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EAN : 9782221221396
1504 pages
Bouquins (11/04/2019)
5/5   2 notes
Résumé :
Le système médiatique vit bien souvent de polémiques. Les livres et les oeuvres en font souvent les frais. C'est ainsi que, la plupart du temps, parce qu'ils ne laissent pas prise à la chicane, on ignore que Michel Onfray a publié une dizaine de recueils de poésie et une vingtaine de livres consacrés à l'art en général ou à célébrer l'oeuvre d'un certain nombre d'artistes contemporains - entre autres, les peintres Jacques Pasquier et Vladimir Velickovic, Ernest Pign... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Depuis trente ans qu'il publie, Michel Onfray trace toujours le même sillon : celui d'une pensée matérialiste, hédoniste, libertaire et athée.
Mais, malgré cette homogénéité, son oeuvre a évolué.
On pourrait, de façon très schématique, comme le fait du reste Onfray lui-même lorsqu'il commente les trois métamorphoses du Zarathoustra de Nietzsche, les rapprochant des trois périodes de la vie de celui-ci, dégager trois Onfray : celui des années 1990, celui des années 2000 et celui des années 2010.
Le Onfray des années 1990 est un Onfray dandy, esthète, volontiers provocateur qui, professeur de lycée en province après son doctorat soutenu en 1986 (il avait refusé un poste à l'université proposé par sa directrice de thèse) , entre par effraction dans le monde de la philosophie avec des livres sur l'alimentation, la cuisine et la gastronomie (Le Ventre des philosophes, 1989 et La Raison gourmande, 1995).
Il développe une pensée libertaire dont il dégage les implications éthiques (La Sculpture de soi, 1993) et politiques (Politique du rebelle, 1997).
Il s'intéresse également à l'art contemporain et aux artistes de son temps en écrivant pour Art Press.
Les années 2000 voient l'émergence d'un Onfray plus polémique, et plus combatif, notamment dans le célèbre Traité d'athéologie qui déclenche, de février à juin 2005, une polémique sans équivalent dans la presse et dans le débat intellectuel en général.
Entre-temps, Onfray a démissionné de l'Éducation nationale pour créer l'Université populaire (UP) de Caen en 2002 (Université populaire qu'il théorise en 2004 dans La Communauté philosophique) : il s'impose alors comme la figure de l'intellectuel populaire, frondeur, critique du pouvoir, du côté des sans-grades et des dominés dont il est issu, lui qui est, comme il le rappelle très souvent, fils d'un ouvrier agricole et d'une femme de ménage.
Son UP, gratuite et ouverte à tous sans condition d'assiduité ni de diplôme, est une façon d'incarner la pratique libertaire et iconoclaste qu'il met en oeuvre théoriquement dans sa grande Contre-histoire de la philosophie (qu'il enseigne de 2002 à 2015).
Pendant cette période, il écrit beaucoup de livres sur l'art (ici rassemblés) et, dans cette optique d'éducation populaire, organise dans sa ville d'Argentan, en plus de ses conférences sur l'histoire de la philosophie à l'UP de Caen, des expositions gratuites et ouvertes à tous avec des artistes qu'il paie en leur consacrant un livre.
Après le Onfray esthète et dandy des années 1990 qui trouvait que le monde n'était justifiable « qu'en tant que phénomène esthétique » et le Onfray des années 2000, figure de l'intellectuel critique de gauche et éducateur populaire, je qualifierais volontiers le Onfray des années 2010 de romain.
En prenant de l'âge, Onfray acquiert en effet de la gravité : il est durablement marqué par la mort de son père en 2009 et par celle de sa compagne Marie-Claude Ruel en 2013.
Obsédé par le néant auquel toute chose vit est promise, son hédonisme se fait de plus en plus tragique en même temps que sa réflexion prend de l'ampleur : l'ouverture du chantier de la Brève encyclopédie du monde, qui succède à celui, immense, de la Contre-histoire de la philosophie, va dans ce sens.
