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Henri Yvinec (Traducteur)
EAN : 9782253090656
442 pages
Le Livre de Poche (01/06/2005)
3.55/5   66 notes
Résumé :
" Comme il s'approchait de la fleur - un sabot de Vénus, à n'en pas douter -, Neil Fellowes perçut une odeur écœurante et faillit suffoquer. Des branches obstruaient le passage. Il commença à les dégager mais n'avança pas davantage. Là, sous un camouflage improvisé, se trouvait l'origine de l'odeur : un corps humain...

Neil remarqua deux choses : il semblait animé, la chair ondulait littéralement - et il n'avait pas de visage. " Pour les habitants de... >Voir plus
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Première incursion pour moi dans le monde de Peter ROBINSON, auteur canadien, d'origine britannique. Cette plume s'est formée à l'université de Leeds, a émigré au Canada où elle a mené de front une carrière d'enseignant et d'auteur. Ellee recevra sa consécration en 2000 avec le titre « Saison sèche ». "La vallée des Ténèbres" (première édition en 1989) met en scène l'inspecteur-divisionnaire Alan Banks, personnage récurrent chez Peter ROBINSON.
Banks a quitté Londre pour le commissariat d'Eastvale. Il aime toujours utiliser sa propre voiture pour se déplacer afin de pouvoir écouter ses cassettes de musique, y fumer plus que de raison et s'arrêter où bon lui semble pour penser, réfléchir et laisser sortir ses intuitions qui, naturellement, le conduiront au succès d'enquête! A part cela, et sa remarquable capacité à fréquenter les Pubs et à y ingurgiter des quantités impressionnantes de pinte de bière, Banks est un flic 'banal' comme ceux du temps des policiers, bien avant l'époque des polars et thrillers qui nous ont habitué à des carrures de flic spéciaux, typés comme atypiques, à savoir les Adamsberg de VARGAS, les Harry Bosch de CONNELLY ou les Erlendur de INDRIÖASON, entre bien d'autres ...
La situation à résoudre dans cette vallée des ténèbres est complexe. Un cadavre est retrouvé dans la la lande de Swainshead, petit village du Yorkshire. Cette mort sera reliée à bien d'autres, le commissaire ira de Swanshead au Canada, puis à Oxford, les soupçons seront nombreux et les mensonges ou ommissions tout autant. Mais, in fine, l'enquête est assez simpliste. On suit un flic qui suit ses pistes, interroge, observe, fume et boit beaucoup, semble souvent avoir résolu l'affaire mais ne peut jamais clôturer le dossier.
J'ai donc été très partagé à propos de la note à attribuer à ce roman. Il m'a embêté par son côté lent, répétitif et ses personnages très communs, lissés, assez prévisibles (sauf, peut-être Kattie, la femme de l'aubergiste) mais il est aussi profondément marqué par l'omniprésence du libre arbirtre des personnages. Tous agissent en posant des choix, les leurs, judicieux ou pas… Aucun ne se laisse mener par les événements. A ce titre, le roman sort de l'ordinaire et le romancier se montre brillant.
Une cote moyenne, donc. Plus exactement, une cote de moyenne entre l'attrait et l'ennui… assez juste reflet de la vie, peut-être !
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Qui lit encore Peter Robinson de nos jours ?
Il faut dire que depuis quelques années aucunes de ses bouquins n'a été publié en France. Et pourtant dans les années 2000 on présentait Peter Robinson comme une des références du polar britannique.
