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EAN : 9782258151765
Presses de la Cité (22/03/2018)
3.74/5   88 notes
Résumé :
Et si vous aviez pris la mauvaise direction, au mauvais moment ? Simon voudrait fêter tranquillement Noël avec ses deux enfants dans le Sud de la France. Mais rien ne se déroule comme prévu. Les enfants se désistent au dernier moment, son amie le plaque et, lors d'une promenade sur la plage, il fait la rencontre d'une jeune femme désespérée aux allures de SDF : Nathalie, une jeune Française terrifiée qui se croit poursuivie par de dangereux individus. Pris de compas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Simon, allemand de Hambourg, quarante ans, fraîchement divorcé, deux enfants, traducteur, est en vacances dans le sud de la France, au bord de la mer dans la maison de son père.
Il fait laid, il pleut, à quelques jours de Noël, les fêtes s'annoncent tristes pour lui. Il n'aura certainement pas ses enfants et sa nouvelle presque compagne Kristina refuse de le suivre car il ne lui a pas encore présenté ses enfants.
Le long de la plage, il voit une jeune femme seule, désemparée et lui propose de lui offrir un repas.
Elle semble terrorisée , a perdu ses papiers et ne veut pas s'adresser à la police.
Simon va l'héberger et rentrer dans un engrenage infernal rondement mené et admirablement structuré par Charlotte Link qui nous emmènera dans le passé sordide de Nathalie à Metz, dans les mésaventures de son petit ami, Jérôme.
Via Jérôme nous serons embarqués en Bulgarie où des familles extrêmement pauvres croient envoyer leurs filles vers le mannequinat à Rome.
Toute cette histoire se déroulera sur 6 jours et comptera son lot de victimes.
L'auteure structure son récit à merveille, sans grande surprise mais elle a le mérite de faire sortir une réalité qui est plus proche de la nôtre car les Allemands comme notre auteure connaissent mieux les difficultés des gens de l'Est que nous qui vivons plus éloignés.
Je me suis attachée au personnage de Simon, un peu bonne poire et à celui de Nathalie, une gamine qui avait dû devenir adulte très tôt.
Une lecture prenante qui manque juste un peu de surprises mais qui ne contient aucune longueur et ne provoque aucun ennui.
Je n'avais encore lu qu'un livre de Charlotte Link "Le poids du passé" et cela remonte à plus de dix ans.

Challenge plumes féminines
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J'aime énormément Charlotte Link, d'où ma joie en remarquant que son dernier roman était disponible sur net galley.
Les Presses de la cité ont accepté ma demande, chouette, et j'ai un peu tardé avant de le chroniquer, j'avais zappé, j'avoue !
Ils fuient, tous quelque chose de différent... Et ils vont se rencontrer... Pour fuir ensemble ? Ou affronter certaines choses ?
Une fille en cavale est un thriller mettant en scène toute une galerie de personnages, et je trouve que c'est un ouvrage à lire au calme. Car il est facile de s'emmêler les pinceaux avec tout ce petit monde. Surtout que l'auteure nous emmène en Allemagne, en France, en Bulgarie.
C'est un ouvrage intéressant, mais j'ai eu des difficultés à accrocher au départ à cause de la multitude de personnages. Je ne l'ai pas lu au calme au début (contrairement à ce que je préconise) et du coup je me suis perdue à plusieurs moments.
J'ai apprécié les personnages, l'histoire est intéressante mais là encore, ce n'est pas un coup de coeur.
Je ne trouve pas que ce soit le meilleur roman de Charlotte Link mais je continuerais à la lire.
Et je recommande quand même son roman, un thriller bien ficelé dans l'ensemble, qui mérite trois étoiles et demie :)
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Simon, un Allemand, aurait aimé passer les fêtes de Noël, avec ses enfants, dans le Sud de la France. Malheureusement, il part seul. Alors qu'il se promène sur la plage, il est attiré par un attroupement. Des hommes menacent une jeune fille d'appeler la Police. Ému par la détresse qui émane de Nathalie, il lui propose de venir chez lui. Elle lui confie qu'elle pense être poursuivie par des dangereux criminels. Simon se retrouve pris dans un engrenage, sans savoir ce qu'il doit fuir, car la jeune fille ne le sait pas elle-même. Son petit ami, Jérôme, lui a dit de se mettre à l'abri, sans avoir le temps de lui donner d'explications et elle n'arrive plus à le contacter.


