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The Promised Neverland tome 20 sur 20

Posuka Demizu (Illustrateur)
EAN : 9784088823751
240 pages
Kazé-Crunchyroll (10/05/2021)
4.38/5   347 notes
Résumé :
De retour à Grace Field House, Emma et ses compagnons réussissent par un incroyable tour de force à délivrer les otages et à reprendre le contrôle de la ferme. Tandis que même Maman a basculé dans leur camp, en face, un dernier ennemi se dresse, seul et acculé. Alors que Peter Ratri doute face à la détermination d'Emma, dans la capitale, un bouleversement que personne n'aurait imaginé se produit ! Jusqu'à la dernière case, le suspense et la tension tissent cette ode... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (49) Voir plus Ajouter une critique
4,38

sur 347 notes
Enfin la fin ! Sincèrement, lire ce manga jusqu'au bout aura été plus que pénible, et je suis contente d'en voir enfin le bout. Pour le coup, cette critique sera donc divisée en deux parties : le tome 20 puis mon avis global sur le manga.

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Le tome 20 commence donc en se vautrant dans ses propres incohérences, avec Ratri qui devine que la promesse n'a pas encore été appliquée, ce qui est à la fois bien pratique pour le scénario, mais surtout très stupide. Ratri se cantonne désormais à être ''fou'', et Emma s'acharne a être toujours plus gentille et idiote. Elle souhaite ainsi trouver un accord avec lui pour libérer les humains... mais bordel, tu as passé une promesse avec le DIEU des démons, alors pourquoi tu veux en passer avec la reine puis avec Ratri ?! Sans compter la tartinade de bonnes intentions façon ''si on veut être libres, il faut pardonner Ratri''. Ah bon ? Pourquoi ? Vous en avez pas marre d'êtres c*ns à ce point là ?! le pire, c'est que Emma nous refait toute l'histoire à sa sauce : en fait, c'est Ratri le grand méchant, les démons et les Sister/Mama n'étaient que des victimes. Sérieusement, c'est possible d'être aussi stupide qu'elle ?! C'est insupportable ! Tout son discours est stupide, manichéen et cliché !

Ratri lui répond que les démons sont le miroir des humains, et que les humains aussi sont méchants. C'est cool de le part du mangaka de nous rappeler qu'il n'a effectivement pas pris la peine d'inventer une société démoniaque et qu'il a simplement calqué le monde réel avec une bonne dose de symbolisme mal utilisé dessus. Et sur ces bonnes paroles, Ratri se suicide. Parce que.

Le vilain décédé, Emma propose à Isabella et aux Soeurs de venir avec eux. Ce n'était pourtant pas ce qui était montré dans le chapitre de la promesse, mais si le mangaka y a pensé après coup et a modifié, c'est tant mieux. Emma mentionne d'ailleurs que la promesse n'a pas été appliquée (merci captain Obvious !) mais n'explique toujours pas pourquoi. Donc je vais dire : parce que. de rien. D'ailleurs au passage, Isabella fait un câlin à plusieurs enfants mais pas à Ray, son propre fils. Pauvre Ray, personnage oublié de tous et qui ne sert plus à rien.

Revenons ensuite à Leuvis, le mort pas mort qui assoit son autorité sans souci sur le monde entier. Il apprend ainsi au peuple que le sang de Mujika va tous les sauver (donc comme je l'avais supposé, il suffit de boire son sang pour avoir du sang magique dans la seconde même, c'est magique), et abolit le système des fermes qui violait la promesse. Ce qui pose deux souci : 1/ donc on a ici la confirmation qu'on peut pisser sur la promesse sans souci 2/ si l'on veut pinailler, la promesse posait qu'il n'y aurait plus de chasse, mais elle n'a jamais précisé que la viande d'humain ne devait plus être consommée. Bien sûr, les démons sont de suite d'accord pour sacrifier leur repas préféré, aucun souci ! Mais oui, parce que rappelons-nous que le peuple est pauvre, et les pauvres sont gentils ! Rooohh comme c'est trop mignon ! Mujika, qui il y a encore une semaine ramassait des brimbelles et cachait les cacas de son poney pour se cacher (le fameux poney que j'aime tant), se retrouve donc reine ! Parce que oui, pour gouverner un peuple, il faut juste être gentille, ça suffit.

