AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782277125105
J'ai lu (26/02/2001)
3.99/5   151 notes
Résumé :
Daniel B. Davis s'aperçoit que sa fiancée et son meilleur ami l'ont trahi et évincé de son usine de fabrication de robots. Il décide de fuir vers l'avenir, en compagnie de son chat, Petronius le Sage, même si cela doit l'obliger à quitter Ricky, une petite fille qu'il aime tendrement.

Daniel choisit la route du « long sommeil », c'est-à-dire celle de l'hibernation artificielle. Mais son chat disparaît et c'est seul qu'il affronte le bond dans le... >Voir plus
Que lire après Une porte sur l'étéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 151 notes
5
12 avis
4
16 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
0 avis
Merci à Patlancien pour l'idée (cfr. sa liste Les chats dans les livres de science-fiction) et BazaR pour la compagnie. C'est toujours un plaisir de partager autour d'un bon livre.

Voici un roman qui, malgré ses 65 ans, est bien agréable à lire.

1970. Dan B. Davis est un ingénieur de talent qui conçoit des robots à tout faire. Déçu et floué par ses associés, il décide de sauter le pas et de faire le Long Sommeil avec son chat Pete. Grâce à ce moyen, il compte dormir pendant 30 ans et se réveiller en l'an 2000.

Un verre de trop la veille de son « départ » va le faire changer d'avis et lui donner envie de confondre les coquins mais tout va déraper et prendre une tournure inattendue.

La suite est déjantée et pleine de surprises : tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur les robots, un chat ninja, une voiture qui disparaît, l'an 2000, le circorama (Heinlein avait anticipé la 4DX), le voyage dans le temps, des nudistes (oui, oui), des révélations sur une grande figure de l'Histoire, … Franchement on ne s'ennuie pas une seconde !

Pour reprendre les mots de BazaR ce roman est un bonbon.

A lire sans attendre !




Challenge SFFF 2022
Challenge XXe siècle 2022
Challenge multi-défis 2022
Challenge mauvais genres 2022
Challenge duo d'auteurs SFFF 2022
Commenter  J’apprécie          5312
Voilà un bon petit roman feel-good bien sympathique.

Je ne m'attendais pas à ce que j'ai lu et j'y ai pris du plaisir. C'est bien quand ça se goupille dans ce sens. C'est un roman de détente, pas de message à faire passer, juste se faire plaisir. Il joue à la fois sur l'anticipation et sur l'escroquerie criminelle.
Dan B. Davis est un ingénieur de génie de l'an 1970 – un temps futur par rapport à la date d'écriture du roman. Il monte une affaire centrée sur ses inventions avec Miles, un ami commercial, et Belle, leur secrétaire. Bien que le produit fabriqué, le Robot-maison, soit de qualité, les choses ne vont pas bien se passer pour Dan (je ne dirai pas pourquoi). Ça l'amènera à envisager l'hibernation, pour « renaitre » dans le futur où les choses se seront forcément tassées.

Robert Heinlein se régale à inventer et décrire par le menu les inventions technologiques. Fidèle à son trait de caractère, il a tendance à faire un peu trop didactique. Mais cela enrichit le récit, lui donne de l'épaisseur. Il a bien anticipé la programmation robotique mais pas les techniques d'intelligence artificielle. Il détaille des systèmes de type distributeur de billets ou du « cinéma interactif » mais la CAO n'existe pas. En revanche la place de la femme au foyer n'évolue pas beaucoup (même si le personnage de Belle vaut son pesant de cacahuètes). Vu de notre fenêtre, on peut y voir un côté désuet mais j'y ai trouvé du charme et de d'imagination tapant dans le mille.

L'auteur laisse plein d'indices pour expliquer ses mystères. Et dès qu'une certaine technologie est évoquée comme possible, tout se met en place pour le lecteur. Il comprend tout. Il n'a plus qu'à se laisser glisser jusqu'à la fin sans que cela soit ennuyeux.
Finalement, le personnage qui emporte tous les suffrages est Pete, le chat bagarreur de Dan, qui miaulerait presque anglais. C'est son comportement les nuits d'hiver qui donne son titre au roman. J'ai beaucoup apprécié cette anecdote.

