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Jacques Tardi (Illustrateur)
EAN : 9782203399020
55 pages
Casterman (03/09/1996)
4.09/5   70 notes
Résumé :
Les déboires d'un "honnête conseil juridique, Griffu, embarqué dans une histoire de gros sous, qui finira bien évidemment dans une mare de sangs confondus...
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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"Griffu", scénarisé par Manchette et mis en images par Tardi, est un modèle de simplicité alors je vais, moi aussi, faire simple et aller droit au but. Pour qui aime le noir, "Griffu" est un must.

Le scénario est à la fois très simple et habile. On y trouve pas mal d'archétypes du genre : le privé taciturne mais néanmoins très humain, les femmes fatales, les gros durs qui aiment jouer des flingues et des poings... On est vraiment dans du noir comme on l'aime, du noir à l'américaine... Oui mais avec un je-ne-sais-quoi qui lui donne une touche française.
Et puis, on apprécie aussi la touche sociale du récit. Manchette dénonce la spéculation immobilière et crache bien sur les salauds prêts à toutes les magouilles et toutes les bassesses pour un peu de pognon.

Quant au dessin de Tardi, il est à l'avenant. Sobre, épuré, il sert parfaitement le récit, renforce son efficacité.

Bref, "Griffu" est un petit bijou du genre que je recommande chaudement.
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Je viens de relire « Griffu », une BD signée Tardi (pour le graphisme) et Manchette (pour le scénario). Elle vit le jour, en 1977, en prépublication presse sous forme de feuilleton d'une quinzaine d'épisodes. Sa première planche apparut, pleine page, en une du n°1 de « B.D., L'Hebdo … ». Ce magazine, au quasi grand format de presse quotidienne, en trop peu de pages à chaque livraison en kiosque, ne survécut qu'un an à peine en raison de difficultés financières ; son format atypique surprenant mais crédible, ses qualités évidentes de choix éditoriaux, ses dessinateurs et scénaristes de renom ou en devenir ne lui permirent pas, hélas, d'aller plus loin. 59 numéros seulement, quel dommage ..! Pour la présente chronique, j'ai relu « Griffu » au format riquiqui de 14 x 20.5 cms au sein de l'intégrale « Romans noirs » (« Quarto Gallimard Ed. ») consacrée à Jean-Patrick Manchette. le plaisir de retrouver « Griffu » en fut amoindri, comme peut l'être celui de visionner au format tablette un film initialement prévu en cinémascope 16/9ème. N'empêche, le scénario n'a pas vieilli et le talent de Tardi était déjà à son apogée. Il m'a fallu oublier que je lisais par le petit bout de la lorgnette une oeuvre jadis sur grand écran. Nostalgie ?


« Griffu » n'est pas une adaptation de roman, c'est une création BD originale, le premier travail en commun (et le seul) signé Tardi et Manchette, l'un au scénar, l'autre aux crobars. Couple béni des dieux, complicité flagrante de frères en littérature et politique. Plus tard, au décès de Manchette, Tardi adaptera avec brio et succès quelques romans signés de l'écrivain(*/**/***). Tardi n'est jamais aussi bon que lorsqu'il est accompagné. Manchette lui apporte ses tournures de phrase matinées polar noir US, son sens de l'action débridée. Dans « Griffu », le duo collectionne les salopards à abattre, en fait la preuve par le vide, les alignent tour à tour sous le plomb des armes à feu ; peu y réchapperont. Les gros bras pullulent, les gros muscles proéminent, les pétards sont de sortie, ils font de bons gros trous bien ronds dans les anatomies, çà agonise à gros bouillons sanguinolents, çà expire dans les phylactères (« Aaaaaaaaaah.. ! » ). C'est le temps de la grande purge, dans le Milieu et les sphères d'influence, et c'est inéluctable. Seul Griffu aura-t-il la grande chance d'en réchapper ? N'a pas t'il pas, lui aussi, sa part dans la saloperie ambiante ?


