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EAN : 9782352948254
448 pages
Bragelonne (18/02/2015)
3.67/5   172 notes
Résumé :
Il y a vingt ans, une adolescente nommée Tara disparaît sans laisser de trace. Son corps n'a jamais été retrouvé, et sa famille a fini par accepter son deuil. Pourtant, le soir de Noël, on frappe trois coups à la porte. Sur le seuil se tient une jeune fille qui ressemble étrangement à Tara. Et elle a l'air toujours aussi jeune... après la joie des retrouvailles, des questions se posent. Peter, qui ne croit pas aux miracles, croit encore moins à l'histoire de sa soeu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 172 notes
Surprenant, très original et très, très bien ficelé...
Une jeune femme frappe à une porte, le soir de Noël.
C'est chez ses parents.
On ne l'attendait pas... ou plutôt, on ne l'attendait plus, et pour cause : cela fait vingt ans qu'elle a disparu.
Ça démarre comme un roman policier, un thriller, et puis ça bifurque vers autre chose, un autre style.
Et si au début , on nous explique le branle-bas de combat qui a suivi la disparition de Tara ( les recherches dans le bois, l'interrogatoire musclé de son petit- ami par la police ), dés son apparition, on est dans un autre monde, un monde où la police n'a plus sa place.
Son frère essaie bien de l'interroger sur ce qu'elle a fait pendant ses vingt ans, mais l'explication donnée par Tara, (désormais âgée de 36 ans), est complètement folle : elle aurait été enlevée par des fées, et vécu dans un autre monde , et les vingt ans écoulés sont en fait six mois pour elle !
Son frère la conduit chez un psychiatre qui lui oppose en douceur des explications scientifiques (passionnantes...).
Et si c'était vrai , [ comme dirait l'autre...]. parce que sinon : comment expliquer que Tara n'a pas vieilli ?
En opposant toutes les croyances , théories, vérités, l'auteur nous livre un roman extrêmement riche , saupoudrées de citations sur le monde des fées (qu'elles soient scientifiques, littéraires, ou historiques).
Mais il ne se contente pas de réaliser un suspens sur ce qui est arrivé à Tara, il y a également ce qui est arrivé aux "restants" , (petit- ami, parents, frère : victimes collatérales d'une disparition ), et ce qui pourrait arriver à d'autres, ou qui est arrivé dans le temps..
Histoire dense, références culturelles, vocabulaire riche...
Graham Joyce nous fait rêver d'un autre monde, un endroit poétique : lac magique, forêt tapissées de jacinthes odorantes, mousse. Et puis soudain : le récit de Tara nous trouble : orgies...
Et le psychanalyste d'y voir ce qu'il a envie d'y voir, ce que tout individu comprend à demi mots. Tara a t'elle vécu dans une secte aux moeurs débridés , a t'elle été abusée sexuellement ?
Des passages crus qui surprennent, qu'on n'attendait pas , noyés dans un monde onirique, mais jamais rien de vulgaire, jamais rien de racoleur, jamais rien de mièvre . L'auteur suggère, mais survole aussi vite qu'il le peut...
Et le lecteur de reprendre ses interrogations : et si c'était vrai ?
Ça a l'air tellement vrai... Comme un conte !
Et quand survient la dernière page , à ce stade là, moi je sais, j'en suis sûre ... il existe un autre monde , à moins que ♫ j'ai rêvé d'un autre monde ♫.
Merci Monsieur Graham Joyce (qui nous a quitté en 2014...), pour ce voyage en première classe...
Un coup de coeur.

Challenge Mauvais Genres 2020.
Challenge Multi défis

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Je ne lis pas très souvent de romans de science-fiction mais le livre de Graham Joyce m'a bien plu. Je qualifierai ce roman de moitié "polar" du moins au début et de roman fantastique.

Tara Martin, 16 ans, a disparu il y a vingt ans. Sa famille et son petit ami l'a croit morte même si aucun corps n'a été retrouvé. le jour de Noël, une jeune fille frappe à la porte de ses parents et se dit être Tara, leur fille. le père est surpris et sa femme s'évanouit. Ils appellent le frère aîné de Tara qui lui-même à du mal à reconnaître qu'elle soit toujours vivante. Elle n'a pas changé depuis sa disparition. Tara a maintenant 36 ans mais n'en paraît que 16. La famille lui demande des explications bien légitimes mais Tara va leur révéler des choses abracadabrantes teintées d'onirismes. de plus, elle porte des lunettes noires en permanence ce qui l'a rend encore plus mystérieuse. Est-ce bien Tara ? Et si c'est bien elle, qu'a t-elle fait pendant vingt ans ?

