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Duane Swierczynski (Collaborateur)Pascal Loubet (Traducteur)
EAN : 9782749911229
373 pages
Michel Lafon (14/01/2010)
3.64/5   816 notes
Résumé :
Les policiers du monde entier répartissent les criminels sur une échelle de 1 à 25, selon leur dangerosité. Un tueur échappe à cette classification. Cruel à l'extrême, insaisissable, sévissant sur tous les continents, il ne connaît aucune limite ni aucun mode opératoire de prédilection : c'est le niveau 26 et on le surnomme Sqweegel. Un seul homme peut l'arrêter. Il s'appelle Steve Dark, et depuis que ce monstre a massacré sa famille, il s'est juré de cesser de traq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (168) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 816 notes
Après deux polars "époque victorienne", je me devais de revenir à l'époque contemporaine et puisque mes dernières lectures avaient été agréables, je me devais de m'occasionner quelques frissons. C'est pourquoi j'attrapai "Level 26" dans ma PAL.

Mon impression ? J'ai dévoré le livre étant donné qu'il fait partie de ces romans dont les pages se tournent toutes seules, nous faisant arriver à la 200ième sans même que l'on s'en rende compte.

Non, je n'ai pas ouvert les vidéos proposée par le site "Level26.com" afin de ne pas entraver mon plaisir de lecture. Juste quelques unes, mais à la fin de ma lecture.

Par contre, pour le frissons espérés, et bien, c'est raté ! Ce n'est pas faute de monsieur Zuiker - le papa des "Experts" - d'avoir créé un salopard de niveau 26 particulièrement sadique et pervers.

Non, de ce point de vue là, c'est gore mais il manquait un truc important dans la recette : du sel !!

Alors qu'un pareil à Hannibal Lecter (Le silence des agneaux) était fascinant, alors qu'un Dark Vador (Star Wars) est à tomber tellement il est réussi, et bien, Sqweegel, le méchant de Zuiker manquait de cet aura.

Certes, ses crimes sont ignobles, dégueu et tous les synonymes que vous voulez, mais l'auteur aurait pu creuser plus dans la dégueulasserie (néologisme) de son méchant. Mais ici, je n'ai pas éprouvé de fascination morbide pour le salaud. Oui, je sais, on en a interné pour moins que ça et je vais cacher fissa mes dossiers sur Jack l'Éventreur.

Pareil pour Steve Dark, le héros qui doit l'arrêter, le seul qui sache entrer dans sa tête et peut-être le stopper. Il est torturé mais l'auteur aurait pu aller plus loin dans la description du mal-être de cet homme, nous parler de ses cauchemars...

Merde quoi, je viens de finir le livre, il est super, pas de temps mort (c'est bien le seul qui ne risque pas de clamser : le temps), une intrigue bien ficelée, bien sadique, torchée comme il faut, bref, "nickel chrome" et bardaf, je n'ai ressenti aucune empathie pour le héros.

Pas que je l'ai détesté, non, mais il ne m'a pas touchée dans mon petit coeur. J'ai connu des flics torturés bien plus touchant que Dark (du point de vue littéraire).

Il manque là aussi un petit quelque chose qui aurait fait crac-boum-hue et qui aurait rendu ce personnage plus "accrocheur" pour moi. Plus de renseignement sur sa vie, sa jeunesse, ses cauchemars,... plus de profondeur et pas un survol.

Dark était un bon flic, un cerveau digne de Sherlock Holmes avec une rapidité tenant plus de l'inspecteur Derrick, allant lentement mais sûrement. le meilleur flic, c'est lui. Zut, il lui ne manquait qu'un petit quelque chose pour faire naître une émotion... Même sur les vidéos il ne m'émeut pas, je ne le voyais pas ainsi.

Pour en revenir au tueur de niveau 26 surnommé Sqweegel, c'est lorsqu'on le voit dans les vidéos qu'il devient hyper angoissant avec sa manière de marcher et de bouger. Là, oui, il fait peur. Réussite vidéo.

Rhâââ, Zuiker aurait dû rajouter un zeste de descriptions afin de me ficher vraiment la trouille durant ma lecture ! Comme Hannibal Lecter me collait les sueurs froides rien qu'en ouvrant sa bouche...

