De l'or au bout du chemin

Voici mon retour de lecture sur de l'or au bout du chemin de Pascale Perrier.
La maman de Kim est décédée. Son papa vient de démissionner car il a un projet fou en tête : chercher de l'or en Australie ! Ce n'est pas banal, cette façon de faire son deuil.
C'est le début d'un incroyable voyage dans l'Outback australien, loin de tout ce que Kim et son père connaissent. À bord de leur van, ils parcourent le désert, détecteur de métaux en main.
Trouveront ils de l'or au bout du chemin ?
Ou un trésor plus précieux ?
De l'or au bout du chemin est un roman jeunesse conseillé à partir de 13 ans.
Il nous fait découvrir une adolescente nommée Kim. Cette jeune fille peine à faire le deuil de sa maman décédée, à qui elle écrit son quotidien.
Kim est hyper touchante, et elle est encore plus déboussolée quand son papa démissionne. Il a décidé d'acquérir un van pour.. chercher de l'or en Australie !
C'est le début d'un périple qui change vraiment du quotidien du père et de la fille.
J'ai aimé le voyage, je trouve ça génial de parcourir ainsi l'idée de partir en Australie en restant dans mon canapé :) Surtout que ce pays m'attire depuis longtemps mais j'avoue que le nombre d'heures de vol me rebute un peu.
Ce qui m'a dérangé ici, c'est le comportement très égoïste du papa !
OK, Kim est encore jeune, elle n'a pas l'âge de prendre certaines décisions mais elle a quand même le droit de donner son avis :)
Elle subit ce dépaysement, cet arrachement à son quotidien, ses amies, alors qu'elle n'a rien demandé !
Elle a beaucoup de mal (et c'est logique) à accepter le décès de sa maman, et en plus de subir cela elle doit partir sans se retourner, ou presque.
J'ai trouvé ça hyper difficile pour elle.
Et à de nombreuses reprises pendant ma lecture, le comportement du papa m'a dérangé.
Malgré tout, j'ai aimé suivre leur périple dans l'Outback australien.
Pas de coup de coeur cette fois ci mais je vous recommande la lecture de ce roman, que je note trois étoiles et demie :)

Pascale Perrier avec de l'or au bout du chemin aborde le sujet douloureux du deuil . La mort d'un proche, encore plus la mort de l'un de ses parents est pour tout un chacun l'une des épreuves les plus douloureuses que nous ayons à supporter . Il n'y a pas d'âge pour se sentir orphelin.


Kim a treize ans, sa maman chérie est décédée .La maladie l'a foudroyée et Kim ne s'en remet pas.
A la maison elle tourne en rond , broie du noir et ce n'est pas son père qui va lui remonter le moral, il est aussi effondré qu'elle.
jusqu'au jour où il lui annonce à brûle-pourpoint on part en Australie , on va y aller chercher de l'or ... On va partir à l'aventure jusqu'à la prochaine rentrée scolaire .
Kim se rebelle mais la décision est prise.
Nouvel hémisphère, nouveau continent, nouvelle langue , nouveau monde, Y a t'il une nouvelle vie au bout du chemin?

Pascale Perrier embarque son jeune lecteur sur les pistes de l' Australie occidentale, détecteur de métaux en main, kangourous en vue, mouches au rendez-vous, une rencontre... RMC découverte nous voilà !!
Dire que j'ai été subjuguée par ma lecture serait mentir. Il m'a manqué un brin de profondeur à l'ensemble du récit. Les ressentis des personnages, les paysages, sont esquissés sommairement , est-ce ce que cela suffit à un jeune lecteur?
Cependant il y a beaucoup de points positifs: le rythme de la narration est soutenu, les évènements s'enchainent, l'aventure de banale devient périlleuse, la lecture est aisée j'allais même dire très visuelle .

je me dois de remercier les éditions Scrinéo pour leur confiance:
#Delorauboutduchemin #NetGalleyFrance !

L'année scolaire n'est même pas finie et voilà que tout à coup, le père de Kim – aujourd'hui veuf – décide de sortir de sa longue torpeur sans crier gare. Adieu copines de classe, maison hantée par des souvenirs doux-amers, et bye bye le soutien des grands-parents ! Kim est embarquée en avion contre son gré sur les traces des chercheurs d'or. À bord d'un van aménagé, père et fille vont parcourir la terre rouge de l'Australie Occidentale, à la recherche des précieuses pépites, seulement armés de leur chagrin et d'un détecteur de métaux. Mais à la recherche, surtout, d'une manière harmonieuse d'exister sans celle qui les a quittés.

Pascale Perrier aborde le thème du deuil avec justesse, à travers le spectre de différents personnages. Enlisé dans cette absence qui le dévore de l'intérieur, le papa de Kim oscille entre dépression et résignation. Il s'est réfugié dans le travail, jusqu'à en laisser de côté sa fille, aussi perdue qu'il ne l'est, jusqu'à l'électrochoc qui lui fait comprendre qu'il ne peut plus continuer comme ça, quitte à prendre des décisions abracadabrantesques aux yeux des siens. Quant à Kim, elle n'essaie même pas de maquiller sa peine. Elle traverse son quotidien parfois rongée de colère, parfois de tristesse. Elle marchande avec son père, avec une touche de déni chaque fois qu'elle rédige une lettre à sa défunte mère pour lui raconter ce qui leur arrive depuis son départ. Père et fille avancent d'un pas pour reculer de deux, le chemin est chaotique et leur équilibre fragile. Ils ne se sentent pas prêts à tourner la page en dépit de cette société qui les pousse à boucler prématurément les sept étapes de la reconstruction de soi, comme le prouvent par exemple les réflexions récurrentes de Marina, l'amie de Kim, qui ne cesse de lui rappeler son air lugubre et son manque de volonté. Comme si le deuil avait jamais une date d'expiration. Cette façon d'invalider les ressentis de sa meilleure amie m'a paru assez violente, même si l'âge et le conditionnement peuvent facilement l'expliquer, ainsi que la nécessité de dérouler la suite de l'histoire.

