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EAN : 9782258135086
400 pages
Presses de la Cité (17/08/2017)
  Existe en édition audio
3.78/5   332 notes
Résumé :
Angleterre, 1852. Père dépassé et époux frustré, William a remisé ses rêves de carrière scientifique. Mais la découverte de l'apiculture réveille son orgueil déchu : décidé à impressionner son unique fils, il se jure de concevoir une ruche révolutionnaire.
Ohio, 2007. George, apiculteur bourru, ne se remet pas de la nouvelle : son unique fils s'est converti au végétarisme et rêve de devenir écrivain. Qui va donc reprendre les rênes d'une exploitation menacée... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (146) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman, fiction, sans en être une, parce que très bien documenté devrait être mis entre toutes les mains, et particulièrement entre les mains de quelques responsables censés garantir la pérennité de notre planète bleue.

Maja Lunde écrit l'histoire des abeilles depuis 1851, date qui n'est pas mentionnée au hasard, puisque cette date se situe vingt ans après la mort de François Hubert, naturaliste suisse qui par ses travaux, apporta une somme non négligeable de connaissances au sujet de cet insecte sans lequel nous ne pourrions vivre. L'auteure du roman le mentionne au cours de l'histoire à travers un livre dont le titre n'existe pas mais qui relate ses découvertes et observations sur l'apiculture.

Trois périodes donc sont mentionnées dans le roman :
la première correspond donc à un accès à la connaissance sur les abeilles, la deuxième se situent en 2007, date mentionnée dans la réalité par les spécialistes, à laquelle les apiculteurs du monde entier ou presque, sont éprouvés par de bien curieux phénomènes de disparition des abeilles, la troisième, en 2 098, est d'ordre dystopique et post-apocalyptique avec un pays de référence : la Chine : plus aucune abeille sur terre, les hommes sont employés en masse à polliniser les fleurs, la nourriture est réduite et … je vous laisserai découvrir combien les abeilles sont indispensables à notre vie sur Terre et méritent plus que notre respect.

Ce livre m'a vraiment poussée à aller me documenter sur la question et c'est pour cette raison que j'ai qualifié ce roman de fiction sans en être une car l'histoire repose sur des faits réels et les événements qui y sont relatés sont non seulement possibles mais probables dans la troisième période (si on enlève l'emploi des masses en tant qu'ouvriers pollinateurs).

S'il revêt par moment des aspects bien noirs et tristes, la fin m'a semblé plutôt réconfortante en signalant combien la nature est capable de reprendre ses droits, grâce à un message d'espoir permettant de refermer le livre sur une note un peu plus gaie.

Un roman très vite lu et léger, en aucun cas difficile à ingérer mais efficace en ce qui concerne la connaissance à acquérir sur les abeilles. Si parfois j'ai ressenti quelques longueurs, c'est parce que, probablement dans un souci de rendre son ouvrage parfaitement assimilable, Maja Lunde y mêle des histoires familiales, et je me suis demandé dans le premier tiers, voire un peu plus, si le sujet qui nous préoccupait allait prendre sa place dans le roman.

Et je peux affirmer que Maja Lunde a opéré en magicienne, en introduisant par la coupure entre les différentes époques, un certain suspense, puis en confiant au lecteur, dans le dernier tiers, certaines révélations qui laisseront le lecteur admiratif quand à l'organisation du récit.


Je remercie Babélio et les éditions Presses de la cité pour ce partenariat.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Un roman qui s'étale sur trois continents, trois familles et trois périodes afin de défendre la cause des abeilles, et de nous mettre en garde contre leur disparition.
Et c'est réussi, ça fout les jetons !

On part en Angleterre , en 1851, là où un scientifique dépressif met au point une ruche censée révolutionner l'univers des abeilles .
Puis direction , 2007 , aux Etats-Unis dans l'Ohio, avec un apiculteur qui fabrique lui-même ses ruches et qui se morfond parce que son fils ne veut pas reprendre le flambeau , ce jeune étudiant préférerait devenir écrivain...
Et puis , cap, sur la Chine en 2098 . Bienvenue en dystopie ! Mais est-ce vraiment du domaine de la science fiction? ...
Les abeilles ont disparu, et c'est des enfants et des jeunes femmes qui pollinisent la nature avec leurs petites mains et leurs petits doigts délicats ...