Sur ce, tous les gamins sont heureux et se serrent dans leurs bras, mais un méchant démon arrive et Maman se sacrifie pour sauver Emma. Elle aurait au moins pu se sacrifier pour sauver son fils mais non, il n'y a vraiment que Emma qui compte dans ce manga. D'ailleurs au passage, pourquoi Isabella meurt ? A de nombreuses reprises, des personnages ont survécu à des blessures hyper graves avec juste un pansement et un bisous magique, alors pourquoi la tuer elle ?

Bref, tout est bien qui finit bien, Mujika est là (elle a fait le trajet drôlement vite) et la promesse va enfin être exécutée. Et non, nous ne saurons pas pourquoi elle a été différée, ça n'a aucune logique. Avant d'y aller, les enfants demandent à Emma qu'elle est la promesse, et elle arrive à leur faire gober que XXX a accepté de se passer de contre-partie. Rappelons que ces gosses sont des génies hein... Tiens d'ailleurs j'y pense : il est passé où le remède pour Norman et les lambdas ? C'est moi qui ai oublié ou alors ça a été totalement zappé ?

Et voilà, la promesse est exécutée, les enfants se retrouvent dans le monde humain, plus précisément aux USA, mais c'est la panique lorsqu'ils se rendent compte qu'Emma n'est pas là. La famille Ratri (qui est donc gentille ce coup-ci) vient récupérer et aider tout le monde. On apprend d'ailleurs que le monde a connu les guerres, les pandémies, etc... mais ouf c'est bon, maintenant les frontières sont abolies, les gens sont gentils. Les gosses se promettent alors de retrouver Emma, et on découvre que sa contre-partie, c'est de perdre sa famille, de ne plus jamais la revoir (et aussi de perdre tous souvenirs manifestement). Ok... donc si je résume, XXX est le dieu des démons, mais il n'essaye pas de protéger les démons ? Il ne demande rien d'important ? Il est quand même bien gentil ! Si c'était pour sauver tout le monde gratuitement, il aurait peut-être pu le faire plus tôt, non ?

Sans suspens, les enfants vont retrouver Emma, Ayshe ne veut plus tuer Norman, un remède a été trouvé pour les lambda, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La fin est encore un instant d'une mièvrerie totale mais au moins, c'est fini !

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Concernant le manga dans son ensemble, je dois bien avouer que je ne comprends pas du tout la hype qui l'entoure. L'arc GF est franchement sympa, les enfants sont attachants, Isabella est très ambigüe, et j'ai apprécié ce jeu de dupe où chacun rivalise d'inventivité. On sent que tout cet arc a été bien travaillé et bien maîtrisé, c'était vraiment plaisant !

Mais dès qu'on passe à l'extérieur, la manga s'enlise et perd en qualité. J'ai l'impression que le mangaka s'est retrouvé à rallonger la sauce à cause de la popularité générée par les premiers chapitres, et qu'il a alors écrit n'importe quoi pour faire du remplissage, vers une fin qui est le comble de la grosse ficelle, des Deus ex Machina, de l'incohérence et de la stupidité !

Le manga est rempli de grosses ficelles, on devine tout bien en avance ! Tout est construit sur du cliché bien gras, du symbolisme facile, et les rares bonnes idées sont mal exploitées et noyées dans tout ce bordel. Les personnages sont stupides et manichéens, ils n'ont aucune évolution psychologique. Emma ne connait aucun revers, elle reste la même cruche qu'au début, elle n'apprend pas et n'évolue pas (en même temps, le manga lui donne constamment raison, peu importe l'énormité de la bêtise). Ray est totalement oublié en cours de route. Norman devient extrémiste sans qu'on ne sache vraiment pourquoi, puis pouf magie, il redevient gentil.

