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Jean-Luc Piningre (Traducteur)
EAN : 9782714445063
448 pages
Belfond (13/08/2009)
3.98/5   805 notes
Résumé :
7 août 1974. Sur une corde tendue entre les Twin Towers s’élance un funambule. Un événement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires.

Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu’il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (118) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 805 notes
Le 7 août 1974, le funambule Philippe Petit tend un câble entre les deux tours du World Trade Center et traverse le vide à quatre cents mètres du sol. Un cliché immortalise sa petite silhouette noire posée sur le ciel entre les deux buildings, alors qu'au même instant, un avion surgi dans le champ photographique semble par illusion d'optique annoncer une collision prochaine. Autour de cette image réelle, si clairement métaphorique d'une ville de New York avançant, au bord du gouffre, vers son fatal destin, Colum McCann tisse ses propres fils pour dessiner l'Amérique des années soixante-dix…


Brièvement interrompues, comme en un arrêt sur image, par cette performance incroyablement audacieuse qui fait lever le nez et suspend le souffle des New-Yorkais, les vies au coeur de la fourmilière reprennent bien vite leur cours ordinaire. Toutes sont en quelque sorte aussi des exercices d'équilibristes, chacun cherchant sa voie à tâtons, meurtri, déboussolé, si ce n'est broyé par la machine infernale d'un monde emballé dans son irrépressible course folle. Dans l'enfer du Bronx, un prêtre irlandais, Corrigan, tente désespérément de soulager le sort de marginaux et de venir en aide à deux prostituées, Tillie et sa fille Jazzlyn, destinées à la prison. A l'opposé, dans les beaux quartiers de Park Avenue, pendant que son épouse cherche vainement un exutoire à sa douleur en rencontrant d'autres mères de soldats morts au Vietnam, le juge Soderberg constate, accablé, son impuissance face à l'incoercible marée de la délinquance, du crime et de la corruption.


Colum McCann aime s'emparer d'une image forte et réelle pour déployer ses fresques aux personnages inoubliables, à la croisée de la chronique sociale, du roman historique et de la mise en scène de nos désarrois face à notre absence de prise sur la trajectoire insensée du monde et de nos existences. Après Les saisons de la nuit, il nous plonge à nouveau dans les entrailles grouillantes de la ville de New York, au plus près de ses laissés-pour-compte, entremêlant réel et fiction pour un autre portrait coup-de-poing de l'Amérique. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une fois entré dans son histoire et saisi par le rythme vibrant de son écriture, aiguisée par sa sobriété, l'on s'y sent au plus profond d'une réalité plus vraie que nature.


L'auteur nous sert encore une fois un roman magistral : d'un fait divers réel et de son expérience au contact des déshérités de l'Amérique, il tire une épopée impressionnante qui en dit long sur les réalités du Nouveau-Monde, mais aussi, sur notre quête de sens dans une société, qui, obsédée par ses priorités matérielles, en néglige les gouffres ouverts au fond de nous par son absurde inhumanité.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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"Être funambule, ce n'est pas un métier, c'est une manière de vivre. Une traversée sur un fil est une métaphore de la vie : il y a un début, une fin, une progression et si l'on fait un pas de côté, on meurt. le funambule relie les choses vouées à être éloignées, c'est sa dimension mystique."
(Philippe Petit cité par Marie-Noëlle Tranchant dans son article du Figaro "Le funambule entre deux tours" daté du 6 octobre 2008)
L'écrivain lui-aussi "relie les choses vouées à être éloignées" et surtout les êtres cabossés par la vie qui habitent le monde et plus particulièrement New-York que ces êtres soient pour la plupart des habitants du Bronx, prostituées, maquereaux mais aussi franciscain irlandais ou bourgeoise de Manhattan....
Le funambule Philippe Petit, s'inscrit en filigrane au cours de ce roman où l'on rencontre des êtres inoubliables, lumineux malgré une vie rude et sombre. Il fait que la course du temps soit suspendue, qu'un silence se crée quand les regards se lèvent pour le contempler, petit bonhomme fragile, et suivre, en craignant sa chute, sa progression sur le fil. Il permet à ceux qui sont là d'échapper à la pesanteur du temps, au poids de leur vie. C'est un intervalle, une brèche qui s'ouvre et en même temps un lien qui nait entre les personnes qui auront assister à cet événement ou en entendront parler.
Le fil que parcourt le funambule reliant les deux tours de Manhattan sera rattrapé par la course folle du temps par la lecture, qui peut paraître prémonitoire, d'une photo où la silhouette d'un avion s'invite dans cette traversée :
« Un homme là-haut dans les airs, tandis que l'avion s'engouffre, semble-t-il, dans un angle de la tour. Un petit bout de passé au croisement d'un plus grand. Comme si le funambule, en quelque sorte, avait anticipé l'avenir. L'intrusion du temps et de l'histoire. La collision des histoires. Nous attendons une explosion qui ne se produit pas. L'avion disparaît, l'homme arrive à l'extrémité. Rien ne s'écroule. 
C'est pour elle un instant qui fait date, un individu seul qui finalement triomphe, comme un héros mythique, de bien plus grand que lui. La photo est devenue un de ses objets fétiches – il manquerait sans elle une chose à sa valise, comme une sangle ou une serrure. Elle l'emporte toujours en voyage avec quelques autres souvenirs : une parure de perles, une mèche de cheveux de sa soeur.»
Et c'est ainsi que de petites choses, une photo, relient par delà l'espace et le temps tous les protagonistes de ce beau roman que le temps a emporté dans sa course folle.


