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EAN : 9782714474278
400 pages
Belfond (01/06/2017)
3.92/5   69 notes
Résumé :
Avec pour toile de fond la bonne société de l'Amérique des sixties, Beatriz Williams livre le magnifique et troublant portrait d'une femme prise au piège de la passion, du pouvoir et du mensonge.

1966, Cape Cod.
" Tiny " c'est Christina, la troisième sœur de la famille Schuyler, la plus élégante, la plus douce, la plus parfaite. Mariée à Frank Hardcastle, homme politique très influent, Tiny mène une vie de gala et de cocktails dans les jardins ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Je reste un peu coincée pour donner mon avis après la lecture de ce roman.
L'histoire, résumée en 4ème de couverture, m'a attirée. J'ai eu envie de découvrir ces personnages.
Tiny, mariée au présumé futur président, son mari Franck, Caspian, Vivian, etc...
L'auteur a construit son histoire en alternant la vision de Tiny et de Caspian, alternant de la même façon les années. Caspian dont l'histoire est racontée se situe en 1964. Tiny, narratrice, raconte sa vie en 1966.
Personnellement, Tiny ne m'a pas touché. Malgré le fait que ce soit elle la narratrice, je n'ai pas réussi à m'attacher. Je l'ai trouvé fade, sans énergie, énervant de passivité.
J'ai préféré l'histoire de Caspian, tout en me demandant ce qu'il trouvait à cette jeune fille, à part sa beauté et sa grâce.
Quant aux autres personnages, je dirai qu'ils sont tous détestables ! Seule Vivian sort du lot avec son caractère bien trempé, mais en même temps, elle ne semble pas si sympathique que cela...
Je trouve que l'histoire est peu aboutie, les personnages secondaires pas assez développés. L'histoire parle d'une famille bien particulière, et je n'ai ressenti aucun lien familial fort...
J'ai aussi trouvé quelques incohérences, sans savoir si cela est du à l'auteur, mais je pencherai plutôt pour un souci de traduction. Par exemple, lorsque Tiny tutoie Caspian devant sa soeur, alors qu'ils ne sont pas sensés se connaître !!
Dommage, j'espérai un coup de coeur, et ce sera un roman, certes agréable à lire, mais que j'oublierai vite...
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1966, Cape Cod, Massachussetts. Tiny, récemment marié à Franck Hardcastle, un homme politique, reçoit un jour une lettre de menace. Pourquoi une telle lettre ? A-t-elle vraiment quelque chose à se reprocher ?
Première fois que je lis un livre de la collection le cercle Belfond. le cadre des Etats-Unis des années 60 est assez attirant. Ce roman se situe au moment de la grandeur et décadence Kennedy. Il s'agit ici aussi de s'intéresser à la politique, ou plutôt, le « prêt à tout » pour arriver au sommet. Découvrir le milieu bourgeois américain de l'époque est très intéressant. Au début, Tiny semble la femme parfaite, elle est une maitresse de maison des Hardcastle, sans un mot de travers. Mais on se rend compte que tout n'est pas si parfait que ça en a l'air. Les retours dans le passé en 1964 gratte un vernis trompeur. L'auteur arrive à bien garder le suspens. J'ai trouvé étrange que Tiny se livre ainsi à son beau-père et dommage que Caspian ne semble pas tellement traumatisé par la guerre du Vietnam alors qu'il y a perdu une jambe. En tout cas, j'ai aimé découvrir cette ambiance particulière, plein de tensions, d'attentes, d'amour mêlant une petite histoire dans la grande… C'est une bonne lecture, parfaite pour l'été, je lirai sans doute les autres tomes de la saga des soeurs Schuyler.
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Milieu des années 60, Etats-Unis.
Tiny Schuyler suit l'éducation que sa mère veut pour elle, meilleures écoles de New-York et cerise sur le gâteau, elle est fiancée à un beau parti, Frank Hardcastle qui n'a qu'une ambition la Maison Blanche.

Mais tout serait parfait si Tiny n'avait pas reçu une lettre anonyme accompagnée d'une photographie qui pourrait bien compromettre la carrière politique de son mari. C'est ainsi qu'une série d'événements va contrarier les plans du clan Hardcastle qui pour le moment séjourne dans leur demeure familiale de Cape Cod pour les vacances d'été.

Tiny devra également faire face à l'arrivée de la pétillante Pepper, sa soeur cadette qui n'a pas sa langue dans sa poche et au retour du cousin de Frank de la guerre du Vietnam, le charmant et séduisant Caspian Harrison.