Le manga est également plein à ras-bord de clichés et de moraline : les pauvres sont gentils, les riches sont méchants. Point. La seule exception est Leuvis, qui est méchant puis gentil sans raison. Parce que. La reine est tellement méchante qu'elle regroupe à elle seule tous les défauts et tous les pêchés, au point de mourir de ses excès (bouhouh le vilain capitalisme, le consumérisme et les gens qui mangent de la viande). Qu'un manga porte un message politique ou social ne me gêne pas, mais là c'est vraiment fait sans aucune subtilité. Tout avance à coups de gros sabots...

Et oui, en parlant de sabots, parlons du poney de Mujika ! Je sais, j'ai eu tendance à insister dessus, mais pour moi il cristallise plusieurs soucis :
- le mangaka n'y connait rien en science, et pourtant il essaye de justifier ses idées par la science à de nombreuses reprises. Sauf qu'à chaque fois, il se vautre lamentablement, il tartine littéralement son manque de culture ! Vu que des aspects magiques et mystiques sont mis en avant, il aurait mieux valu utiliser la magie, parce que ''pouf c'est magique'' ça passe quand même mieux que ''pouf c'est... ah zut c'est pas scientifique du tout... ben... pouf je planque sous le tapis !''
- sauf que non parce que deuxième point, le manga aime bien rappeler ses erreurs à la place de les planquer sous le tapis : les trois bocaux de Tifari, le démon-cheval, la promesse reculée dans son exécution, la plante qui aspire le sang, l'auto-destruction de l'abri... vu le mode de parution d'un manga au Japon, c'est normal que des incohérences apparaissent. Mais alors que le mangaka lui-même vienne les signaler, c'est quand même énorme !

Autre point qui fait mal, les Deus ex Machina sont légions !

Enfin, même après ma lecture, je ne sais toujours pas si j'ai lu un shonen ou un seinen. C'est trop violent et sanglant pour les enfants, mais vu les tartines de clichés et d'erreurs, il n'y a que sur les plus jeunes que le manga pourra passer sans trop faire froncer les sourcils. Tout est du vu et revu, il ne faut vraiment pas lire beaucoup pour réussir à être étonné de quoi que ce soit.
Mais à l'inverse, si on est dans un seinen, le scénario est quand même plus que léger ! Sans compter que le mangaka nous balance de l'horreur gratos pour faire passer son incapacité à gérer une ambiance glauque : les fermes intensives et lambda. Ce sont les deux points les plus sombres de l'histoire, mais ils ne sont que très peu abordés. On en parle le moins possible, dommage si le manga se veut mature.

Au final, le premier arc était vraiment sympa, mais tout le reste est extrêmement médiocre, voire carrément mauvais.
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Voilà, c'est fini. Ce tome 20 clos la série de mangas The Promised Neverland en beauté.
De retour à Grace Field House, Emma et ses compagnons vont t-ils réussir à libérer les otages et à reprendre le contrôle de la ferme ?
La promesse faite grâce à la détermination d'Emma aboutira t-elle ? Et si oui, quelle sera donc la contrepartie demandé ?
J'ai adoré ce dernier tome, et je suis vraiment ravie d'avoir lu toute le série, qui est excellente. Jusqu'à la dernière case, il y a du suspense, de la tension. Je ne pensais pas que la contrepartie demandé serait celle-ci. C'est logique mais je ne pensais pas qu'Emma accepterait.
La fin m'a totalement conquise, j'ai trouvé ça vraiment très intelligent la façon dont cela se termine.
Le monde crée par les auteurs est glaçant, et pourtant rempli d'espoir. On va de surprises en surprises, j'ai kiffé :)
Malgré un ou deux tomes légèrement en dessous des autres, la série est vraiment de qualité et « seulement » de 20 tomes. C'est déjà beaucoup pour moi mais c'est pu tant que ça vu le genre.
Ma note pour ce tome 20 : un énorme 5 étoiles :)
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Cette critique vaut pour l'intégralité de The Promised Neverland.
Coup de coeur (familial) pour cette série qui nous a tenus en haleine jusqu'à la fin! le début est intriguant: des enfants élevés dans le bonheur, auprès de leur "maman" dans un orphelinat découvrent, par accident, la raison de leur présence dans ce lieu paradisiaque qui booste leur intelligence. Commence alors un jeu grandeur nature du chat et de la souris, où Emma, Norman et Ray, les trois ainés exceptionnellement intelligents vont organiser leur survie et celles de leurs petits frères et soeurs.
A partir du septième ou huitième tome, la série prend un tout autre tour, très inattendu et il en sera ainsi tout au long de la saga.
Les trois personnages principaux sont très attachants, notamment Emma qui est volontaire, courageuse, et prête à tout pour sauver sa famille sauf tuer l'ennemi, les monstres qui les dominent. Les autres enfants ont eux aussi leur caractère et une intelligence hors du commun et montrent leurs propres capacités à résister coute que coute.
Je n'ai pas forcément aimé la violence qui entoure les monstres mais je me suis énormément attachée à nos petits héros incroyables de volonté.
Toute la famille, enfants comme parents a vécu avec émotion leur quête vers une nouvelle existence pour les humains au prix, parfois, de leur vie. Qu'ils sont forts, ces Japonais, dès qu'il s'agit d'imaginaire!





