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Alice détective - Bibliothèque Verte tome 2 sur 86

Anne Joba (Traducteur)Marguerite Sauvage (Illustrateur)
EAN : 9782012011502
216 pages
Hachette Jeunesse (05/04/2006)
3.68/5   132 notes
Résumé :
Oui ou non, le vieux manoir perdu au milieu des bois, est-il hanté ? Pour les propriétaires, deux vieilles demoiselles, cela ne fait aucun doute. Continuer à habiter une maison où, la nuit des ombres glissent le long des murs, où les objets disparaissent mystérieusement relève de la folie. Quitter les lieux est sûrement la solution la plus sage. A moins qu'Alice s'en mêle. Dans ce cas, tout n'est pas perdu.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Auteur se dissimulant derrière le célèbre pseudonyme : Mildred Wirt Benson
Titre original : The Hidden Staircase
Traduction : Alice Juba
Illustrations : Albert Chazelle

ISBN Edition 1963 : Non Indiqué

Certains s'en étonneront sans doute mais "Alice au Manoir Hanté" est le second tome des aventures de l'héroïne qui allait connaître un succès mondial puisqu'il sortit en 1930, dans la foulée d'"Alice Détective." Mildred Wirt Benson était une fois encore aux commandes et l'on retrouve les thèmes qu'elle privilégiera, avec plus ou moins de succès et des détails interchangeables tout en laissant un fond d'intrigue bien lissé et, en réalité, sans surprise, comme dans "Alice dans l'Île Au Trésor" et "Alice & le Clavecin."

Les fantômes, vrais ou faux, tragiques ou comiques, nul ne l'ignore, ont toujours constitué d'excellents compagnons pour animer les livres, pièces de théâtre, etc, etc ... Ici, bien entendu, le fantôme est faux mais le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il fait tout son possible pour paraître tout ce qu'il y a de plus spectral et la seule chose à regretter, c'est que le profil psychologique de celui qui l'anime soit, dans le fond, bien trop simpliste pour être réellement capable d'une telle inventivité. Vous me direz que cette littérature était réservée à la jeunesse, soit. Mais tout de même ... Il est vrai aussi que nous avons ici le texte de l'édition française de 1963 et que l'original est peut-être différent - les titres parus à l'origine chez Grosset & Dunlap, se sont vu réédités en partie par Amazon et ne semblent pas avoir subi beaucoup de mutations : tant mieux.

Dans "Alice au Manoir Hanté", c'est par l'intermédiaire de Gaby, l'une des jeunes filles qu'elle a tirées d'affaire avec sa soeur dans le premier volume de la série, qu'Alice fait la connaissance des demoiselles McLeod, deux "vieilles filles" disait-on encore à l'époque, qui vivent seules dans le vieux manoir familial dont elles ont hérité depuis des lustres. Une fois de plus, le lecteur pourra constater que la région dans laquelle se situent les intrigues de "Nancy Drew" est certainement l'un de ces Etats-Frontières qui séparèrent jadis le Nord et le Sud et où la Guerre de Sécession opposa des familles entières. La maison des soeurs McLeod, un fort beau manoir, au demeurant, possède en effet, non loin de là, sa réplique, édifiée par l'un de leurs ancêtres des années 1860. le point est très, très important : gardez-le en mémoire.

Bref, dans leur petit castel confortable et très "siècle dernier", les deux soeurs, qui y ont grandi, se sont toujours senties chez elles et n'ont pas envisagé un seul instant de s'en séparer même si leur fortune diminue et si les frais d'entretien s'accroissent. Il n'en est plus de même lorsque Gaby, rendant visite avec Alice à leur vieille amie Lise, rencontre Rosemary, l'aînée des soeurs McLeod, qui leur raconte une incroyable histoire d'apparitions spectrales et d'airs joués par une guitare invisible, la nuit, bien sûr, sans oublier la disparition de bijoux ou d'objets précieux et des bruits sourds entendus çà et là dans un manoir jusque là bien paisible.