A travers ces trois histoires , l'auteur nous met en garde sur ce qui pourrait arriver ... La semaine dernière, , l'agence nationale de sécurité sanitaire (l'ANSES) vient d'autoriser deux insecticides préjudiciables aux abeilles . Oui, malgré tous les lanceurs d'alertes, ça continue...
Les décideurs, les politiques marchent sur la tête . Les abeilles disparaissent un peu plus chaque jour , et les puissants en ont rien à "cirer" !
Pourtant , sans abeilles : des fleurs stériles, plus de fruits , ni de légumes... donc plus d'animaux, donc plus d'hommes ...CQFD !
Je m'attendais à un roman moins original , plus scientifique, qui parlerait plus de la vie dans les ruches et rentrerait moins dans la vie des personnages . J'ai été très désarçonnée par le ton de ce roman .
L' auteur, (dont c'est le premier livre ), nous propose un vrai parti-pris, un vrai point de vue . Si j'approuve le coté implacable, presque nécessaire pour servir une cause , elle n'était pas "obligée" pour la partie 1851, de prendre un personnage aussi antipathique et dépressif. C'est ce qui se dégage de ces pages, un coté sombre . J'ai été gênée par les petites histoires , les névroses familiales , alors que j'ai magnifiquement adhéré à la cause et au fil conducteur . C'est un sentiment troublant parce que je n'arrive pas à trancher entre une totale adhésion ou une moyenne adhésion... Ce n'est pas un roman qui tombe dans la facilité .
Une œuvre ambitieuse et originale , à la fois historique, écologique, et dystopique qui relève de la nécessité.
Implacable et lucide.
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Ce livre m'a été recommandé par Patricia, du blog PatiVore. Un grand merci à toi Patricia car sans ta critique, je serais complètement passée à côté de ce livre et ce, pour deux raisons : la première est que je ne suis pas fan des triptyques. Je crois que j'ai développé une aversion depuis ma lecture du bouquin de Claude Simon ! 😄 La seconde est que je n'ai pas lu Les fourmis de Werber. Quel est le rapport ? Je ne suis pas attirée par les livres romancés parlant de bestioles sauf s'il s'agit de romans pour les enfants car la perception n'est pas la même.

Et pourtant… j'ai vraiment apprécié ce livre. Il se lit assez facilement et le côté triptyque ne m'a pas dérangée. Il a du sens. En effet, on passe d'un personnage anglais, William, vivant au XIXe siècle, essayant de mettre au point une ruche révolutionnaire à George, américain des années 2000, fermier et apiculteur puis à Tao, jeune femme chinoise vivant en 2198. Les abeilles ont alors disparu et ce sont les humains qui doivent se charger du délicat travail de pollinisation s'ils ne veulent pas mourir de faim. On le voit, les abeilles sont le fil conducteur bien sûr. Mais on va bien au-delà de ça. William, scientifique raté, conçoit sa ruche pour impressionner son fils. Mais elles emprisonnent les abeilles qui oeuvrent beaucoup mieux lorsqu'elles sont à l'état sauvage. George est frustré car son fils ne veut pas reprendre le flambeau. Il est devenu végétarien et veut écrire. George a voulu rendre son affaire rentable en améliorant les ruches conçues par William. Résultat, en 2007, le nombre d'abeilles commence à se réduire dangereusement. Quant à Tao, elle voudrait un avenir bien meilleur pour son enfant. Mais celui-ci va avoir un accident… le progrès est-il toujours bon pour la planète ? Ne sommes-nous pas nous-mêmes les petites abeilles de notre société ?

Ce roman donne à réfléchir ! Je suis certaine que vous ne verrez plus les abeilles de la même façon après l'avoir lu.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Trois époques, trois personnages, trois pays, telle est la construction d'Une histoire des abeilles de la Norvégienne Maja Lunde.

1852, campagne anglaise, William, passionné par les insectes formant une organisation comme les abeilles, laissa ses rêves de zoologistes pour gagner sa vie et entretenir une famille toujours plus nombreuse. Jusqu'à rompre et tomber en dépression, toute passion comme enfuie.

2007, Ohio, USA, George est issu d'une famille où l'on est apiculteur de génération en génération. Propriétaire d'une ferme moyenne, George entend parler de disparition subite de colonies d'abeilles dans des exploitations du Sud des États-Unis.

2098, province du Sichuan, Chine, Tao est une jeune femme, mariée et mère d'un petit garçon de trois ans. Elle travaille comme tous les autres villageois à la pollinisation manuelle des arbres fruitier, les abeilles et autres insectes pollinisateurs ayant disparu depuis plusieurs décennies. Entraînant une catastrophe alimentaire au niveau mondial.

