombre de ressorts narratifs et révélations, pour d'autres, je suis revenue en arrière, et j'ai découvert que tout était déjà là, dans le texte, mais que je l'avais laissé passer… Ce roman de science-fiction se dévore en effet comme un thriller, il est extrêmement efficace, les révélations tombent à intervalles réguliers, juste comme il faut pour relancer l'attention du lecteur s'il en était besoin. En général, je n'en ai pas eu besoin, à part à quelques moments où j'ai eu un souci avec le discours véhiculé.
Je vais essayer de vous expliquer ce qui m'a chagriné sans trop vous en dévoiler… Saru est de sexe masculin, et Maïa de sexe féminin. Concernant cette dernière, l'illustration de couverture est suffisamment genrée pour que je ne vous dévoile rien. Hors, dans un roman à destination des jeunes adultes, j'apprécie quand on n'est pas inondés de clichés sexistes. Dès le début, Saru et ses compères masculins vont se battre contre le peuple voisin, et sont attendus par leurs compagnes pour trouver du réconfort après le combat… Si ce comportement est « justifié » plus loin dans le texte, les gros sabots n'étaient pas forcément nécessaires. D'autant que la « justification » ne me convainc qu'à moitié.
L'événement qui m'a le plus gêné concerne l'absence de réel consentement. Lors d'une scène de sexe entre deux protagonistes (c'est là que ça devient très compliqué d'être compréhensible sans trop en dire), l'un des deux ne s'occupe pas réellement du consentement de l'autre, et on nous fait comprendre que son corps sait mieux qu'elle ce qu'elle veut, que c'est la technologie du futur qui le dit… Avec toutes les évolutions technologiques possibles et imaginables, on peut avoir du désir pour quelqu'un sans pour autant vouloir avoir de relation sexuelle dans l'instant. Et si l'auteur retombe sur ses pieds avec la suite de la scène, le début ressemble plus à une agression. C'est très dommage, car cette scène aurait du être très forte par les questionnements qu'elle met en place… que je ne peux pas évoquer ici. Elle l'est, mais aurait gagné à ne pas commencer de la sorte. Si vous avez lu le roman, ou quand vous l'aurez lu, je serais curieuse de pouvoir échanger avec vous sur cette scène.
Hormis les points précédents, cette histoire traite de sujets ambitieux et potentiellement polémiques, et j'ai apprécié les voir traités dans un roman à destination des jeunes adultes. le problème, c'est que si je vous donne ici les thèmes évoqués, je vous gâche toute la lecture. Restons vague, en s'appuyant sur l'illustration de couverture et le résumé de la quatrième : on se trouve dans un univers post-apocalyptique qui va s'affiner au fur et à mesure de la lecture, et il y est question de transhumanisme. le tout dans l'espace, avec plusieurs peuples en présence.
Quel que soit mon point de vue sur les thématiques abordées, je dois admettre que c'est osé de la part de Jean-Luc Marcastel. Et si j'ai trouvé parfois des maladresses dans la manière de présenter les choses, et regretté l'utilisation de quelques facilités scénaristiques, le fond du sujet prend malgré tout le dessus, pour le questionnement qu'il met en place sur les évolutions possibles…
Un jour une étoile est un thriller très efficace, qui se lit d'une traite, et qui, malgré quelques défauts, aborde des sujets rarement vus dans la littérature jeune adulte. C'est un roman qui questionne sur des thématiques propices à la polémique, et j'apprécie le fait d'engager les lecteurs et lectrices à ce questionnement...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
Commenter  J’apprécie          50
Un roman plein d'humanité, c'est souvent le cas avec Jean-Luc Marcastel, l'auteur met tout son coeur dans ses écrits, tout ce qui le touche, et ici il parle d'écologie, d'égalité, d'espoir et de sentiments humains, mais le récit est aussi très dur. Nous sommes dans un roman de science-fiction, mais la comparaison avec la bêtise humaine réelle n'est pas imaginée.

Donc, la bêtise et la méchanceté humaines en prennent pour leur grade, si au cours de l'histoire, et dans la vie, les hommes n'étaient et n'avaient pas étés aussi obtus, stupides et acharnés dans leurs déterminations, celles qui sont vides de tout bon sens, si haine et colère ne menaient pas les hommes, on serait beaucoup plus "évolués", on perdrait moins de temps à se battre, et moins de temps tout court.
J'ai bien aimé ce côté prise de conscience et remise à l'heure de nos pendules de ce roman. Non, il n'y a pas de sermon moralisateur, c'est juste un bon roman SF, un roman avec des humains à la barre, juste une histoire... une belle histoire. Et puis il y a ce clin d'oeil à un héros mythique du cinéma... mais chuuut !