En parallèle, Alice, qui a accepté de passer quelques jours au manoir McLeod pour enquêter sur ce fantôme à la fois si bruyant et si discret, se préoccupe de la disparition de son père, James Roy, lequel, parti pour un rendez-vous d'affaires, n'est toujours pas revenu au bout de cinq jours. A croire qu'il a eu un accident ou alors que quelqu'un de malveillant l'a enlevé ...

Au milieu de tout cela, en relations étroites avec James Roy qu'il avait menacé parce qu'il l'estimait responsable d'une soi-disant "spoliation" dont il aurait été victime, la déplaisante figure de Jeff Croll, que l'on prendrait, à son apparence, pour un quasi mendiant mais qui, sous son apparence sordide, possède tout de même pas mal d'argent ...

Alice, qui a des petits boutons dès qu'elle voit apparaître Croll - et elle fait la connaissance de ce peu réjouissant personnage dès le premier chapitre - est inquiète, de plus en plus inquiète - et nous aussi. Car, évidemment, même si nous en avons perdu l'âge, nous jouons le jeu jusqu'au bout. Sinon, où serait notre plaisir ? Nous savons, de toutes façons, que tout se terminera bien, et c'est là l'essentiel. L'univers de Caroline Keene est un univers sans doute clos, où semble se dérouler toujours la même histoire, mais un univers également protecteur, où l'on se sent bien, en une époque où tout était (ou nous semblait en tous cas) très clair et surtout cohérent, avec des "méchants" qui allaient en prison et des "gentils" qui finissaient par triompher et retrouver éventuellement leur fortune ou leur véritable identité.

A lire, à relire et à faire connaître. Surtout, pour les Français et Francophones, dans cette édition-là, où les illustrations d'Albert Chazelle font merveille. ;o)
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Alice, c'est un peu la série policière de mon enfance. A 8 ans, je me plongeais dans les enquêtes de cette jeune détective et rien ne pouvait m'en sortir. Explorer des maisons hantées, résoudre un mystérieux vol de bijoux, retrouver une personne disparue, démasquer de soit-disant fantômes... voilà qui satisfaisait pleinement ma soif d'aventures et de mystères !

Aujourd'hui, j'ai relu "Alice et le manoir hanté", probablement l'une de mes aventures préférées avec "Alice et l'ancre brisée". La jeune détective mène l'enquête pour le compte de deux vieilles demoiselles. Selon ces dernières, leur maison serait hantée. Il faut dire que le cadre a de quoi impressionner. Caché au milieu des bois, le manoir n'a rien à envier à ceux des contes. Alice a tout d'abord du mal à y croire. Mais après avoir passé une nuit dans la manoir, elle admet que des choses étranges s'y déroulent. Quand la nuit tombe, des ombres rôdent dans les sombres couloirs tandis que des objets disparaissent mystérieusement. Alice parviendra-t-elle à démasquer le fantôme du manoir ?

L'enquête est captivante grâce à une intrigue à l'atmosphère particulièrement mystérieuse et angoissante. Les scènes dans le manoir sont très réussies, surtout quand la nuit tombe et plonge les personnages dans l'obscurité et la peur. Dommage que le roman ne compte que quelques illustrations de Philippe Daure car elles sont très jolies et illustrent bien le texte.
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Que de souvenirs dans tous les ' Alice ' , chaque fois une enquête policière , dépaysement garanti car les aventures d' Alice se passent en Louisiane. Je me demande si ça attire encore les jeunes filles , sans doute celles qui ont hérité de la collection de leur maman .
Une grande fan d' Alice .
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On peut lire dans l'article "Alice au manoir hanté" de Wikipédia que Mildred Wirt Benson a déclaré que ce 2ème roman était son préféré parmi tous ceux qu'elle a écrit.

