Le plus heureux des hommes

Gare du Nord la galerie marchande est déserte,abandonnée par tous ,seule une jeune femme échevelée erre dans la parfumerie inconsciente de l'étrangeté des évènements.Quelques jours plus tard Julius Caïn , désespéré du départ de sa compagne Anja va déposer un avis de recherche .L'inspecteur Blaise qui le reçoit est un drôle d'olibrius qui préfère lire plutôt que penser à ,sa carrière cependant Julius pique sa curiosité ;certes fan de Tchekhov mais inspecteur avant tout!
Commence alors un échange par narrateurs interposés entre ces 2 personnages ..Yann Queffelec que je découvre avec ce roman nous peint avec brio le portrait d'hommes et de femmes ,jeunes ou non, aux passés douloureux éternels écorchés vifs.
Une fois commencé , je n'ai pas pu lâcher ce livre ,thriller psychologique plus qu'enquête policière.A découvrir sans aucun doute.

Ce roman m'a été offert à sa sortie en 2007 et je l'avais laissé de côté après en avoir en vain entamé la lecture, je ne me souviens plus pour quelle raison... Plus de 12 ans plus tard, j'étais fermement décidé à le lire, ne serait-ce que pour honorer celui qui me l'avait offert. Et là, j'ai ressenti une douleur indicible ... en tout cas l'absolue négation du plaisir que l'on éprouve si souvent lorsqu'on entre dans une histoire. Dès la première page, des phrases interminables, hachées par des virgules placées au petit bonheur la chance, qui rendent l'entrée en matière particulièrement indigeste. Comment peut-on espérer accrocher le lecteur lambda avec un style aussi hermétique ? Yann Queffelec pense sans doute que le véritable écrivain se doit de bousculer certaines conventions de l'écriture mais le résultat obtenu est un exercice de style tout à fait vain. Je n'ai pas pu aller au-delà de la page 37 mais je sais gré à l'auteur de m'avoir fait prendre conscience à quel point la pratique de la lecture pouvait parfois se révéler éprouvante.

Une jeune femme est poussée sous les roues du RER un soir d'émeute gare du Nord. Est-ce Anja, la femme de Julius, professeur à la Sorbonne qui la déclare disparue depuis ce soir là?
J'avoue avoir été déroutée par ce livre. D'abord parce que je ne m'attendais pas à ce style de livre de la part de Yann Queffelec. C'est une sorte de polar déjanté, complètement improbable sous la plume de Queffélec. Cela m'évoquait plus certains accents de Pennac dans la série des Malaussène et aussi un peu Fred Vargas, pour le côté polar décalé, dans ceux où Adamsberg officie.
Passée la surprise des premières lignes, j'ai été aussi déroutée par le rythme qui rend le récit parfois difficile à suivre. Mais je m'y suis faite au fil des pages, et j'ai finalement plongé et me suis régalée.
C'est une histoire originale traitée de façon également originale, qui m'a emportée et ravie.

Je ne suis pas entré dans ce récit étrange. Etrange, vous avez dit étrange, comme c'est bizarre...

J'ai eu le sentiment que l'auteur (que j'apprécie en général) hésitait entre policier, récit, parcours de vie, enquête, psycho, surréalisme... le mélange des genres n'a pas fonctionné pour moi.

L'écriture est belle, soignée. Mais comme on ne sait pas très bien dans quel genre de roman on se trouve, il est difficile de juger de l'efficacité de la plume de l'auteur.

Pas emballé sur ce coup-là.

J'ai tenu difficilement jusqu'à la 100 ème page. Je n'ai pas accroché a ce roman trop décousu et dans lequel je suis perdue.