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The Promised Neverland se conclut dans ce vingtième tome. Emma et ses amis font face à Peter Ratri qui, bien qu'en fâcheuse posture, est décidé à empêcher coûte que coûte la nouvelle promesse de s'accomplir. du côté de la Capitale, la situation de Sonju et Mujika connaît un grand bouleversement.

Voilà, c'est fini. Et tant mieux, parce que je ne crois pas que j'aurais supporté un tome de plus. D'un autre côté, il aurait été difficile de faire pire, vu que celui-ci atteint le sommet de la niaiserie. (Attention, risque de spoils sévères, parce que je n'ai pas l'intention de prendre des gants.)

Emma est plus déterminée que jamais à épargner et même tendre la main à tout le monde, y compris à Peter Ratri, qui est le responsable direct de tout leurs malheurs, et même plus encore, là où les autres, à commencer par les survivants de Goldy Pond, seraient plus enclins à lui faire la peau. Mais bon, pas grave, hein ! Entre venger Yugo et Lucas et se plier aux quatre volontés d'Emma, y a pas à hésiter. Ce ne sont plus des personnages, à ce stade, mais des paillassons.

De quel droit elle décide seule de qui doit vivre et qui doit mourir ? Pourquoi tout le monde la laisse faire ? Et surtout, je l'avais souligné dans une précédente chronique, pourquoi rien ne vient jamais lui donner tort ? La dernière petite baisse de confiance qu'on lui a vue, c'était dans le tome 13, et comme il fallait s'y attendre, chassez l'optimiste, il revient au triple galop.

Emma n'a connu AUCUNE évolution. Depuis le début, elle n'a qu'à ouvrir la bouche pour que tout le monde se range à son avis (même l'ennemi, oui, oui, et s'ils ne le font pas, ils meurent, mais pas de sa main, bien sûr, elle est trop gentille pour ça). J'en ai vu, des Mary-Sue, mais alors elle, elle remporte la palme !

D'ailleurs, je pense que Peter Ratri a dû lire les mangas et savoir qu'il n'y en avait que pour elle. Autrement, comment aurait-il pu être sûr que c'était Emma qui avait conclu la nouvelle promesse ? D'où il détient cette information ? Et comment peut-il avoir la certitude qu'en tuant Emma, ça l'annulera ? Il avait une caméra de surveillance cachée aux Sept Murs, ou quoi ?

Et après un discours empreint de réalisme sur la noirceur du genre humain, sur cet autre monde en proie à la guerre, à la famine et aux catastrophes naturelles (mais où tout ira évidemment pour le mieux quand les gosses l'atteindront)… Eh bien, il se tire une balle dans la tête. Parce que ce ne serait pas moral que les méchants ne soient pas punis, mais ça ne le serait pas non plus si les enfants devaient se salir les mains.