Pas étonnant car son histoire est mystérieuse à souhait et elle est apte à faire rêver petits et grands ! de plus, le titre français est bien mieux trouvé que le titre original et il ne dévoile rien de l'intrigue...

L'illustrateur a dessiné les deux soeurs jumelles comme de vieilles dames acariâtres aux regards méchants, certainement pour appuyer le côté frisson de l'intrigue ou de la première de couverture. Mais, en réalité, dans l'histoire, ce sont deux demoiselles gentilles et reconnaissantes qui demandent l'aide d'Alice pour dénouer l'énigme de leur maison hantée.

Dans le premier tome, Alice détective, nous avons rencontré le personnage de Lise Travers, une vieille dame malade et seule qu'Alice a aidé à retrouver une part de l'héritage de Josiah qui lui était dû. C'est Lise Travers qui présente Rosemary Macleod à Alice et qui l'incite à raconter à notre détective tout ce qu'il se passe dans sa maison.

Rosemary vit avec sa soeur jumelle Floretta dans un vaste manoir familial qui a été construit lors de la guerre de sécession. Depuis environ 2 mois, d'étranges phénomènes se produisent toutes les nuits dans le manoir : des ombres apparaissent sur les murs, de la musique se fait entendre et des objets disparaissent...Floretta est terrorisée et souhaite vendre et quitter sa demeure au plus vite. Mais Rosemary n'arrive pas à se dire qu'il faille abandonner son cher manoir. Alice est leur dernier espoir !

Alors que son père doit s'absenter une semaine à Chicago, Alice va vivre une semaine au manoir hanté pour essayer de résoudre le mystère. Elle cherche en vain une porte cachée et son enquête piétine...

Alice commence à se démotiver, d'autant plus que son père ne donne plus aucune nouvelle. Que lui est-il arrivé ? Un accident de train ?

Sans téléphone, Alice est coupé du monde. Il va pourtant falloir qu'elle retrouve son père sans abandonner les deux demoiselles et leur manoir hanté...
Lien : http://litterature-pour-tous..
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Parution en 1930 sour le titre -The hidden staircase-
Traduction française en 1963
- Dans ce livre, Alice n'écoutant que son bon ceour, vient en aide à deux vieilles demoiselles dont le manoir semble hanté par un fantôme. Alice accepte de loger quelques temps au manoir et peut donc elle même constater des faits étranges se dérouler dans la vieille demeure.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
L'après-midi était déjà très avancé, des ombres commençaient à envahir coins et recoins. A l'approche de la nuit, l'atmosphère devenait de plus en plus fantastique.
Le dîner fut un peu guindé. Rosemary et Alice tentèrent d'animer la conversation, mais ce fut sans succès. Chacune percevait une tension dans l'air.
Après le dîner, les deux vieilles demoiselles et Alice s'installèrent au salon. Rosemary s'assit au piano et voulut jouer ; Alice remarqua que ses mains tremblaient. Au bout de quelques minutes, elle referma le clavier.
Floretta se dominait encore moins que sa soeur. Assise, raide sur le divan, les mains crispées, elle promenait d'un bout à l'autre de la pièce un regard inquiet, comme si elle cherchait quelqu'un.
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[...] ... Elle se coucha, souffla la bougie, mais ne s'endormit pas tout de suite : elle resta immobile, perdue dans ses pensées. Les stores étaient levés, la lune éclairait la pièce et Alice regarda les ombres des arbres danser sur les murs blancs de sa chambre.

- "Ce sont sûrement là ces fameux fantômes qui ont tant effrayé Rosemary et Floretta,"se dit-elle.

Au bout d'une demi-heure, elle s'endormit, d'un sommeil léger toutefois. Au milieu de la nuit, elle se réveilla, ne put retrouver le sommeil.

- "Voyons, qu'est-ce qui me prend," se demanda-t-elle, perplexe. "Tout comme si je pressentais que quelque chose va m'arriver !"

