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A Giripul, petit village situé dans l'Himachal Pradesh, Janak vit paisiblement avec sa femme Rama et son fils. Janak aime passionnément la douce et maussade Rama bien que celle-ci ne semble pas s'en rendre compte. Tailleur pour dames, il confectionne corsages, kurtas et salwâr-kameez pour les femmes du village, qui, dans l'intimité de sa boutique et des essayages, se laissent aller à quelques confidences que Janak écoute avec la discrétion d'un confesseur. Mais un jour, la troisième épouse du chef du village lui raconte un épouvantable cauchemar dans lequel elle se voit décapiter son époux. Peu de temps après ce mauvais présage, le chef du village commande à Janak un salwâr-kameez en soie rose pour une femme dont les mensurations ne sont pas celles de la troisième épouse... Déjà profondément troublé par ces deux événements, Janak perd vite pied quand sa belle-mère s'invite chez eux avec son perroquet, et vient semer la zizanie dans le couple, attisant la jalousie de Rama qui supporte de plus en plus de mal que les mains de son tailleur de mari se posent sur les bustes féminins pour en prendre les mensurations ! Le ton de Bulbul Sharma est cette fois moins acéré et cruel que dans ses nouvelles « Mangue amère » ou « La colère des aubergines », même s'il s'y mêle quelques terribles vérités sur l'effroyable sort des enfants nés différents (ici un enfant albinos). On est aussi plus éloigné de l'analyse de la condition féminine en Inde mais davantage dans le ton d'un roman feel-good auquel s'ajoute une intrigue policière dont les ressorts comiques m'ont fait penser à ce petit bijou d'humour qu'est « Mais qui a tué Harry ? » d'Alfred Hitchcock. Très frais, d'une grande tendresse pour les personnages et souvent drôle, les dernières lignes de ce roman publié en Inde en 2011 laissaient espérer une suite mais malheureusement il semble que Bulbul Sharma ne l'ait toujours pas écrite. Challenge multi-défis 2021 Challenge plumes féminines 2021 + Lire la suite |
La mission de la COP26 : "Maintenir en vie l'objectif de 1,5 °C" selon le président britannique du sommet, Alok Sharma. En effet, selon un rapport onusien, la planète se dirige vers un réchauffement "catastrophique" de 2,7 °C d'ici la fin du siècle.
En clair, les États doivent revoir à la hausse leurs engagements. La société civile, de son côté, appelle à des mobilisations pour dénoncer ce qu'elle appelle “l'inaction climatique” des gouvernements.
Mais pour la première fois lors de cette COP26, une assemblée mondiale de citoyens sur le climat accompagnera les négociations sur le climat entre les Etats.
Thierry Pech, directeur général de Terra Nova, ancien co-président du comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat, a étudié de près la manière de fonctionner de cette dernière, allant jusqu'à décrire les effets des agencements des lieux choisis pour accueillir les discussions. Ce “laboratoire à ciel ouvert”, voulu par le président, chargé de pré-légiférer sur une grande politique publique - la réduction des gaz à effet de serre, est un cas intéressant des dernières expériences démocratiques. Dans son livre, "Le Parlement des citoyens", il étudie de près tous les défis qui se sont posés aux 150 conventionnels ainsi qu'aux experts et professionnels qui les ont accompagnés.
L'invité des Matins de France Culture.
Comprendre le monde c'est déjà le transformer(07h40 - 08h00 - 1 Novembre 2021)
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