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Jana Barzelius tome 3 sur 7
EAN : 9791033904526
416 pages
Harper Collins (27/05/2020)
3.77/5   150 notes
Résumé :
LE PHÉNOMÈNE DU THRILLER NORDIQUE
Plusieurs personnes sont retrouvées mortes à leur domicile, leurs corps comme des poupées incomplètes, mutilés avec une précision chirurgicale. Il n’y a aucun lien apparent entre les victimes.Des nuits blanches attendent la police de Norrköping et la procureure Jana Berzelius… Mais cette dernière a d’autres cauchemars que le tueur au scalpel. Un homme qui la connaît depuis l’enfance. Un homme qui pourrait révéler à tous que J... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
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C'est ma première incursion dans l'univers d'Emelie Schepp qui est particulier. J'ai choisi ce polar parce que j'aime les polars nordiques et aussi pour sa couverture alléchante, sans me rendre compte que c'était le dernier opus d'une trilogie consacrés à l'héroïne, Jana Berzelius, procureur de son état au passé trouble.

On se retrouve devant des crimes particulièrement sauvages : l'une amputée, des deux mains, la deuxième a eu la langue coupée, la troisième amputée des jambes… les trois meurtres étant bien-sûr liés, et imputables à un tueur en série tordu comme il se doit. En même temps, Danilo Pina, un criminel a réussi à s'échapper au nez et à la barbe de la police débordée, avec de moins en moins de moyens…

A côté on a un ambulancier, insomniaque, sous tranquillisants, somnifères et autres substances, qui enchaîne les gardes pouvant faire des erreurs et qui est appelé sur chaque scène de crimes, alors que ceux-ci semblent avoir été commis par une personne maîtrisant les instruments chirurgicaux.

Ce polar est intéressant, on devine qu'on est face à un criminel retors, avec des pistes multiples, des policiers, qui font ce qu'ils peuvent, alors que leur service est réorganisé, et qui ont des problèmes personnels compliquant leurs recherches…

J'ai eu du mal à cerner le personnage principal, à savoir Jana Berzelius, la procureure, qui a vécu des choses difficiles dans sa vie, dans une famille adoptive étrange, où les relations sont froides, distantes et qui a connu autrefois le criminel en cavale, et de ce fait, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Certes, je n'ai pas lu les deux tomes précédents, mais l'auteure donne suffisamment de renseignements pour qu'on s'y retrouve, pour que cela ne soit pas une gêne véritable.

Emelie Schepp décrit très bien, par ailleurs, les conditions de travail difficiles de la police, qui doit avoir des résultats sans avoir les moyens, où celles comparables du milieu médical, problèmes que l'on retrouve dans beaucoup de pays à l'heure actuelle, alors que la délinquance et la violence sont toujours en pleine forme…

J'ai passé un bon moment, le suspense s'installe peu à peu, mais le démarrage est lent, comme souvent dans les polars nordiques, l'intrigue est intéressante, bien ficelée; je suis néanmoins restée sur ma faim, car si j'aime les policiers un peu déjantés, perdus dans leurs problèmes personnels, j'ai besoin d'éprouver de la sympathie pour ceux qui mènent l'enquête…

Je remercie NetGalley et les éditions Harper Collins qui m'ont permis de découvrir l'auteure.

#HarperCollinsNoir #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Sandra est ambulancière urgentiste. Elle travaille en binôme avec Philip, infirmier urgentiste. Une de leurs patientes est décédée au cours de son transport vers l'hôpital.
Danilo Penã, un dangereux criminel, réussit à s'évader de l'hôpital où il était soigné. Il se réfugie chez la procureure Jana Berzelius qu'il fait chanter.
Une femme est retrouvée mourante, exsangue, les mains tranchées. Sandra et Philip interviennent en urgence.

