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EAN : 9782226396150
336 pages
Albin Michel (10/03/2021)
4.16/5   82 notes
Résumé :
Voyage au cœur de la transe
« Les esprits t'enseigneront », lui avait dit la chamane Enkhetuya au temps de son initiation en Mongolie au début des années 2000. Au cours des deux décennies qui ont suivi l'expérience chamanique s'est muée hors de l'écosystème traditionnel tsaatan en un extraordinaire voyage au cœur de la transe et de son expérimentation scientifique.
Se prêtant à toutes les investigations de l'imagerie cérébrale, impliquant tous les doma... >Voir plus
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J'ai poursuivi mon périple sur les traces de Corinne Sombrun. Moins anecdotique et concentrée qu'Une parisienne en Mongolie, La Diagonale de la joie se présente comme le journal au long cours d'une cobaye que ses dons pour la transe volontaire et le chamanisme vont transformer en objet d'étude scientifique, avec son plein assentiment.

Avec le même humour, cette façon sympathique qu'elle a de ne pas se prendre au serieux tout en oeuvrant de toute son intelligence pour faire de ce don un nouveau moyen de thérapie cognitive, Corinne Sombrun raconte sa vie de cobaye aux mains des scientifiques de haut vol qu'elle fréquente dans le monde entier.

Instructif, étonnant et plutôt convaincant.
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Corine Sombrun nous ouvre la porte du monde mystérieux du chamanisme et de la transe avec la volonté de le rendre abordable au commun des lecteurs. Elle n'en est pas à son coup d'essai, ayant écrit plusieurs ouvrages sur le sujet, mais ce récit peut se lire indépendamment des autres.
Corine Sombrun a été initiée à la transe par la chamane mongole Enkhetuya au début des années 2000.
L'aspect scientifique de ce récit autobiographique donne son sérieux à l'aventure. Corine Sombrun a accepté d'être cobaye pour étudier et tenter de comprendre le phénomène de la transe. Les investigations de l'imagerie cérébrale et les diverses expériences tentées conduiront les scientifiques comme le Pr Flor-Henry à prouver que la transe n'est pas un état pathologique.
L'auteure explique sa conviction que la transe est un état cognitif que tout un chacun peut expérimenter à condition d'adhérer à cette pratique. L'état de transe se fait au son d'un tambour bien particulier utilisé par les chamanes de Mongolie. Ce son est enregistré pour faciliter les expériences de transe.
Elle découvre aussi la portée thérapeutique encore méconnue de la transe chez certains malades et victimes de traumatismes.
Un film « Un monde plus grand » de Fabienne Berthaud verra le jour en 2019.
Le récit des diverses expériences scientifiques n'est pas toujours facile à comprendre et j'ai éprouvé parfois des difficultés à les suivre. Comme des respirations, l'auteure intercale entre ces passages des « lettres à mon basilic » avec des propos plus intimes.
C'est un récit riche d'enseignement et de fragments de vie qui m'a permis de découvrir les coulisses de la transe, monde qui m'est inconnu.
Ce récit a été sélectionné pour participer au prix littéraire Terres d'Ailleurs 2021. Ce prix récompense un livre d'aventure vécue, une aventure/voyage /découverte d'un ailleurs au travers du regard d'un(e) auteur(e).




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Cet ultime ouvrage autobiographique de Corine Sombrun, qui vient de paraître, fait état du cheminement bi-décennal et ô combien tortueux pour promouvoir des recherches scientifiques (et laïques) sur la transe en Occident. En 2001, alors que son initiation chamanique en Mongolie débute, l'auteure reçoit d'un praticien la carte de visite d'un confrère psychiatre... En 2007, elle commence à se soumettre à une batterie d'examens neuro-cérebraux à Edmonton, au Canada, par le Pr Flor-Henry, dont les résultats ne seront publiés que dix ans plus tard : le temps qu'il aura fallu pour corriger la croyance que la transe soit un état pathologique. Durant des années, le corps médical, fort de la méthode empirique et expérimentale qui devrait pourtant être la nôtre, interdit catégoriquement à Corine la pratique de la transe, lui pose comme condition rédhibitoire le renoncement à toute consultation, même à celle implorée par un ami moribond. Néanmoins, timidement, au gré des contacts qu'elle essaie de tisser avec divers spécialistes, elle continue de se prêter au rôle de cobaye bardé d'électrodes, parvenue à s'auto-induire la transe dans l'immobilité, à genoux, et surtout sans son tambour chamanique. L'un des obstacles à obtenir des financements pour démarrer des recherches étant l'unicité de son cas, alors que dès le départ elle est animée par la conviction que la transe est un état cognitif, un potentiel atteignable par tous, en dehors de tout cadre religieux ou rituel, elle affine elle-même son protocole, notamment par la mise au point d'un « sound loop », une séquence sonore au tambour capable d'entraîner le plus grand nombre d'auditeurs dans la transe : en cela, naturellement, elle fait appel à ses compétences musicologiques ainsi qu'à son réseau de professionnels des studios d'enregistrement. Ainsi d'autres personnes commencent à expérimenter la transe grâce à sa persévérance : des scientifiques qui commencent à se persuader de son utilité pour leur propres recherches, ainsi que des artistes, notamment des élèves d'écoles des beaux-arts dont elle sert la créativité. Tout le monde en est très touché.