La demeure était muette comme une tombe. Mais ce silence, lourd de menaces, l'inquiétait.

- "Allons, allons," dit Alice, se morigénant elle-même en sentant un frisson lui parcourir le dos.

Elle ferma les yeux, mais le sommeil ne vint toujours pas. Recourant à un vieux procédé, elle compta des moutons ... Tout fut inutile. On eût dit qu'une force étrangère l'obligeait à rester aux aguets. Elle se tournait et se retournait dans son lit.

Ayant enfin réussi à s'endormir, elle fut réveillée brutalement. Que se passait-il ? Elle se redressa et tenta de voir à travers l'obscurité.

Soudain, un cri perça le silence de la vieille maison. Il provenait, semblait-il, du rez-de-chaussée. Un choc sourd lui succéda, puis un hurlement à vous glacer le sang. Et le silence retomba, plus sinistre que jamais. ... [...]
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[...] ... - "Je ne sais pas très bien par où commencer," dit Rosemary McLeod.

Elle eut un petit rire gêné, puis reprit :

- "Eh bien, voilà, j'habite une maison hantée !

- Comment ?" s'écria la jeune fille.

- "Enfin, elle n'est pas vraiment hantée. Parce que je ne crois pas à toutes ces histoires de fantômes, mais il est certain qu'il s'y passe d'étranges choses depuis quelque temps.

- De quelle sorte ?" demanda Alice, intéressée.

- "Oh ! des petites choses, en général. Mais cela devient énervant. C'est que, voyez-vous, j'habite dans une vieille maison de pierre, à Hilltop ...

- Toute seule ?" coupa la jeune fille.

- "Oh non ! Avec ma sœur jumelle, Floretta. On appelle notre demeure "le Manoir". Elle date de la Guerre de Sécession. C'est vous dire qu'elle n'est pas d'hier."

Et, avec un petit rire nerveux, la vieille demoiselle ajouta :

- "C'est le cadre rêvé pour une histoire de fantômes, n'est-ce pas ?

- Je vous en prie, racontez-moi tout," demanda la jeune fille.

- "Depuis trente ans, Floretta et moi y menions une existence que rien ne venait troubler. Et voici que ces dernières semaines, des incidents étranges sont survenus, que nous ne pouvons nous expliquer. La nuit, des bruits curieux se font entendre.

- Venant du grenier ?

- Non, pas exactement. De toutes les parties de la maison.

- Vous êtes sûre que ce ne sont pas des souris ?

- Oh ! quelle horreur, des souris !"

A ce seul mot, Rosemary réprima un frisson de dégoût.

- "Floretta et moi ne pouvons les supporter. Il n'y en a pas une seule chez nous parce que nous leur livrons une chasse sans merci. Aux mouches aussi d'ailleurs : chaque fenêtre est munie d'une moustiquaire métallique.

- Parlez-lui des ombres," conseilla Lise à son amie. ... [...]
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Je vous en prie, mademoiselle Roy, implora Rosemary, prenez cette affaire en main. Nous serons trop heureuse de vous payer ce que vous demanderez.
- Mais je ne suis pas un détective professionnel, protesta la jeune fille embarrassée.
- Oh ! ne vous en défendez pas. Nous avons beaucoup entendu parler de vous et des exploits qu vous accomplissez dans ce domaine. Je suis sûre que vous pouvez nous aider. Je vous en prie, ne dites pas non.
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- Un bon détective est chose rare.
- Ce qui veut dire que j'en suis un ? demanda la jeune fille dont le visage prit une expression heureuse.
Tendrement, James Roy regarda sa fille.
- Oui, et veut dire aussi que je suis très fier de toi. A dater d'aujourd'hui, j'ai l'intention de faire appel à toi pour résoudre certaines affaires qui me seront confiées. En fait de détective, je crois bien que tu me bats d'une bonne longueur, ajouta-t-il avec un sourire taquin.
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