Il faut dire qu'il s'est imposé avec sa série des enquêtes de l'inspecteur Banks. Et c'est bien mérité de mon point de vue.
4e roman de la série crée en 1987 par Peter Robinson et originalement publié en grande bretagne en 1989, dans La vallée des ténèbres on va suivre notre policier dans une sombre enquête. Banks a quitté Londres pour ne plus avoir à être confronter à une criminalité galopante et le voilà affecter à la police du Yorkshire. Mais il s'aperçoit très vite qu'ici aussi les affaires de meurtres, de vengeances, disparition et autres crimes et délits ne manquent pas. Cette fois il se retrouve confronté à une énigme. La découverte sur la lande d'un cadavre défiguré rappelle à tous un meurtre commis cinq ans plus tôt que la police n'a pas réussi à élucider. L'inspecteur Banks qui lui fonctionne à l'instinct a pourtant déjà quelques soupçons…
Ce que l'on aime chez Robinson c'est la façon qu'il a d'amener tranquillement ces enquêteurs à résoudre leurs enquêtes. On est là dans un vrai polar procédural, on suit pas à pas le déroulement de l'affaire. On prend son temps. On apprécie ici les complicités ou les inimitiés qui se jouent au sein de la brigade. Banks commence ici à se faire apprécier de ses subordonnées et il trouve enfin ses marques dans sa nouvelle équipe.
Dans cette intrigue on retrouve une galerie de personnage à la personnalité bien trempée, bien campé aussi. Une galerie de suspects d'où ressort un personnage central attachant mais aussi torturé.
Le petit plus de ce roman-ci c'est que notre inspecteur principal anglais va devoir pour les besoins de son enquête faire un tour du coté de Toronto au Canada. Ce qui donne à ce titre un petit coté dépaysant supplémentaire.
Car la lande anglaise l'était déjà dépaysante. Et j'avoue avoir un petit faible pour ces décors sauvages qui résonnent parfaitement avec la personnalité des protagonistes
Et justement… Ce que l'on aime aussi chez notre auteur c'est qu'il dépeint avec une vraie justesse psychologique tous ses personnages et à ce titre ça donne à l'inspecteur Alan Banks un petit côté Jules Maigret. de plus comme le commissaire français, Banks aime boire une bonne bière. Il sait que c'est dans les pubs qu'il peut sentir le poult de la ville ou du village et percevoir les choses cachées et autre petits secrets inavouables. Et puis il y a Banks, lui-même, on aime sa personnalité, un flic mélomane aux méthodes d'investigations inimitables et profondément intuitive
Bref j'ai vraiment aimé renouer avec Peter Robinson et son personnage fétiche. J'ai apprécié d'évoluer dans cette affaire au grès des indices semés et échafauder les différentes hypothèses puis démonter les fausses pistes. J'ai pris mon pied à être moi aussi en quelques sorte protagoniste en entrant dans la peau des différents personnages, j'ai plongé avec délectation dans ce suspense psychologique parfaitement huilé !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Mon premier Peter Robinson. Acheté au hasard des magasins d'occasion, avec tout de même un regard rapide sur Babelio pour vérifier la qualité de l'ouvrage, enfin des 3 ou 4 du même auteur que j'ai eu la chance de trouver en même temps.