J'ai bien aimé l'évolution du roman, la course des protagonistes, leur détermination. A un moment de ma lecture, et même assez rapidement, mais c'est peut-être voulu de la part de l'auteur, je me suis aperçue d'un détail qui change tout sur la perception d'un personnage, sur la vision des personnages, et plus tard dans le roman, j'ai appris la vérité. Mais je ne laisse jamais filtrer de spoiler dans mes chroniques, (ou du moins j'essaie) je n'aurais pas aimé que l'on me dévoile une once de l'intrigue, je laisse donc au futur lecteur le bonheur de sa propre découverte.

Ce que j'ai moins aimé est un "détail" sur le destin de l'un des personnages principaux. A dire vrai, j'ai regretté cette tournure des choses, mais encore une fois, c'est un beau roman où l'on a des surprises, des sueurs froides et chaudes, et des battements de coeur. Et l'auteur fait toujours preuve d'une belle créativité.

Nous sommes à M'Martre, et faisons la connaissance de Saïh et de son frère Saru. Au moment où Saïh a atteint la limite d'âge pour rester à M'Martre et doit être emmené par les Maraudeurs comme toute personne qui a vécu 6570 matins, Saru sauve une créature dans une drôle d'armure, qu'il va nommer sa fée de métal, et cette arrivée est déterminante pour lui.
Car par la suite, grâce à la venue de sa fée d'argent, notre héros va se rendre compte qu'il ne savait rien de la réalité des choses, le lecteur s'en étonne en même temps que lui, ou devine juste avant chaque révélation, au fil des quelques indices semés par l'auteur au fil de la lecture. Une lecture palpitante.

Un mot cependant sur la très belle couverture, elle est très réussie, mais je ne peux pas laisser passer un détail d'importance : cette silhouette molle et totalement inexpressive (je ne parle pas du visage caché sous un casque mais de l'expression du corps de notre héroïne) ne correspond en rien à la description qu'en fait l'auteur dans le roman. Cette silhouette lambda ne parle pas. Maïa a des formes plus troublantes, plus piquantes, plus sensuelles.

En résumé : une belle histoire, palpitante et surtout humaine...

Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
Commenter  J’apprécie          80
Depuis que je reçois régulièrement des services de presse, je me rends compte que j'ai de moins en moins la possibilité de choisir ma prochaine lecture : pas besoin de rester plantée devant ma bibliothèque en me demandant quel livre je souhaite lire, puisque je n'ai qu'à attraper le suivant sur la liste. Etrangement, c'est sécurisant, comme sensation. Mais voilà, il m'arrive, parfois, de venir à bout de cette pile de services de presse. Et alors, le dilemme commence : lequel des 500 ouvrages qui composent ma PAL vais-je lire à présent ? de quoi ai-je envie actuellement ? Parfois, la réponse vient aisément, mais parfois, c'est le vide intersidéral : aucun titre ne me traverse l'esprit, ou bien il s'agit d'une longue saga alors que je n'ai pas le courage de me plonger dans une longue saga, même chose pour les gros pavés … Après avoir longuement observé d'un regard vide les étagères, je me suis tout simplement tournée vers une valeur sûre : Marcastel, collection Electrogène, space opera, le trio parfait !

Saru est fier de son frère ainé et rêve de lui ressembler un jour : Saïh est fort et courageux, il est respecté des siens et craint par les autres clans. Il est son protecteur, son confident, son modèle. Mais arrive le terrible jour où Saïh est emmené par les maraudeurs, terrifiantes machines de métal qui viennent chercher régulièrement tous les habitants de M'Martre ayant plus de 6570 jours. Désormais, Saru est seul pour affronter l'avenir … mais aussi les surprenants évènements qui s'accumulent dans la cité. le ciel clignote, s'éteint brièvement. Et une mystérieuse capsule tombe du ciel, et à son bord, une fée de métal. Une créature aussi fragile qu'attirante, dont il tombe irrésistiblement amoureux, et qui l'attire dans une véritable course contre la montre, tout en lui révélant l'impensable …

Il est difficile de vous résumer ce roman, et plus difficile encore de vous en parler sans trop vous en dire ! C'est en effet un livre dans lequel il faut se plonger sans rien en savoir, sans rien en attendre. Il faut l'ouvrir avec naïveté, avec candeur, pour mieux se laisser surprendre par les révélations qui parsèment le récit. Pour se laisser sidérer par la dernière phrase du chapitre 14. Pour avoir l'envie irrésistible de tout reprendre du début pour redécouvrir l'histoire avec cette perspective nouvelle, chercher les petits indices semés ci et là. Se demander comment on a pu passer à côté de cela, pour finalement comprendre qu'on est passé à côté car ce n'est pas essentiel : l'essentiel, c'est l'amour naissant entre Saru et Maïa, au mépris des différences, c'est leur quête pour la survie de tous. Ils viennent de se rencontrer, et tout semble les séparer. Et pourtant, c'est main dans la main qu'ils vont faire face à l'adversité, une adversité grisée par le pouvoir et la peur de perdre ce dernier, une adversité qui a perdu toute humanité tout en s'imaginant être le représentant le plus « pur » de cette dernière. Et la question, sous-jacente : qui est, finalement, le plus humain ?