De bons moments passés à bouquiner cette histoire, en compagnie de l'excellente Fifrildi, comme si on regardait un bon film assis sur un canapé.
Commenter  J’apprécie          4118
Ne connaissant pas l'auteur j'ai d'abord cru lire un roman contemporain, c'est en vérifiant sur les premières pages que je me suis aperçu qu'il est paru il y a plus de soixante ans. L'écriture n'a pas pris une ride et je me suis laissé embarquer dans cette histoire de trahison pour mon plus grand plaisir.
Daniel B. Davis est un bricoleur et un inventeur de génie. Il met au point un pré-robot capable de nettoyer les sols de la maison. Ne connaissant rien au monde des affaires il fait équipe avec un de ses potes et, par la suite, une secrétaire qui ne lui est pas insensible. Volant de succès en succès la petite fabrique grandit très vite attisant la convoitise. Il sera spolié par ses deux associés. Il ne lui reste plus que son chat : Petronius le sage et Ricky pour qui il a une grande affection. Une nouvelle technologie vient de faire son apparition : le long sommeil qui vous maintient en état d'hibernation le temps voulu. Daniel décide d'y passé trente ans.
J'ai redescendu d'un cran ma note car la seconde moitié est un brin moins enthousiasmante que la première. La fin quant à elle est assez prévisible.
Commenter  J’apprécie          350
Marionnettes humaines est le premier roman que j'ai lu de Robert Heinlein. Fifrildi nous ayant concocté un chouette challenge trio auteurs Heinlein/Davoust et âge d'or de la Sf + une critique des amis BazaR et Fifrildi, nous ont décidé Nadou et moi de récidiver dans la lecture de ce grand auteur de SF.
Écrit en 1956, « Une porte sur l'été » est l'espoir que chacun d'entre nous à d'accéder au bonheur. Pour le chat querelleur et attachant Petronius le Sage dit Pete, c'est une porte qui lui permettrait d'aller se promener sans se mouiller les papattes même en hiver. Pour Daniel B. Davis, son maître, c'est un saut dans le temps futur au moyen du Long Sommeil, sorte d'hibernation, pour pouvoir repartir à zéro après la trahison de son meilleur ami et de sa fiancée.
Davis est un ingénieur très talentueux, qui invente le robot à tout faire. Qui n'en a pas rêvé. Propulsé de 1970 à 2000 après la trahison de ses amis, c'est une vision de Heinlein de ce que serait les années 2000 qui nous est livrée.

Un roman plein d'imagination, de connaissances techniques pour peu que l'on connaisse un peu (ce qui n'est pas mon cas ;-) la technologie, la physique et les mathématiques, la robotique. Malgré cela j'ai lu ce petit roman d'une presque traite, c'est agréable, plein de bonne humeur et d'optimisme. le héros prenant sa situation avec réactivité et dynamisme.
Un très bon moment de détente en compagnie de Davis, la petite Ricky et bien sûr la super star Pete le chat.
Et merci à toi aussi Nadou, pour ce bon moment de lecture commune.


Commenter  J’apprécie          298
Hé bien moi qui avais rangé Robert Anson Heinlein dans la catégorie SF militaire, je dois dire que j'avais fait l'impasse sur sa bibliographie. Après un « Marionnettes humaines » satirique, humoristique et un « Étoiles, garde-à-vous ! » pompeux, proche de l'apologie des armées, j'ai mis longtemps avant d'essayer de lire autre chose.

Comme la plupart des récits écrits par Robert Anson Heinlein, « Une porte sur l'été » est narré à la première personne. J'ai eu beaucoup d'empathie pour son personnage principal (du nom de Daniel B. Travis), un scientifique bafoué par deux amis. Il n'est pas bon de mélanger amitié et affaire. de plus, ce cher savant possède un animal tout aussi sympathique, un félin attachant très caractériel.

Daniel B. Travis est un ingénieur et inventeur. Il fabrique des robots. Suite à broutille avec ses associés, il sombre dans la dépression, sur un coup de tête, décide de plonger dans le long sommeil – de la cryogénie – pour se rendre 30 années plus tard, en l'an 2000. Les 3 dates clés du roman sont donc 1956 où Robert Anson Heilein a écrit ce roman, 1970 l'époque où se situe l'histoire et 2000 (/2001) celle de son futur. C'est par ailleurs ici que j'ai découvert deux facettes de l'auteur. Dans « Marionnettes humaines » (parut 5 ans plus tôt), il nous peignait un avenir très science-fiction avec des voitures volantes. Ici, bien que certains événements paraissent, à ce jour, risibles, l'écrivain s'est contenté d'une SF plus réaliste.

Ce qui m'a frappé, c'est son imagination. L'inventeur s'imagine tout un tas de machines, plus ou moins loufoques, mais dont deux ont été réalisés quelques années plus tard. Sa table à dessiner fut conçu par une société américaine à la fin des années ‘80, quant à son aspirateur autonome, nul besoin de parler de ces machines que l'on trouve dans le commerce. Chapeau l'artiste.

L'histoire est prenante, même si on tourne un peu en rond à un moment et que la fin m'a paru prévisible. Son personnage et son chat m'ont été sympathiques. Ce fut une lecture agréable. Nous avons là un bon cru de cette décennie que j'affectionne tant dans la littérature de l'imaginaire. Je rajouterai à cela que c'est un roman optimiste et que cela fait du bien de l'avoir lu, ce qui m'a redonné l'envie d'en lire davantage sur l'auteur.
Commenter  J’apprécie          250