Bienvenue en pays de Neo Polar (Manchette, en chef de file du mouvement, est aux commandes d'un scénario qui en emploie tout naturellement les codes). La version Petits Mickeys en N&B, vignettes et phylactères signés Tardi s'y associe. le héros est, bien entendu, un détective privé désabusé, désinvolte et cynique ; même si, ici, il ne l'est qu'assimilé en tant que juriste spécialisé (« conseil juridique et récupération de créances »). Tardi nous le montre une éternelle clope au bec (la BD date de 77, la censure anti-tabac n'est pas encore passée). Il fume des Gitanes, qu'on se le dise, Tardi nous en dessine les paquets. Griffu : pas rasé d'une semaine, mal fagoté dans un imper à la Humphrey Bogart, pansements Urgo sur les arcades sourcilières, fruits de discussions peu consensuelles. Son bureau : mégots écrasés dans des cendriers remplis à ras bord ; paquets de Gitanes à moitié consommés ; briquets Bic comme il en existe encore ; « Que d'os », roman signé Manchette en Série Noire à côté de « Lui, le magazine de l'Homme Moderne » ; affiches de films (Melville et Wenders); appareils photo argentique et rouleaux de pellicule dévidés ; platine vinyle, 33-tours en strates verticales ; téléphone fixe à cadran rotatif ; vodka Smirnoff en bouteille ; ruban magneto sur bobine ou minicassette ; transistor sur ondes longues (« Il est 7h15 et vous vous sentez comme un lundi sur le périphérique extérieur ») ; cabines téléphoniques à piécettes et Bottins froissés ou déchirés. Cà titre 70's plein pot, la recréation d'un monde révolu est réussie, le lecteur cherche les détails qui le ramène vers un passé que certains ont vécus.


Paris. Au coeur des années 70's. Griffu remonte le fil tortueux d'un scandale immobilier. Quelque part en banlieue, un quartier promis à la démolition et à la reconstruction. Y règnent des agents immobiliers véreux, des promoteurs/politicards endimanchés et mielleux, à deux doigts des sphères de pouvoir ; y survivent avant expulsion les retraités à la chiche pension, les immigrés surpeuplant les squats délabrés ; y végètent les permanences syndicales et politiques d'extrêmes bords.


Un coin de capitale devenu bien triste et gris, abandonné, déjà oublié. Tardi via ses dessins en noir et blanc exclusif se fait l'écho de la tristesse ambiante ; l'atmosphère est celle d'une Toussaint semble t'il éternelle. Paris qui meurt, Paris qui renait. Eternel refrain historique et littéraire entre perdants indignés, déjà vaincus et l'irrésistible ascension financière des vainqueurs … le secteur tertiaire, impatient, aux aguets, pousse l'ancienne vocation résidentielle du quartier à l'exode à coups de pompes dans le train. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ; suffit de se positionner du côté du manche de pioche et du bulldozer. Certains y rechignent et s'indignent ; d'autres, snifant le pognon facile, poussent pour que tout se solde au plus vite.


Chantiers à profusion. Panneaux de déviation préfigurant la géométrie routière en attente. Grues en promesses de gratte-ciels. Chicots de vieilles bâtisses cariées sur les mâchoires édentées de terrassements en cours. Murs écroulés et gravats charriés par la lame des bulldozers. Tapisseries démodées et défraichies, désormais écailles jaunies de papier moisi à flanc de murs survivants ; entrailles extériorisées d'appartements rabotés. Les panneaux de chantiers s'encollent, se constellent d'affiches superposées en mille-feuilles sales et déchirés. Tardi excelle dans la représentation graphique de ces paysages urbains qui hésitent entre passé et futur, entre abandon et renaissance.


Et puis, ailleurs au fil des pages : Pigalle et ses curiosités nocturnes, estafettes Renault de la Police façon Louis la Brocante, vieux boeuf-carotte à deux doigts de la retraite qui ne bougera que si çà bouge autour de lui à ses dépens, féministe politisée d'extrême gauche en amour libre facile « entre copains », femme fatale en robe longue et fume-cigarette, politicien véreux en smoking et coupe de champagne ...


Tout est archétypal et c'est tant mieux. le neo-polar, même en BD, se goûte dans la plénitude de ses codes. « Griffu », en ce sens, est un petit chef d'oeuvre que je conseille sans restriction aucune. Les adaptations ciné de romans signés Manchette n'ont été, sans exception, que des échecs du fait du non-respect de ses mêmes codes ; considérant la BD comme du cinéma fractionné, Tardi, cinéaste de l'immobile, est le seul à être parvenu à rendre une copie parfaite.

Lien : https://laconvergenceparalle..
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Dans la collection Quarto, chez Gallimard, vous ne trouverez pas beaucoup de BD et c'est tant mieux car le format ne s'y prête guère. Pourtant lorsque les éditeurs s'emparent de l'oeuvre de Manchette, ils sont bien contraint d'y inclure Griffu, une des oeuvres majeures de l'auteur, brillamment mis en image par Jacques Tardi.

C'est 1977 que fut prépublié Griffu qui parut dans le journal BD, l'hebdo de la BD à une époque où les revues concernant le 9ème art fleurissaient dans un monde de la presse qui comptait des titres prestigieux comme A Suivre, Pilote, Métal Hurlant, Charlie Mensuel et Fluide Glacial pour ne citer que quelques un d'entre eux.

