A l'école, le fabuliste lui avait rappelé que notre société se compose de loups, de renards, de belettes et que, le plus souvent les plus puissants imposent leur loi.
Pourquoi faut-il qu'un "trop" nous encombre au lieu de nous combler ?
Il existe hélas un reste absolu dont l'ampleur risque de nous submerger, qu'il est presque impossible de faire disparaître et qui nous incite à douter de la légitimité du monde à exister. Je songe à la violence, à la cruauté, au mal dont nous avons de la peine à mesurer l'étendue et peut-être un seul acte de barbarie excède-t-il tout effort de mesure.
"Il y a plus grave que l'ignorance :
c'est de croire savoir ce que l'on ne sait pas."
Pour voir, je dois me résigner à ce qu'il y ait de l'invisible.
Les "richards" de vents : Pierre Sansot, philosophe, sociologue et écrivain