Attention, ceci n'est que mon avis. Vous aimerez peut-être Dark et aurez plus d'affinités avec le personnage que moi.

En tout cas, point de vue lecture, pas de regret, un bon moment, un bon thriller et une riche idée que d'avoir tourné des séquences vidéos à découvrir sur le Net.

Reste à voir ce que le tome 2 me réserve... ainsi que le 3.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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J'avais du mal à croire qu'il soit possible de faire pire que Paul Cleave.
Eh bien, mesdames et messieurs, il l'a fait ! Bon, je dois dire que je n'attendais que peu de choses du créateur de la géniale série Les Experts (sic).
Celui-ci, je l'ai lu jusqu'au bout, et je dois dire que ce n'était pas une mince affaire. Acheté dans un aéroport pour faire passer le temps lors d'un vol long courrier, je m'en suis mordu les doigts tout le trajet, à tel point que, ne pouvant me résoudre à lire un tel ramassis d'inepties, je me suis résolu à regarder un film pour éviter une dépression nerveuse liée à un trop-plein de mauvaise littérature ingurgité un peu trop vite (comble du ridicule: même le film était mauvais, personne ne me reprendra à laisser sa chance à Transformers!). le style est d'un platitude absolue, et on se laisserait convaincre en comparaison que les terres de notre chère voisine la Belgique sont un massif montagneux. Quant à la "trame narrative", je ne préfère pas en parler, c'est encore une période sensible de mon existence. Non, sans blague, il empile cliché sur cliché, et ça en devient tellement too much qu'on arriverait presque à anticiper tout le reste de l'intrigue (ça nous évite de mauvaises surprises au moins)
Je n'avais pas vu la possibilité de compléter le livre avec des vidéos sur internet. Mais quand je m'en suis aperçu, la question que je me suis immédiatement posé est: à quoi sert de lire, si c'est pour casser son imaginaire avec des vidéos?
Si je n'ai pas toujours été déçu par les adaptations cinématographiques, je dois dire que regarder l'adaptation pendant la lecture réduit l'imagination du lecteur comme peau de chagrin (sauf si on a la chance de tomber sur un réalisateur qui se représente l'ouvrage de la même manière que soi bien sûr).
J'ai finalement tenté le diable. Sacré moi, que je suis naïf.
Les vidéos sont encore pire que le bouquin, ce qui vous laisse imaginer le désastre.
Lecteur, passe ton chemin, tu ne trouveras ici que tristesse et désolation.
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Level 26.... Ou le bouquin ou en fait tu lis la saison d'une série télé mise au placard parce que le scénariste et bin il est allé trop loin pour la télé, mais que ça pourrait pas faire un film parce que y aucune surprise de rien....

Si je vous chante ♫ Whooo are You ? Who who... I really want to know.... Whoooo are you ? who who... ♫ avec la prise de vue aérienne nocturne d'une ville en plein désert, pleine de néons, vous me répondez ?
- Les experts Las Vegas... et je te demande j'ai bon ? Et il où le rapport ?
- Vi tu as bon... et le rapport en fait c'est que l'auteur Zuiker et bien c'est le producteur/scénariste des experts/CSI...
- Ah ok... Et c'est bien, niveau livre ?
- Non... c'est pas bien, j'ai trouvé ça très très mauvais... un truc d'une force dans le navelos voyeur....
- Ah carrément !
- Vi... attends je te fais un coup de pitch.

Pitch :
Le F.B.I, la section de la D.A.S...
- La das ? Pour les enfants qu'ont plus papa ni de maman ? Les pauvres petits orphelins ?
- Non rien à voir ! La D.A.S... la Division des Affaires Spéciales...
Donc la D.A.S, là où on s'occupe des tueurs, des psychopathes, des sérial killer, et des pires. Y en a un, qui leur glisse entres les doigts depuis plus de vingt-ans... et tellement pycho qu'ils lui ont fait un grade dans l'échelle de références...
- L'échelle de référence ? C'est ti quoi ce machin ?
- Bin si tu veux y a une échelle de référence qui gradue les tueurs, 25 niveaux, de 1 : tueur opportuniste à la noix, à 25 psychopathe taré à la Ed Gein (le gars qui a inspiré : massacre à la tronçonneuse/le silence des agneaux/psychose entre autre)... et paf pour le tueur du livre hop 26... parce il est pire que tous les pires...
- Ok... Mouais c'est paaaaaaas...
- Non c'est paaaaas...