La vallée des ténèbres est le 4ème ouvrage, dans l'ordre chronologique, des enquêtes de l'inspecteur Banks, dans le Yorkshire. Un mort dans la campagne, une enquête, une histoire familiale, quelque personnages pas très reluisant, et un inspecteur qui mène l'enquête. Une petite escapade au Canada, sans doute un clin d'oeil de l'auteur à sa propre histoire.

Une bien belle enquête, bien racontée, une intrigue, des surprises, jusqu'au coup de sifflet final !

Le petit côté daté, voire vieillot, c'est tout de même le tabac et l'alcool. Les pintes de bière et autres alcools coulent à flots. Mais surtout, ce sont les cigarettes. Les protagonistes en allument sans arrêt, à l'intérieur des bureaux ou au café. Ah, heureusement, cette époque est révolue !

Donc sans doute vais-je faire un bout de chemin avec l'Inspecteur Banks, surtout après mes vacances estivales dans la campagne du Yorkshire !
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J'y vais directement : Je n'ai pas aimé ce livre. Il faut dire, que ce n'est pas vraiment de sa faute finalement. Je l'ai commencé quand j'étais fatiguée, alors j'ai pris ça à la rigolade, et je l'ai lu plus physiquement que mentalement. Pour dire, je lisais en diagonale complète à la fin, et j'ai juste retenu qui était mort, qui était le coupable, et j'ai trouvé la fin hyper brusque. Vraiment, je ne sais pas trop quoi dire de ce livre, car comme je l'ai dit, s'il ne m'a pas plu c'est sûrement à cause de moi, et peut-être que si j'avais été un tant soit peu plus concentré sur ce livre, il m'aurait peut-être un peu plus plu...Ou pas. Je sais pas. L'histoire aurait pu être intéressante, mais (je pense que pour beaucoup de chose j'ai mal suivi, alors faut pas croire tout ce que j'affirme), on nous explique pas vraiment le truc intéressant : Pourquoi le visage était vivant alors que la personne était morte. Et si on nous l'explique (il me semble quand même qu'il y a une explication) c'est tellement un détail alors que je trouvais ça hyyyper intéressant, que ça m'a un peu déçue. Les personnages sont assez inintéressants, Banks n'ayant toujours rien de changeant par rapport aux inspecteurs des policiers. Il n'a aucune particularité, rien. A part qu'il a une meilleure intuition que les autres et qu'il écoute des musiques de sa jeunesse, et encore. Il n'y a que Katie qui m'a un peu titillé, car elle a été éduqué d'une telle façon, qu'a chaque fois qu'elle en sous-entendais je suivais. Après.... J'ai à peu près suivi, mais comme pour un cours long dont on sais qu'il n'est pas si important que ça. Un passage m'a interpellé sans trop que je sache pourquoi, c'est quand il est dans l'avion pour aller au Canada, et quand il parlais de la CN Tower (parce que j'y suis allé donc que je sais comment elle est)... Mais sinon... L'écriture n'a rien de spécial en plus. Mais vraiment. Aussi inintéressant que le héros que j'ai zapé totalement. En plus, je ne compte pas essayer de le relire. C'est dommage. Mais je ne compte pas non plus le revendre ou le troquer, pour la simple et bonne raison que je me suis jurée d'avoir toute la collection et de lire tout les Peter Robinson, depuis que j'ai commencé avec Beau Monstre. Mais ce tome là, qui était un de ses premiers, a été le plus laborieux et le plus inintéressant que j'ai jamais lu de lui. D'ailleurs, c'est marrant parce que j'ai lu le Sang à la Racine qu'il a écrit pas loin avant ou après, et je m'en souviens déjà plus, car c'était juste un bon policier point. Bref, j'ai la vague impression que ces premiers tomes sont assez fades, et c'est dommage mais tant pis ça va pas m'empêcher de tous les essayer.
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The Hanging Valley
Traduction : Henri Yvinec

Le temps me pressant un peu aujourd'hui, je ne vous dresserai pas un résumé de "The Hanging Valley" (littéralement : la vallée suspendue) que les éditeurs français ont cru bon de rebaptiser assez conventionnellement "La Vallée des Ténèbres."

Grosso modo, il s'agit d'un cadavre masculin en piteux état qu'un randonneur découvre dans une "vallée suspendue" proche du petit village de Swainshead, paisible village du Yorkshire. Il s'avère que le cadavre n'est autre que celui d'un enfant du pays que la croissance inquiétante du chômage dans l'Angleterre thatcherienne avait poussé à s'expatrier au Canada, d'où il revenait de temps en temps prendre un peu de vacances dans son pays d'origine.

Cet assassinat - le cadavre a été défiguré à coups de pierre avant d'être abandonné et le ou les meurtriers ont pris soin de faire disparaître toutes les étiquettes attachées à ses vêtements ainsi que le sac à dos dont il s'était muni - rouvre le dossier de la disparition d'Ann Raslston, une jeune femme dont on n'a plus de nouvelles depuis à peu près une dizaine d'années ...