Selina, elle, se sauve d'une maison dans laquelle elle est retenue prisonnière. Ivana, quant à elle, cherche sa fille, qui ne donne plus de nouvelles, depuis qu'elle est partie à Rome, dans une agence de mannequinat.


De Metz au sud de la France, en passant par Paris et la Bulgarie, nous ne comprenons qu'à la fin ce qui relie les personnages. Simon se retrouve dans une situation qui le dépasse. Il n'est pas habitué à prendre des décisions, sa petite amie lui reproche de toujours faire ce qu'on attend de lui. Une fois encore, au lieu de se protéger, il se laisse entraîner par une inconnue, dans une course-poursuite, jonchée de morts.


Le suspense est prenant, car jusqu'à la fin, on ne connaît pas le rôle de Jérôme, on ne sait pas si Nathalie est digne de confiance, ni qui sont les dangereux poursuivants. J'ai beaucoup aimé les parties se déroulant en Bulgarie. Ivana est une louve qui veut sauver sa fille, qu'elle a elle-même mise en danger. J'ai lu beaucoup de livres de Charlotte Link, même si Une fille en cavale n'est pas mon préféré, il a quand même fonctionné sur moi.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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Charlotte LINK. Une fille en cavale.

Un polar à vous couper le souffle. Il y a de l'action. A Goussainville, dans la banlieue parisienne, une jeune bulgare, Sélina parvient à fuir. Depuis une dizaine de jours, elle est prisonnière. Offerte par ses parents à une femme lui prédisant une carrière dans le mannequinat international, elle a été conduite par une filière et doit, pour rembourser la dette exercer ses talents de professionnelle du sexe. Cependant, grâce à l'aide du dernier convoyeur, elle prend la fuite. Pourra-t-elle rejoindre son pays? Huit mille kilomètres, et sans argent !

Simon un traducteur allemand vient passer quelques jours de vacances sur la côte d'Azur dans la résidence de son père. Il est surpris par une querelle dans la rue : deux hommes interpellent une jeune femme, Nathalie. Simon vole à son secours. Bien malgré lui, il se trouve mêlé à une drôle d'histoire. Cette jeune femme est en cavale; elle avoue être poursuivie par des tueurs. Elle a quitté précipitamment Paris sur les conseils de son ami Jérôme Deville. Ce dernier est employé dans une entreprise de transport international. Il doit rejoindre Nathalie sur la côte. Il n'est pas au rendez-vous et n'est plus joignable. Où est donc le jeune homme, compagnon de la jeune femme ?

de la Bulgarie, à la côte d'azur, en passant par Metz, Paris, Lyon, il faut ménager notre souffle. Les victimes des tueurs à gage jalonnent notre route! Nous sommes pris dans un engrenage. Mais que recherchent donc ces hommes qui nous poursuivent ? Et en six jours, nous allons en faire du chemin ! Il nous faudra patienter avant de dénouer les noeuds de la pelote. Grâce à l'amour de Ivana pour sa fille, enlevée à sa famille selon la même méthode que Sélina, nous partirons sur les traces de ces trafiquants d'êtres humains qui, à force de promesses profitent de la détresse et de la naïveté des familles d'Europe Centrale pour kidnapper des jeunes filles et les livrer aux proxénètes.