L'agent Dark ( putain, non mais je te jure !) est au rencard, il a vécu l'horreur la plus noire, la plus sombre, la plus Dark ( ^^ c'était facile, et tout est de ce niveau-là, c'est juste pour dire)... Seulement on vient le chercher pour reprendre les recherches de ce tueur (un nom imprononçable), y veut pas (normal !).. mais y va se passer un truc qui va faire que... si en fait bon, si d'accord....

Alors tout est téléphoné, tout est enfermé dans le cliché... tout est en surface. Tout !

On est vraiment dans le scénario d'une saison de série télé, où le scénariste aurait pété un câble et se serait lâché complètement, tout en sachant que son scénar sera pas pris, et donc n'y travaillant pas sérieusement.
Donc l'auteur qui se lâche niveau sexe, avec jubilation, le craquage, mare de faire dans l'édulcoré obligatoire pour la télé.. Mais que comme il est dans le thriller bin il le mixe avec la violence la plus perverse et la plus glauque... forcement. Là aussi le côté jubilatoire, ras le cul de faire dans le suggéré.. j'y vais franco de port ! M'en fous, faut que je me lâche ça ira mieux après... je pourrai revenir à des trucs entre le PG et le MA pour le boulot..

- PG ? MA ?
- C'est des classifications pour les spectateurs aux U.S.
PG (Parental Guidance) c'est pour : Ce programme contient des éléments que les parents peuvent considérer inappropriés pour les enfants... mais on se mouille pas beaucoup plus, c'est aux parents de gérer. Et MA c'est : Ce programme est uniquement réservé aux adultes et inapproprié pour la jeune audience de moins de 17 ans. Donc MA, pour mature. Et entre les deux y a PG 14... là c'est avec l'âge à partir duquel le téléspectateur peut regarder le machin.. donc 14 ans + parental guidance. Et en plus ça dépend des épisodes, chaque épisode à sa classification.
Donc tu imagines bien, que le cul et les tortures, ou dans le cas du livre le cul avec les tortures, et bin non ça sera refusé direct... c'est too much pour le public cible et pour la chaîne, là en occurrence C.B.S, le scénar finira dans le tiroir.
- Ok je comprends mieux... c'est toujours paaaaas...
- Et non c'est toujours paaaaas...

Donc nous sommes en face d'une écriture scénaristique de base, le côté minimaliste... le gars sait pas faire une description. Et normal, d'habitude il en a pas besoin, son écrit est destiné à être mis en image. Seul aspect sur lequel s'appesantit Zuiker c'est le gore/viol/torture. Là y a de la description, et seulement là.
Tous les personnages sont dans un flou artistique, leur histoire passée et leurs réactions internes, sont aussi arides que le désert de Mojave.
Pourquoi le tueur est comme ça ? D'où vient-il ? Comment fait-il ?... ne vous attendez pas à avoir des réponses y en a pas ! Aucune, et pareil pour le Dark...
Zuiker, n'a donc pas fait non plus un vrai travail de background niveau perso (là en général, même pour une série y en a un, surtout pour une histoire comme ça), d'où mon sentiment de récréation, histoire de se détendre le neurone, de se lâcher dans le pire et revenir ensuite au vrai boulot plus apaisé.
Il a juste repris une idée, déjà utilisé dans un épisode des experts ( la combi intégrale en latex) pour la pousser plus loin dans l'horreur...

Il utilise des ficelles et des clichés qui sont de l'ordre du tractopelle scénaristique, télévisuel, et glauque/sadique. Oui pour tout, pour soit disant amener le frisson, amener la tension, voir un suspence à deux balles... et qui bien sur ne marche pas.

Et ça ne marche pas, parce que l'histoire n'a ni queue, ni tête... tout est aberrant de nawak, et tu crois à rien.. le côté « c'est cela, mais oui bien sur... pffff »

Niveau liens internet, bin vu que le site existe plus... je les ai pas vu.. et pour avouer, j'en avais un peu rien à taper non plus....

