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Pierre Masson (Autre)
EAN : 9782729712143
140 pages
Presses universitaires de Lyon (12/03/2020)
4.17/5   3 notes
Résumé :
Le 21 novembre 1912, la Nouvelle Revue française (NRF) décide de ne pas publier Du côté de chez Swann, alors intitulé Le Temps perdu, de Marcel Proust. Ils sont six à diriger la revue, mais c'est André Gide qui portera la responsabilité de cette décision, une « impardonnable erreur » qu'il regrettera jusqu'à la fin de sa vie. Dès lors, Gide apparaîtra comme l'ennemi de Proust, et avec lui d'une certaine littérature. En s'appuyant sur la correspondance échangée par l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je ne cesse de m'étonner de la diversité des types d'humains, de la variété des profils psychologiques, des goûts, des manies, des passions, des centres d'intérêt, de l'éclectisme des styles, des formes, des niveaux intellectuels, de la multiplicité des tempéraments, des qualités morales, de la pluralité des forces mentales ou physiques qui caractérise notre espèce.

 L'humanité est peinte d'après une palette aux nuances infinies. L'hétérogénéité des humains est telle que chaque individu est unique et constitue a lui seul un monde, avec ses valeurs, ses principes, ses règles de vie. Cette disparité n'exclut pourtant pas un vivre ensemble où chacun concède une partie de sa liberté pour préserver la cohérence du groupe.

 La capacité de chaque personne à vivre au sein d'une collectivité résulte du fait que nous possédons des traits communs ancrés en nous depuis l'origine de l'humanité. D'un point de vue général nous préférons tous le soleil à la pluie, l'été à l'hiver, l'abondance à la pénurie, la joie à la tristesse, l'affection à l'indifférence, la paix à la guerre, les vacances au travail, la liberté à l'asservissement, le calme au tumulte. Mais ces convergences s'expriment avec des intensités variées.

 En apparence les écarts entre deux personnalités peuvent parfois sembler minces, mais en réalité notre façon de comprendre le monde, de ressentir les choses, d'aimer ou de haïr est différente pour chacun. Les variantes que l'on peut observer, d'un individu à l'autre, sur la profondeur des stigmates laissés par les événements petits ou grands qui ponctuent nos vies, sont incommensurables. Tel détail peut revêtir une importance extrême pour l'un et rester totalement inaperçu pour un autre. La perception des faits et l'expression des idées sont propres à chacun, comme les empreintes digitales.

 On retrouve cette pluralité, ces divergences, ces grands écarts, dans la manière d'écrire des écrivains. On peut bien entendu, imputer ces différences, aux époques et aux cultures, ces variations s'expliquent par la distance spatiale et temporelle, « autres temps, autres moeurs » comme dit le proverbe. Ces disparités n'en restent pas moins intéressantes à observer. Certes, on n'écrit plus aujourd'hui comme au temps de Saint-Simon, mais à l'intérieur d'un même pays et d'une même époque les différences de style entre les écrivains peuvent aussi être considérables.

 Céline avait 28 ans à la mort de Proust en 1922, il y a un écart d'une génération entre eux, cependant le monde qu'ils ont connu n'était pas si différent. Leur style s'oppose complètement, phrases courtes combinant langue écrite et orale, pour l'un, phrase longue, aux multiples méandres, recherche permanente d'une pureté de la langue pour l'autre.

 Céline ironisait sur le style de Proust :

« Il faut revenir aux Mérovingiens pour retrouver un galimatias aussi rebutant. Ah ça ne coule pas ! Quant aux profonds problèmes ! Ma Doué ! Et la sensibilité ! Pic Poul ! Cependant je lui reconnais un petit carat de créateur ce qui est RARISSIME, il faut l'avouer. Lui et Morand, mais qu'y reconnaissent les critiques. Ces chiens borgnes, bigles, oreilles fausses, tout faux ! Pitié. » (p 73) [Céline, lettre à Jean Paulhan, 1949, Lettres à la NRF 1931-1961, Gallimard 1991]

 Chez Proust la pensée bourgeonne et développe de multiples ramifications, à tel point qu'une seule phrase exige du lecteur une certaine concentration pour ne pas s'y perdre comme dans un labyrinthe.