Je vous laisse découvrir ce mystérieux roman.
Si vous aimez le mythe des fées, les ambiances oniriques avec un soupçon de polar. ..ce livre est pour vous.


Ce roman à reçu le prix "British Fantasy Award 2013" et le prix Imaginales 2015.
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Voici le dernier roman de ma PAL rentrant dans cadre du Challenge Printemps Elfique 2017. Je suis ravie, car cette huitième lecture vient conclure avec brio cette épopée elfique et féerique ! J'ai passé un très bon moment aux côtés de Tara, Richie et Peter. Certes, tout n'est pas parfait toutefois, j'ai trouvé l'atmosphère vraiment énigmatique au point d'avoir dévoré les trois-quarts du livre en un après-midi tellement j'étais passionnée par ce que je lisais. Comme les protagonistes, je ressentais l'envie viscérale de connaître la vérité ! Pourtant, le début est lent à mettre en place. D'habitude, cela ne me dérange pas, car cela permet généralement de connaître les protagonistes voire de s'attacher à eux. Pour ce livre, cela permet surtout de découvrir les blessures causées par l'absence de Tara sur ses proches ainsi que l'impact de son retour. Hélas, je trouve que la jeune femme a mis trop longtemps avant de commencer à raconter la façon dont elle a disparu : vous pouvez compter une centaine de pages avant qu'elle daigne en parler avec son frère… Certes, la psychologie est donc bien traitée en amont et on trépigne d'impatience, toutefois cela donne également une sensation de longueur tant on veut enfin connaître le récit de Tara…

Ce que la demoiselle a conté m'a à la fois plu, glacée d'effroi et étonnée. L'auteur propose une vision des fées très spéciale : ce ne sont pas de jolies pixies ailées taquines, mais plutôt des hippies aux penchants échangistes qui couchent sans arrêt entre eux. On a là un univers magique étrange qui sort du conte de fées traditionnel ! Bien sûr, ces êtres fantastiques sont très mêlés à la nature, notamment avec l'eau comme les lacs. Ils ont des traditions insolites et des besoins différents des humains. Leur monde est vraiment à part et difficile d'accès. Honnêtement, je n'aurais pas aimé m'y trouver. On a un sentiment étrange et malsain que l'on partage avec l'héroïne. D'ailleurs, on se demande si tout est « vrai » ou si elle fabule. Est-elle débridée au point de rêver de fées qui couchent ensemble sans arrêt ? Est-elle vraiment allée là-bas ? le mystère plane tellement autour de Tara qu'il est difficile de s'identifier à elle. Et, au moment où l'on commence à la cerner, on tombe de nouveau de haut face à ses actions ou à son histoire. Graham Joyce n'a pas cessé de me surprendre avec cette aventure insolite.

Tara n'est pas la seule personne de ce livre à avoir une psychologie étoffée. C'est également le cas des deux hommes qui partageaient sa vie : son frère Peter et son ex-petit ami Richie. Ce dernier a été accusé d'avoir tué Tara. Lorsque la narration passe de son côté, on découvre ses entretiens avec la police, sa relation avec Tara avant tout ça, son métier et ce qu'il a traversé. On partage également ses doutes et son incompréhension lorsqu'il a découvert certaines choses la concernant. C'est un personnage touchant à sa manière : malgré ses défauts comme son côté colérique, il aimait et apprécie toujours la jeune femme. Peter est un héros peu attachant, mais à l'esprit rationnel. J'avoue que, même si on aurait pu davantage creuser sa personnalité, on s'identifie à lui en se mettant à sa place. Comme lui, on essaye de savoir ce qu'il s'est passé pour que Tara agisse ainsi : quels traumatismes a-t-elle vécu ? Comment peut-elle paraître aussi jeune qu'il y a trente ans ? Après tout, les analyses dentaires affirment que la jeune femme n'est pas majeure. Alors qui serait cette inconnue ? Comment en saurait-elle autant sur ce qu'ils ont vécu et pourquoi lui ressemblerait-elle ainsi ? Et si tout ceci était vrai ? L'auteur joue avec nos nerfs et nos suppositions, ce qui est très prenant.

À côté de ces trois protagonistes, on discerne quelques personnages qui sortent du lot comme le femme de Peter, son fils Jack, le psychologue de Tara ainsi qu'une une vieille voisine qui a perdu son chat. D'ailleurs, on se demande ce que cette intrigue secondaire vient faire au milieu de l'histoire principale ou des flashbacks : quel est le lien entre l'affaire Tara et la mamie qui côtoie Peter ?… Je me doutais que ces chapitres mettant en scène le duo intergénérationnel n'était pas là pour rien, car Graham Joyce ne semblait pas montrer des choses au hasard. Effectivement… Je ne m'étais pas trompée… Globalement, je suis assez satisfaite par l'intrigue et par la fin même si, je le reconnais, je suis assez frustrée, car toutes mes questions ne sont pas résolues. J'ai aimé les différents points de vue de chacun sur cette affaire ainsi que le mystère qui se dégage du récit. On est aussi désorienté que la famille. Bref, on a là un bon thriller psychologique qui aborde le conte de fées. Je recommande !