L'autrice est présentée comme "la reine du polar suédois". Je dois avouer que la lecture "D'une mort lente" ne m'a pas du tout convaincu de la justesse de cette affirmation.
L'intrigue aurait pu être intéressante. Malheureusement, elle comporte trop de coïncidences qui nuisent à sa crédibilité, et qui, me semble t'il, auraient pu être évitées. En conséquence, le scénario tombe dans la facilité.
Les personnages, Sandra, Philip et son épouse, les policiers, sont crédibles et se posent les bonnes questions liées à leur rôle dans le roman. En revanche, le personnage de Jana Berzelius m'a paru totalement irréel : un passé qu'elle tient à garder caché ; des relations ambigües avec un truand en fuite ; un comportement privé en total décalage avec sa fonction. Une procureure qui ne rend pas hommage à la justice suédoise et un étonnant héros récurrent dans l'oeuvre d'Emelie Schepp.
L'écriture est celle d'un thriller : simple et directe, sans fioritures inutiles (merci au traducteur). La narration est très rythmée : des découvertes et des rebondissements ; des changements de point de vue ; trois histoires qui se croisent. L'autrice parvient sans mal à retenir l'attention du lecteur. qui se laisse prendre au jeu.
C'est lorsqu'on arrive à la fin du roman qu'on se dit que les ficelles sont bien trop grosses, que le scénario aurait pu être mieux travaillé et que le personnage central de cette série de romans est vraiment bien étrange...

Loin de "la reine du polar suédois", je dirais qu'il s'agir d'un policier nordique bien décevant.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Grâce aux éditions Harper Collins et #NetGalley j'ai découvert Emelie Schepp et sa procureur Jana Berzelius , personnage principal et récurrent d'une trilogie dont "D'une mort lente " est le dernier tome.
Ici, la ville de Norrköping voit un meurtre, puis deux, puis trois, tous plus atroces les uns que les autres et ayant à peu près le même mode opératoire. L'équipe de policiers est bien sûr sur les dents. Parallèlement , Danilo Pena, ennemi personnel de Jana, lié à son passé, s'échappe de l'hôpital où il était traité. Les policiers en ont donc plein les bras.
J'aime bien découvrir de nouveaux personnages, j'aime bien les polars nordiques, j'aime bien les ambiances quelques peu contraintes par les secrets mais ici, je ne suis pas tombée sous le charme. J'ai de la difficulté à comprendre Jana qui ne m'a pas semblé être LE personnage principal. J'ai même eu l'impression qu'elle était plutôt en marge. Personnage ni sympathique ni antipathique, juste froid qui m'a donc laissé de glace. le reste de l'équipe, comme toutes les brigades, a des soucis professionnels et personnels. Thèmes intéressants traités dans ce roman: l'erreur et l'épuisement professionnels. Mais sinon, rien de bien nouveau. Bref, je ne crois pas refaire un tour de piste avec cette procureur Jana mais je tiens à remercier sincèrement les éditions Harper Collins et #NetGalley pour cette lecture.
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J'ai découvert cette auteure grâce à Netgalley et aux Editions Harper Collins et je les en remercie. J'ai beaucoup aimé le premier opus de cette série et le personnage énigmatique de Jana Berzélius, procureure à la recherche de son passé. L'intrigue policière permettait de dénoncer l'indifférence du monde face à tous ces flux de migrants errant à la recherche d'une terre d'accueil. le tout formait une trame passionnante.
Ce troisième opus est moins politique je dirais, l'auteure nous entraîne sur des meurtres ignobles commis par une personne qui a des connaissances médicales. Une femme est retrouvée, baignant dans son sang, les mains coupées ; une autre la langue arrachée et un homme dont les jambes ont été coupées. Les inspecteurs Henry et ses comparses ont du mal à comprendre le lien entre ces trois et les raisons bien évidemment. Pendant ce temps, Jana se débat avec un membre encombrant de son passé, Danilo Pina, qui a réussi à s'échapper de l'hôpital (il a été arrêté lors du second tome) et qui s'est réfugié dans son appartement. Elle doit à la fois gérer les meurtres et la présence pesante de Danilo qui menace son existence.
L'intrigue policière tient en haleine le lecteur, l'auteure se plaît à nous donner des fausses pistes et e rythme s'accélère jusqu'à un final angoissant. Par contre, j'ai trouvé que le personnage de Jana était en retrait dans ce roman, le face à face avec Danilo n'est pas assez exploité même si je pense qu'on le reverra encore par la suite. Danilo et Jana partagent un passé violent et les sentiments qui les lient sont faits de haine mais on sent entre eux une forme de respect parfois, cela se voit dans une des dernières scènes du roman. J'aurais aimé que l'auteure se concentre plus sur eux deux. C'est le seul regret que je peux avoir pour ce bon roman policier.

Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Dernier tome d'un marathon engagé par la lecture « Marquée à vie » (ma chronique rapide : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/03/marquee-vie-demelie-schepp-thriller.html) suivie de « Sommeil blanc » (ma chronique rapide : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/03/chronique-rapide-sommeil-blanc-demelie.html), je me suis régalée de cette série écrite par la suédoise, Emelie Schepp.

Avant de me lancer dans cette série, je n'avais qu'entre-aperçu les couvertures de cette trilogie. Sur les bons conseils d'une amie lectrice, elle m'a encouragée à ne pas commencer par le dernier tome que j'avais eu la chance de recevoir via bepolar.fr et les éditions Harper Collins, mais de commencer par la source. le point commun de cette série reste bien entendu l'héroïne, Jana Berzelius qui est procureur à Norrköping, en Suède.

Dans cette troisième histoire, la section criminelle enquête sur des meurtres particulièrement sanglants qui hantent la ville. A côté de cela, Jana Berzelius doit se battre contre les fantômes de son passé et tenter le tout pour le tout afin que ses terribles secrets ne soient pas dévoilés à la face du monde.

Comme je l'ai dit dans ma précédente chronique de « Sommeil blanc », les livres peuvent être lus, indépendamment du fait d'avoir lu les autres. Néanmoins, je vous conseille vraiment de suivre l'ordre chronologique. Pourquoi me direz-vous? Tout simplement car j'ai trouvé que l'auteure a vraiment fait évolué son personnage principal en la personne du procureur, Jana Berzelius. A chaque histoire, on en découvre plus sur son enfance et sur ce qui fait d'elle à la fois ses forces mais aussi ses faiblesses.

Au fil des pages, chacun des protagonistes est finement construit et ils évoluent tous aussi dans leur quotidien professionnel que dans leur histoire personnelle. Comme tout bon thriller et polar venant du nord, l'auteure a su distiller une atmosphère froide (comme le bon vieux climat de Suède) et très particulière à cette région du monde. le suspens monte crescendo et Emelie Schepp a le don pour faire monter la pression à la fin de chacun des chapitres, faisant que vous ne pouvez que vous précipiter à la lecture des pages suivantes. C'est réellement le genre de livre qui vous donne envie de tout abandonner pour pouvoir vous consacrer à leur lecture.

Pour ce troisième volet, impossible de découvrir le fin mot de l'histoire avant seulement les dernières pages. Alors que j'étais pourtant sûre de moi et de mes capacités de fin limier, j'étais à des années lumières de l'identité du coupable. Comme vous avez pu le constater par mes deux précédentes chroniques rapides mais aussi par cette dernière, je suis vraiment tombée sous le charme de cette auteure. En moins d'une semaine, j'ai littéralement adoré et dévoré ses trois polars nordiques, écrits d'une main de maître par une auteure que je ne manquerai pas de suivre à l'avenir.

Un tout grand merci à BePolar.fr et aux éditions Harper Collins France pour leur confiance. Ce fut une très bonne découverte pour moi, grande amatrice de littérature noire scandinave. Si, comme moi, vous êtes fan de Camilla Läckberg, Stieg Larrson, Mons Kallentoft, … je ne dirais plus qu'un mot : Foncez!
Lien : https://musemaniasbooks.blog..
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Plusieurs années durant, elle avait rassemblé des informations. Elle avait rempli carnet après carnet, noté et dessiné des souvenirs tirés de ses rêves et cauchemars, et de toutes ces notes avait lentement surgi une image effrayante de son enfance.