Bien sûr, même si ce roman est loin d'égaler la fabuleuse "Saison Sèche" ou encore "Beau Monstre", du même auteur, le lecteur y trouve son compte. C'est pour lui l'occasion de croiser la route d'un Alan Banks (l'inspecteur divisionnaire récurrent de ces enquêtes, amateur d'opéra et de pop anglaise) dont les enfants sont encore assez jeunes.

Mais c'est aussi, pour l'aficionado de romans policiers, toutes branches confondues, de se demander si Robinson n'est pas en effet, à sa manière, une espèce de Simenon britannique.

On le sait, le grand auteur belge privilégiait l'atmosphère et ces touches quasi impressionnistes qui fixent la psychologie des personnages, avec ce qu'ils avouent mais aussi ce qu'ils se refusent à dire, bien mieux qu'une description en long et en large de leur apparence physique et vestimentaire. Simenon a au reste écrit bien des romans qui relèvent plus du roman "psychologique" pur et dur que du policier.

Avec Robinson, c'est un peu la même chose. le crime n'est pour lui qu'un prétexte à raconter une histoire qui aurait pu s'achever autrement que dans le sang. Dans ses oeuvres (toutes éditées au Livre de Poche), il n'y a pas cette fatalité qui suit, par exemple, les héros d'un Ellroy. le meurtre est ici toujours affaire de choix et non de destinée.

La chose est particulièrement sensible dans "Saison Sèche" - le premier Robinson que j'ai lu et qui m'avait enthousiasmée. On la retrouve dans "Beau Monstre" - même si l'identité du coupable est assez prévisible - ou encore dans "Le Sang à la racine" et le fascinant "Un goût de brouillard et de cendres." Dans cette "Vallée des Ténèbres", le personnage qui symbolise cette particularité demeure la touchante Kathie Greenock.

Pour en savoir un peu plus, allez ici :