C'est bien ce qu'on voit dans Cosmos (2015), qui s'ouvre sur la mort de son père et réinscrit l'homme dans l'ordre d'un univers qui le précède, l'excède et lui succédera avant de disparaître et de s'abîmer dans le néant pour l'éternité à son tour.
Ou bien avec Décadence (2017) qui, offrant une philosophie de l'histoire dans la continuité du Traité d'athéologie de 2005, entend montrer l'épuisement inévitable de notre civilisation judéo-chrétienne occidentale à travers une vaste fresque de deux mille ans.
Sagesse, récemment paru (2019), troisième partie de la Brève encyclopédie du monde, se situe dans la continuité des deux précédents livres : une fois que l'on prend conscience que nous sommes des fragments du Cosmos et que l'on a pris acte du processus de décadence inéluctable de la civilisation judéo-chrétienne qui est, pour reprendre une image d'Onfray lui-même, en train sombrer comme le Titanic, que faire ?
Réponse d'Onfray : vivre une vie droite, élégante et bonne dans l'optique de ce que proposait les philosophes romains qui sont sa source d'inspiration principale dans ce livre.
En 2009, avec le Recours aux forêts, Onfray se met à l'écriture poétique ; en 2013, après la mort de sa compagne, il compose pour elle un requiem et publie un journal de deuil sous forme de haïkus.
En même temps qu'il compose une oeuvre de grande ampleur, la Brève encyclopédie du monde, Onfray ressent un désir de dépouillement et d'écriture minimale incarnés dans la pratique du haïku.
Le haïku qui est là, justement, pour dire de façon suggestive cette fragilité de l'instant qui passe fugitivement avant de rejoindre le néant.
Lorsqu'on regarde l'évolution de la pensée d'Onfray sur trente ans, on est frappé par le fait que son jugement évolue sur un certain nombre de références citées plutôt favorablement (parfois comme source d'inspiration explicite) dans les années 1990, puis ensuite critiquées de façon incisive dans les années 2000 et (surtout) 2010 : on pense à Freud, bien sûr, mais aussi à Bataille, Deleuze et Foucault.
Ce changement de perspective est dû au travail de la Contre-histoire de la philosophie qui pousse Onfray à penser contre lui-même et à déboulonner certaines idoles de sa jeunesse, en lien souvent avec des documents qui n'existaient pas ou n'étaient pas connus quand il était étudiant ou jeune professeur de philosophie.
La biographie croisée que consacre, par exemple, François Dosse à Deleuze et Guattari en 2007 est l'occasion pour Onfray d'un aggiornamento sur ces deux figures, dont il va avoir une vision moins idéalisée.
Une méthode onfrayenne de stricte obédience voudrait que l'on aborde l'oeuvre par son point de départ le plus connu (Le Ventre des philosophes, 1989) et qu'on la lise par ordre chronologique de façon intégrale, avant de la croiser avec les correspondances et la biographie (qui reste à écrire).
Mais le travail est énorme.
Avec un rythme de lecture soutenu de, mettons, cent pages par jour, on peut calculer qu'il faut environ huit ans pour venir à bout de l'ensemble des livres publiés.
Sans oublier que, pendant ces huit années, huit mille pages et plusieurs dizaines de nouveaux titres auront été sans doute ajoutés…
Peut-être le travail est-il trop immense et l'effort (pourtant plaisant…) trop démesuré pour un lecteur, certes de bonne volonté, mais qui ne veut pas consacrer sa vie à la lecture d'Onfray et à son oeuvre qu'il faut bien qualifier d'océanique.
Alors, comment faire ?
L'autre solution, qui est proposée dans ce volume de la collection « Bouquins », est thématique : entrer dans l'oeuvre et la pensée d'Onfray par un thème, visiter, pour reprendre la métaphore du palais baroque, une suite de pièces ayant une cohérence, une unité thématique qui permet de donner une idée de l'ensemble.