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Un câble d'acier tendu entre la tour nord et sud des twin-towers, le funambule se lance vers son destin. En bas les New-yorkais les yeux levés regarde l'homme sur son fil faire la nique à l'Amérique.
" Et que le vaste monde poursuive sa course folle ".
Au même moment dans le Bronx une descente de police embarque des prostituées, Tizzie et Jazzlyn , une mère et sa fille font partis du lot, sous les yeux impuissant de Corrie un prêtre irlandais et son frère Ciaran.
" Et que le vaste monde poursuive sa course folle ".
Pendant ce temps, Claire reçoit dans son appartement cossu de park avenue des femmes qui comme elle ont perdu un garçon dans l'enfer du Viêt-Nam, parmi ces femmes il y a Gloria .
" Et que le vaste monde poursuive sa course folle "
Lara quand à elle n'est plus la même depuis l'accident sur la "FDR", elle ne conduisait pas c'est vrai, mais ces deux corps restent gravés dans sa mémoire. Cette artiste peintre va quitter le monde de strass et de paillettes pour prendre un nouveau départ.
" Et que le vaste monde poursuive sa course folle"
Quel roman ! et surtout quel talent ce monsieur Colum Mc Cann.
J'ai découvert cet écrivain dans les " carnets de route " de François Busnel, que d'émotion dans ce livre, autant que dans le sublime roman de Steinbeck " les raisins de la colère" mon livre de chevet.
" Et que le vaste monde poursuive sa course folle" est une plongée dans un univers de misère. l'auteur m'a touché par sa sensibilité, son style, sa façon d'écrire et de décrire une population je ne dirais pas de marginaux, c'est un mot que je déteste, ces gens qui sont sur le bord de la route attendant qu'une voiture s'arrête, une lumière au bout du tunnel.
J'espère que ces quelques lignes vous donneront envie de découvrir cet incroyable écrivain "et que le vaste monde poursuive sa course folle"
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L'auteur de « Danseur ou « Zoli » signe une nouvelle fois un magnifique roman sur les marginaux de cette Amérique (on est en début des années soixante dix) plus enclin à combattre le communisme qu'à s'occuper de ces compatriotes en souffrance. Tandis qu'un funambule français parcourt le lien suspendu entre les deux Twin Towers, en bas plusieurs personnages tentent de sortir d'un quotidien glauque et difficile. Qu'il se positionne en équilibriste ou en contraire dans les pas de ces personnages, McCann excelle pour donner chair et profondeur à ces hommes et ces femmes dont les vies sont sacrément chahutées. Car derrière les apparences, c'est souvent pour leur survie et leur dignité que se battent ces héros ordinaires. Avec un talent narratif remarquable, McCann réussit une nouvelle fois à nous chambouler, avec un texte dur et poignant, qui reste longtemps dans nos esprits. Encore un grand bouquin de McCann, c'est une habitude.
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"Mais sans doute rien ne commence, rien ne finit, tout se poursuit." Et que le vaste monde poursuit sa course folle.

L'Amérique des années 70; les garçons qui ne reviendront pas du Vietnam, les mères qui pleurent, les prostituées qui rêvent d'une autre vie pour leurs filles, un prêtre ouvrier qui cherche Dieu dans ce tourbillon de misère.
Croisements de vies qui tentent de rester en équilibre. Tomber, se redresser, avancer pas à pas, chacun dans le silence de sa solitude, se mêlant aux bruits de la vie qui grince, qui chante aussi parfois.

Et là-haut, le funambule, dansant sur un fil entre les Twin Towers, oubliant le sol, ne faisant plus qu'un avec le vent. La Terre serait si belle on savait la regarder, sans les gens. Un jour, à cet endroit, le monde sera encore plus fou.