Griffu restera la seule collaboration que l'écrivain effectua de son vivant avec Jacques Tardi et c'est vraiment dommage tant l'univers des deux artistes est complémentaire. Avec ses dessins, Tardi décuplent les références qu'évoque Manchette dans ses récits.

En créant le personnage de Griffu, Manchette a modelé un détective atypique que l'on retrouve dans les standards des romans noirs américains. Mais pour se démarquer de ces modèles comme Marlowe ou Sam Spade, l'auteur a dépouillé son personnage de toute classe et de toute élégance pour ne conserver que le cynisme et la désinvolture d'un détective plutôt maladroit qui évolue dans un monde qu'il ne maîtrise absolument pas. Ce monde en pleine mutation on peut le percevoir, dès la première case avec en arrière plan cet ensemble de grues et de grands buildings qui écrasent un reliquat vétuste d'immeubles et de pavillons de banlieues vacillants.

Avec Griffu nous pénétrons dans un climat résolument malsain où chaque personnage tente de prendre la main sur les autres protagonistes qui ripostent avec une violence décoiffante et parfois originale à l'instar de ce tueur qui utilise un bulldozer pour éliminer un rival trop gênant ou de ce règlement de compte sanglant dans un cabine téléphonique. Quant à l'épisode final, il se règle dans un déchainement de coup de feu qui ne laisse presque plus de place au dialogue hormis les dernières réflexions d'un héro en bout de course qui nous livre sa dernière pensée cinglante comme une épitaphe tragique.

Griffu est considéré à juste titre comme un des grands classiques de la BD parce que les auteurs sont parvenus s'imprégner de leur temps tout en abordant les thèmes intemporels de la corruption et de la trahison. Tout y est soigneusement stylisé que ce soit les costumes, armes, voitures et maisons qui ne sont pas sans rappeler les univers de Wenders ou de Melville auxquels les deux comparses rendent un hommage appuyé avec cette affiche de l'Ami Américain l'on aperçoit sur un mur ou cette tapisserie rayée dans ce petit pavillon de banlieue qui fait référence au logement qu'occupe Yves Montant dans le Cercle Rouge. Bien évidemment l'écrivain ne peut s'empêcher de glisser quelques références de la gauche prolétarienne au détour d'une histoire qui conspue indirectement les arcanes d'un pouvoir en place qui semble indéboulonnable.

Une grande partie des romans noirs de Manchette ont été adaptés au cinéma sans pour autant que l'écrivain y trouve son compte et on peut le comprendre car aucun de ces films, à l'exception peut-être du médiocre Polar de Jacques Bral, ne parviennent à restituer le climat si particulier d'une oeuvre qui n'a pas finit de faire parler d'elle. Finalement, tout le monde s'accordera à dire qu'il n'y avait que Tardi qui pouvait parvenir à transcender les romans de Manchette. Griffu en est le parfait exemple.
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L'aventure d'un privé classique, du genre à ne pas énerver.

Griffu se fait embobiner par une donzelle, qui souhaite récupérer des documents dans un entrepôt, de manière pas très légale.
Après avoir été laissé en plan sur le lieu de son méfait, puis allègrement tabassé, on lui demande de retrouver son aimable cliente.
Et il ne va pas se faire prier...

Le meilleur Manchette qu'il m'ait été donné de découvrir, adaptation de Tardi ou non. Se glisser dans la peau d'un privé, pardon d'un "conseil juridique", c'est toujours efficace, surtout s'il a du caractère.
Une lecture rythmée et plaisante, malgré les dessins, des situations qui stimulent notre imagination, pas mal au premier abord.

Alors si l'ensemble est plutôt bon, à quoi est due cette note un peu pâlotte ? Au fait que je bute sur une interrogation primordiale…
Pourquoi Griffu ? Lorsqu'on comprend le stratagème mis en place, bien biscornu d'ailleurs, pourquoi s'encombrer d'un électron libre, qui à le potentiel pour tout faire foirer, ...Mystère...
En tout cas, toute la cohérence de cette histoire est mise en l'air, de par cette situation de non-sens.
Plaisante certes, mais du coup pas si crédible que çà.
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Une paumée,
une salope,
des gros bras au service d'un homme politique véreux,
des financiers, un avocat et un commissaire de police qui le sont tout autant ...
tous les ingrédients sont rassemblés pour constituer un western urbain enlevé.

Car l'artillerie est digne de la conquête de l'Ouest : Beretta et autres joyeusetés…quand ce n'est pas la dynamite. Car si ça sent le soufre, ça pue aussi la poudre : Ça canarde, ça arrose, ça déglingue, ça saigne et ça disperse façon puzzle comme dirait l'autre...et Griffu conclu l'histoire... percé telle une broderie en points de croix

Un Paris populaire déglingué, livré à la spéculation foncière au milieu d'un océan de misère sociale constitué de petites gens et d'immigrés exploités, de cynisme, de débrouille et d'alcool. Les « réclames », graffitis et autres affichages datent le récit à la fin des années 70 : interdiction de vol du Concorde aux Etats-Unis, sortie du film « L'ami américain » de Wim Wenders, le combat Palestinien, le mouvement punk....

