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Une enquête de Beatrice Hyde-Clare tome 1 sur 8

Emmanuelle Aronson (Traducteur)
EAN : 9782365696968
352 pages
Editions Les Escales (05/05/2022)
3.91/5   267 notes
Résumé :
Entre Jane Austen et Les Chroniques de Bridgerton, une enquête haute en couleurs au temps de la Régence anglaise menée tambour battant par une héroïne malicieuse et attachante.

Rien ne gâche mieux une fête qu’un meurtre sanglant dans la bibliothèque…
Beatrice Hyde-Clare détonne au sein de la noblesse anglaise : orpheline sans mari, elle dépend de la générosité de son oncle et de sa tante. Elle s’efforce donc de rester docile, respectueuse et à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (91) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais envie de légèreté, ce roman s'est avéré ce qu'il me fallait !
Une insolente curiosité est un sympathique cosy mystery, ambiance régence, étonnant mélange des romans d'Agatha Christie et des chroniques de Bridgerton.
Beatrice Hyde-Clare, 26 ans, orpheline, est l'héroïne de cette série d'aventure dont les 2 premiers tomes paraissent en Français (il y a déjà 10 opus en VO). Invitée à une partie de campagne en compagnie de sa famille et de quelques invités , Beatrice tombe, en cherchant un livre, sur un cadavre dans la bibliothèque. Vieille fille tendance fouineuse, elle décide de mener l'enquête, aidée par le duc de Kesgrave. Cette coopération va être pour Béatrice source de quelques frictions avec l'arrogant duc…et ses investigations vont lui causer quelques frayeurs…
Un roman plaisant, qui se lit très vite, à l'héroïne futée et légèrement insolente pour une petite souris grise. Impatiente de connaître l'évolution des relations entre nos deux protagonistes, j'ai déjà lu le second tome…en anglais 😉
Merci à #netgalleyfrance et aux escales pour le partage.
#uneinsolentecuriosité #netgalleyfrance
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Une nouvelle série de polars historiques à mon actif. Je remercie @Ptitmousse de m'avoir pioché ce titre pour ce mois de février. Ce fut une excellente lecture.

J'admets que le début m'a laissé un peu dubitative. A la lecture du premier chapitre, j'avais l'impression que cela manquait de clarté, que le protagoniste principal était de surcroît un peu fade, trop timorée.
Or, la surprise était de taille. J'ai fini par rentrer dans cette histoire, à vouloir avancer, si bien que le livre a été lu d'une traite. Quant à notre héroïne, quelle évolution! On apprend à l'apprécier, au fur et à mesure qu'on découvre son histoire, son entourage et son caractère. D'une orpheline destinée à n'être qu'une charge ( ce qu'on lui répète bien), la jeune demoiselle est brillante et, tout à ses déductions, élucide un meurtre dans la bonne société, tout en étant au passage irrévérencieuse, pour notre plus grand plaisir. le tout dans cette époque Regence du XIXe s que j'aime tant.

Le récit est donc truffé d'humour, notamment par le biais du sarcasme, de l'ironie mais aussi aux dépens de la sottise de certains personnages. A ce titre, le résumé fait un parallèle avec Jane Austen et il est vrai qu'on retrouve cette pointe d'humour dans la narration qui m'est si précieuse dans la plume de Jane Austen.

Pour l'enquête, on est dans un cosy mystery avec une intrigue efficace, sans longueurs, et surtout avec le lecteur complètement impliqué dans les découvertes. L'autrice reprend le thème d'un huis-clos avec une partie de campagne anglaise, une atmosphère qui m'enchante toujours, comme l'écho d'un bon récit d'Agatha Christie.

Enfin, la personnalité de Beatrice, outre son évolution, est des plus touchantes. Notamment sa relation avec un certain autre protagoniste qui nous donne envie d'en avoir un peu plus.

Je vais donc me procurer le tome 2 dès que possible, ayant hâte de savourer une autre enquête et surtout de revoir nos protagonistes.
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Orpheline, Beatrice Hydel-Clare vit depuis l'âge de cinq ans de la charité de son oncle et sa tante. Aujourd'hui âgée de vingt-six ans, elle ne peut espérer trouver un mari, d'autant plus, que la nature ne l'a guère gâtée. Sans charme et considérée comme ennuyeuse par son entourage, Béatrice se montre donc docile et reste à sa place.

Invitée avec ses proches à une fête chez les Skeffington, Béatrice est bien décidée à ne pas se faire remarquer. Mais les choses ne se passent pas vraiment comme prévu. A la recherche d'un bouquin dans la bibliothèque de ses hôtes, elle tombe sur le cadavre de monsieur Otley. Toutes les bonnes intentions de Béatrice s'envolent d'un coup. Elle est désormais bien décidée à résoudre ce mystère, et ce même si le charmant Duc de Kesgrave tente de l'en dissuader. Béatrice va donner un bon coup pied dans ce monde ou seuls l'apparence et le respect des conventions priment.