Un très bon roman qui nous fait pénétrer au cœur la vie de ces personnages, en apparence si différents, et pourtant, marchant sur le même fil, en tâchant de ne pas trébucher, de ne pas se laisser emporter par la course de ce monde en folie.
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critiques presse (1)
LaPresse
20 mai 2013
Oeuvre magistrale sur la fragilité du monde, ce septième roman de l'auteur irlandais, installé à New York depuis une vingtaine d'années et qui y a vécu le 11-Septembre (son beau-père se trouvait au 59e étage de l'une des tours), avait été couronné par le National Book Award 2009 et le Prix du livre de l'année du magazine français Lire.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (149) Voir plus Ajouter une citation
Cette silhouette habitée, plaquée contre le ciel, une minuscule esquisse devant l’immensité. Un mince fil tendu entre les deux toits et l’avion par-dessus. Ses mains sous le balancier et l’espace au-delà.
La photo a été prise le jour du décès de sa mère, c’est notamment ce qui l’a séduite : le fait, tout simplement, qu’une chose aussi belle ait pu avoir lieu en même temps. Elle l’a trouvée, jaunissante, abîmée, il y a quatre ans dans un vide-grenier à San Francisco. Au fond d’un carton plein d’autres photos. Le monde finit par livrer ses surprises. Elle l’a achetée, fait encadrer et, depuis, elle la suit d’hôtel en hôtel.
Un homme là-haut dans les airs, tandis que l’avion s’engouffre, semble-t-il, dans un angle de la tour. Un petit bout de passé au croisement d’un plus grand. Comme si le funambule, en quelque sorte, avait anticipé l’avenir. L’intrusion du temps et de l’histoire. La collision des histoires. Nous attendons une explosion qui ne se produit pas. L’avion disparaît, l’homme arrive à l’extrémité. Rien ne s’écroule.
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Des heures et des heures de folie et de fuite. Une cité victime du vent et des voleurs. Entre des blocs, les courants d'air faisaient la météo, jouaient tout l'été avec les sacs plastiques et les vieux dans la cour, avec leurs dominos sous les détritus du ciel. Les sacs claquaient comme des fusils. À condition de regarder les ordures s'amasser assez longtemps, on pouvait dire exacrement d'où venait le vent. Faute de mieux dans le décor, les arabesques ailées, multicolores, ces grands huits dans les airs, ces hélices, ces spirales et ces tire-bouchons avaient peut-être un certain charme. Parfois un bout de sac s'accrochait au tuyau, rencontrait la clôture en chemin, alors il reculait de mauvaise grâce, comme si on l'avait mis en garde. Ou il s'effondrait les poignées arrachées. Pas d'arbre, pas de branches à orner.
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Il y avait là une certaine arrogance mais, sur le fil l'arrogance était affaire de survie. C'était le seul moment où il pouvait totalement se perdre. Il se faisait parfois l'impression d'un homme qui voulait se détester. Se débarrasser de ce pied. De cet orteil. De ce mollet. trouver le lieu de l'immobilité. Cela tenait au vieux principe de la guérison par l'oubli. Devenir anonyme pour soi-même, se laisser absorber par son corps. Cependant les réalités se chevauchent : il voulait que l'esprit accompagne la chair jusqu'au cœur du bien-être.

   Cela ressemblait à faire l'amour avec le vent. le vent qui complique tout, qui s'emporte, qui lentement se dédouble, nous contourne et revient. Et le fil était frère de la souffrance : il serait toujours là à lui étriller les pieds, à peser sur le balancier, lui élancer les bras, lui dessécher la gorge, cependant la joie dominait la douleur, alors qu'importe. Même chose avec le souffle. Que le câble respire, pour qu'il puisse s'effacer. La sensation de se perdre jusqu’au dernier nerf, jusqu'à la cuticule. C'était ça dans les tours. La raison flottait. Le temps disparaissait. Le vent soufflait et peut-être son corps le sentait-il dès avant sa naissance.

   Il avait commencé depuis longtemps quand les hélicos de la police sont arrivés. Deux moucherons de plus dans les hauteurs : pas de quoi s'affoler. Leurs battements conjugués semblables à une rupture de cartilage. Ils n'essaieraient pas de l'approcher, bien sûr. Ils n'étaient pas stupides à ce point, supposait-il. Il n'en revenait pas que les sirènes puissent couvrir tous les sons : c'était comme si elles s'écoulaient vers le ciel. Il y avait maintenant des dizaines de flics sur le toit, criant après lui, courant dans tous les sens. Tête nue, retenu par un harnais bleu, l'un d'eux se penchait dans le vide entre deux colonnes de la tour sud, le traitant d'enculé, putain sors de ce putain de câble, connard, magne toi le cul avant que je t'envoie l'hélico, on va t'arracher de là, tu m'entends, tête de nœud, dégage ! Et le fil-de-fériste pensait : " Mais en voilà un drôle de langage." Et d'ailleurs, comment attrape-t-on un funambule ? Souriant, il a fait demi-tour et remarqué d'autres agents, du côté opposé, plus calmes, courbés sur leur talkies-walkies. Il entendait presque les parasites. Non, il ne voulait pas se payer leur tête, il voulait simplement rester : sans doute ne pourrait-il jamais recommencer.