Griffu, « conseil juridique et récupération de créances » de profession, emprunte le code vestimentaire du trench coat à Humphrey Bogart. Éternel pansement à l'arcade sourcilière gauche, gitane vissée à la commissure des lèvres avant que la Loi Evin ne siffle la fin de la recréation (Rappelez-vous : Lucky Lucke a dû arrêter de fumer). La tête ronde comme un ballon, notre détective porte une coupe de cheveux sage à la large mèche, une absence de lèvres et des yeux juste esquissés.

Noir c'est noir...et c'est sacrement jouissif.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"En regardant les billets, les gens du monde entier penseront que la Papouasie-Nouvelle Guinée est gouvernée et habitée par des porcs. C'est une tête d'homme, une tête de dirigeant, qui devrait figurer sur les billets" a déclaré monsieur Walandu, président du conseil de Yangoru.
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J'ai rédigé une déposition. Je l'ai empaquetée avec le beretta. J'ai déposé le paquet à la consigne, et j'ai posté le ticket dans une enveloppe adressée à moi-même. S'adresser des lettres à soi-même est un symptôme courant chez les schizophrènes et les détectives privés.
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J'en étais arrivé à ce point de fatigue où le haut et le bas, le bien et le mal, le beau et le moche et plusieurs autres choses cessent d'être perçus contradictoirement. En outre j'aime pas qu'on me pullule sur le seuil. J'ai donc trouvé un endroit tranquille où j'ai dormi 14 heures de rang.
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C’était un garni de rabouins, et apparemment, les locataires avaient un peu forcé sur le napalm, la dernière fois qu’ils s’étaient fait cuire des merguez. Plus un rat dans le douar, of course. Sitôt que ces mecs voient se rameuter des uniformes français, ils s’éclipsent. On se demande où ils ont pu choper cette habitude malsaine.
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Pour aller où nous allions, il a fallu traverser la moitié de Paris, et c'était comme un voyage dans le temps, selon qu'on se faufilait entre les vieilles baraques promises à la démolition, ou bien qu'on fonçait à travers les quartiers rénovés pour les riches, ou au pied des grandes tours pour cadres, pour burlingues, parfois pour pauvres. Ça m'a fait comme un pincement.
Ce que j'en dis, c'est seulement par manière de causer, parce qu'ordinairement, je n'ai pas, sauf par rapport aux dames, la veine tendre... Ni philosophique, sauf par rapport aux gnons.
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Spécial Eté ! Avant une petite trêve estivale !1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de coeurs de Jérôme et la librairie La planète Dessin à Paris !!! Et ce soir, ce n'est pas trois conseils de lecture mais plutôt la découverte des collections été des éditeurs à glisser dans les valises ! Lisez des BD et bonnes vacances. -Les incontournables du roman graphique(ALICE GUY Catel & Bocquet, LE CRÉPUSCULE DES IDIOTS Jean-Paul Krassinsky, GUIRLANDA Lorenzo Mattotti & Jerry Kramsky, MAGIC PEN Dylan Horrocks, QUATORZE JUILLET Bastien Vivès & Martin Quenehen, JOHNNY CASH - I SEE A DARKNESS Reinhard Kleist) chez Cas-terman -Version poche (La mémoire dans les poches Récit de Luc Brunschwig. Dessin d'Étienne le Roux, Mauvais garçons Récit de Christophe Dabitch. Dessin de Benjamin Flao, La position du tireur couché D'après le roman de Jean-Patrick Manchette. Adaptation et dessin de Tardi, …) -La sélection BD poche (Seconds de Bryan Lee O'Malley, Glenn Gould de Sandrine Revel, Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Opération Copperhead de Jean Harambat, Noire d'Émilie Plateau, d'après Tania de Montaigne, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, le Retour de la bondrée d'Aimée de Jongh, le Mystère du Monde Quantique de Thibault Damour et Mathieu Burniat, Guantanamo Kid de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc) chez Dargaud -Sarbacane 20 ans (L'Aimant Édition poche Lucas Harari, le dieu vagabond Édition poche Fabrizio Dori, Dans la forêt Édition poche Lomig, Un travail comme un autre Édition poche Alex W. Inker) -La Boîte à bulles 20 ans (La plus belle femme du monde Dorange et Roy, Dans les vestiaires le Boucher, L'immeuble d'en face Vanyda, Kaboul Disco Wild) -Collection Nomad Urban Comics 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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