Même Ray, qui mettait dans le mille jusqu'à présent, trouve le moyen de manquer sa cible quand le démon à la tête du centre décide de s'offrir un dernier casse-croûte. Et d'ailleurs… Personne ne l'avait vu venir, ça ? On a les plus grands cerveaux de l'histoire de Grace Field réunis, et personne ne s'est dit qu'après la proclamation de la Capitale (j'y reviendrai), des démons allaient avoir le réflexe de se mettre un ultime humain sous la dent ?

Je suppose qu'il fallait un dernier coup de théâtre, un pseudo drame pour conclure en beauté, et surtout ne pas perdre de vue cette optique très manichéenne qui consiste à ne pas trop laisser ceux qui ont causé du tort s'en tirer à bon compte, ce qui fait que c'est Isabella qui y passe. de manière totalement stupide et inutile.

Il y avait pourtant moyen d'en tirer quelque chose de fort, si elle s'était sacrifiée à la place de Ray, par exemple, mais non, c'est pour Emma qu'elle donne sa vie. J'ai déjà dit qu'il n'y en avait QUE pour Emma ? Et que ce pauvre Ray aura définitivement été cantonné au rôle de la plante verte ?

D'ailleurs, je suis un peu étonnée qu'Isabella meurt aussi facilement. Les éventrations ne se soignent plus avec deux sparadraps et une transfusion ? Genre comme celle d'Emma ? Ou celle de Barbara ? Pas très cohérent, tout ça. (Ah oui, on me souffle dans l'oreillette que la logique et le bon sens n'ont toujours pas leur place dans cet univers.)

Et on souffle aussi dans l'oreillette de l'armée royale que Mujika est la nouvelle reine, proclamée par un Leuvis réapparu uniquement à cette fin (parce qu'Emma est tellement géniale qu'elle a provoqué son revirement, naturellement ! Emma passe, l'anthropophagie trépasse !). En moins de temps qu'il n'en faut pour dire Tifari, les soldats retournent leur veste et obéissent donc aux ordres de cette nouvelle souveraine qui était encore condamnée à mort vingt minutes plus tôt et qu'ils n'ont jamais vu de leur vie. (Quelqu'un a dit facilité scénaristique ?) C'est ainsi qu'ils s'empressent d'arrêter les démons de Grace Field qui… ne faisaient que leur boulot, en fait.

Et on en arrive à la promesse. Alors, petit mea culpa, je reprochais à Emma de n'avoir pas pensé aux mamans et aux soeurs au moment de la contracter, mais il s'avère que si. Vous allez me dire, puisque Mujika est la nouvelle reine, et qu'elle a ordonné l'abolition des fermes et la libération de tous les humains, la promesse, elle ne sert plus à rien, et la contrepartie de seigneur Truc encore moins, n'est-ce pas ? Eh bien non, mais s'en rendre compte demanderait du bon sens, et comme dit plus haut, le bon sens, il n'y en a pas, ici, donc allons-y pour la promesse.

Sérieusement ? Priver Emma de sa mémoire et de sa famille ? C'est ça que seigneur Truc a réclamé ? Et à quoi ça sert, d'abord, qu'il réclame quelque chose, puisque les promesses, personne ne les respecte ? Les démons ont continué à bouffer les humains et même à se faire des petits terrains de chasse privés, les humains viennent de manquer de les exterminer, et Emma, sa contrepartie, elle tient quoi ? Quelques mois, avant que tout le monde la retrouve ?

Pardon, avant que des fantômes indiquent à Ray où la trouver. Oui, à ce stade, on est au-delà de la facilité scénaristique, c'est carrément du « Ta gueule, faut boucler ». Ce sera son ultime minute de gloire, qui me conforte dans l'idée qu'il avait des sentiments pour Emma, idée insufflée par une allusion de Norman dans les premiers tomes. Norman, qui l'éclipsera en moins de deux, le reléguant ainsi à la friendzone en plus de son rang de plante verte.