Ce thriller est bien construit. L'intrigue vraisemblable et les personnages bien brossés. Un scénario de film et les dialogues sont déjà sur les lèvres des interprètes. Il n'y a plus qu'à trouver les acteurs et distribuer les rôles. Oui, l'araignée a bien tissée sa toile C'est à nous de tenter de trouver la clé, la solution..... Bonne lecture .
(02/06/2022).
Lien : https://lucette.dutouràorange.fr
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Un roman où ne trouve pas le temps de souffler ! Beaucoup de personnages, plusieurs lieux différents, on en perd parfois notre latin mais une fois que l'on finit par se souvenir qui, où, quand, comment, ça va. C'est divertissant et nos protagonistes n'ont jamais la paix, ils ont des tueurs sans pitié aux trousses et doivent sans cesse changer de planque, sans comprendre aussi pourquoi ils en ont après eux. Entre flics corrompus, proxénètes sans merci, etc., il ne manque pas de méchants ! Une rencontre hasardeuse qui entraînera Simon, l'un de nos bienveillants personnages principaux, dans la galère. À trop vouloir bien faire, on s'attire parfois des ennuis...mais on s'attache à lui parce que c'est un bon gars. Nathalie, quant à elle, est plutôt mystérieuse. On ne sait pas trop de quel côté elle penche, sur quel tableau elle joue...du côté des bons ou des mauvais...Bref, on se laisse vite happer par cette histoire très possible où rien n'est prévisible. Une intrigue très bien ficelée !
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Le policier soupira. Il n'ignorait pas les difficultés que beaucoup rencontraient en Bulgarie. certes, le pays était en plein essor, mais cela signifiait surtout que le coût de la vie avait considérablement augmenté pour l'immense majorité
de la population. Une petite minorité seulement tirait son épingle du jeu et profitait de l'entrée dans l'Union européenne.
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Aujourd'hui, je sais que ma mère avait commencé très tôt à forcer occasionnellement sur l'alcool, mais elle ne se mit réellement à boire que lorsque mon père nous quitta. A l'époque, j'avais sept ans, je ne comprenais pas encore tout, mais je voyais bien qu'il se passait quelque chose. Le soir, au dîner, il y avait toujours une bouteille de vin sur la table et, avant même que je j'aille me coucher, elle était vide. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'était l'alcool. Je trouvais juste que ça ne sentait pas bon, et il me paraissait bizarre que ma mère soit dingue de ce truc.
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J'avais une allure si pitoyable que, peu avant mes dix-sept ans, on finit par s'apercevoir de ma maigreur au lycée. Pendant des années, personne ne savait que je n'avais aucun soutien à la maison, que, toute petite déjà, j'avais dû m'occuper de moi-même, de ma mère et de notre foyer.
Ma mère n'avait jamais participé à la moindre réunion de parents d'élèves. Je fournissais toujours des explications cousues de fil blanc, que nul ne se donnait la peine de vérifier. (p 81-82)
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C’était fini tout ça. Il en avait assez d’être aussi gentil. Aussi compréhensif et disponible. Attentif aux besoins d’autrui. Accommodant, serviable, conciliant. Aussi soucieux du bien être de son entourage - mais pas du sien propre.
Plus exactement, c’était lié à la façon dont il définissait son bien-être. A ce dont il le faisait dépendre. C’est à dire à son désir d’être aimé. De susciter le consensus. De ne pas subir de remontrances. Il voulait qu’on dise: On t’aime Simon. Tout ce que tu fais est bien.
Or personne ne le disait. Ce qu’on disait, pas sous une forme explicite, mais enveloppe dans des regards et des actes sans équivoque, c’était: On te méprise, Simon. Tu essaies de toujours satisfaire tout le monde. C’est pitoyable !
(page 455)
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Stolipovino était le quartier pauvre de Plovdiv, l'épouvantail qu'on agitait quand les enfants manquaient d'assiduité à l'école. Ceux qui atterrissaient là ne pouvaient tomber plus bas. Des préfabriqués gris, délabrés, en bout de course. Des appartements humides, malpropres, glacés. Des montagnes de détritus. Une ribambelle de gosses à l'abandon dont on ne savait s'ils avaient encore un toit. des chiens efflanqués, hirsutes, malades, qui rôdaient en quête de nourriture.
Puanteur, crasse, désolation.
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