Lien : https://lespagesquitournent...
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Passant d'Irlande à l'Angleterre, je suis aussi passée d'une féérie à l'autre. C'est drôle et étrange parfois comme des lectures peuvent se suivre et se répondre, entrer en résonnance...
Ainsi après le sublime "Dans la vallée" de Hannah Kent, je me suis plongée dans l'étrange et troublant "Comme un conte" de Graham Joyce qui m'a tant plu que "Les limites de l'enchantement" m'attendent déjà.
Dans ce roman au titre évocateur il va aussi être question de féérie. Pas celle que l'on imagine, poussière de fées, licornes et amours enchantées (quoique…) mais celle, plus authentique issue du folklore et de croyances si anciennes qu'on en a oublié les origines.
Cette féérie séduisante mais inquiétante, envoutante mais souvent cruelle, celle qui fascine et terrifie, celle qui piège, ravit et emprisonne.
Celle qui se tient à la lisière de notre monde et à laquelle on accède mystérieusement, parce que c'est l'endroit, le moment, l'heure; celle -enfin- que l'on retrouve dans tant et tant de contes et de légendes dans laquelle la temporalité n'est pas la même que la nôtre. Qui n'a jamais lu ou entendu l'histoire de ce beau jeune homme qui suivit un jour une demoiselle aux airs de fée gracile, qui l'aima quelques mois avant de vouloir rentrer chez lui, mordu par le mal du pays et qui de retour dans son village ne trouva que le tombeau de ses vieux parents et une vieillarde centenaire en lieu et place de son nourrisson de petite soeur?
"Comme un conte", c'est cette féérie là et son inquiétante étrangeté.

Le roman commence le jour de Noël. Alors que Dell et Mary s'apprêtent à passer à table, on frappe à la porte. Lorsqu'ils ouvrent, c'est la stupeur, le choc: devant eux, cette silhouette menue comme celle d'une adolescente n'est autre que celle de leur fille, Tara.
Tara qui a disparu vingt ans auparavant et que nul n'a jamais retrouvé: ni ses proches, ni la police...
Pour les parents éplorés, ces retrouvailles sont un miracle et ils s'empressent de prévenir leur fils aîné, Peter, que le retour de sa soeur plonge dans la perplexité...
Tara, sur qui le temps ne semble pas avoir eu de prises, accepte enfin, le jour de l'an, de raconter son histoire et de révéler ce que fut sa vie durant les vingt dernières années mais ce qu'elle s'apprête à raconter va brouiller les cartes plus qu'elles ne l'étaient déjà: la jeune femme affirme avoir été enlevée par des fées, les "fairies" donc, et avoir passé six mois en leur compagnie.
Pour les siens, c'est trop d'extravagance, de mensonges, trop de tout et pourtant Tara est désarmante d'honnêteté... Quoiqu'il en soit Peter et ses parents préfèrent penser à une fuite, un squat, une communauté hippie. A moins qu'elle n'ait subi un traumatisme si violent qu'il ait effacé vingt années de sa mémoire, mais quel traumatisme peut-être si violent? Justifier l'invention et la croyance en de telles fables? Peter convaincu que sa soeur a besoin de soins la conduit chez un psychiatre qui accepte cette nouvelle patiente.
Classé en "Sf" par les éditions Folio, "Comme un conte" est là où on ne l'attend pas. C'est un roman lent, psychologique qui joue à merveille avec les nerfs des lecteurs. Les chapitres alternent les temporalités et les points de vue, nous faisant vivre le récit tantôt du côté de Peter, de Tara, du psychiatre ou encore de Richie, l'ex petit-ami de la disparu. C'est riche, profond et cela contribue à cette impression tenace de doute qui nimbe toute la lecture: Tara dit-elle vrai? Son histoire a-t-elle au contraire une explication scientifique, rationnelle? Fable? Traumatisme? Véritable plongée en féérie? Manipulation? Les deux théories sont séduisantes, crédibles, se tiennent et charge à chaque lecteur de choisir la sienne...
Ce doute constant, cette oscillation entre surnaturel et rationnel est l'une des composantes principales du genre fantastique et il y a fort longtemps que je n'avais pas aimé un texte du genre contemporain! Certes, cette incertitude entraîne forcement une part de frustration mais c'est ce qui rend le roman si troublant, si délicieux et j'ai adoré cela! Et puis, n'est ce pas ce doute qui rend cette histoire (et toutes les autres) "vraisemblables"? Il y a une intelligence diabolique dans ce procédé, cette manière d'amener la narration et de la mettre en scène...
Enfin, je tiens à souligner l'abondance et la beauté de certaines descriptions, la construction et la complexité des personnages qui m'ont plu. Et puis écrire un mot des citations qui ouvrent chaque chapitre et qui témoignent de la part de Graham Joyce d'une vraie "culture féérique" aussi bien du point de vue légendaire, poétique et culturel (La balade de Thomas le Rimeur, la merveilleuse "Sweet Bride" de la non moins merveilleuse Kate Rusby) que du point de vue social, historique et ethnologique (le compte rendu de l'affaire Bridget Cleary) qu'il a su allier à son formidable talent de conteur. Pour le meilleur.