J'ai appris qu'il en avait commis deux autres... Ah mercantilisme quand tu nous tient... et ça sera sans moi..
Et j'ai appris aussi qu'il y avait eu des films... et là aussi je passe mon tour...
Je préfère encore me refaire un épisode des experts Las Vegas... c'est dire..
Whoooo are you ? Who who....
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Je vais mettre un trois de note globale mais il est vrai que si les demies-étoiles existaient j'aurais mis 2.5/5. Pourtant ce livre se lit très rapidement preuve en est je l'ai fini en une journée mais malgré des chapitres très courts qui rythment le récit ce qui en fait un bon page turner certains détails m'ont gênées.

Déjà les chapitres qui se terminent par une vidéo qu'on nous invite à aller regarder sur l'ordinateur, j'avoue ne pas l'avoir fait de suite et avoir attendu qu'il y en est plusieurs à visionner. Cela nous fait mettre un visage sur les protagonistes et si je lis le livre c'est justement pour pouvoir les imaginer à ma guise les protagonistes... A cela le "déguisement" grotesque du tueur et que celui-ci s'enduise de beurre avant d'enfiler sa combinaison c'est quand même très particulier également (même si on nous donne des informations sur le pourquoi). Même la façon dont est tué le tueur est plutôt grotesque également.

Si l'on passe sur ces moments cela se lit plutôt bien et l'on voit clairement la suite arrivé à la fin de ce tome, on voit en effet que le créateur d'une série est derrière ce livre ( et pourtant je n'en regarde jamais et encore moins les séries policières, oui j'adore lire les polars/policiers/thrillers mais pas les voir en série)

Lecture en demi-teinte pour moi mais qui n'a pas été un calvaire non plus et celle-ci n'a pas durée des jours
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Tout au long de cette lecture, mon état d'esprit a beaucoup évolué. L'enthousiasme du début devant ce roman "interactif"... à condition bien sûr d'avoir une liaison internet à portée de main, a donc rapidement fait place à une première frustration.
Deuxième déception quand j'ai vu dans ces petites vidéos le serial-killer sous la forme d'un préservatif géant se déplaçant comme une araignée. Dois-je avouer ici que j'ai horreur des séries policières télévisées (Les experts ? Jamais regardé) et que je préfère lire un bon thriller que le voir en film, à de très rares exceptions près, aimant mieux laisser à mon cerveau le soin de créer les personnages ? Je reconnais par contre que Dark et son âme tourmentée avait encore plus de charme que celui qui serait sorti de mon imagination.

L'intrigue elle-même avait tout pour me plaire... malheureusement l'auteur l'a survolée. N'est pas romancier qui veut, un thriller ne s'écrit pas de la même façon qu'un scenario pour la télé où tout doit être dit en 1h30. J'avais déjà été déçue par la série des "Dames" d'Alexis Lecaye, le scénariste de Julie Lescaut, qui s'était improvisé écrivain lui aussi. C'est creux, superficiel, : même les motivations du tueur m'ont échappé. Pourquoi tout ce "trash" gratuitement (la fin est dantesque)? Certains évènements n'ont pas été clairs, notamment l'analyse de l'ADN du tueur et le mensonge de Riggins (?).