Mais Jean-Luc Marcastel nous offre en premier lieu un space opera magistral, un récit d'aventure incroyable, une course effrénée contre la montre. A chaque embûche qui se dresse sur le chemin de Saru et Maïa, à chaque obstacle qui vient mettre en péril leur mission, à chaque complication qui vient ajouter une touche de difficulté à cette entreprise déjà risquée, le lecteur impuissant ne peut que croiser les doigts en espérant qu'ils vont s'en sortir, qu'ils vont trouver une solution, qu'ils vont mener à bien leur quête. On a envie d'y croire, on a besoin de cet espoir que représente leur amour interdit, cet espoir qui les pousse toujours vers l'avant même quand tout semble perdu. J'ai aimé l'abnégation de Maïa, qui ne pense qu'aux siens, avant de penser à elle, qui est prête à donner sa vie pour sauver celle des autres. J'ai aimé le dévouement de Saru, qui fait aveuglément confiance à sa petite fée de métal, qui va tout mettre en oeuvre pour aider et protéger cette dernière, lui qui n'était avant que l'ombre effacée de son frère ainé, le véritable guerrier. Et j'ai aimé leur amour, foudroyant, peut-être cliché, mais émouvant à souhait, véritable amour comme on n'en trouve que dans les romans. Ils sont beaux, tous les deux, tellement beaux, on ne leur souhaite que le meilleur …

En bref, vous l'aurez bien compris, il est inutile de faire durer cette chronique plus longtemps : j'ai vraiment beaucoup aimé ce petit roman de science-fiction, qui aborde avec brio la question de la différence, de la tolérance, mais aussi celle de l'humanité, de l'éthique scientifique et politique … Mais c'est surtout, avant tout, un roman qui vous capture et vous captive, un roman qui vous fait passer par toutes les émotions possibles et inimaginables, de la peur à la surprise en passant par l'espoir, la fierté et l'attendrissement. C'est un très beau roman, qui déplaira peut-être aux plus féministes, mais qui ravira assurément les lecteurs passionnés de science-fiction et de belles histoires d'amour, ceux qui cherchent dans la lecture l'émerveillement et non la polémique, ceux qui veulent s'évader dans les étoiles aux côtés de deux personnages aussi courageux qu'attachants. Ceux qui croient en l'humanité, et ceux qui ont envie de retrouver cette foi en l'humanité. Ceux enfin qui ont envie de se laisser conter une belle histoire d'amour et d'aventure, car Jean-Luc Marcastel est assurément un des plus grands conteurs qu'il m'ait été donné de rencontrer, et c'est toujours un pur bonheur que de se laisser entrainer par une de ses histoires, et celle-ci ne fait évidemment pas exception !
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il y eut un bruit de pièces métalliques qui se déplaçaient. La paroi qui faisait face à la porte par laquelle ils étaient entrés se scinda en deux et s'écarta.
A peine s'ouvrit-elle que souffla sur eux un vent chargé d'humidité mais plus encore, d'odeurs lourdes et puissantes, vertes et grasses... Des odeurs qui, après les relents de poussière sèche et de métal dans lesquels ils avaient évolué ces dernières heures, lui furent comme une bouffée d'air pur.
Commenter  J’apprécie          10
Il avait l’impression de ne pas avoir assez d’yeux pour embrasser tout ce qu’il voyait, que son esprit n’était pas assez vaste pour appréhender la vision qui s’offrait à lui. Où était-il ? Qu’étaient ces choses ? Il croyait presque pouvoir les toucher en tendant le bras, mais une part de lui, tout au fond, lui soufflait qu’elles se trouvaient extraordinairement loin, que c’était seulement leur masse colossale qui les faisait paraître proches. […] C’était beau… beau et terrifiant.
Commenter  J’apprécie          00
𝑨𝒗𝒆𝒄 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒄'𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒓𝒆́𝒂𝒍𝒊𝒕𝒆́ 𝒒𝒖𝒊 𝒃𝒂𝒔𝒄𝒖𝒍𝒂𝒊𝒕.
Commenter  J’apprécie          00
Et je crois que, s’il y a une chose qu’avaient comprise mes parents, qu’ils m’ont transmise et que je veux transmettre à mes enfants, c’est que cette étoile que nos ancêtres sont partis chercher, cette étoile qu’ils ont crue si lointaine, celle qui réchauffe, donne sens à la vie, ils ont fini par la trouver, non pas à des milliards de kilomètres, mais là, tout près, dans le cœur de l’autre.
Commenter  J’apprécie          00
Il l'aimait parce que c'était elle, et personne d'autre, parce qu'il avait senti en elle la même attirance, le même feu qui la poussait vers lui, au-delà des différences, ou peut-être à cause d'elles...
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Jean-Luc Marcastel (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Luc Marcastel
Le Salon entre les Mondes 2022
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (32) Voir plus




{* *} .._..