Pêle-mêle, je pourrais aussi évoquer le fait que tout le monde s'attend à retrouver Phil alors qu'on n'avait aucune idée de ce qu'il était advenu de lui après son face à face avec Andrew (face à face dont on ne saura absolument rien, faut boucler), le (pseudo) sacrifice d'Emma qui a pourtant passé son temps à reprocher les sacrifices des autres, tous les enfants des fermes intensives dont Norman a « abrégé les souffrances » alors qu'ils peuvent finalement être (ré)éduqués (ce dont on ne le voit pas se culpabiliser outre mesure), ou encore le fait que, lâché entre deux chapitres dans un dessin esquissé à l'arrache, on apprend que c'est Smee qui a abattu William Minerva (inutile de vous demander qui que quoi comment, c'est tout ce qu'on en saura, faut boucler, je vous dis !). Et la question qui me turlupine toujours : il fait quelle taille, à la fin, le monde des démons ?! Parce que quand on voit celui des humains, on voit la Terre. Entière. C'est ça qu'ils appellent « couper en deux » ?

The Promised Neverland, ce sont Les Nombrils, mais à l'envers. Là où Les Nombrils ont commencé avec un scénario très pauvre et cliché avant de se bonifier de tome en tome jusqu'à atteindre la perfection, TPN a fait tout le contraire. L'histoire commence très haut, atteint (selon moi) son point culminant au tome 4, et ensuite, c'est la décadence. Facilités scénaristiques, monde qui perd de son intérêt et de l'effroi qu'il inspire parce que l'auteur n'a pas le cran de tuer des personnages principaux, incohérences à foison…

J'ai fini par détester ce manga autant que j'ai pu l'aimer dans un premier temps, en raison de son incapacité à tenir ses promesses (ah bah tiens, ça explique peut-être certains aspects du scénario…). Je voulais craindre pour la vie des protagonistes, les voir succomber les uns à la suite des autres, et certainement pas me coltiner une Emma qui rallie amis et ennemis à sa cause en enchaînant dans TOUS les tomes des discours qui feraient passer les Bisounours pour des créatures égoïstes et sanguinaires.

Le mot de la fin ? The Promised Neverland est sans conteste la plus monumentale déception de ma vie de lectrice. À regret.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Il était plus que temps d'enfin clore cette série qui n'a jamais suscité chez moi l'enthousiasme qu'elle soulevait dans les foules. Après avoir trouvé le début quand même fort engageant quand les enfants vivaient encore à l'orphelinat puis s'en sauvaient, la série n'a fait que baisser en qualité à de rares exceptions et cette fin est assez décevante...

Quand le concept d'une série est sombre et brutal, je m'attends à ce que le final soit quand même un brin amer. Ici, ce fut beaucoup trop simple, gentil et le happy end passe mal. Les auteurs ont utilisé un nombre incalculable de raccourcis et autres facilité pour forcer le rythme et tout faire rentrer, cela donne un gloubiboulga un brin indigeste. Je suis dure mais c'est à la hauteur de ma déception.

Tout est cousu de fil blanc dans ce tome car tout tourne autour de Emma, une héroïne que j'ai toujours trouvée fade et un peu cruche, ce qui se confirme ici. Elle vit et veut vivre au pays des bisounours et malheureusement les auteurs la suivent dans son délire.

Maintenant attention, je vais spoiler !!!


Bref, je suis allée de déception en déception dans ce tome, de ridicule en ridicule, et j'en aurais presque ri tellement c'était mauvais. Pour autant, je mentirais en disant que tout est à jeter. L'ensemble se laisse très bien lire, les dessins sont potables, pas à mon goûts mais avec quand même un joli soin du détail. J'aime bien les dessins ouvrant les chapitres. Si on n'a pas d'attentes élevées ou qu'on est un jeune lecteur, ça passera sûrement très bien. Si par contre, on est un vieux briscard (ou pas) cherchant quelque chose de travaillé, fouillé, surprenant, là on peut oublier ^^!

