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EAN : 9782246790068
384 pages
Grasset (12/09/2012)
3.32/5   38 notes
Résumé :
«Né en Égypte, je suis égyptien, comme le furent mes ancêtres, enterrés dans le cimetière du Caire, à Bassatine, depuis des temps immémoriaux.
Héritier de générations de rabbins, portant le nom du plus célèbre, je suis juif "au naturel," pas dans l'excès de ceux qui, s'étant trop éloigné de Dieu, se collent à lui pour être certains de ne pas le perdre une nouvelle fois.
Ayant vécu enfant à Rome, je suis italien, comme il était inscrit sur nos passeport... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ethno-roman, annonce le titre. Rien de tel ! Ni essai ethno- (logique/graphique), ni roman - puisqu'il ne s'agit pas d'un 'récit de fiction'.
L'auteur a jeté éparses quelques réflexions sur l'ethnopsychiatrie, sur fond d'autobiographie et de biographie familiale. Dans cet ouvrage bordélique, répétitif et interminable, Tobie Nathan parle surtout de lui, évoquant ses origines juives et égyptiennes, les prénoms de ses ancêtres dans différentes traductions et leur transmission entre générations, l'exil de sa famille vers l'Europe en 1958 (en Italie quand il avait neuf ans, à Gennevilliers un an plus tard), "son" mai 68, sa thèse avec Georges Devereux, sa psychanalyse, ses conquêtes féminines, ses collègues, ses inimitiés professionnelles...
Quid de l'ethnologie, de ses expériences en la matière ? Quelques brèves scènes spectaculaires de soins par des guérisseurs dans des contrées exotiques, quelques allusions à sa pratique de la psychothérapie, guère plus.

J'attendais des réflexions fouillées sur les difficultés rencontrées par les immigrés, sur les problèmes identitaires des étrangers confrontés à la culture de leur nouveau pays. Peut-être que les lecteurs ayant vécu l'expérience de l'exil s'y retrouveront. Pas moi. Je suis très déçue par cette espèce d'autobiographie mal fichue, qui montre que Monsieur Nathan a réussi à s'intégrer, lui, contrairement aux gamins d'Europe séduits par l'islamisme - je suis contente pour lui...
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Cet ouvrage est une autobiographie plutôt singulière : il mêle à la fois souvenirs biographiques, récits familiaux qui remontent à de nombreuses générations passées, donc réflexions identitaires personnelles d'une part, et une narration du parcours intellectuel de son auteur, en particulier eu égard à son affiliation (puis désaffiliation) à la psychanalyse ainsi qu'à son objet d'études transformé par lui en pratique clinique, l'ethnopsychiatrie. La construction du livre rejette clairement la chronologie, sans doute parce que, dans son cas, l'ethnopsychiatrie n'a pas succédé à et remplacé la psychanalyse dans une trajectoire linéaire ; par contre, elle privilégie des personnages-clefs ou des événements fondamentaux, encodés souvent sous un nom dont le mystère se révèle au cours du chapitre ou beaucoup plus tard – ex. Tyrone Power (le père de l'auteur), George Sand (sa mère), Anthony Perkins (son frère), Dobó (et, je crois comprendre, également Weissmuller) Georges Devereux, son maître et directeur de doctorat, ainsi que « S'asseoir par terre » pour Mai 68 et « Jour de fête » pour sa généalogie. La rupture de toute chronologie est renforcée par l'insertion, à l'intérieur de presque tous les chapitres, de récits, parfois intégralement en italiques, intitulés d'après un lieu et une année, dont le rapport au corps du chapitre n'est certainement pas celui que ces repères indiquent...

Si les thèmes récurrents de l'oeuvre sont donc le judaïsme (égyptien), l'exil, la sexualité, les dieux et autres « êtres », les différentes pratiques thérapeutiques, cette « révolution culturelle française » qu'a été Mai 68, et toute une pensée de l'identité faite de volonté et d'appartenances, selon une dialectique que les cit. choisies indiqueront, si, de plus, mes propres intérêts vont évidemment vers cette autre dialectique entre psychanalyse et ethnopsychiatrie (mes cit. en témoignent aussi...), je dois avouer que l'étrange construction du livre m'a longtemps un peu frustré. Je trouvais des redites, quelques longueurs, plusieurs idées déjà rencontrées dans d'autres ouvrages de Nathan (découvrir quelle est réellement la part des récits familiaux personnels dans Ce pays qui te ressemble !). Ensuite, pris dans la mélodie d'une longue histoire de vie orale, comme dans l'intimité d'une conversation privée, et presque en savourant ces redites, gage d'une connaissance qui se développe et qui ne peut se passer de revenir sur les soucis individuels de celui qui se raconte, à l'instar d'une déambulation autour d'un dolmen, j'ai fini par penser que cette forme était la meilleure possible, la plus sincère et accueillante, et ce livre le mieux adapté pour se familiariser avec la pensée d'un auteur que j'apprécie de tout coeur.