Un agréable roman à énigme qui se résout comme on joue au Cluedo, en recherchant le moindre indice.
La plume de l'auteure est pleine d'humour et de piquant. Elle nous fait redécouvrir la période régence, tellement bien dépeinte dans les romans de Jane Austen. Lynn Messina s'est d'ailleurs clairement inspirée des personnages de cette dernière afin de donner vie à Béatrice Hydel-Clare, qui est, pour moi, ressemble à un savant mélange entre Elizabeth Bennet et Charlotte Lucas, ainsi qu'au Duc qui possède l'assurance, la prestance et une immense richesse à l'instar de Fitzwilliam Darcy dans Orgueil et Préjugés. Tante Véra est tout aussi stupide que Madame Bennet.

J'ai beaucoup apprécié les dialogues entre Béatrice et le Duc. On ne peut s'empêcher de sourire tant ils sont ironiques et emprunts de malice.

"Votre prestation durant le dîner. Tous ces vigoureux battements de paupières que vous m'avez adressés à table. Ce n'était évidement pas pour me séduire, je l'ai bien compris, répondit-il. Vous remarquerez, je l'espère, l'humilité dont je fais preuve. C'est une qualité que vous ignorez trop souvent chez moi", ajouta-t-il, les yeux étincelants d'ironie.
Béatrice haussa un sourcil et l'observa avec un scepticisme amusé. "Vous vantez-vous de ne point vous vanter, votre Grâce ?"

L'alchimie entre Béatrice et le Duc de Kesgrave transparaît au fil des pages révélant une jeune femme gaie, intelligente et spirituelle et un homme plein d'humour et moins pédant. Une romance pourrait doucement pointer le bout de son nez...

Un peu plus de rebondissements au niveau de la résolution du mystère entourant la mort de Monsieur Otley aurait donné plus de piment à l'intrigue, mais c'est un détail.

Un bon moment de lecture qui me poussera très certainement à découvrir les prochains tomes de cette nouvelle série.

#uneinsolentecuriosité #NetGalleyFrance !
Challenge féminin 2021 / 2022 - item 28. couverture attractive
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J'ai découvert avec grand plaisir cette nouvelle série de mystery cosy qui m'a tout de suite fait pense aux enquêtes de Lady Rose (M.C Beaton). le cadre est plus ancien d'environ un siècle puisque le roman se passe dans la deuxième décennie du dix-neuvième siècle. Il paraît que l'héroïne renvoie aux romans de Jane Austen, mais je n'en ai lu qu'un et ça ne m'a pas frappé.

Béatrice est orpheline et a été recueillie à l'age de cinq ans par son oncle et sa tante qui ne manquent pas de lui rappeler plusieurs fois par semaine leur très grande gentillesse. On lui répète sans cesse qu'elle est ordinaire, n'a pas de charme et surtout qu'elle est priée de rester à sa place de vieille fille de vingt six ans qui n'a pas réussi à trouver un mari. Son avenir est tout tracé, elle sera dame de compagnie de sa tante ou gouvernante des enfants de ses cousins quand ils en auront, mais en attendant, elle ne doit surtout pas faire de vague. La famille est invitée à une partie de campagne chez les Skeffington, une amie de pension de Tante Véra. Surtout le richissime duc de Kesgrave y est invité et ces dames aimeraient bien en faire leur gendre, Flora cousine de Béatrice peut-elle rivaliser avec Emily Otley, une Incomparable ? le duc est pédant, méprisant pour les autres convives et notre héroïne ne rêve que de lui jeter son assiette au visage, au moins elle n'est plus sur le marché du mariage. A deux heures du matin, elle se rend à la bibliothèque pour trouver un livre plus intéressant que le roman qu'elle a emporté. Elle bute sur le corps de Monsieur Otley, le duc tient encore le chandelier à la main, il a bien des difficultés à persuader la jeune femme de son innocence. Finalement tous deux se mettent à enquêter sur le « suicide » qui ressemble furieusement à un meurtre. Les dialogues entre ces deux personnages aux antipodes de la hiérarchie nobiliaire sont plein d'ironie et d'humour. Béatrice se révèle bien loin de la vieille fille fade qu'on l'accuse d'être, ce dont elle ne doute pas un instant. Et le duc est bien plus humain, intelligent et sensible qu'il ne le paraît à première vue. On voit la romance poindre de loin et je suis impatiente de découvrir la suite de cette série dont deux épisodes sont traduits pour le moment.

C'est un huis clos dans un manoir anglais, on est dans une enquête de style Cluedo. Tout le monde pourrait avoir eu une raison d'agir ainsi car les secrets des uns et des autres remontent à la surface, et ce n'est vraiment pas glorieux. Les vieilles rancunes sont soigneusement cachées sous le vernis des mondanités, mais tout le monde sait que la vengeance est un plat qui se mange froid. Les deux personnages les plus intéressants sont bien sûr le duc et Béatrice. Ce roman n'a rien de révolutionnaire mais il a tous les ingrédients qui font le succès de ce genre : un cadre historique intéressant, un brin de romance, des personnages inattendus, des rebondissements, peu de violence et beaucoup de déduction, Béatrice étant une digne précurseure de Miss Marple.