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
J'avais beaucoup de temps pour réfléchir. Mon emploi n'était pas vraiment pour moi un "travail" en tant que tel. Tous les travaux étaient en fait accomplis par les multiples petits-enfants de mon Robot-à-tout-faire. Ils maniaient les mâchoires, mettaient les voitures en place, enlevaient la ferraille, tenaient les comptes et pesaient les lots. Mon boulot consistait à me tenir sur une petite plate-forme (debout : je n'avais pas le droit de m'asseoir) et à me suspendre à une manette permettant d'arrêter toute manoeuvre si quelquechose allait de travers. Rien n'allait jamais de travers. Néanmoins, j'appris rapidement que j'étais censé découvrir au moins une erreur à chaque changement d'équipes d'automates. Il fallait stopper tout le travail et envoyer chercher l'équipe de dépannage.
Commenter  J’apprécie          160
Il y a les "gens-chats" et il y a les autres, probablement une majorité, qui "ne peuvent souffrir ces bêtes". S'ils veulent feindre, par politesse ou toute autre raison, cela se voit, ils ne savent pas comment il convient de traiter un chat. Or, les règles de la "manière-chat" sont plus rigoureuses que celles de la diplomatie internationale. Elles sont fondées sur un respect de soi et un respect d'autrui qui ne sont pas sans rapport avec la "dignidad del hombre" de l'Amérique latine, que l'on n'offense qu'au risque de sa vie.
Commenter  J’apprécie          190
Si l'on me demandait en quoi cela vaut la peine de s'intéresser aux chats, je serais forcé de convenir qu'il n'y a pas de raison objective. Je préférerais de loin convaincre un Anglais de la saveur exquise des cuisses de grenouille. Néanmoins, je sympathise totalement avec ce mandarin qui coupa la manche d'un somptueux kimono parce qu'un petit chat dormait dessus.
Commenter  J’apprécie          211
Le cas de Pete était tout autre. Si je n’avais pas été aveuglé par l’amour, j’aurais vu là un signe annonçant que Belle et moi ne serions jamais du même bord. Belle aimait « bien » mon chat. Oh ! oui, elle l’aimait bien ! Elle adorait les chats, elle s’attendrissait sur ma calvitie naissante, elle admirait mon choix de restaurants et raffolait de tout ce qui me concernait.
Mais il est difficile de tromper les amis des chats avec un simulacre d’adoration pour ces animaux. Il y a les « gens-chats » et il y a les autres, probablement une majorité, qui « ne peuvent souffrir ces bêtes ». S’ils veulent feindre, par politesse ou tout autre raison, cela se voit, ils ne savent pas comment il convient de traiter un chat. Or, les règles de la « manière-chat » sont plus rigoureuses que celles de la diplomatie internationale. Elles sont fondées sur un respect de soi et un respect d’autrui qui ne sont pas sans rapport avec la dignidad del hombre d’Amérique latine, que l’on offense qu’au risque de sa vie.
Les chats n’ont aucun sens de l’humour. Leur personnalité est d’une susceptibilité irascible à l’extrême. Si l’on me demandait en quoi cela vaut la peine de s’intéresser aux chats, je serais forcé de convenir qu’il n’y a pas de raison objective. Je préférerais avoir à convaincre un Anglais de la saveur exquise des cuisses de grenouilles. Néanmoins, je sympathise totalement avec ce mandarin qui coupa la manche d’un somptueux kimono parce qu’un petit chat dormait dessus.
Commenter  J’apprécie          40
— Disons que ce n’est qu’une hypothèse. Tout cela est logique quand on l’observe sous l’angle des mathématiques. Supposons que nous prenions un cochon d’Inde, à taches blanches et brunes. Nous le mettons sur la plate-forme de la machine de Twitchell, et l’expédions à la semaine dernière. Mais comme la semaine précédente nous l’avions déjà découvert à cet endroit et l’avions mis dans une niche avec lui-même, nous avons donc deux cochons d’Inde… bien qu’en réalité, il n’y en ait qu’un, l’autre étant le premier, mais avec huit jours de plus. Ce qui fait que lorsque nous en avons pris un pour l’expédier une semaine en arrière…
— Attends un peu ! Lequel ?
— Comment, lequel ? Mais il n’y en a jamais eu qu’un seul ! On a pris celui qui a une semaine de moins évidemment, car…
— Tu dis qu’il n’y en a qu’un. Puis tu dis qu’il y en avait deux. Ensuite, tu as dit que les deux ne faisaient qu’un, mais que tu allais n’en prendre qu’un des deux… alors qu’il n’y en avait qu’un ?
— J’essaie d’expliquer comment deux peuvent n’être qu’un. Si on prend le plus jeune…
— Comment peut-on reconnaître le plus jeune quand ils sont semblables ?
— Eh bien, on peut couper la queue de celui qu’on renvoie. Puis quand il revient, on pourrait…
— Oh ! Danny ! Comme c’est cruel ! D’ailleurs, les cochons d’Inde n’ont pas de queue !

Commenter  J’apprécie          40

Videos de Robert A. Heinlein (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Robert A. Heinlein
Extrait du livre audio « Destination Outreterres » de Robert Heinlein, traduit par Patrick Imbert, lu par Frédéric Souterelle. Parution numérique le 24 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/destination-outreterres-9791035415105/
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (432) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4878 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..