Une aventure très courte sur un épisode de l'Histoire romaine. Idéal pour les vacances.
Lucius travaille dans le service de Tigellin, le favori de Néron. Il en est les "oreilles", c'est-à-dire qu'il sonde discrètement la foule, en se mêlant à elle, pour découvrir l'opinion publique sur un sujet donné par son supérieur. C'est au cours d'une de ses enquêtes qu'il entend parler pour la première dois d'une secte orientale ayant pour dieu un certain Christos. Cette secte pratiquerait le sacrifice humain et le cannibalisme. Tigellin lui demande d'infiltrer cette secte et d'en définir la dangerosité.
Si lors de votre adolescence, "Quo Vadis ?" était votre livre de chevet. Si vous avez été charmé par les aventures de Vinicius et Lygie. Si les répliques fines et désabusées de
Pétrone vous ont fait sourire, alors lecteurs, passez votre chemin. Ce roman n'est pas pour vous. En effet "
l'incendie de Rome" en est son antonymie : Néron est un pauvre garçon qui ne voulait pas être empereur, Tigellin est un forcené de travail qui fait tout son possible pour satisfaire le peuple romain. Quant à
Pétrone ! Pauvre
Pétrone relégué au rang de Mignon, inutile, fat et comploteur. Pour entourer ces quelques personnages historiques, l'auteur invente une histoire d'amour sommaire et rapide. Une intrigue tout aussi vide. Alors quel est le but exact de ce roman, si ce n'est passé quelques heures de lecture facile ? J.F. Nahmias l'explique dans son épilogue : non Néron n'est pas le monstre décrit par Tacite, ni l'Antéchrist de Saint Jean. Dans ce roman, l'auteur veut donc rétablir une vérité qu'il juge abusive et qui dure encore de nos jours. Oui Néron était un brave garçon dont les actes peuvent s'expliquer facilement. Enfin c'est le message qu'essaie de faire passer ce roman. Malheureusement ce livre est trop court pour le développement de ses idées et donc ne peut rester un livre de détente sans prétention !