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Hélène Collon (Traducteur)Jacques Chambon (Traducteur)
EAN : 9782080677426
342 pages
Flammarion (03/11/2000)
3.93/5   7 notes
Résumé :
Un petit excès de vitesse dans un village de la côte du Maine ? Méfiance. Un nouveau voisin plein de courtoisie ? Méfiance. Une vie comme au cinéma ? Méfiance, vous risquez d'entrer dans le pays de l'ombre...
Ce quatrième des cinq volumes constituant l'intégrale des fictions courtes de Matheson – présentées dans l'ordre de leur composition et dans des traductions nouvelles ou soigneusement revues – couvre les années 1956-1962, une période fertile en c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Quatrième volume de ces nouvelles de Richard Matheson, le pays de l'ombre se révèle bien entendu tout aussi savoureux que les autres et ce n'est pas parce que j'écris quelque chose à son sujet seulement maintenant que je l'avais laissé de côté.
J'ai juste encore une fois tout fait dans le désordre.
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Ce recueil couvre les années 1956-1962 et tout comme dans les autres tomes, l'auteur mêle habilement tous les genres, mais je me répète, puisque c'est le cas à chaque fois.
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Très souvent, pour ne pas dire toujours, Matheson démarre dans le quotidien de familles ordinaires où s'invite le fantastique, oscillant entre la Science-fiction, l'anticipation dirais-je plutôt, la magie, le vaudou, les forces des ténèbres, la sorcellerie, mais aussi la noirceur de l'âme humaine.
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Et l'analyse de chaque personnage est particulièrement pointue, rien n'est laissé au hasard. de quoi nous rendre schizophrène ou parano, voire les deux.
Quand vous aurez lu ce volume, vous ne regarderez peut-être plus votre entourage de la même façon. Vous ne vous verrez peut-être même plus vous-même de la même façon. Que se passe-t-il de l'autre côté du miroir ? Que renvoie-t-on ? Voire pire, que nous cachons-nous ?
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On ne se retrouve pas dans chaque nouvelle, mais celles-ci sont les plus marquantes et nous amènent parfois à une petite introspection. Toute petite, hein, les méchants c'est les autres, ça va de soi.
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La qualité des récits et du style n'est plus à vanter, Richard Matheson est très très fort, je ne peux que le saluer bien bas, comme tant d'autres l'ont fait avant moi et avec bien plus d'éloquence, tels Stephen King et Robert Bloch.
Et bien entendu, toujours cet humour dévastateur.
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Et voilà, j'ai fait le tour des recueils de l'époque, celles réunies en cinq volumes et l'autre intégrale en trois volumes.
Il n'en reste plus qu'un seul, bien à part puisque sorti ultérieusement, mais je vous en parlerai une autre fois.
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Cela des années que je n'avais pas lu un roman de Richardd Matheson. Cette fois-ci, c'était des nouvelles vieille entre 1956 et 1966. Pour la plupart, je reste mitigé face à cette lecture, il ya seulement deux histoires où le cinéma et une série télé me venait en tête. La première nouvelle : L'Indéracinable (écrite en 1956) ma fait beaucoup pensé au film Real Steel ou Gants d'acier avec Hugh Jackman (sortie en 2011) tandis que l'autre nouvelle: Les enfants de Noah (écrite en 1957) soit pas mal d'année avant The X Files ou Aux Frontières du réel durant la saison 2, l'épisode intitulé Our Town ou la petite ville tranquille. Ma dernière lecture La maison des Damnés m'avait beaucoup déçu surtout que j'avais adoré Je suis une légende un classique et Echos. Même l'année passé mon neveu m'avait prêté le film de L'homme qui rétrécit là aussi un bon livre de science-fiction sortie en noir et blanc en 1957. Pour le reste, à la fin du livre l'auteur Robert louit explique un peu le cheminement de l'écrivain Richard Matheson c'est à lire absolument pour le reste reliser c'est autres livres.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Quand j’étais jeune — et moins jeune —, j’ai entretenu en moi une belle illusion. Je croyais que ma vie se déroulait exactement comme un film. Ce n’était jamais une certitude, note bien, simplement un doute tenace, mais cela me perturbait – ô combien. Jusqu’au jour – il n’y a pas si longtemps – où je me suis aperçu que chacun de nous éprouve une aversion incontrôlable pour tout ce qui vient lui rappeler sa condition de mortel.
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L’Amérique du Sud et Rita… voilà à quoi il voulait songer. Les vingt-cinq mille dollars de l’assurance ; la fille qu’il désirait à l’époque où il était étudiant et qu’il n’avait jamais cessé de désirer ; un avenir sans lutte avilissante pour garder un poil d’avance sur les créanciers. La liberté, des plaisirs simples et une union que n’effriterait pas l’abrasion d’une existence mesquine.
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L’argent. C’était bon de songer à l’avenir. Il y avait longtemps qu’il le savait, mais il s’était laissé aller à l’oublier. L’avenir, voilà ce qui importait, Rita et lui ensemble en Amérique du Sud.
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Nous avons tendance à penser que le temps nous a en quelque sorte escroqués, qu’il nous faisait regarder ailleurs pendant que dans notre dos, il nous dérobait notre vie.
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On ne peut pas hurler avec les mains. Et ça ne sert à rien de fermer les yeux et de tourner la tête de l’autre côté pour ne plus voir ses mains.
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