C'est une histoire très plaisante à lire sur l'épouse légitime du général Junot, la très belle et jeune Laure de Permon, devenue duchesse d'Abrantès quand son fringant et peu fidèle époux s'en va sur ordre de Napoléon assiéger le Portugal. Elle en a assez et tente maladroitement de se venger des infidélités de son mari en le cocufiant d'abord avec Metternich et ensuite avec Balincourt que Pauline avait délaissé. Entre deux histoires lestes, on en apprend un peu plus sur l'histoire de France et les guerres napoléoniennes. Pas le meilleur de Madame Benzoni cependant !
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Je n'ai pas compris... D'habitude une histoire de Juliette Benzoni se lit d'une traite avec un plaisir évident. Là rien, où du moins pas grand chose. Je n'ai pas été transportée dans le récit de Mme Junot où se mêle politique et affaires de coeur (peut-être parce que je ne suis pas fan de cette période de notre Histoire). Pourtant l'écriture n'a pas changé, on sent toujours l'exactitude de l'auteure ainsi que son envie d'écrire pour les autres. Mais c'est la première fois que j'y suis totalement imperméable et un peu déçue tout de même.
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Quand elle pénétra dans la galerie où de nombreuses glaces lui renvoyaient son image, la famille impériale y entrait par la double porte faisant face. Alors, la voix d'un chambellan à qui Narbonne avait glissé quelques mots à l'oreille s'éleva :
- Avec la permission de Leurs Majestés Impériales, madame la générale Junot !
Il sr fit un pesant silence qui donna à Laure la mesure de son audace mais elle ne flancha pas. Elle exécuté une première et profonde révérence, puis une deuxième, puis une troisième qui la mena presque aux pieds du couple impérial. Alors seulement, elle prit le petit coffre des mains de Narbonne qui la suivait pas à pas - et qui d'ailleurs n'aurait donné sa place pour un empire -, l'ouvrit et en sortit une petite statuette d'ivoire - manifestement grecque !- représentant une jeune fille couronnée de lauriers d'or tenant entre ses mains une branche d'olivier, en or elle aussi, qu'elle présenta à Napoléon :
- Sire, dit-elle, et en dépit de sa détermination se voix chaude trembla légèrement, plaise à l'Empereur d'accepter cette Victoire qui est dans ma famille depuis fort longtemps, en hommage à toutes celles que son génie ne cesse d'apporter à la France. Elle nous est d'autant plus chère qu'elle tient la branche d'olivier symbole de la paix à laquelle aspirent à présent toutes les femmes et que viennent de signer, aux rives du Niémen, les deux plus grands souverains de ce monde ! acheva-t-elle en pliant à nouveau le genou.
Elle s'était attendue à un silence ; ce fut un tonnerre d'applaudissements qui salua son petit discours.
L'Empereur sourit, de ce charmant sourire dont il faisait usage si rarement. Il prit la Victoire qu'il caressa un instant du bout des doigts avant de la confier à Duroc :
- Veillez à la poser en belle place sur ma table de travail afin que je l'aie toujours sous les yeux. Qu'elle me vienne de l'épouse de l'un de mes meilleurs soldats la rend encore plus précieuse !...
Puis il s'inclina pour baiser la main de Laure :
- Allez saluer votre souveraine et Madame Mère, à qui vous manquez ...
- Il s'en est débarrassé ? Mais pourquoi ? fit Laure dont les yeux brillaient comme des étoiles.
- Un peu de patience, voyons ! Le meilleur est à venir... avec la réponse à toutes les questions ! Quand on fut enfin à Compiègne où toute la cour, prévenue par deux estafettes, attendait en grand tralala, le temps était humide mais il ne pleuvait plus ! On vit alors Napoléon sauter sur le perron puis, visiblement aux anges, se tourner vers celle qui était encore dans la voiture et lui donner la main pour l'aider à descendre. Là, les révérences et les saluts cachèrent bien des sourires, sinon des envies de rire ! La "fiancée" était rouge comme une pomme, son manteau de velours vert rattaché de travers. Quand à l'absurde toque en plumes de perroquet dont elle était coiffée, elle donnait fortement de la bande.
- Vous voulez dire que...
- L'Empereur n'a pas pu attendre d'être arrivé pour goûter à sa pâtisserie viennoise. C'est cela, tout juste ! Quant à nous autres, on a été priés de souper où l'on voudrait, le nouveau couple ayant décidé de se faire servir dans leur appartement.
- Leurs appartements respectifs, bien entendu.
- Du tout !
Dix jours auparavant, le 18 juin, dans la plaine de Waterloo, un soleil teinté de sang s'était couché sur un champ couvert de cadavres où avait expiré l'Empire en dépit des prodiges de valeur de la garde impériale.
C'est à travers Laure Jugnot l'épouse d'un ami fidèle de Napoléon que l'on découvre une partie de l'histoire de France. Les aventures de celle-ci après avoir été trompée par son mari .
J'ai passé un bon moment malgré tout .Tout en sachant que ce n'est pas le meilleur de ses écrits .
Avec sa centaine de perles et ses 674 diamants d'une pureté exceptionnelle, taillés en brillants ou en poires, et sertis sur une monture dite « en esclavage », ce chef d'oeuvre de 2842 carats est un bijou unique dans l'histoire de la joaillerie. Suivons les traces de ce collier et de la mystérieuse affaire qui l'entoure, et découvrons comment théâtre, littérature et bande dessinée vont s'emparer d'un fait historique pour construire un véritable mythe littéraire. N'hésitant pas à s'éloigner de l'affaire originelle, ces récits se sont construits autour d'un objet bien réel, qui tient encore le premier rôle aujourd'hui dans de nombreuses adaptations télévisuelles et cinématographiques.
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Direction éditoriale
Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Direction scientifique
Charline Coupeau, docteur en histoire de l'art et chercheuse à l'École des Arts Joailliers
Scénario, recherche iconographique et suivi de production
Sophie Guindon, chargée d'édition multimédia, BnF
Réalisation
Amopix
Enregistrement, musique et sound design
Mathias Bourre et Andrea Perugini, Opixido
Voix
Geert van Herwijnen
Crédits iconographiques
Collections de la BnF
© Bibliothèque nationale de France
Images extérieures :
Blake & Mortimer, Tome 10, L'Affaire du collier, Version journal de Tintin, 1967
Couverture, p.22, p.26, p.28, p.32, p.33 de la bande dessinée
© Editions Blake & Mortimer / Studio Jacobs (Dargaud-Lombard s.a.), 2024
Mickey et le collier de la reine, 1971
Couverture de la bande dessinée
© Hachette, 2024
Le collier de la reine de Frances Mossiker, 1963
Couverture du livre
© Julliard
Un collier pour le diable (Le Gerfaut des brumes, Tome 2), de Juliette Benzoni, 2003
Couverture du livre
© Pocket
Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur de Takashi Morita, 2022
Couverture du livre
© Kurokawa
Extraits de films et séries :
Arsène Lupin
Film de Jean-Paul Salomé, 2004
Extrait de la bande annonce
Artwork : Elisa Seitzinger
© M6 Vidéo
Arsène Lupin
Série TV de George Kay, 2021
Extrait de la bande annonce
© Netflix
L'affaire du collier
Film de Charles Shyer, 2023
Extrait de la bande annonce
© Canal VOD
Artwork : Elisa Seitzinger
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