Ma note : 10/20 et aucune envie de lire la suite.
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critiques presse (1)
LeFigaro
18 janvier 2012
Efficace, c'est le moins que l'on puisse dire. Ce roman policier est écrit à la manière d'une série télévisée. D'ailleurs, on entre à chaque chapitre par un lieu […]. Les amateurs de polar passeront un bon moment.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
- Sqweegel, répéta un agent de Philadelphie d’un ton un peu moqueur. D’où vient ce nom ? C’est une blague interne de la DAS ?
- Non, répondit Riggins. Cela remonte à l’un de ses premiers meurtres, vers 1990, quand il en était encore au stade expérimental. Il affectionne particulièrement les lieux de crime non conventionnels. Frapper là où l’on ne l’attend pas. Par exemple, en banlieue, dans une station de lavage de voiture bondée, par une splendide journée d’été.
Tous les regards se rivèrent sur lui. De vrais mômes qui attendent qu’on leur raconte une histoire avant de dormir. Une station de lavage ?
- Maman fait entrer la voiture dans le tunnel de lavage, continua Riggins. Le gosse, 4 ans, est assis devant. Il adore voir les gros rouleaux, la mousse qui gicle, tout ça. A mi-lavage, le personnel entend des cris. Des hurlements atroces, terrifiés qui couvrent même le bruit de la machinerie. Personne n’arrive à comprendre d’où ca vient. On bloque les autres voitures à l’entrée, on éteint tout. Mais entretemps, la mère et le gosse sont déjà presque sortis du tunnel, la portière côté conducteur est entrouverte, et il y a du sang et de la mousse qui coulent sur le côté. Le gérant panique, il fait fermer hermétiquement l’entrée et la sortie – il est persuadé que le monstre qui a commis cette horreur est encore à l’intérieur. Il appelle les flics.
« La mère a carrément disparu. Elle a été si méticuleusement découpée en tranches qu’on en a encore retrouvé des bouts durant les semaines suivantes.
« Le gosse était indemne. Il était resté assis sur le siège avant et il a tout vu. A cette date, c’est le seul être humain qui ait jamais vu Sqweegel et qui soit encore en vie. Nous l’avons donc interrogé. Nous lui avons demandé de décrire l’homme du tunnel de lavage.
« Tout ce qu’il a réussit à nous dire c’était « Sqweegel, Sqweeeeeegel » Il imitait les sons entendus pendant qu’il voyait sa mère mourir.
Riggins balaya la salle du regard.
- Et le nom lui est resté en quelque sorte.
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Quand vous subissez une mort violente et inexplicable à Los Angeles, votre cadavre finit à la morgue. Vos biens sont répartis entre ceux qui vous étaient chers. Peut-être même votre âme gagne-t-elle un autre niveau d'existence.
Tout le reste finit dans le laboratoire de Josh Banner.
Si votre décès fait l'objet d'une enquête de police, les minuscules fragments qui vous entouraient lors de votre dernier soupir finissent immanquablement chez lui.
Les décès sont légion à Los Angeles. C'est sans doute pourquoi il fallait remercier le ciel que Banner fût un maniaque du rangement.
Riggins détestait venir dans son labo. Là-dedans, tout respirait la mort. Dark, au contraire, n'y rechignait pas. Banner et lui avaient des points communs. On aurait dit deux ados boutonneux qui ricanent en lisant la même BD.
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Vous pouviez prier. Avoir la foi. mener une existence entièrement consacrée à faire le bien. Vous efforcer d'être en même temps un bon père et un bon mari. Vous brosser méticuleusement les dents trois fois par jour. Aider les vieilles dames à traverser la rue. Vous gardes de tout vice et de tout excès. Et, pourtant, Dieu pouvait tout vous prendre.
Ou, pis, vous laisser tout perdre.
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Parfois, Dark contemplait un peu trop longuement les photos en se demandant si c'était ce qui arrivait après la mort - si on se mettait à habiter ses anciennes photos. Parce que, c'est évident, vous êtes figé dans cet instant. Parfois, vous avez dans l'œil un regard qui indique que vous voyez plus que ce qui vous entoure. Que vous regardez dans le présent. Que vous voyez l'avenir, qu'il soit heureux ou triste. Vous voyez ce qui a été, ce qui est et ce qui aurait pu être...
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Pour raser l’anus, c’était encore plus compliqué. Les pieds relevés et appuyés contre les parois carrelées de sa salle de bains industrielle, le torse bombé, pour pouvoir l’atteindre plus facilement, appuyé sur une main, le rasoir dans l’autre. À croire qu’il avait le bas de la colonne vertébrale montée sur charnière pour réussir à se plier en deux. Le rituel était identique : rasage, pause, rinçage dans une cuvette d’eau chaude. Il prenait son temps et restait parfois dans cette position quelques minutes avant de repasser la lame. Plus il enlevait de poils, plus il se sentait serein, et plus il lui était facile de conserver sa position. Il avait l’impression de se purifier, d’atteindre le salut
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Level 26 - tome 3
Retrouvez le troisième et dernier tome "Dark revelations" de la série Level 26 chez J'ai lu Policier le 2 janvier 2013. Par le créateur des Experts, Anthony E. Zuiker. Cette fois-ci, la cible de Steve Dark est surnommée Labyrinthe... Dark arrivera-t-il à arrêter ce tueur en série du niveau 26 ?
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