 Voici une phrase extraite de « du côté de chez Swann » :

« Je n'oublierai jamais, dans une curieuse cité de Normandie, voisine de Balbec, deux charmants hôtels dix-huitième siècle, qui me sont à beaucoup d'égards chers et vénérables, et entre lesquels, quand on regarde du beau jardin qui descend des perrons vers la rivière, la flèche gothique d'une église, qu'ils cachent, s'élance, ayant l'air de terminer, de surmonter leurs façades, mais d'une manière si différente, si précieuse, si annelée, si rose, si vernie, qu'on voit bien qu'elle n'en fait pas plus partie que de beaux galets unis, entre lesquels est prise sur la plage, la flèche purpurine et crénelée de quelque coquillage fuselé en tourelle et glacé d'émail. »

 Le contraste avec Céline est évident, néanmoins est-il possible d'affirmer que l'un est dans le vrai et l'autre dans l'erreur ? Tous deux offrent un visage différent de la littérature et ils peuvent être appréciés sans être comparés.

 Ce parallèle entre Céline et Proust est sans doute un peu iconoclaste, pourtant il permet d'illustrer la grande variété de style qui compose notre histoire littéraire.

 Mon propos initial ne concerne pas Céline mais le rapport entre André Gide (1869-1951) et Marcel Proust (1871-1922). Deux immenses écrivains que tout semblait rapprocher : même âge (deux ans de différence), un contexte familial comparable (bourgeoisie aisée), un état maladif, l'importance de la figure maternelle, une vie consacrée à l'art d'écrire et une orientation sexuelle identique.

 L'un des objets du livre de Pierre Masson est d'examiner les motifs du refus de Gide [fondateur de la NRF (1)], de publier le premier volume de Proust alors titré : « le temps perdu ». Ce travail est aussi le prétexte à une étude psychologique. L'auteur retrace le parcours des deux hommes, analyse leur correspondance, évoque leurs amis communs ainsi que le contexte éditorial de l'époque et permet ainsi d'expliquer les sentiments d'admiration qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre sans pour autant se côtoyer comme auraient pu le faire deux véritables amis.

 La relation complexe qu'ils entretenaient est résumée par l'auteur :

« Ils se comportaient comme deux aimants de même signe empêchés de se joindre en dépit de leur similitude. » (page 108)

Gide précisera plus tard le motif de son refus initial d'une oeuvre aujourd'hui considérée comme l'un des chefs d'oeuvres de la littérature de tous les temps, il s'adressera à Proust en ces termes :

« Pour moi, vous étiez celui qui fréquente chez Mme X ou Y et celui qui écrit dans Le Figaro. Je vous croyais, vous l'avouerai-je, du côté de chez Verdurin ! Un snob, un mondain amateur — quelque chose d'on ne peut plus fâcheux pour notre revue. » (page 86)

 D'autres raisons peuvent aussi expliquer cette condamnation, le texte n'était pas prêt, il comportait de nombreuses ratures et corrections et selon Jean Schlumberger (membre du comité de lecture de la NRF) :

« Lorsque, en 1913, Proust nous offrit “À la recherche du temps perdu”, nous dûmes écarter, sans même les ouvrir, les blocs de ses manuscrits, la publication d'un ouvrage qui s'annonçait en huit ou dix tomes risquant d'écraser notre naissante maison. » (page 78)

Pierre Masson mène une enquête sur cette affaire en puisant dans toute la documentation disponible (correspondances, témoignages) et nous révèle que les motifs de ce refus sont plus subtils que ne le laissent supposer les apparences. La décision de Gide repose-t-elle sur des considérations purement matérielles ou est-elle imputable à une erreur d'appréciation artistique ? A t-il lu entièrement le texte de Gide ou seulement quelques extraits ? Quoi qu'il en soit, Gide se reprochera toute sa vie ce manque de discernement.

 Après cet échec, Proust s'adresse à Fasquelle, puis à Ollendorf avant d'être accepté, à compte d'auteur, par Grasset. Dès lors, Gide, qui s'est rendu compte de son erreur impardonnable, fera tout pour ramener Proust vers la NRF et y parviendra finalement. Son aveuglement aura été de courte durée et par la suite il ne manquera pas une occasion pour déclarer que « dans notre littérature, l'oeuvre de Proust est irremplaçable et unique, d'une très grande importance. » (page 16)

 C'est l'histoire des relations complexes et hésitantes entre ces deux hommes que nous propose Pierre Masson, l'un des plus grands spécialistes d'André Gide. Une étude bien argumentée et passionnante, qui permet de mieux cerner la personnalité exceptionnelle de ses deux géants de la littérature.

Merci à Babelio et aux Presses Universitaires de Lyon de m'avoir adressé ce livre.

(1) La Nouvelle Revue française (souvent abrégée par le sigle NRF) est une revue littéraire et de critique française, fondée en novembre 1908, à l'initiative de Charles-Louis Philippe, avec quelques auteurs au talent prometteur : Jean Schlumberger, Marcel Drouin, Jacques Copeau, André Ruyters, Henri Ghéon et André Gide.

