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EAN : 9782869590397
137 pages
Arléa (01/01/1988)
4.33/5   3 notes
Résumé :
Ce livre est l’aboutissement posthume d’un projet que Jean Dubuffet et Alexandre Vialatte - qui furent des amis très proches - avaient conçu : la réunion des chroniques de l’écrivain sur le peintre.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le français se perd. On le remarque tous les jours. Le grammairien en souffre et le puriste en pleure. C'est ainsi que je m'aperçois, en relisant ma dernière chronique de La Montagne, que l'auteur a écrit "dilemme" où il fallait "alternative". Me voila obligé de constater que les journalistes les plus sûrs ne connaissent plus le sens des mots.
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Toute son œuvre est une espèce de contre-ciel ; un récit de la nature plein de fautes d'orthographe ; de fautes voulues et recherchées ; il ne la raconte pas, il la bafouille ; comme elle se bafouille elle-même. Il la fait cuire émiettée en brindilles dans des marmites où il jette l'homme en petits morceaux à la recherche de lui-même, avec sa rate, son gésier, ses abats. Il en résulte un étonnant ragoût de mouton.
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Le pur Morvan est une absence organisée. Tout le prouve. Le Morvan se défend par le vide ; il rentre les cornes comme l'escargot. Gardez-vous de croire au Morvan ; le Morvan n'est qu'un camouflage. C'est encore une ruse de Bismarck.
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Dès huit heures du matin, la presse est en pleine forme. "Le dangereux unijambiste" a déjà poignardé sa concubine jalouse, puis, retournant l'arme contre lui-même, s'est tiré "deux balles dans la peau". Car les journaux de Nice ne savent rien refuser à leur attentive clientèle.
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Tel est Jean Dubuffet, destructeur de lui-même et contempteur du réussi. Ce Morvan où le pittoresque s'est suicidé dans une ornière de corbillard l'emplit d'une touchante allégresse. "Et le soir, dit-il, pour couronner le programme par quelque chose de pur et de consolateur, on se fait cuire un petit blaireau noir."
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Vidéo de Alexandre Vialatte
Emmanuelle Bayamack-Tam et son invité, Frédéric Boyer.
À l'occasion d'une grande journée dominicale qui célèbre à La Criée les 40 ans des éditions P.O.L, Oh les beaux jours ! a convié l'un des grands noms de ce catalogue, Emmanuelle Bayamack-Tam, qui publie aussi des romans noirs sous le nom de Rebecca Lighieri, et dont l'oeuvre, dense et d'une folle liberté, échappe à toute tentative de classification. Récemment couronnée par le prix Médicis pour La Treizième Heure, l'écrivaine reviendra sur les thèmes récurrents de ses romans : la métamorphose, qui parcourt son oeuvre, mais aussi le rapport au corps – notamment lorsqu'il se transforme à l'adolescence –, la famille et le nécessaire requestionnement du rôle qu'on lui alloue dans nos sociétés, la religion et l'appartenance à une communauté, la question du genre et des identités multiples…
L'entretien explorera également le style Bayamack-Tam, sa capacité à mêler les voix en explorant les genres littéraires (poésie, récit, chanson…) jusqu'à les renouveler, son art singulier et assumé de laisser infuser dans ses romans toutes les lectures qui l'ont «enfantée» en littérature. La conversation portera également sur une pièce de théâtre en cours d'écriture, dont nous sommes allés filmer les répétitions, et sur son goût pour le cinéma, en particulier pour les films de Pedro Almodóvar. Il sera aussi question du roman graphique qu'elle a écrit avec Jean-Marc Pontier, et bien sûr de Marseille, ville de ses origines présente dans nombre de ses romans, avec une interview exclusive d'une patronne de bar bien connue des Marseillais…
À ses côtés, pour évoquer la richesse de son travail et sa double identité littéraire, son éditeur, Frédéric Boyer, apportera un éclairage sur cette oeuvre sans pareille.

À lire (bibliographie sélective) — Emmanuelle Bayamack-Tam, « La Treizième Heure », P.O.L., 2022 (prix Médicis 2022). — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Arcadie », P.O.L, 2018 (prix du Livre Inter 2019). — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Je viens », P.O.L, 2015. — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Si tout n'a pas péri avec mon innocence », P.O.L, 2013 (Prix Alexandre-Vialatte). — Emmanuelle Bayamack-Tam, « Une fille du feu », P.O.L, 2008. — Rebecca Lighieri, « Il est des hommes qui se perdront toujours », P.O.L, 2020. — Rebecca Lighieri, « Les Garçons de l'été », P.O.L, 2017. — Rebecca Lighieri, « Husbands », P.O.L, 2013. — Rebecca Lihieri et Jean-Marc Pontier, « Que dire ? », Les Enfants Rouges, 2019.
Un grand entretien animé par Chloë Cambreling et enregistré en public le 28 mai 2023 au théâtre de la Criée, à Marseille, lors de la 7e édition du festival Oh les beaux jours !
Podcasts & replay sur http://ohlesbeauxjours.fr #OhLesBeauxJours #OLBJ2023
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