Trois destins qui tournent autour d'une petite bête ailée dune importance capitale. Maja Lunde a effectué de nombreuses recherches auprès d'apiculteurs et de scientifiques pour mener à bien son récit. La diminution alarmante des abeilles est une question d'actualité, avec les débats sur les produits phytosanitaires, les pesticides mettant en danger l'insecte pollinisateur. le roman, au-delà de son caractère d'alarme d'anticipation, apprend beaucoup de choses sur les ruches et l'organisation des colonies d'abeilles. Et bien sûr, l'éventualité de leur disparition progressive a de quoi inquiéter quand on sait leur rôle dans la pollinisation des espèces végétales.

L'autre thème mis en avant par l'auteure est la filiation et la transmission de savoirs, d'héritages immatériels. Des liens pas toujours simples ni possibles. Envie de transmettre ne correspond hélas pas toujours au désir de recevoir de la génération suivante.

Une histoire des abeilles se lit vite, avec son alternance de chapitres courts, chacun consacré à un des personnages. le tout est fluide mais trop souvent prévisible. Quant aux protagonistes, j'ai trouvé qu'ils n'évitaient pas les stéréotypes, notamment George. Son côté péquenaud fait trop cliché alors qu'il aurait pu être traité de façon plus nuancée.

Reste la partie dévolue aux abeilles qui reste, à mes yeux, l'atout principal de ce roman. Après tout, le titre est bien Une histoire des abeilles.
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3 époques, 3 histoires, liées aux abeilles.
Ce livre se lit facilement, l'écriture est fluide. Chaque chapitre alterne entre les 3 époques, chapitres courts qui rend la lecture très facile.
Quant aux 3 histoires, j'avoue ne pas avoir été emballée.
Personnellement, je suis au fait de la situation des abeilles, ayant un compagnon apiculteur. Et j'ai trouvé ces 3 histoires un peu trop négationniste. La situation est alarmante, certes. Nous en sommes conscients et peut être est-il effectivement trop tard.
Mais j'ai trouvé ces histoires sans grand intérêt, démoralisantes et surtout dénuées de passion : un apiculteur dépressif, un apiculteur qui se bat jour après jour, et une japonaise qui perd son fils et qui vit dans un monde sans vie !!!
Bref, il m'a manqué quelque chose pour apprécier cette lecture !
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critiques presse (1)
LaCroix
11 janvier 2018
Voici à quoi ressemblerait un monde dans lequel les abeilles n’existeraient plus…
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
L'abeille meurt quand ses ailes sont usées, déchiquetées par trop de battements, comme les voiles du hollandais volant. Alors qu'elle prend son envol, gorgée de nectar et de pollen, ses ailes, sans prévenir, refusent de la porter. Elle ne retourne jamais à la ruche, mais s'écrase au sol avec son butin. Si les abeilles étaient douées de sentiments humains, sans doute éprouveraient-elles à ce moment-là un bonheur sans mélange : la satisfaction d'entrer au royaume des cieux en ayant accompli leur devoir d'abeille, en ayant fourni pour ce faire des efforts gigantesques compte tenu de la petitesse de leur corps.
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- Saviez-vous que la première référence au café apparaît dans une histoire éthiopienne vieille de mille cinq cents ans ? demanda Rick. (..)
- Eh oui. Un jour un berger a constaté que se chèvres avaient un comportement étrange depuis qu'elles avaient mangé des baies rouges. Elles ne dormaient plus. Il alla voir un moine. (...) le moine luttait pour ne pas s'endormir pendant la prière. Il décida donc de mettre ces baies dans de l'eau bouillante puis de la boire. Et voilà ! Le café était né.
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Tous ceux qui élèvent des abeilles le savaient : ce n'était pas le miel qui rapportait gros. C'était la pollinisation. Sans les abeilles, il n'y avait pas d'agriculture possible. Des hectares et des hectares d'amandiers ou de myrtilliers ne valaient rien si les abeilles ne butinaient pas leurs fleurs. Elles pouvaient parcourir plusieurs kilomètres par jour. Ce qui représentait des milliers de fleurs. Sans abeilles, les fleurs se révélaient aussi vaines que les participantes à un concours de Miss. Leur beauté s'évanouissaient avec le temps et elles mouraient sans donner le moindre fruit.
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Je connaissais l’histoire de François Huber depuis mes études, mais je ne m’étais jamais plongé dans ses théories. L’homme était né dans une famille suisse très aisée en 1750. Convaincus que leur fils s’illustrerait et que son oeuvre passerait à la postérité, ses parents firent en sorte qu’il n’eût jamais à travailler. Dès son plus jeune âge, le petit François s’employa à satisfaire son père, veillant tard dans la nuit sur des ouvrages ardus, ses yeux brûlants laissant échapper des larmes de douleur. Mais ce rythme, peu à peu, le rongea : les livres ne l’entraînaient pas dans le monde des Lumières, mais dans celui des ténèbres.
