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La série chinoise tome 6 sur 6

Ariane Bataille (Traducteur)
EAN : 9782841569076
380 pages
Editions du Rouergue (30/11/-1)
3.84/5   225 notes
Résumé :
"Qian ouvrit le tiroir supérieur de son bureau et en sortit une chemise A4 en plastique. A l'intérieur était glissée une feuille dépliée. Il la remit à Li, puis se retira près de la fenêtre pour respirer un peu d'air frais.
Li reconnut les caractères peu soignés, à l'encre rouge : Je vous envoie la moitié du rein que j'ai pris sur une femme. Conservé pour vous. L'autre morceau, je l'ai frit et mangé." L'inspecteur Li Yan sait qu'il a en face de lui un redout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Li Yan, le policier pékinois et Margaret Campbell, la légiste américaine, ont abandonné leur projet de mariage qui était incompatible avec le maintien de Li Yan dans la police. Ils vivent ensemble, illégalement, dans l'appartement que les autorités ont mis à la disposition du chef de section et ils y sont bien à l'étroit depuis la naissance de leur fils Li Jon Campbell. Margaret ne travaille plus et se consacre entièrement à son nourrisson, une vie qui ne lui convient guère, surtout que Li Yan, absorbé par son travail, n'est qu'un courant d'air qu'elle voit de loin en loin. Mais le chef de la section n°1 a des excuses. Quatre jeunes femmes ont été assassinées dans des conditions effroyables par un fou furieux qui reproduit scrupuleusement les crimes du célèbre Jack l'éventreur. Les meurtres sont odieux mais les indices sont minces, voire inexistants et Li Yan consacre ses jours et ses nuits à l'enquête. A la recherche du mobile, il entrevoit de terribles perspectives. Et si l'éventreur de Pékin était un policier ? Et si, au delà de ses crimes, il visait personnellement le chef de section le plus connu du pays ? Li Yan doit se rendre à l'évidence : il a un ennemi, particulièrement retors, et surtout prêt à tout pour le faire tomber.


Et voilà le sixième et dernier opus de la série chinoise de Peter MAY, le temps est donc venu du bilan. La trame est toujours à peu près la même : Li Yan enquête, Margaret pratique une ou deux autopsies et leur vie de couple connaît plus de bas que de hauts. Au fil des tomes, les répétitions s'accumulent, Margaret est une blonde aux yeux bleus dont la peau très blanche est parsemée de tâches de rousseur. Li Yan est très grand pour un chinois puisqu'il culmine à 1,80 mètres. On n'échappe pas non plus à la recette des ''jianbing'', les délicieuses crêpes dont se régale Li Yan chaque matin et on saura que la révolution culturelle a fait bien des dégâts dans la société chinoise.
Mais la série s'est améliorée au fil des épisodes et constitue un bon panorama de la société chinoise et de son évolution rapide des dernières années, avec son formidable essor économique et son corollaire, l'élargissement de la fracture sociale. Et, à côté de ses deux héros toujours empêtrés dans leur relation amoureuse compliquée, Peter MAY a su faire vivre des personnages secondaires plutôt intéressants, entre autres Wu et Qian les fidèles collaborateurs de Li Yan et Mei Yuan, la vendeuse de jianbing, intellectuelle réprimée durant la révolution culturelle, avec qui le policier se livre à des jeux d'esprit dont elle sort toujours gagnante.
La série se termine donc, sans fin véritable, l'auteur ayant choisi de laisser ses héros à leur routine et à leur destin. Finalement, elle fut intéressante et plaisante mais peut-être faut-il éviter la lecture des tomes les un après les autres pour ne pas saturer. A lire...à petites doses.
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C'est le dernier opus de la série chinoise de Peter May. On retrouve avec plaisir les personnages qui ont été les protagonistes des précédents tomes. Li Yan et sa compagne Margaret Cambell, qui éprouve les plaisirs de la maternité.
Les personnages sont toujours aussi attachants et on les suit avec toujours autant de plaisir.
L'intrigue est bien menée. On a ici à faire à un tueur redoutable, qui s'inspire de Jack l'éventreur. Comme lui, il découpe ses victimes, ce qui rend ces crimes particulièrement odieux et insupportables.
Mais, les apparences sont parfois trompeuses et on va prendre un tout autre chemin bien plus particulier. Li Yan va être sérieusement mis en difficulté et va devenir un élément central de ce scénario particulièrement macabre bien malgré lui.
Le style de Peter May est toujours aussi agréable, le suspens va crescendo et les chapitres s'enchaînent sans la moindre longueur. On est happé par ce récit particulièrement addictif.
C'est une réussite de mon point de vue. Je vais enchaîner avec la trilogie écossaise de ce même auteur que l'on m'a beaucoup recommandé. J'en salive d'avance.
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(...)
Ce tome 6 est assez palpitant, même si le sujet n'est pas inédit. La tension est maintenue tout au long du roman, le lecteur comme les personnages sachant quels crimes vont être commis. L'enquête est bien menée, les déductions des policiers ne semblent pas tomber de nulle part et on voit, même si c'est parfois succinct, le travail qu'ils effectuent. Les considérations sur les difficultés qu'ils rencontrent, morales et physiques, sont intéressantes.