Ce récit, dont les chapitres scandent l'écoulement des années, se compose de la narration des péripéties des collaborations scientifiques, mais aussi de deux types d'interludes d'une énorme valeur : « La minute perceptuelle », transcription de longues citations d'auteurs et de penseurs absolument inattendus, d'Eschyle à Victor Hugo, du chamane Mitsig à Merleau-Ponty, de Deleuze à d'obscurs auteurs d'études neuroscientifiques très pointues, en passant par les compte-rendus des performances-installations de l'artiste Abraham Poincheval au Palais de Tokyo [j'ai ressemblé une bibliographie presque complète de ces références d'un intérêt prodigieux dans une liste sur Babelio] ; ainsi que « Lettre[s] à mon basilic » qui résument les hypothèses et avancements théoriques que l'auteure conçoit et réalise au fil du temps, de son propre cru et au cours de ses expériences, sans nécessairement se valoir de l'expérimentation et des publications de ses savants interlocuteurs... Et parfois, souvent, elle intercale de simples fragments de sa vie et de ses ressentis, touchants, intenses, toujours écrits dans son style si particulier, si musical.
En effet, au fur et à mesure que, faisant fi des interdictions, elle parvient à disséminer la pratique de la transe auprès d'un public de plus en plus vaste et toujours plus demandeur, l'épaisseur humaine avant même que cognitive et intellectuelle de sa démarche devient manifeste. Tout au long de ces années, en effet, Corine Sombrun a publié d'autres livres, elle a fait se rencontrer sa chamane mongole Enkhetuya avec le descendant américain de Geronimo lui permettant de renouer avec ses ancêtres asiatiques, elle a reçu et transmis les messages d'alarme des populations d'Amazonie, elle a expérimenté la transe à Verdun, dans un lieu de carnage de la Grande Guerre, elle a commencé à être sollicitée par un nombre significatif de patients atteints de cancer, et parmi les « transeurs » et « transeuses » inconnus, surtout outre-Atlantique, se révèlent les victimes de traumatismes graves et enfouis, incestes paternels et viols : en bref, se profile de manière de plus en plus claire un usage thérapeutique de la transe.
Dans ce sillage, en guise de conclusion, se dessinent aussi les traits du véritable sens transcendantal de cette méthode intemporelle de dépassement de soi et de connexion à l'univers que semble être la transe : une ouverture à la conscience le l'écosystème planétaire, un appel, par la perception, à dépasser l'hubris pascalienne d'exploitation du monde et du vivant.
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J'ai abordé ce livre de Corine Sombrun avec une certaine circonspection je dois l'avouer, mais très intéressé par son article « Transe et neurosciences » dans le très bel ouvrage « Chamanes - Voyage au coeur de la nature »* qui a orienté ultérieurement ma lecture vers les recherches d'António Rosa Damásio de l'être et la pensée, à travers “l'hypothèse des marqueurs somatiques”, bousculant la pensée cartésienne ; « L'erreur de Descartes : La raison des émotions. » **
Lors de l'émission T.V. de « La grande librairie » du 23 juin 2021 “Corine Sombrun : les mondes des esprits”***, elle m'est apparu d'un tel naturel, sans afféterie d'aucune sorte dans son propos qu'elle m'a encouragé à prendre connaissance de cet ouvrage.
Il débute fin 2001 et nous entraîne dans un récit au ton alerte jusqu'en 2019 dans un flux d'écriture plein de fraîcheur, sur une “épopée” qui n'est pas que intérieure, et peu banale dans sa quête de reconnaissance du milieu scientifique pas très ouvert à son propos : faire accepter l'idée que la « transe chamanique » couvre une réalité d'état de conscience modifié donnant accès à une forme d'intelligence perceptive n'empruntant pas les chemins de cognition habituels !
Quel parcours ! Quelle détermination ! Impressionnante force intérieure !

Après une présentation essentielle dans les origines du “chamanisme” C. Sombrun décrit la difficulté de vivre en elle le chevauchement de deux cultures aux orientations très différentes, dans des expériences de vécus intérieurs dont on lui conseille dans un premier temps avec peu d'élégance, d'aller consulter un psychiatre ! Pour ensuite lui recommander d'arrêter de se provoquer des états de transes sous peine de provoquer une dissonance cognitive (en 2008) … ! Peu d'horizons encourageants donc !