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Graham Joyce nous a livré une belle histoire, c'est la première oeuvre que je lis de lui après en avoir souvent entendu parler pour l'ambiance onirique qu'il y met.
En effet c'est très onirique, envoûtant, ici on le ressent premièrement dans les paysages (la forêt tapissée de Jacinthes à l'odeur bien particulière) mais aussi dans les personnages qui pour certains même adultes restent éternellement jeunes.

L'histoire est bonne, bien que j'ai trouvé toute la partie chez les fées assez survolée, on passe beaucoup plus de temps avec Tara chez le psy ou dans ses pensées, l'intrigue nous est révélée dès le début mais cela ne porte pas préjudice à la qualité du roman, juste un peu à son dynamisme.

Une belle histoire, bien écrite mais j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose, je ne saurais dire quoi, mais cela fait que je n'ai pas profité pleinement de ma lecture. À conseiller aux fans de fées et aux lecteurs s'intéressant à la psychologie.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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critiques presse (2)
Elbakin.net
03 février 2015
Avec Joyce, le trait n’est jamais grossi. Et s’il abandonne une certaine ambiguïté, ce que d’aucuns regretteront peut-être, l’auteur n’en signe pas moins un récit aussi abouti que prenant, empreint de délicatesse et de retenue, certes, mais qui n’hésite jamais à décocher ses flèches.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Elbakin.net
16 janvier 2013
S’il abandonne une certaine ambiguïté, ce que d’aucuns regretteront peut-être, l’auteur n’en signe pas moins un récit aussi abouti que prenant, empreint de délicatesse et de retenue, certes, mais qui n’hésite jamais à décocher ses flèches. Le charme opère toujours.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Une seconde. Une seconde durant laquelle tu étudierais la possibilité que le monde n'est pas exactement comme tu l'imagines ; que tout ce qui est inhabituel ne peut pas forcément être expliqué.
Non.
Juste une seconde. Le temps qu'il faut pour prononcer ton nom. Parce que si j'obtiens ça de toi, alors j'aurai lézardé le mur, et je pourrai élargir cette lézarde en fissure, puis gratter jusqu'à faire un trou, où le vent s'engouffrera, et le mur commencera alors à disparaître.
Tu prends quoi , du crack, de la coke ?
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- Une seconde. Une seconde durant laquelle tu étudierais la possibilité que le monde n'est pas exactement comme tu l'imagines ; que tout ce qui est inhabituel ne peut pas forcément être expliqué.
- Non
- Juste une seconde. Le temps qu'il faut pour prononcer ton nom. Parce que si j'obtiens ça de toi, alors j'aurai lézardé le mur, et je pourrai élargir cette lézarde en fissure, puis gratter jusqu'à faire un trou, où le vent s'engouffrera, et le mur commencera alors à disparaître.
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Le thé était la drogue préférée de la famille Martin. Dell en prépara davantage , épais, brun et sucré. Après tout, ils avaient reçu un choc ; et en état de choc, de chagrin ou de trouble quelconque, aussi loin que remonte leur mémoire, leur réflexe avait toujours été de noyer l'événement sous le thé. D'ailleurs, ils noyaient tout sous le thé , même lorsqu'ils n'avaient subi aucun choc, et ce, six ou sept fois par jour.
Commenter  J’apprécie          140
Personnellement, je crois que toutes les personnes qui croient en Dieu délirent. Mais je ne pense pas pour autant que ce soit une mauvaise chose. Disons qu'ils construisent leur délire de manière positive et utile, d'une manière qui les aide dans l'existence.
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Il avait presque quarante ans, et pourtant, il lui arrivait encore de s'adresser à lui comme s'il en avait quatorze. Il se demanda s'il était possible, pour un parent, de considérer un jour son enfant comme un adulte indépendant.
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