http://www.mauvaisgenres.com/peter_robinson.htm

Et bonne lecture !
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Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Nombre de ses collègues – Banks le savait – seraient allés leur demander de se disperses, les auraient accusés de troubler l’ordre public, et les auraient fouillés pour voir s’ils avaient de la drogue. Mais en dépit de son aversion pour certain gangs de jeunes et pour leur musique. Banks se faisait une règle de ne jamais user de son pouvoir de policier pour imposer sa volonté. Après tout, ils étaient jeunes, ils profitaient de la vie, ils ne faisaient de mal à personne, à vrai dire.
Banks passa devant les vieux qui se trouvaient sur le pont et semblaient faire partie du décor ; il se dit qu’à un moment donné il leur parlerait : ils avaient peut-être été témoins de quelque chose.
Il retrouva l’inspecteur-chef Hatchley à la voiture et ils se dirigèrent ensemble vers la maison des Collier.
- Avez-vous remarqué, dit Banks, que Bernard donnait l’impression de tenir des propos différents selon les personnes auxquelles il s’adressait ? Tantôt il était sombre, tantôt il était joyeux. Un jour il rentrait au pays, un autre jour il restait au Canada.
- Ç’est peut-être simplement, dit Hatchley, que tous les gens auxquels il a parlé nous tiennent, à nous, des propos différents.
Banks jeta à l’inspecteur-chef un regard approbateur. La réflexion approfondie n’était pas le point fort de Hatchley, mais en certaines occasions il pouvait se montrer tout à fait surprenant.
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Il éprouvait le sentiment le plus exaltant qui soit. Ses cuisses lui faisaient mal, ses mollets étaient parcourus de tremblements et il respirait à petits coups brefs et saccadés, mais il y était parvenu. Neil Fellowes, petit employé au maigre salaire, originaire de Pontefract, se tenait au sommet de Swainshead Fell.
Non pas que ce fût un exploit comparable à celui de Sir Hilary ; après tout, le mont ne s’élevait qu’à 497 mètres. Mais Neil ne se faisait pas jeune et les collègues de la fabrique de machines-outils Baxwell où il travaillait s’étaient moqués de lui méchamment quand il leur avait dit qu’il partait en vacances dans les Yorkshire Dales pour faire de la randonnée pédestre.
— De la randonnée dans les Fells ? avait interrogé d’un ton railleur Dick Blatchley, l’un des farceurs du service courrier. Tu vas tomber à la renverse avant même de commencer, Neil.
Et là-dessus ils s’étaient tous mis à rire.
Mais à présent, alors qu’il se tenait là, le souffle court, le cœur battant, tels les pistons de son usine actionnés par la vapeur, c’était à son tour de rire. Il remonta ses lunettes cerclées de métal sur l’arête de son nez et essuya la sueur qui les avait fait glisser. Puis il rajusta les sangles de son sac à dos, qui lui sciaient les épaules.
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— Quelqu’un demande le divisionnaire, patron, dit l’inspecteur-chef Rowe quand Banks décrocha le téléphone. Sa ligne est occupée.
— Ça va, fit Banks. Je prends la communication.
Une voix haletante, légèrement brouillée émit des sons mal articulés.
— Allô ! Inspecteur Banks ?
Banks se présenta et encouragea l’interlocuteur à poursuivre ; celui-ci donna son nom
— Neil Fellowes.
— Il y a un corps là-haut dans les collines, dit Fellowes. Je l’ai vu.
— Où êtes-vous en ce moment ?
— Dans un pub. Le White Rose.
— De quel côté ?
— Comment ? Oh ! je vois. À Swainshead.
Banks consigna les détails dans son bloc-notes.
— Vous êtes sûr que c’est un corps humain ? demanda-t-il.
Des erreurs avaient été commises dans le passé, et la police, bon gré mal gré, avait dû intervenir à plusieurs reprises pour examiner des tas de vieux sacs, des moutons morts ou des troncs d’arbres pourris.
— Oui. Oui. J’suis sûr.
— Un homme ou une femme ?
— Je... je n’ai pas regardé. C’était...
Les mots suivants étaient à peine audibles.
— Bon, Mr Fellowes, fit Banks. Restez tout simplement où vous vous trouvez et nous arriverons dès que possible.
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Banks le mit au courant des détails pendant que Gristhorpe s’affairait avec l’équipe de la police scientifique.
Glendenning, à genoux près du cadavre ne cesse de chasser les autres comme des mouches. Enfin, il rangea ses affaires et tant bien que mal traversa le ruisseau, tendant les bras comme un funambule pour garder l’équilibre. D’une main, il serrait son sac marron contre lui et, dans l’autre, il tenait une éprouvette.
- Vachement commode comme endroit pour aller voir un cadavre ! grommela-t-il comme si le commissaire était personnellement responsable de cet état de fait.
- Eh oui ! répondit Gristhorpe, mais on n’a pas le choix dans notre métier. Je suppose que vous ne pouvez nous dire grand-chose tant qu’on aura pas procédé à l’autopsie ?
- Non, répondit Glendenning, plissant le visage comme pour balayer la fumée qui montait de sa cigarette. Ça m’a ‘air d’un coup de couteau qui a probablement atteint le cœur sous la cage thoracique.
- quelqu’un s’est approché vraiment très près de lui alors, dit Gristhorpe. Ce devait être une personne qu’il connaissait et en qui il avait confiance.
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je ne veux pas dire que vous êtes une…
— Une pute ? Une roulure ? Une salope ? Une catin ? Une femme de mauvaise vie ? Croyez-moi, on m’a traitée de noms bien pires.
Le rire d’autrefois illumina un instant le regard de Julie.
— Connaissez-vous la différence entre une pute et une salope ?
Banks secoua la tête.
— Une pute est une femme qui couche avec n’importe qui. Une salope est une femme qui couche avec tout le monde sauf vous.
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