   Les cris, les sirènes, et les mornes sonorités du dessous. À laisser ronronner, fondre dans le bruit blanc. Le silence ultime qu'il cherchait était exactement au milieu, à trente mètres de chaque tour, et il fermait les yeux, immobile, sur un câble disparu, l'air de la ville dans les poumons.

  Des cris au mégaphone : 

   - On envoie l'hélico ! On envoie l'hélico ! Dégage !

  Il a souri : jamais ils ne le feraient.

   - Tout de suite ! C'est un ordre !

   Il s'est demandé si la mort se présentait ainsi, le monde et ses rumeurs dont on se détache si facilement.

   Il s'est rendu compte qu'il avait conçu le premier pas sans jamais imaginer le dernier. Donc finir en beauté. Se tournant vers le mégaphone, il a attendu un peu. Baissé la tête comme pour signifier son accord. Oui, il venait. Il a levé un genou. Sa silhouette noire est visible d'en bas. La cuisse bien haute pour souligner l'effet. Une arabesque avec la jambe. La marche du canard. Puis un pied après l'autre, ainsi de suite, machinalement, et enfin au pas de course, la plante bien au milieu du câble, les orteils de biais, le balancier le pus loin possible, jusqu'au rebord de béton. Jamais il n'avait couru si vite sur un fil.

   Le flic a dû reculer pour l'attraper. Il lui tombait dans les bras.

   - P'tit con, a-t-il dit, avec un sourire cette fois...
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Certains pensent que l’amour est au bout de la route et que, si on a la chance de la trouver, on s’arrête. D’autres vous diront que c’est plutôt une embardée, un vol plané, et la plupart de ceux qui ont un peu de jugeote savent qu’il change au fil du temps. Selon l’énergie qu’on lui consacre, on le garde, on s’y accroche ou on le perd. Sauf que, parfois, il est absent dés le premier jour.
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Le titre de ce roman « Et que le vaste monde poursuive sa course folle vers d’infinis changements » est emprunté au poème Locksley Hall d’Alfred Lord Tennyson, lui-même influencé par Les Mu’allaquât, ou « Les Suspendues », sept longs poèmes arabes du VIe siècle. Quand Tennyson parle de « pilotes abattant leurs dispendieux tourments dans le crépuscule mauve », Les Mu’allaquât demandent : « Y a-t-il quelque espoir que cette désolation m’apporte le réconfort ? » La littérature nous rappelle que toute la vie n’est pas déjà écrite : il reste tant d’histoires à raconter.
Colum McCann
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Videos de Colum McCann (117) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Colum McCann
Avec Catherine Cusset, Lydie Salvayre, Grégory le Floch & Jakuta Alikavazovic Animé par Olivia Gesbert, rédactrice en chef de la NRF
Quatre critiques de la Nouvelle Revue Française, la prestigieuse revue littéraire de Gallimard, discutent ensemble de livres récemment parus. Libres de les avoir aimés ou pas aimés, ces écrivains, que vous connaissez à travers leurs livres, se retrouvent sur la scène de la Maison de la Poésie pour partager avec vous une expérience de lecteurs, leurs enthousiasmes ou leurs réserves, mais aussi un point de vue sur la littérature d'aujourd'hui. Comment un livre rencontre-t-il son époque ? Dans quelle histoire littéraire s'inscrit-il ? Cette lecture les a-t-elle transformés ? Ont-ils été touchés, convaincus par le style et les partis pris esthétiques de l'auteur ? Et vous ?
Au cours de cette soirée il devrait être question de Triste tigre de Neige Sinno (P.O.L.) ; American Mother de Colum McCann (Belfond), le murmure de Christian Bobin (Gallimard) ; le banquet des Empouses de Olga Tokarczuk (Noir sur Blanc).
À lire – Catherine Cusset, La définition du bonheur, Gallimard, 2021. Lydie Salvayre, Depuis toujours nous aimons les dimanches, le Seuil, 2024. Grégory le Floch, Éloge de la plage, Payot et Rivages, 2023. Jakuta Alikavazovic, Comme un ciel en nous, Coll. « Ma nuit au musée », Stock 2021.
Lumière par Valérie Allouche Son par Adrien Vicherat Direction technique par Guillaume Parra Captation par Claire Jarlan
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