« Le métier d'homme n'est rien d'autre que la tentative toujours répétée de percevoir ses propres singularités et de les apprivoiser. » (pp. 217-218)

« L'identité n'est pas une nature, mais une volonté » (p. 219)

« Je crois que c'est de […] cet éventail des possibles inscrits dans notre histoire que nous gardons à la fois un doute sur notre identité et une conscience aiguë de sa contingence. Certains que notre "soi-même" a été le fruit du hasard, il nous est impossible d'être fiers de nous-mêmes. Il nous reste une angoisse fondamentale, une sorte de peur à être. Et cette dérision qui rend pensables les théories les plus invraisemblables. » (p. 265)

« Je me disais aussi, bien sûr, que si les guérisons tardaient à venir, c'est que je ne savais pas m'y prendre, trop impétueux, trop plein de références, trop interventionniste, trop désireux de réussir mes cures.. trop... […] Les patients se portaient mieux en règle générale – ou plus exactement ils étaient portés par le déroulement de la cure qui leur insufflait à un rythme régulier, comme en une transfusion, goutte à goutte, leur dose d'espoir. Mais je ne voyais pas poindre les transformations radicales que j'attendais. » (pp. 295-296)

« Je crois aujourd'hui que [la naissance de mon fils] Michaël est venu[e] me délivrer d'une idée folle qui découlait nécessairement de la pratique de la psychanalyse, celle de croire à l'existence d'un homme nu, individu désirant, mû par sa seule volonté, n'appartenant qu'à lui seul. J'ai soudain pris conscience d'une immense solitude, moi qui vivais dans un nouveau pays, la France, sans mes anciens, sans mes lieux de culte, sans mes morts, sans les objets, les "choses" des ancêtres, sans les rites qui venaient scander l'ordre du monde... » (p. 303)

« Dans mes réflexions théoriques, l'intérêt pour "l'inconscient" commençait doucement à se diluer, remplacé par mes interrogations, de plus en plus complexes et documentées, sur les esprits. Les esprits étaient partout, dans tous les mondes, toutes les cultures, sous toutes les latitudes. Je les percevais très lointains, à travers les prismes des condamnations rationalistes, et très proches, enchâssés dans l'histoire de ma famille, dans les traditions du monde où j'étais né. Les esprits commençaient à me paraître plus intelligents que l'inconscient, leur poursuite moins rébarbative, leur connaissance plus complexe et plus riche. Car après tout, devant une "manifestation de l'inconscient", on n'avait qu'une seule solution : se soumettre à sa loi. » (pp. 322-323)

[Réf. À noter : Médecins et sorciers, coécrit avec Isabelle Stengers]