Bibliographie :

— « André Gide et Marcel Proust, à la recherche de l'amitié », Pierre Masson, Presses Universitaires de Lyon (2020), (138 pages).

Biographie :

— « Monsieur Proust » , Céleste Albaret, Robert Laffont (1973), souvenirs recueillis par Georges Belmont, 455 pages. Sans doute l'une des biographies les plus émouvantes de Proust, l'auteure à été a son service en qualité de gouvernante pendant près de 10 ans, ces mémoires apportent de nombreux correctifs aux biographies qui l'ont précédé.

— « André Gide par lui-même », Claude Martin, collection écrivains de toujours, Seuil (1963), 191 pages
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Contre ceux qui croient comprendre un livre par la vie de son auteur, Proust écrit : " La fameuse méthode ... qui consiste à ne pas séparer l'homme et l'oeuvre, à considérer qu'il n'est pas indifférent pour juger l'auteur d'un livre ... [de] s'entourer de tous les renseignements possibles sur un écrivain, collationner les correspondances, interroger les hommes qui l'ont connu ... cette méthode méconnaît ce qu'une fréquentation un peu profonde avec nous-même nous apprend : qu'un livre est le produit d'un autre /moi/ que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices. Ce moi-là, si nous voulons essayer de le comprendre, c'est au fond de nous-même, en essayant de le recréer en nous, que nous pouvons y parvenir. Rien ne peut nous dispenser de cet effort de notre coeur." ("Contre Sainte-Beuve").

C'est pourtant par les relations sociales et extérieures que l'universitaire spécialiste de GidePierre Masson analyse dans ce mince volume l'amitié manquée qui faillit advenir entre Marcel Proust et André Gide, à l'occasion du refus par Gallimard et par Gide de publier "Du côté de chez Swann". Cette énormité éditoriale est à l'origine d'une correspondance et de rencontres entre les deux écrivains, que rapprochaient l'amour de l'art, la classe sociale, les fréquentations et l'homosexualité. Cette dernière aurait plutôt dû éloigner Proust de Gide, tant ils s'opposaient l'un à l'autre par leur façon de vivre et d'assumer la chose. Pierre Masson analyse toutes les pièces du dossier, du plan de la politique éditoriale aux aspects les plus personnels, allant jusqu'à l'analyse quasi-freudienne des rêves de Gide, avec finesse et dans une langue plutôt agréable. Son ouvrage est sans médiocrité et d'excellent niveau, sans jargon ni faiblesse.

Le lecteur, revenu de son voyage dans cette France culturelle des années 10 et 20 du XX°s, et condamné à marcher dans du Despentes ou du Springora, se demandera ce qui a bien pu se passer en si peu de temps, en un siècle (pour une civilisation, qu'est-ce qu'un siècle ?) L'auteur le signale au passage : la prise de pouvoir du journalisme dans la culture. Ce livre ne fera pas beaucoup progresser dans la compréhension de Proust (finalement, il importe peu que l'auteur de la Recherche ait été homosexuel), mais les oeuvres de Gide ressortent éclairées et replacées dans un contexte qui les explique. Que l'opération Masse Critique et les éditions des Presses Universitaires de Lyon soient remerciées.
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En 1912 Proust présente son livre qui s'appelle alors Temps perdu à la Nouvelle Revue Française. Ce manuscrit sera finalement édité chez Grasset et connu sous le titre de du côté de chez Swann.
Ce refus initial, André Gide, alors directeur de la revue, ne se le pardonnera jamais même si finalement le reste de A la Recherche du temps perdu sera bien édité chez Gallimard.

C'est toutefois probablement ce refus qui est à l'origine de l'échange qui s'instaure entre les deux auteurs. Et même s'ils se rencontreront finalement très peu, les lettres qu'ils échangent indiquent sans aucun doute possible l'estime et l'amitié dont est faite leur relation.

L'ouvrage de Pierre Masson est à la fois très érudit et totalement accessible. Pas besoin d'être familier des oeuvres de l'un ou de l'autre auteur.

Ce qui est exploré ici ce sont plutôt les trajectoires parallèles de deux écrivains qui se ressemblent par bien des aspects mais qui ont aussi de nombreuses différences.
Si leur enfance les rapproche, tous deux enfants de la bourgeoisie, séparés seulement par deux ans de différence d'âge, leur approche de la littérature et surtout leur façon d'assumer, ou moins, leur homosexualité est peut-être ce qui les oppose le plus. En effet, si Proust est plutôt frontal dans sa façon de dire l'homosexualité, du moins dans son oeuvre, Gide est plus retenu dévoilant à demi-mot.