Et la porte d'entrée esthétique ici proposée est sans aucun doute intéressante et pertinente car l'art joue un rôle central dans la pensée, la vie et l'oeuvre d'Onfray.
Le présent volume compte deux grandes parties d'inégale longueur.
La première intitulée « Regarder, écouter » est réservée aux arts visuels et à la musique.
On y trouve réunis pour la première fois par ordre chronologique l'ensemble des livres dédiés par Onfray aux arts plastiques (sculpture, peinture et photographie), de 1993 (année de parution du livre consacré à Jacques Pasquier intitulé L'Oeil nomade) à 2014 (Transe est connaissance, livre consacré à Robert Combas) : cette initiative est d'autant plus la bienvenue que, comme tous les lecteurs attentifs d'Onfray le savent, la plupart de ces titres (majoritairement édités aux éditions Galilée) sont depuis longtemps épuisés et devenus très difficiles à trouver, ou sinon d'occasion chez des bouquinistes ou sur Internet – mais à des tarifs prohibitifs…
Archéologie du présent (2003) termine cette séquence sur les arts plastiques en nous présentant une synthèse de la pensée onfrayenne de l'art sous la forme d'un manifeste (critique) pour l'art contemporain.
La Raison des sortilèges (2013), livre d'entretiens sur la musique avec Jean-Yves Clément, donne l'occasion à Onfray de préciser, sous la forme d'une conversation à bâton rompus, sa pensée sur la musique, une passion qui l'habite également depuis très longtemps.
Ces entretiens sont complétés par la correspondance intégrale inédite entre Onfray et le compositeur Pascal Dusapin (L'Organe de la crainte).
Ainsi se clôt cette première partie.
La seconde aura sans doute de quoi surprendre : « Sentir, goûter, toucher ».
Elle s'inscrit dans la logique même de la pensée d'Onfray sur l'esthétique.
Celui-ci a en effet toujours insisté sur le fait que l'esthétique (qui est liée étymologiquement à l'idée de « sensation », rappelons-le) devait être « élargie » à l'ensemble du corps et qu'elle ne devait pas se confiner aux traditionnels sens « nobles » qui mettent le monde à distance, à savoir la vue et l'ouïe.
La cuisine est un art, le vin est un art, l'érotisme est un art.
Cet agencement de textes a donc aussi valeur de manifeste de l'élargissement que prône Onfray pour le domaine de l'esthétique.
Si ce volume permet au lecteur d'avoir une première vision d'ensemble de l'oeuvre du philosophe qui rende justice à la cohésion d'ensemble de sa pensée, il aura rempli sa mission.

Henri de Monvallier.




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Michel Onfray. La danse des simulacres. Une philosophie du goût. Robert Lafont. Bouquins. Plus de 1400 pages sur papier bible…5 étoiles.
Comment expliquer ?... (réflexion). L'un des plus beaux livres qu'il m'ait été donné de lire (en partie) sur une partie de l'oeuvre de M. Onfray. Sensible, juste, passionnant.
Pour une fois je n'ai pas pris de note. Je me suis dit que j'allais y revenir à chaque coup de déprime, à chaque coup de blues et en recherche de ce que la vie peut offrir de plus beau.
Cette étude comprend 20 textes originaux de Onfray classés en 2 parties :
- Regarder, écouter
- Sentir goûter toucher
Le travail d'étude de l'auteur sur un artiste commence toujours par la biographie. Ici, Michel nous parle de sa vie en quelques pages (comme il a déjà pu nous éclairer en partie dans ses tomes de son « journal hédoniste » https://www.livredepoche.com/serie/journal-hedoniste » que je recommande vivement pour aborder ce philosophe qui avec ses 115 ouvrages est déjà le plus grand philosophe français moderne (sinon qui ? c'est déjà le plus traduit et le plus lu dans le monde…aujourd'hui)… Son alignement philosophique : loin de la démagogie des Enthoven, Attali, BHL…il est lucrétien-épicurien / hédoniste à forte connotations stoïciennes dans les temps de crise. Il se tient les 2 pieds dans la glèbe et fait redescendre sur terre les idéalistes et les démagogues…gentiment ou brutalement en fonction de leur alignement éthique.