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L'ethnopsychiatrie a un très grand mérite, elle a fait sortir l'Occident de son nombrilisme freudien. Tobie Nathan avec sa faconde et sa nature chaleureuse nous a fait découvrir une façon d'analyser et de soigner les troubles psychiques qui s'éloignait du sempiternel triangle oedipien. D'ailleurs, que viendrait faire oedipe dans ces groupes humains d'Afrique, d'Asie, d'Océanie qui ne ressemblent en rien à notre petite cellule familiale. Peut-on dire d'un chaman en transe qu'il est psychotique ? La liste est longue de ces rapports au monde différents des nôtres qui produisent des symptômes exprimant d'autres réalités mais que notre médecine psychiatrique s'évertue de soigner en feignant de l'ignorer. Cependant, le sujet d'Ethno-roman ce ne sont pas les bambaras ou les créoles mais Tobie lui-même. le sujet aurait pu être passionnant mais il me paraît traité de façon convenue. Une trop longue partie sur ses années de fac. soixante huitarde à Nanterre où ses souvenirs n'apportent aucun éclairage nouveau à ce que l'on connaît depuis longtemps. Il se dépeint avec une certaine complaisance même s'il est vrai que l'on devine un homme cultivé, curieux avec un talent à percevoir le sens profonds des situations. On sent aussi avec quelle violence les juifs Égypte, dont il est, ont vécu leur expulsion. Il dit à juste titre que le vrai départ Égypte n'est pas celui de Moïse mais celui qui en 1958 a chassé des milliers de juifs d'une terre ancestrale. Au travers de son histoire personnelle, qui débute comme le dit la quatrième de couverture, au Moyen-Age, Tobie Nathan raconte celle de ses ancêtres juifs du Moyen-Orient, sa découverte de la psychanalyse et son orientation naturelle vers ethnopsychiatrie.
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Au fil de l'actualité plutôt tragique de ces derniers temps, je repense souvent à ce roman/autobiographie (roman autobiographique ?) ; l'auteur est assez lucide, pour ne pas se laisser abuser par tous ses souvenirs. Il est psychiatre, et même ethnopsychiatre. Pour la majorité d'entre nous élevés dans un milieu plutôt cartésien, souvent laïc et rarement déracinés (enfin je crois), ça ne parle pas forcément. Donc l'ethnopsychiatrie : partir du principe que tout le monde n'est pas né et élevé dans un environnement comme celui existant en France et que l'émigrant (réfugié politique, de guerre, migrant économique et tout ce que vous voulez) amène avec lui tout un arrière plan mental. Mais que la confrontation avec une autre culture est parfois douloureuse, en plus des autres souffrances qui poussent à l'exil.
Si l'auteur a pu développer cette théorie, c'est qu'il fut lui-même dans ce cas, obligé de quitter l'Égypte tout petit, pour s'installer en Europe. Il a pu voir ce que faisait cette confrontation et a essayé de la théoriser, de la développer pour aider les migrants.
Et si je dis que ce roman fait écho actuellement, c'est en pensant à ces coups de folie de 3 jeunes, d'origine africaine et moyen-orientale qui ont récemment tué des personnes et qui été reconnues comme psychotiques. N'allez pas croire que je les excuses de leurs actes, mais peut-être que s'ils avaient eu l'opportunité de discuter avec un ethnopsychiatre, peut-être les choses se seraient-elles passées différemment. Peut-être.
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Ce livre s'écoute comme une conversation que l'on surprendrait dans un train. C'est très agréable. Avec beaucoup de tendresse et d'humour, l'auteur nous livre certaines pages de son existence. Sa famille, ses ancêtres y tiennent une place prépondérante. Son parcours est celui d'un émigré, qui pose les pieds d'abord en Italie puis en France à Gennevilliers. Les souvenirs et les réflexions s'enchainent entre une mère qu'il dépeint comme un fragment d'intelligence pure, un père qui demeure une énigme et un frère qu'il aime " tout simplement".
Sa curiosité intellectuelle et son besoin de comprendre le monde en effervescence le conduisent à ouvrir ses premiers livres de psychanalyse et ensuite à s'inscrire en fac de sociologie, quand résonne les slogans de Mai 68. Grâce à la plume de Tobie Nathan, il devient facile de respirer quelques uns de ses parfums entêtants.
Son récit est fait de nombreux allers-retours. Comme les brodeuses, qui connaissent l'art de raconter sans jamais quitter leur ouvrage, il revient à plusieurs reprises sur son enfance égyptienne. Il s'y ressource.Cela résonne comme un leit-motiv.C'est là que s'enracine sa compréhension des traditions orales. Alors quand il rencontre Georges Devereux, il y a comme une reconnaissance naturelle , évidente, tacite que l'un devient le maître et l'autre l'élève qui lui succédera.
Cette spécialité est encore jeune. Tout est à inventer. A Bobigny, ce sera Serge Lebovici qui en lui donnant carte blanche, lui permet d'ouvrir le premier centre Georges Devereux à St-Denis . Seul un homme déraciné et curieux est à même d'entendre derrière les souffrances et les errances des patients qu'il reçoit, l'impact de la culture d'origine sur les processus d'adaptation et d'insertion ; seul un homme qui n'ignore pas la force des mythes et des rituels ancestraux, de la force de la "pensée magique" est à même de soulager et guérir.