Dans la profondeur d'un langage clair, elle nous donne à partager des réflexions sur la mort qui serait le revers de l'endroit du visible, du palpable ? Notre saisie mentale nous joue des tours, parfois même d'un goût douteux …
En 2010, une brève parenthèse sur les violences et maltraitances subits par les populations Sámi du grand-nord de l'Europe, peuples très anciens de ces régions rudes à vivre … Une nature pourtant pleine et riche d'enseignements intuitifs.
Citant Jacques Martinerie, sur le fonctionnement cérébral et les rythmes bêta et gamma à travers différentes analyses, y est établi une comparaison avec les rythmes d'ouverture de conscience enregistrés sur les grands méditants, un état où n'existent plus le doute ou l'autocensure.
Ce faisant, une autre intelligence se met à l'oeuvre hors du champ de la saisie du mental dont la fonction essentielle est le contrôle … Cette intelligence nous ouvre à un champ d'informations auquel la transe faciliterait l'accès, “tout se met à parler autour de nous”. Des informations circulent spontanément, nous avons l'intuition de la direction à suivre, “nous savons sans savoir que nous le savons” ! nous en sommes un témoin privilégié. Intelligence commune à tous, à tout le vivant ; une intelligence de la vie ?
Et de se poser la question d'actualité ; après Homo sapiens et le début de la révolution agricole du néolithique il y a douze mille ans, vient la révolution des sciences ; le temps ne serait-il pas arrivé d'une seconde révolution cognitive ?
« Cette intelligence à laquelle la transe nous reconnecte se lève, comme le vent dans les voiles d'un bateau. Oui. Restons des bateaux à voile, attentifs au sens du vent. Aiguisons nos sens pour apprendre à les manoeuvrer. Refusons d'avancer seulement au moteur, dépendants d'une technologie et sans conscience des dégâts qu'elle provoque. » (p. 249)
Par le biais des processus d'épigénétique qui sont connus pour être réversibles, les caractéristiques de ces gènes pourraient-ils s'exprimer pour nous faire vivre temporairement d'autres états que ceux de notre conscience pragmatique et usuelle ?
Au lieu de regarder avec condescendance les traditions spirituelles anciennes de nos ancêtres, ne serait-il pas plus judicieux d'en être à l'écoute, mettre nos sciences au service de leurs études ? Elles pourraient bien nous induire sur des pistes salvatrices de la compréhension du vivant !
Voilà, en 2017, ce que se proposait C. Sombrun de mettre en oeuvre avec une équipe de personnes compétentes dans leur domaine, pour faire avancer les choses ; sortir de la superstition du religiosisme et du charlatanisme de tous poils une dimension de notre humanité laissé en friche trop souvent, donnant lieu à tant d'abus ! Quelle audace !
« À force de regarder nos écrans nous ne regardons plus le ciel. » ; « Un homme est riche de tout ce dont il peut se passer », osait prévenir Henry David Thoreau (p. 315).
Se mettre au service de notre futur, réunissant l'intellectuel connaissant et le perceptuel dans le respect d'une humanité réconciliée avec elle-même, c'est la démarche qu'elle nous propose.
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2021 entrée à l'Université-Paris8, Vincennes-Saint-Denis : Diplôme d'université - « Étude des transes et des états de conscience modifiés »
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* https://www.babelio.com/livres/Baud-Chamanes-Voyage-au-coeur-de-la-nature/1268954/critiques/2600381

** https://www.babelio.com/livres/Damasio-Lerreur-de-Descartes--La-raison-des-emotions/38598/critiques/2772680

*** https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-13/2577849-corine-sombrun-les-monde-des-esprits.html
Lien : http://www.versautrechose.fr/
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Une autobiographie qui retrace le parcours de Corine Sombrun pour trouver des scientifiques qui veulent bien faire des recherches sur ce qu'elle a vécu au pays du chamanisme. Un long parcours de près de vingt ans avec quelques embûches, mais enfin des publications scientifiques commencent à paraître.
Par respect pour des peuples qui lui ont permis de découvrir la transe, elle nomme celle-ci "transe cognitif" et non chamanisme. Un respect à l'honneur de l'auteure.
Cette transe m'interpelle pour ce qu'elle pourrait apporter à notre monde occidentale au niveau de notre santé mentale.... dans l'avenir, car nous n'y sommes pas encore.
Je termine par les dernières phrases du livre.
"Grâce à elle, j'ai découvert que vivre une transe, c'est accepter de ne plus savoir qui je suis, et si je ne sais plus qui je suis, je suis libre de devenir ce que je suis.