La place dévolue aux femmes dans cette société n'est pas brillante, elles ont un rôle de potiche, mais Béatrice est instruite et futée sous son apparence de petite souris effacée comme il se doit pour une orpheline, le duc n'est visiblement pas insensible à son charme. Les relations sociales sont marquées par une grande hypocrisie qui annonce la société victorienne. Béa est l'opposé de la belle Emily qui a une approche totalement superficielle de la vie.

Le style est fluide, léger et plein d'humour. Il y a bien quelques longueurs au début, mais on plonge très vite au coeur du sujet pour ne plus le lâcher. Je suis impatiente de découvrir la suite de cette série que je recommande chaleureusement. Je remercie Netgalley et les Editions Les Escales pour cette belle lecture.

#uneinsolentecuriosité #NetGalleyFrance
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Le bon point pour cette série de cosy mystery est qu'elle est en français correct, qu'il n'y a pas de répétitions intempestives de mots ni de redondances et encore moins de fautes ! Ce qui est à souligner car les relectures de qualité deviennent rares !

J'ai trouvé très étrange que Beatrice Hyde-Clark se révèle dégourdie et entreprenante d'un seul coup, à 26 ans et de surcroît en séjour dans la haute société avec son oncle et sa tante qui l'ont accueillie à la mort de ses parents ! Avec 8 ou 10 ans de moins j'y aurais cru, surtout avec la présence du beau, dédaigneux et célibataire duc de Kesgrave !

Quelques coups de griffes à la bienséance plus tard et avec un peu d'humour, l'affaire est résolue bien que je n'aie pas vu ni les indices ni les preuves ! Lecture qui occupe une soirée avec l'envie de ne pas réfléchir ni même de trouver de la vraisemblance comportementale !

Challenge Féminin 2022/2023
Pioche Polar octobre 2023 : Rennath
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
chez les Hyde-Clare, la règle était de ne jamais avoir l'outrecuidance de s'adresser spontanément à mieux placé qu'eux dans l'annuaire Debrett's.
[...]
Pendant plus de deux décennies, Bea s'était pliée au principe fondateur de sa famille, et la voilà soudain qui parlait à un duc. Elle n'avait même pas eu la décence de commencer plus bas, avec un marquis ou un baron ; elle visait directement tout en haut de l'échelle sociale.
Dieu merci, le Prince Régent ne se trouvait pas dans la pièce.
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"Votre prestation durant le dîner. Tous ces vigoureux battements de paupières que vous m'avez adressés à table. Ce n'était évidement pas pour me séduire, je l'ai bien compris, répondit-il. Vous remarquerez, je l'espère, l'humilité dont je fais preuve. C'est une qualité que vous ignorez trop souvent chez moi", ajouta-t-il, les yeux étincelants d'ironie.
Béatrice haussa un sourcil et l'observa avec un scepticisme amusé. "Vous vantez-vous de ne point vous vanter, votre Grâce ?"
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« Je vais crier, et quelqu'un va venir. À cette heure-ci, les convives se changent pour diner et les domestiques les aident. Je vais crier et vous allez tellement être compromis que vous devrez m'épouser. Imaginez, votre grâce, coincé avec l'ordinaire Beatrice Hyde-Clare pour le restant de vos jours: ces regards vides, ces conversations sans saveur, ces enfants médiocres. J'imagine que vous visez beaucoup mieux un diamant de la première eau, un parangon d'élégance et d'intelligence: une personne sensée, obéissante, posée, vertueuse, capable de converser avec autant de grâce aussi bien avec une tête couronnée qu'un ramoneur. »
Bea ne croyait pas qu'une créature d'une telle perfection pût vraiment exister - ou si c'était le cas elle serait sans nul doute insupportable -, mais elle était sincèrement convaincue que le duc pensait pouvoir rencontrer et idéal féminin à peine aurait-il décidé d'installer chez lui une nursery.
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Un homme de sa condition - au physique avantageux, bien né, démesurément riche - pouvait tout se permettre et Béa ne doutait pas un instant que s'il avait soudain planté son épée dans le corps de son hôte, ce dernier se serait empressé de s’excuser d'avoir souillé de sang sa lame.
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La pauvre femme ne sait plus quoi faire d'elle. Elle arpente le salon en geignant et en pleurant. Helen et moi avons essayé de la convaincre de regagner sa chambre pour se lamenter en privé, car même si ses pleurs sont compréhensibles, cela porte quand même sur les nerfs. Enfin on dirait un chat qui s'est coincé la queue sous une chaise à bascule ! Et c'est la dernière chose à laquelle on a envie de penser en de telles circonstances. Mais elle a refusé de se retirer en disant que la présence d'autrui la réconfortait. Elle oublie le confort des autres. J'avoue que je suis un peu à bout.
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