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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
11 septembre 2012
C’est une fière leçon que nous administre ce grand ambassadeur de l’ethnopsychiatrie, dans un livre enluminé, d’une chaude humanité, peuplé de grands esprits, y compris ceux des morts qui continuent de planer au-dessus de nous.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Déjà en Egypte, nous étions italiens. Je veux dire, de nationalité italienne, sans doute depuis deux ou trois générations. Les aïeux avaient acheté cette nationalité pour jouir des privilèges consentis aux étrangers par l'administration ottomane. On pouvait alors acheter une nationalité. Ce n'était certainement pas tout à fait honnête, mais c'était possible. Avant les guerres mondiales, les nationalités n'étaient pas encore auréolées de ce mysticisme sacré que leur conféreront le feu, le sang et les larmes. Les Français attribuaient la nationalité française à des minorités sélectionnées dans leurs colonies, les Britanniques faisaient de même pour s'infiltrer au coeur des communautés indigènes - diviser pour régner, en somme. Les Italiens, qui n'avaient pas les moyens de s'offrir des colonies, vendaient des nationalités à des individus. [...] Du temps du grand-père de mon grand-père, les Juifs qui commençaient à avoir quelques moyens devenaient ainsi étrangers sur une terre que, pour beaucoup d'entre eux, ils n'avaient pas quitté depuis au moins un millénaire. Les petits privilèges dont ils bénéficiaient alors en tant que ressortissants étrangers, pour les contraventions, pour les petits tracas quotidiens, creusaient le lit des vexations à venir. Ainsi les puissances européennes fabriquaient-elles des "étrangers" sur place en adoptant des autochtones. Les Juifs, habitués à l'étrangeté, polyglottes par tradition, avaient foncé tête baissée à la poursuite du mirage. Embauchés par les banques, les grosses sociétés d'exploitation du canal [de Suez] ou les nouvelles entreprises créées autour de l'industrie du coton, ils s'extirpaient du ghetto, éblouis par les lumières de l'Occident, offrant aux intérêts étrangers la possibilité de s'implanter dans une terre dont ils ignoraient tout. Concurremment, l'Egypte, terre originelle du christianisme d'Orient, basculait résolument vers une identité musulmane toujours plus affirmée. Bientôt il ne serait plus possible d'être égyptien sans être aussi musulman.
(p. 178 à 180)
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A vingt ans, il était déjà marié - un mariage contraint, comme il en existait encore [dans les 60's], lorsqu'on avait mis enceinte sa chérie du moment. [...]
L'enfant qu'ils ont eu ensemble, le petit Michel, était beau comme un ange et il a par la suite réussi les plus brillantes études. Les enfants de l'amour incontrôlé, échappés aux règles et aux prudences, se révèlent parfois cadeaux de Dieu.
(p. 24-25)
[un enfant au physique ordinaire, qui ne fait pas de 'brillantes études' (sic), serait donc une malédiction pour ses parents !?]
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Durant le(s) défilé(s) [de mai 68], j'avais taquiné les malabars du service d'ordre de la CGT. Pour eux, militer était un travail ; pour nous, c'était une fête. A leurs sourcils froncés, à la façon brutale dont ils nous rappelaient à l'ordre et nous repoussaient en queue de cortèges, je voyais qu'ils nous [les étudiants] prenaient pour des plaisantins, des 'fils de bourgeois'. Mes parents étaient pauvres, je l'étais plus encore, je vivais dans les mêmes cités qu'eux, mais je n'acceptais pas de rentrer dans le rang, ni dans ce cortège, ni pour ma vie. Les cortèges étaient faits pour exploser, pour se répandre à travers la ville, pour pénétrer les consciences, non pour défiler en rangs par quatre, en répétant les slogans soufflés par des cadres du parti.
(p. 36)
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Comme le dit Louis Jouvet dans le film Les amoureux sont seuls au monde : "la première impression est toujours la bonne surtout quand elle est mauvaise"
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Je pense toujours que les vraies idées, les innovations qui contribuent à fabriquer le monde, sont inventées par les peuples et non par les personnes... les langues par exemple, ou bien les traditions, les façons d'enterrer les morts ou de prédire l'avenir... ce sont les peuples qui les ont inventées.
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Vidéo de Tobie Nathan
Tobie Nathan vous présente son ouvrage "Et si c'était une nuit" aux éditions Stock. Rentrée littéraire 2023.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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