La Cigale, c'est Olga. Elle se lève à 11 heures et commence à voleter d'ateliers de couturière en expositions de peinture, d'expositions en concerts, de soupers en réceptions. Olga est perpétuellement en quête de nouveauté et de célébrités. Elle tient salon et attire dans sa maison décorée d'objets exotiques toutes sortes de petits artistes. Ils lui assurent tous qu'elle a un don, du goût, de l'intelligence. Olga est mariée à Ossip Dymov, un médecin très compétent entièrement dévoué à ses malades. Il doit assurer des consultations dans une clinique puis aller disséquer des cadavres dans un autre hôpital pour joindre les deux bouts. Olga a un peu honte de son mari. Il est si sérieux. Et puis ne dirait-on pas un ours ? Toutefois son Dymov l'attendrit, entre quatre et cinq heures, quand ils déjeunent ensemble. Elle le couvre alors de baisers. Tout ce qu'elle lui reproche en somme, c'est de ne pas s'intéresser à l'art. Olga n'écoute pas la réponse de son mari. Olga pense à ce jeune peintre, Riabowski...
J'ai adoré cette nouvelle amère, très riche, pleine de petits détails qui révèlent la frivolité et l'égoïsme des personnages.
La nouvelle est aussi intitulée La Tête à l'évent ( Bibliothèque Russe et Slave), la Sauteuse ( blog
Michel Tessier) ou La Sauterelle selon les traductions.