À quinze ans, il était presque aveugle. Il fut envoyé à la campagne pour se reposer, avec interdiction de s’adonner à l’étude. Tout juste était-il autorisé à participer à certains travaux de la ferme. Cependant, le jeune François ne goûtait guère l’oisiveté. Il n’avait pas oublié les espoirs que l’on avait placés en lui, et la cécité ne représentait pas un obstacle, mais une opportunité : ce qu’il ne pouvait plus voir, il pouvait toujours l’entendre, or le monde autour de lui grouillait de vie. Les oiseaux chantaient, les écureuils grognaient, le vent soufflait dans les arbres et les abeilles bourdonnaient.
Les abeilles, surtout, retinrent son attention.
Il se lança dans un travail de recherche en bonne et due forme et jeta sur le papier les bases de l’ouvrage que je tenais entre mes mains. Secondé par son secrétaire, François Burnen, il entreprit d’étudier le cycle de vie des abeilles à miel.
Leur première grande découverte porta sur la reproduction. Bien que de nombreux scientifiques à différentes époques eussent longuement observé la vie à l’intérieur de la ruche, personne n’avait jamaisassisté à la fécondation de la reine. La raison en était simple : Huber et Burnen découvrirent que la fécondation se produit à l’extérieur de la ruche, au moment où les jeunes reines s’envolent dans la nature. À leur retour, les reines sont pleines de sperme et chargées des organes reproducteurs des faux bourdons, arrachés lors de l’accouplement. Comment la nature peut-elle exiger un tel sacrifice de la part des faux bourdons ? Huber n’élucida jamais ce mystère. Ce que l’on découvrit plus tard, c’est que la nature exigeait encore plus des mâles : la mort les attendait après l’accouplement. Peut-être était-il préférable que Huber ne le sût jamais… À côté de ses travaux d’observation, Huber participa à l’amélioration des conditions de vie des abeilles en concevant un nouveau type de ruches.
Pendant des siècles, le contact des hommes avec les abeilles se limita à la capture de ruches sauvages, des gâteaux de cire en forme de demi-cercle que les abeilles construisaient dans les branchages ou les anfractuosités. Mais avec le temps, l’or produit par ces insectes devint une obsession telle que les hommes tentèrent de les domestiquer, d’abord avec des ruches en céramique aux résultats peu concluants, puis grâce à des ruches en paille, les plus communes en Europe à l’époque de Huber. Dans ma région, ce type de ruches demeurait majoritaire ; dans les prés ou au bord des chemins, elles avaient le mérite de se fondre dans le paysage. Jamais néanmoins je ne m’étais penché sur le sujet : leur conception rendait l’observation des abeilles difficile, autant que la récolte du miel, laquelle demandait de presser les alvéoles de cire, et donc d’écraser œufs et larves, ce qui non seulement donnait un miel impur mais nécessitait de détruire les gâteaux de cire, où vivaient les abeilles.
Voilà pourquoi Huber s’employa à inventer la « ruche à feuillets », qui s’ouvrait comme un livre dont chaque page était composée d’un cadre destiné au couvain et au miel. Le principe me passionna et je me mis à en étudier attentivement les schémas. Les feuillets étaient esthétiquement remarquables, mais ne me semblaient pas si pratiques. Je sentais qu’il était possible de perfectionner leur agencement, d’imaginer un système qui permît à la fois de récolter le miel sans faire de mal aux abeilles et d’observer l’intérieur de la ruche, le couvain, la reine, la colonie entière. Je tremblais d’excitation : c’était ça que je voulais, c’était là que se trouvait ma passion. Je ne parvenais plus à détacher mon regard des dessins. Je voulais rentrer dedans. Entrer dans la ruche !
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Dans ces occasions, je n'avais pas d'autre choix que de l'attraper et de l'immobiliser pendant que j'enlevais la ceinture de mon pantalon. J'en étais venu à détester le sifflement du cuir sur le tissu et le cliquetis de la boucle quand elle touchait le plancher. L'appréhension de ce qui allait suivre était presque pire que les coups eux-mêmes. Je ne frappais jamais avec la boucle, contrairement à mon père qui la faisait serpenter en l'air avant de l'abattre avec violence sur mon dos. Moi, je me cramponnais si fort au métal qu'il laissait des traces au creux de ma paume. le cuir sur le dos nu, les marques rouges qui fleurissaient sur la peau blanche, comme des lianes enlacées . Le souvenir de cette punition était censé empêcher les enfants de recommencer.
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