Ce livre donne un éclairage très riche sur la relation de ces deux génies en se basant notamment sur leur correspondance et prouve que le dialogue a été dense et régulier même si parfois habité de divergences.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
(Sur le refus par la NRF, et par Gide, de publier "Du côté de chez Swann").
S'il manque encore aujourd'hui des pièces à ce dossier, il est possible de poser au moins deux certitudes : d'abord, l'erreur de Gide relève de la méprise sur la personne et du préjugé social, beaucoup plus que d'un manque de clairvoyance intellectuelle, comme ce fut le cas, par exemple, pour Sainte-Beuve à l'égard de Stendhal. Ensuite, sa réaction par rapport à cette méprise a quelque chose d'excessif, presque d'irrationnel ; cette lettre de repentance, si elle peut sembler naturelle aujourd'hui à ceux qui projettent sur le Proust débutant de 1913 l'énorme prestige dont jouit aujourd'hui l'auteur de la Recherche, a tout de même un caractère unique dans la correspondance de Gide, et sans doute dans toute l'histoire des relations entre les écrivains.
Elle révèle, à l'égard de Proust, un sentiment complexe qui ne cessera plus de s'approfondir.
p. 88
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Le lecteur peut ainsi considérer le travail d'écrivain de Gide comme un acte de résistance, alors que celui de Proust est un travail de transformation, voire de transmutation. S'opposant à son éducation, à son époque, au monde réel en général, Gide vise une oeuvre parfaite, idéale, qu'il sait ne pouvoir atteindre - sinon elle ne serait pas idéale -, et qu'il va définir précisément par cette inaccessibilité ; il se distingue de Proust qui profite à plein du monde qui l'entoure, par une complaisance vaniteuse sans doute, mais aussi et surtout par un intérêt d'artiste occupé à observer les personnages dont il va composer sa comédie humaine. C'est ce qu'illustrent parfaitement leurs deux oeuvres majeures : "Les Faux-Monnayeurs" racontent l'échec d'un romancier qui ne parvient pas à écrire son roman idéal, et le roman de Gide se constitue ainsi comme le désir d'un livre impossible. En revanche, "La Recherche du temps perdu", par un tour de passe-passe génial, nous propose à la fois la lente formation d'un écrivain, et, à la fin de ce processus, la découverte que le livre qu'il envisage d'écrire, nous le tenons déjà tout achevé entre nos mains.
p. 46
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[Gide] a apporté un exemplaire de "Corydon" , dont l'édition confidentielle, à 21 exemplaires, est sortie un an auparavant de l'imprimerie de Bruges, et dont il prépare depuis février 1921 une version plus complète. Proust promet de n'en parler à personne. Gide évoque également "Si le grain ne meurt", publié en même temps que "Corydon", et de manière aussi confidentielle. Ces mémoires retracent le long cheminement qui l'a mené jusqu'à l'affirmation de son homosexualité. C'est alors que Proust s'écrie : "Vous pouvez tout raconter [...], mais à condition de ne jamais dire Je." Et Gide de commenter : "Ce qui ne fait pas mon affaire."
Il est curieux de voir Proust, rejoindre ici Oscar Wilde qui, vingt ans auparavant, recommandait à Gide de ne plus jamais dire "Je", non par un souci de prudence, mais parce que, selon lui, en art, il n'y a pas de première personne. Justement, pour Proust comme pour Wilde, l'art est la préoccupation première, contrairement à Gide qui, en dépit de ses déclarations, considère l'énonciation secrète de sa sexualité comme la première fonction de son oeuvre, dont la perfection formelle vient secondairement assurer la légitimité.
pp. 129-130
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L'opposition apparente entre un Proust qui maquillerait ses jeunes gens en jeunes filles, et un Gide qui dirait la vérité est donc inexacte. Sous des apparences féminines ou masculines, Proust évoque l'emprise de la sexualité, manifestée sous diverses formes, là où Gide, le plus souvent la suggère de manière sélective...
Surtout, pour Proust, l'homosexualité est une relation comme une autre, faite de désirs et de passions ; pour lui, l'amour compte dans cette relation, il est même primordial ; à la limite, on peut dire que peu lui importe l'identité sexuelle de ses personnages, peu importe également leur plus ou moins grande perfection physique, l'important est qu'il puisse étudier à travers eux les intermittences et les tourments amoureux.
p. 122
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Quand Gide et ses amis fondent La NRF, ils le font avec un objectif affiché : moraliser la vie littéraire, en luttant "contre le journalisme, l'américanisme, le mercantilisme et la complaisance de l'époque envers soi-même." Tel est le programme qu'il annonce en 1909 au poète Alibert, ou aussi à Paul Claudel : "Je crois nécessaire, urgent que les vrais s'unissent contre le flot suffocant d'abjections que déverse sur notre pays le journalisme."
p. 46
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