Elle avait été formée pour devenir enfant-soldat, une machine à tuer.
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Ils entrèrent dans la cuisine, virent le papier peint à fleurs, la longue table étroite et les chaises en sapin, le tapis tissé.
La chambre à coucher était étonnamment grande. Un grand lit avec un couvre-lit mauve sur la droite, et plusieurs placards à portes-miroirs sur la droite. La différence de revêtement au sol indiquait deux pièces qu’on avait réunies. Trois fenêtres en enfilade, toutes avec les stores baissés. La chambre était cependant éclairée comme une scène de théâtre. Anneli avait placé plusieurs projecteurs dirigés vers la femme assise sur une chaise.
— Tu avais raison, dit Mia à Henrik. C’est un putain de spectacle.
— Oui…
Le sang semblait avoir jailli du visage de la femme, ou de sa tête, puis coulé le long du T-shirt, sur le pantalon et par terre. Mais c’était difficile à dire. Sa tête était penchée sur sa poitrine et ses longs cheveux bruns couvraient son visage et une grande partie du T-shirt gris ensanglanté. Les bras et les jambes étaient attachés à la chaise au moyen de menottes en plastique.
— C’est le même meurtrier…, dit Henrik.
— Ted ? demanda Mia. Mais il est aux arrêts ?!
Henrik secoua la tête.
— Ce n’est peut-être pas lui, ça dépend combien de temps elle est restée comme ça.
Il enfila des gants en plastique et sentit son pouls s’accélérer en s’approchant de la femme. Il tendit la main, lui posa un doigt sur le menton et releva doucement sa tête pour que le visage soit visible.
La victime n’avait pas encore été identifiée, mais il supposa qu’il s’agissait de la propriétaire de la maison – Katarina Vinston.
Sa bouche ouverte n’était qu’un trou béant. Un bref instant, il détourna les yeux.
— Qu’est-ce qu’il y a ?
— On lui a coupé la langue.
— Qu’est-ce que tu racontes, putain ? C’est vrai ?
— Oui.
Henrik regarda tout autour, comme s’il s’attendait à trouver un chaos, mais il constata que tout était en ordre. Le meurtrier avait agi avec maîtrise et méthode, se dit-il. Mais qu’est-ce qui l’avait poussé à couper la langue de cette femme ?
— Il paraît qu’on coupe la langue aux menteurs, dit-il tout haut. Et le voleur a les mains coupées.
— Tu penses à Shirin ? lança Mia.
— Oui.
— Mais qu’ont en commun Shirin et cette femme ?
— C’est bien la question…, fit-il. Mais c’est le même meurtrier, sans aucun doute. Et quand je vois le mode opératoire, la façon dont les victimes sont placées, les chaises, les menottes, je me dis…
— Oui ?
— … je me dis que quelqu’un essaie de nous signifier quelque chose.
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Jana soupira. Elin le remarqua. […]
- Depuis combien de temps êtes vous responsable de mon père?
- Depuis qu’il est rentré de l’hôpital.
- Donc vous le connaissez bien?
- Je le soigne, je ne le connais pas vraiment. […] Marghareta va donc devoir porter un lourd fardeau, mon contrat ne dure qu’environ deux mois.
Jana s’arrêta en lui tournant le dos.
- Je veillerais à prolonger ce contrat si vous prenez la pleine responsabilité de ce processus de rééducation. Ça vous va?
- Oui.
- Bien dit Jana. Et il y a aussi autre chose.
- Oui?
- Dites à Père que sa femme est morte.
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Elle n'arrêtait pas de penser à la conversation qu'elle venait d'avoir avec le médecin chef Alexander Eliasson, lui annonçant la mort de Mère.
Un sentiment irréel l'envahissait, et elle s'étonnait de plus en plus de sa réaction. Mère était l'une des rares personnes avec qui elle avait eu ce qui ressemblait à une relation.
Mais l'avait-elle aimée ? Non probablement pas.
Juste après avoir appris la nouvelle, elle aurait voulu se défouler, pousser un grand cri ou casser quelque chose d'un coup de pied. Mais elle était restée debout dans son bureau, muette et immobile, comme si elle ne voulait pas laisser entrer la douleur, comme si la douleur n'avait pas le droit de prendre place en elle.
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Elle avait du mal à se défaire de la sensation désagréable de le savoir chez elle, et ne savait pas bien comment gérer ça. Adulte, elle avait toujours vécu seule, dormi seule, mangé seule. Jamais reçu de visite. Jamais ouvert sa porte à personne.
Quand elle était sortie de chez elle, Danilo l’avait regardée partir. Les bras croisés, avec sur le visage ce qui ressemblait à un ricanement. Mais il n’avait pas dit un mot, et elle non plus. Elle avait juste croisé son regard, fantasmant de saisir son cou entre ses mains et de serrer jusqu’à ce qu’il suffoque.
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