Grâce à elle, j'ai découvert le sens sacré. Cette racine de la spiritualité est bien là, en chacun de nous. Et ces années de recherche, enfin, se réveillent, m'éveillent, éveillent.
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Citations et extraits (92) Voir plus Ajouter une citation
2. « Alors cette vieille branche [Edgar Morin] s'intéresse au chamanisme ? Oui, et il est même prêt à tester la "sound loop" pour vivre une transe. C'est parce qu'il ne t'a jamais vue en transe, moi je me suis vraiment demandé comment j'avais pu pondre un zozo pareil. Merci maman. En tout cas il se demande si ces états modifiés de conscience ne seraient pas le chaînon manquant de toute approche philosophique. Notamment sur la question de l'ontologie dans son sens le plus large : Qu'est-ce que l'être ? Qu'est-ce qu'il est ? Il m'a dit qu'après Platon et Aristote, cette question n'avait cessé de faire plancher les philosophes. Si Heidegger, dans sa définition de l'Être comme source spirituelle de toute chose, trouve cette question fondamentale dans l'ordre de la connaissance, Levinas oppose que l'ontologie édicte une relation avec l'être qui "réduit l'autre au même". […] Certes, mais tu vois j'avais raison, Corine. C'est-à-dire ? Levinas aurait dû te voir en transe ! Cette fois je ris avec elle. C'est à peu près ce qu'Edgar Morin m'a dit ! Ah bon ? Oui, et nous nous sommes amusés à imaginer tous ces philosophes en transe. » (pp. 235-236)
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5. « Des études anthropologiques ont en effet montré que sur quatre cent quatre-vingt-huit sociétés étudiées dans le monde, plus de 90% avaient une forme institutionnalisée de pratique de la transe. Cet état est généralement induit dans le cadre d'un rituel par différentes techniques comme les percussions, la danse, les plantes psychoactives, les mouvements de rotation, mais jamais encore par la seule volonté et en dehors de tout rituel.
[…] Car si notre société a travaillé à faire de nous des êtres plus savants, les sociétés traditionnelles se sont de tout temps attachées à faire de nous des êtres plus conscients. Le moment de crise que nous vivons et le mouvement global d'intérêt pour ces techniques ancestrales montrent qu'il est temps de nous rassembler. Le savant et le conscient, l'intellectuel et le perceptuel, enfin réunis, doivent se mettre au service de notre futur. » (pp. 325-326)
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4. « Il ressort des premières recherches sur l'effet de la transe sur le cerveau […] que l'état de transe modifie les connexions entre les différentes régions cérébrales. Plus précisément, les régions cérébrales impliquées dans la gestion d'informations venant de l'environnement extérieur […] ainsi que dans la gestion d'informations liées à la conscience de soi […] fonctionnent différemment lorsque la personne est en état de transe […] De plus, les régions de cerveau impliquées dans les perceptions sensorielles […] démontrent une activation différente […] par rapport à un état de conscience ordinaire […].
[…]
Il ressort également de cette comparaison d'un sujet expert avec 78 sujets contrôles un transfert de prédominance de l'hémisphère gauche et de régions préfrontales antérieures vers une dominance de l'hémisphère droit et de régions postérieures somatosensorielles.
[…] Les observations liées à la stimulation [magnétique] frontale pourraient refléter l'attention particulière focalisée sur le vécu intérieur, l'acuité sensorielle, l'imagerie mentale caractéristique de la transe ; alors que la diminution observée lors des stimulations pariétales pourrait refléter la diminution de la conscience de l'environnement. » (pp. 323-324)
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1. « Transgression ? Joseph est là, sur son lit d'hôpital. Visage de souffrance. Respiration difficile. Yeux fermés. À la porte de l'autre monde. Je vais fermer celle de sa chambre. Cette fois je ne reculerai pas. Mon nez remonte. Je ferme les yeux pour essayer de rejoindre ce vieux sage dans le nowhere où il semble se trouver. Je renifle. Le loup repère la piste. Là. Mes doigts raclent. Écartés comme des serres. Ils raclent un magma sur les poumons de Joseph. Sa respiration se bloque. Ma bouche émet un crcrcrcrcr. Oreilles aux aguets. Sa respiration repart. Ma tête s'approche de la sienne. Son souffle. Presque froid. Effleure mon visage. Mon souffle, chaud, se mélange aux sons. Très doux. Sur le haut de sa tête, de son visage, de sa poitrine. Sa respiration est plus fluide. J'ouvre les yeux. Il ouvre les yeux. Des larmes coulent sur ses joues. » (p. 149)
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Lui, ai-je pensé, a trouvé sa place, son topos, dirait Aristote. Le seul lieu où chacun a la possibilité de recevoir la plénitude de son être. Comment vais-je trouver le mien ? Comment accepter ce tiraillement entre science et tradition ? Entre ce que je suis et ce que je deviens ? 
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