The Promised Neverland comme je le craignais m'a vraiment fait l'effet d'un pétard mouillé à cause des choix trop simplistes et prévisibles de ses auteurs qui n'ont pas su assumer la noirceur de leur univers jusqu'au bout. Déception !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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critiques presse (1)
MangaNews
08 juin 2021
Classée parmi les meilleures nouveautés de ces dernières années, la série se distingue par l’originalité de son scénario de Kaiu Shirai alliée à la qualité graphique du trait de Posuka Demizu qui immergent le lecteur dès le premier chapitre.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Au lieu de me tuer,vous me proposez de vivre avec vous ... Bande d'idiots !
Pas étonnant que vous vous fassiez bouffer !
En réalité,les démons ne sont pas si mauvais.
Ce qu'ils vous ont fait,ce n'est ni plus ni moins que ce que les humains font à leurs semblables depuis la nuit des temps.
A la différence près que les humains ne se mangent pas entre eux.

Allez donc ou vous voulez,et faites ce qu'il vous plait. Vous avez gagné.
Mais sachez une chose...
Le monde des humains est en tout point semblable à celui-ci.
Les démons ne sont que le miroir de l'humanité.

Tentez votre chance !
Je suis curieux de voir jusqu’où vous irez une fois de l'autre coté.
Navré,mais je ne me joins pas à vous ...
Moi c'est du fond de l'enfer que je profiterai de ce " nouveau monde " !
Adieu !

" Bande d'imbéciles ! On ne peut pas tirer si facilement un trait sur celui qu'on a été ! Je fais le choix de mourir ici ... En tant que Ratri ! ".
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On s'affronte, on se méprise et on se hait les uns les autres, juste parce qu'on est nés dans des camps opposés.

Mais si on réfléchissait en faisant abstraction de nos situations respectives...

Ne réaliserait-on pas qu'en vérité, on n'a aucune raison de se vouer la moindre hostilité?

p. 25
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"Au départ, on était terrifiés. On ne comprenait pas pourquoi ni comment tu pouvais nous faire ça. Puis la peur a fait place à la colère. C'était absolument impardonnable. Tu es devenue l'ennemie à abattre. Pourtant, une fois dehors, le souvenir qui nous venait de toi était celui de la tendresse. A force d'y réfléchir, j'ai fini par comprendre pourquoi. C'est parce que ta gentillesse et ton affection étaient sincères. Tout est clair maintenant. Toi non plus, tu n'avais pas envie de renoncer. Tu aurais voulu t'enfuir, mais tu n'as pas pu. Tu étais en fait une autre version de nous-même, comme Yugo. Il y a quand même des choses qui nous restent en travers de la gorge et sur lesquelles ont peut difficilement fermer les yeux, mais... malgré ça... on t'aime toujours, Maman ! On t'aime tous de tout notre cœur ! Malgré les épreuves, et même si tu nous as trahis, même si tu ne peux pas te pardonner à toi-même, tu restes notre mère quoiqu'il arrive !" # Emma
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Les démons ne sont que le miroir de l’humanité.
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On s'affronte, on se méprise et on se hait les uns les autres, juste parce qu'on est nés dans des camps opposés. Mais si on réfléchissait en faisant abstraction de nos situations respectives ne réaliserait-on pas qu'en vérité, on n'a aucune raison de se vouer la moindre hostilité ?
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Vidéo de Posuka Demizu
Miroirs - Bande-annonce
Résumé : Kaiu Shirai et Posuka Demizu, le talentueux duo de The Promised Neverland, nous livre un recueil de trois histoires inspirées de la vie et de la philosophie de Gabrielle Chanel, la créatrice de la prestigieuse marque de luxe au parcours singulier !
Un ouvrage élégant mêlant le noir & blanc à la couleur, complété de pages d'interview dévoilant les coulisses de ce projet atypique à travers de nombreuses anecdotes !
Cette collaboration officielle avec CHANEL propose une série d'histoires courtes signée Kaiu Shirai (scénario) et Posuka Demizu (dessins). Un one-shot à découvrir le 15 juin 2022 chez Kazé Manga.
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Bienvenue sur Kazé, LA chaîne consacrée à l'animation japonaise, avec les plus grands hits du moment : One Punch Man / My Hero Academia / Kuroko's Basket / Food Wars / God Eater / Terra formars / Nisekoi / Akame Ga Kill / GTO / Bleach…et bien d'autres.
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Jean, Albert et Noha
Miel, Oeuf et Nutellla
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