La vie personnelle de Li Yan et Margaret permet d'en apprendre plus sur la vie en Chine et les interdits du régime (on n'a pas l'impression que les choses ont beaucoup changé depuis 2006…). La description du quotidien, à travers le développement des relations entre les personnages et les difficultés rencontrées par un couple mixte, est intéressante et bien racontée.

Le problème avec ce tome étant que, encore une fois, la conclusion est assez abrupte. Et si l'enquête est conclue de façon satisfaisante, bien que rapide, le sort des deux héros reste en suspens. Après 6 tomes à les suivre, j'aurais quand même bien voulu savoir ce qui les attendait après avoir refermé ce dernier opus.

J'ai trouvé beaucoup de défauts à cette série, même si dans l'ensemble elle m'est sympathique. J'ai bien accroché au personnage de Li Yan, un peu moins à celui de Margaret, même si les deux m'ont parfois beaucoup agacée. le point fort de ces romans reste la description de la Chine du début des années 2000 et sa comparaison/mise en parallèle avec l'Occident. Mes tomes préférés sont le 4 et le 5, mais la qualité reste la même tout au long de la série. J'en garderai un souvenir un peu mitigé. C'était agréable et intéressant à lire, mais on a vu mieux en matière de thriller à l'époque à laquelle ça a été écrit et depuis.

A lire plutôt pour le contexte chinois.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Encore une fois, un éditeur donne dans le sensationnel et le commercial en traduisant l'énigmatique « Chinese Whispers » - littéralement « murmures chinois » - par l'Eventreur de Pékin, plus racoleur. Je reconnais qu'il n'était pas facile d'adapter l'expression anglaise, mais quand même…. Cette expression est l'équivalent de notre « téléphone arabe » aujourd'hui remplacée par le plus politiquement correct « téléphone sans fil » ; vous y avez certainement tous joué dans l'enfance. Mais c'est aussi une métaphore pour une accumulation d'erreurs ou les inexactitudes des rumeurs qui courent et les effets désastreux qui peuvent en résulter. Cela correspond plutôt bien à ce qu'il se passe dans le livre de Peter May, le sixième et dernier de sa série de « China thrillers ».
Je ne connaissais de cet auteur que sa célèbre trilogie écossaise que j'avais beaucoup appréciée parce que l'enquête est finalement secondaire, l'étude des personnages, du policier en particulier, étant le sujet principal à mon sens. Alors, lorsque j'ai lu les premières pages de l'Eventreur de Pékin, bien que le titre laisse présager quelques horreurs, j'ai été surprise par la violence des meurtres et les descriptions cauchemardesques des cadavres, à tel point que j'ai refermé plusieurs fois le livre. Puis, une fois digéré le choc, j'ai repris ma lecture ,me suis attachée à Li Yan, le policier chargé de l'enquête, et l'ai suivi dans son cheminement mental. Ce n'est pas un super-héros à l'américaine ; on ne le voit jamais se battre, il ne parle pas grossièrement, il n'est pas alcoolique ; bref, c'est un être humain ordinaire avec ses soucis, ses faiblesses et ses forces.
J'ai également aimé découvrir la Chine actuelle, les rouages de la police et de la société chinoise, la vie quotidienne des gens, les difficultés sociales, la ville de Pékin, etc…. Donc après un début un peu difficile, j'ai apprécié ce roman à l'écriture très visuelle (n'oublions pas que Peter May a été scénariste pour la télévision écossaise) en particulier dans les descriptions de décors, de lieux, mais aussi des meurtres, d'où mon choc initial. Je n'ai pas eu besoin du support d'images pour les visualiser! Et j'avoue que je lirais volontiers un autre opus de la série.
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De temps en temps, au gré de mes errances chez les vendeurs de bouquins d'occasion, je me fais un Peter May. C'est du solide, du classique. Un peu de mal à me repérer dans ses différentes séries, mais ce n'est pas le plus important.