Au fil de leur road-trip, Kim et son père vont faire des rencontres fortuites, plus ou moins heureuses. En dépit de la solitude écrasante dans ces terres désolées, c'est bien l'humain qui est au coeur de tout. Et l'une de ces rencontres pourrait d'ailleurs bien chambouler un peu plus encore l'existence de cette pré-adolescente, larguée entre un papa qui déraille, une chaleur implacable, de la nourriture étrange et une langue qu'elle ne maîtrise pas. En parlant de ça, je trouve que Kim maîtrise tout de même l'Anglais très rapidement. Trop. Même si la jeune collégienne a encore des moments d'incompréhension, ce n'est pas en un été, isolée de toute civilisation, qu'on passe de quelques mots de vocabulaire à la fluence. le plus gros point noir, selon moi, reste cependant la réaction des rangers vers la fin du roman. [SPOILER POTENTIEL] Comment ont-ils pu laisser les enfants mariner pendant tout le trajet, dans un mélange de terreur et de désespoir sur la banquette arrière, alors qu'une simple phrase aurait suffi à les rassurer ? Je me doute qu'il s'agissait d'entretenir le suspense, mais ça m'a paru tout bonnement inconcevable (et cruel) de prendre un tel raccourci.

S'il est vrai que j'ai clairement préféré mon autre lecture de Pascale Perrier, « Juke Vox », un road-trip à pieds en France, j'ai pris plaisir à lire les quelques deux-cents pages de ce roman malgré les points soulevés, qui ne dérangeront pas forcément le public-cible, d'ailleurs. Un format court qui implique que l'on survole certains aspects de l'intrigue que l'on aurait aimé voir plus développés. L'autrice dépeint le tâtonnement des personnes empêtrées dans une vie qu'ils ne reconnaissent plus, leurs essais plus ou moins fructueux pour trouver la lumière au bout du tunnel, leurs maladresses, leurs émotions qui sortent un peu n'importe comment, leurs décisions impulsives et leurs moments d'incompréhension. C'est touchant. J'ai aussi eu grand plaisir à en apprendre davantage sur l'Australie (j'en redemande volontiers !), sa géographie, ses points touristiques, sa Vegemite et son fromage sans goût qui m'a rappelé mon désarroi l'année où j'ai vécu au Québec et fait le même constat. J'en ai ri !

* * * * *

Pour la petite note, ce roman a été conçu via le principe du Feuilleton des Incos, que je trouve on ne peut plus intéressant et éducatif. Je reprends ci-dessous leurs mots et vous invite à visiter leur site web pour en apprendre davantage sur cette forme d'écriture communautaire :

« Créé par l'association des Incorruptibles, le Feuilleton des Incos met en lien des auteurs et des classes ou groupes de lecteurs. Il s'agit d'une animation encadrée par un adulte enseignant, bibliothécaire ou animateur de centre de loisirs, dont le but est de permettre aux enfants de découvrir les coulisses de la création d'un livre grâce à un système de correspondance avec un auteur et d'une lecture par épisodes d'un roman en cours d'écriture. »
Lien : https://dragonlyre.wordpress..

Kim est en 5°. Depuis le décès de sa mère, elle vit seule avec son père. La vie est difficile pour eux, tout leur rappelle la disparue et les tire vers le passé. Lorsque son père décide de partir chercher de l'or en Australie, Kim est d'abord très réticente. Mais elle tente l'expérience...

J'ai tout de suite plongé dans ce roman. le personnage de Kim est très crédible, elle est mûrie par l'épreuve qu'elle traverse mais possède aussi quelques traits encore enfantins, comme beaucoup de jeunes de cet âge. le thème du road trip m'a également séduite, même si j'aurais aimé qu'on s'attarde un peu plus sur les péripéties du voyage, la barrière de la langue, ... J'aime moins le petit côté manuel de développement personnel de la fin ("Il faut trouver le trésor qui est en nous"), cependant je ne peux qu'adhérer au message véhiculé par cette histoire : passé les premiers temps du deuil, il est très important de trouver la force d'aller de l'avant. La vie doit continuer.

Au final une lecture enrichissante, que je recommande.

Merci à Netgalley et aux éditions Scrineo pour le service de presse.

#Delorauboutduchemin #NetGalleyFrance

Kim, une adolescente de 13 ans, vit une période difficile depuis le décès de sa maman. Son quotidien avec son père est empreint de douleur. Mais voilà, un jour, son père prend une décision inattendue : il démissionne et décide de partir en Australie avec Kim à la recherche d'or, en pleine année scolaire. Une aventure peu banale commence.

Ce roman jeunesse se lit facilement grâce à la plume fluide de l'auteure. Une fois de plus, j'ai été séduite par l'idée du voyage et du road-trip. le deuil est abordé avec justesse et douceur, explorant la reconstruction et la relation entre le père et la fille. Les rencontres sur leur chemin ajoutent une dimension spéciale à cette histoire.