J'ai tenté de lire ce livre après un entretien assez, comment dire, confondant avec un monsieur, psy de son état et conseiller pour les évaluations pour trouver un emploi, à l'époque où je voulais faire une formation dans le domaine "psy", il y a un moment déjà...
Lors d'une discussion "hors cadres", ce monsieur citait Piaget à toutes les sauces, comme s'il avait toutes les réponses toutes faites. Cela m'a intriguée.
Mais j'avoue que j'ai laissé tomber cette lecture, indigeste et dans le fond assez peu claire pour les non-initiés (moins encore que les plus ardues de Freud), même si "scientifique"... En plus je ne partage pas trop les conclusions de ce monsieur, qui me semblent vieillotes et surtout conditionnées à une atmosphère sociale (son éducation et celle de l'époque, plutôt répressive dans le fond). Bon en psycho bien sûr tout est relatif aux relations, mais du coup il devient dangereux d'édicter quoi que ce soit en "règles".
Ayant fait une année de psychologie et voulant faire éducatrice de jeunes enfants, je me suis dis que ce livre pourrait être intéressant pour comprendre la psychologie de l'enfant sachant que ce livre a été écrit entre autre par Piaget, un auteur que je connais bien. Mais je n'ai pas du tout accroché et j'ai même abandonné ma lecture. Je n'ai pas réussi à comprendre cette lecture, sûrement dû aux mots de vocabulaire scientifique trop sophistiqués.
tre bien
Or ce symbolisme centré sur le moi ne consiste pas seulement à formuler et à alimenter les divers intérêts conscients du sujet. Le jeu symbolique porte fréquemment aussi sur des conflits inconscients : intérêts sexuels, défense contre l'angoisse, phobies, agressivité ou identification avec des agresseurs, repliements par crainte du risque ou de la compétition, etc.
Avec les progrès de la coopération sociale entre les enfants et les progrès opératoires corrélatifs, l'enfant en vient à des relations morales nouvelles fondées sur le respect mutuel et les conduisant à une certaine autonomie.
Il est donc indispensable, pour comprendre le développement de l'enfant, d'examiner l'évolution de ses perceptions après avoir rappelé le rôle des structures ou du schématisme sensori-moteurs. La perception constitue, en effet, un cas particulier des activités sensori-motrices.
Le réalisme du dessin passe donc par différentes phases. [...] Le bonhomme, qui est l'un des modèles les plus dominants au départ, passe d'ailleurs par un stade d'un grand intérêt : celui des "bonshommes têtards" où n'est figuré qu'une tête munie d'appendices filiformes qui sont les jambes, ou munie de bras et de jambes mais sans tronc.
L'étude de l'affectivité du nourrisson est bien plus difficile que celle de ses fonctions cognitives, car le risque de l'adultomorphisme y est bien plus grand.
Combien y a-t-il de leçons sur la psychanalyse selon Freud ?