Il y a donc une série "chinoise", avec un mix entre des chinois et des américains. Ce livre, et son titre, ne laisse pas la place à la poésie.

C'est du classique, du sans risque, on est certain qu'on va passer un bon moment, sans beaucoup de fantaisie dans les caractères. Ici, la fantaisie, c'est la Chine.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les deux policiers de la Section n°6 firent signe à Li de s'asseoir. L'un était une femme d'une cinquantaine d'années au visage rond, sympathique, qui avait la réputation d'être une interrogatrice redoutable et agressive. L'autre, un homme plus âgé au visage taillé dans le granit, avait le talent incroyable de gagner la confiance des gens qu'il interrogeait. L'antithèse absolue du couple stéréotypé gentil flic/méchant flic.
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- Hier, j’ai lu la critique d’un livre publié pour la première fois en Chine. Même à travers la critique, j’ai été frappé par certaines similitudes. Ce matin, je me suis précipité pour l’acheter. Et très rapidement, j’ai compris que ce n’était pas une simple coïncidence.
Il leva le livre.
- Les meurtres de Jack l’éventreur, dit-il. Le premier tueur en série attesté au monde. Il a probablement tué sept femmes dans les rues de Londres, en Angleterre, à l’automne 1888. Et quelqu’un reproduit exactement ces meurtres, ici même, à Pékin, cent quinze ans plus tard.
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« L’examen du corps a montré que la gorge était entaillée profondément, entaille aux bords déchiquetés. Enlevés, mais attachés au corps, et placés sur l’épaule droite, se trouvaient une partie de la paroi intestinale, l’intestin grêle entier et ses attaches. Deux autres portions de la paroi intestinale et du pubis étaient placées au-dessus de l’épaule gauche au milieu d’une grande quantité de sang. Manquaient les parties suivantes : la partie de la paroi intestinale incluant le nombril, la matrice, la partie supérieure du vagin et la majeure partie de la vessie.
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Un groupe était rassemblé au pied de la tige. Des projecteurs sur pied vibraient bruyamment dans le vent. Le ruban entourant les traces de sang depuis le bas de l’escalier menaçait de se déchirer. Les hommes de la police scientifique, tels des fantômes dans leurs combinaisons blanches en Tyvek, passaient les marches au peigne fin à la recherche d’indices. Quelques hommes étaient accroupis autour du corps. Lorsque Li s’approcha avec ses deux acolytes, Elvis se redressa, complètement ébouriffé. Ils durent crier pour s’entendre par-dessus le hurlement du vent.
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- Qui est-ce ?
- Sais pas, chef. On n’a pas encore bougé le corps. Et il n’y a pas de trace de sac à main. Le légiste est en train de l’examiner.
Son écharpe se plaqua sur sa bouche. Il l’écarta, et poursuivit.
- C’est la même méthode. Etranglée, mais pas morte quand on lui a tranché la gorge. Ce qui explique tout ce sang. De gauche à droite, comme toujours.
En se relevant derrière Elvis, le Dr Wang aperçut Li.
- Ah Le retour du héros. Je croyais que vous étiez pris par un banquet ce soir.
- Je n’ai plus faim.
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