Puis Henri de Montvallier prend la main et nous convainc en quelques mots qu'il est la bonne personne pour nous parler de ces 20 oeuvres réunies ici sous le thème du goût et que Onfray a consacré à des artistes contemporains et à leurs oeuvres. Les mots comme outil de création d'une sensibilité à l'art.
Magique. Avant chaque oeuvre, HdM nous fait le plaisir de remettre en contexte chacun des 20 textes de l'auteur.
Un livre qui se prend comme on en a envie, en le feuilletant, en lisant de ci-de là des extraits, en le complétant par une recherche personnelle sur tel ou tel artiste.
Une belle découverte. Merci à l'Editeur Robert Laffont et à Henri de Montvallier pour l'étude réalisée sur une partie de l'oeuvre de M. Onfray. Un travail que l'on aimerait voir poursuivi...:-)

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Un philosophe consacre la totalité de son existence et de son œuvre à formuler une seule et même chose.
Il tourne autour, revient, il tente une approche, croit saisir, passe à côté, dit presque bien une fois, essaie une autre, échoue : sa vie durant, il se bat avec ce noyau infracassable qui irradie l'ensemble de ses productions.
La loi vaut pour le philosophe, certes, mais à coup sûr pour tout artiste et toute singularité obsédée par sa création.
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Onfray détient en effet, entre autres records, celui du philosophe français à avoir suscité le plus grand nombre de livres contre lui.
Pour reprendre un vocabulaire bourdieusien auquel souscrirait Onfray, c'est peut-être le signe qu'il est l'intellectuel "dominant" dans le champs : les autres sont sommés de se situer par rapport à lui et espèrent grapiller "quelques miettes du festin" de la célébrité par des ouvrages aisément réfutables par un lecteur un lecteur d'Onfray digne de ce nom.
Je pense à ce passage sur le révisionnisme esthétique qui, plus de vingt ans après, prend des résonances autobiographiques : "Or l'attaque pure et simple de ceux qui de leur vivant sont déjà entrés dans l'histoire donne l'impression à quelques-uns que leurs diatribes tièdes leur permettront de ramasser quelques miettes du festin, puis de laisser leur nom dans une notule - à défaut de faire eux-mêmes l'objet du chapitre".
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Un œil nomade, c'est avant tout un œil libre, sans taie, sans plaie.
C'est un œil qui circule, mobile, relie des points, associe des surfaces, suit à la trace des flux, part à leur quête, soulève des trajets d'énergie, des plis imaginaires ou des lignes de force.
C'est aussi un œil qui privilégie la géographie, le mouvement et les déplacements dans l'espace tout en emmagasinant avant production d'un sens.
Il est vivace, possède une mémoire et fonctionne dans le registre de l'esprit de finesse.
C'est enfin le contraire d'un œil fixe, morne, sédentaire, perdu sur une définitive obscurité.
L'oeil est donc ce qui structure la toile, lui donne sens.
....
....

La toile est donc l'objet esthétique qui se constitue entre la main de l'artiste et l'oeil de l'amateur.
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Ce que nous sommes : des figures aléatoires perdues dans un jeu d'énergie où se jouent l'Identique, la Répétition et l'Éternel retour.
Nous sommes duplication de ce qui a déjà été, de toute éternité .
Nous sommes décalques de ce qui sera, sous la même forme .
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L'imbécile ignorant de son destin croit qu'en infligeant la mort il l'écartera de lui et la trompera pour toujours !

Vanité , sottise et prétention...
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Videos de Michel Onfray (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
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