Tiny est en proie aux doutes. Elle va devoir faire le choix entre respecter son éducation et les conventions ou écouter son coeur et ses convictions.

L'auteure, Beatriz Williams, a brillamment construit ce roman. L'alternance de construction narrative des chapitres entre les années 1964 et 1966 augmente le suspens d'une façon insoutenable. A plusieurs reprises, j'ai dû interrompre ma lecture et je n'avais qu'une hâte découvrir la suite du roman et ce qu'il allait arriver à Tiny. Elle qui a dû faire face aux terribles secrets du clan Hardcastle et aux siens.
J'ai hâte de découvrir les autres romans de Beatriz Williams.
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C'est comme souvent la couverture qui a attisé mon intérêt pour cette romance, puis le titre évocateur de lieux de vacances, ce Cap Code que l'on retrouve dans de nombreuses séries télé, romans, un nom et lieu incitant à la rêverie. Et hop mes copinautes acceptent de se joindre à moi pour une LC.
C'est avec plaisir que nous rencontrons la famille Hardcastle dans son fief estival Cap Cod et plus particulièrement Tinny l'épouse de Franck l'héritier pressenti depuis toujours pour un des plus hauts postes de pouvoir, la présidence des Etats Unis. Pour l'heure le clan se serre les coudes autour du candidat qui doit dans un premier temps gravir les échelons jusqu'à la consécration et l'investiture aboutissement d'une grande carrière politique. Chacun se doit de jouer le rôle qui lui est dévolu, sacrifier ses choix et désirs personnels.

"- Les préférences de Caspian n'ont aucune importante,(...). Ce qui compte, c'est ce qui est exigé de lui"

L'auteure nous brosse un portrait très réaliste d'une communauté bien pensante, de cette famille aristocratique dont l'objectif dans la vie est la réussite et de statut social au détriment des sentiments. En toile de fond les années 60 et pourtant le sujet me semble toujours autant d'actualité, quand on pense à Bill Clinton, entre autres.
Le père Hardcastle sénior aux ambitions politiques brisés par un divorce, met tout en oeuvre, alliances et jeux de pouvoir pour que se concrétise son rêve. On se demande parfois si Franck est vraiment acteur dans ces projets. Il m'a semblé plutôt contraint de, lui aussi, " faire son devoir".
Dans cette Amérique post Kennedy, en pleine guerre du Vietman, pour séduire et faire adhérer le public il faut vendre du rêve. Offrir l'image d'une famille parfaite, et pour ce faire les choix stratégiques et des alliances qui porteront ses fruits sur du long terme. Mais derrière les sourires factices se cache la vérité.
Protagonistes, menant des vies dissolues, dans des adultères tolérés pour les hommes et scandaleuses si les femmes s'y prêtent, avec des justificatifs abracadabrants.

"-Tiny, ce n'est pas de l'infidélité. L'infidélité, c'est quand une femme trompe son mari"

"-Parce qu'une femme prend un amant quand elle est amoureuse. C'est une affaire de coeur. Quant à Franck, son coeur n 'a rien avoir là-dedans..."

"-Les hommes sont les hommes, et les filles sont les filles. C'est ainsi que Dieu nous a créés"

L'auteure égratigne une Amérique puritaine en façade, dénote inégalité des sexes dans les relations extra conjugales. Car si la fidélité est admise comme normale dans les classes sociales moyennes, elle n'est pas de mise dans les hautes sphères de la société. A valoir que même un mariage par amour n'est pas la raison même d'une union dans ce milieu. Pour une femme le statut social est plus important et la véritable fin en soi d'un mariage.
C'est pourquoi Tinny promise a un bel avenir se prête au jeu, en fille soumise aux désirs de sa mère et rêve de devenir la fille et la femme parfaite, pour vivre sa destinée, un rêve qui n'est pas le sien cependant. Elle cherche juste à s'en convaincre.
Sur une grande partie du récit tout tourne autour des questionnements et des doutes de notre héroine, et sur la rencontre avec Caspian par le passé.
Nous jonglons donc entre 1964 et 1966. Nous partageons la vie de Tinny dans sa prison dorée jusqu'à ce que sa soeur Pepper, Caspian et ces lettres anonymes viennent tout chambouler l'ordre parfait de ta petite vie bien organisée.
Oui tout bascule et c'est le chaos, un tsunami qui risque de compromettre les projets du patriarche.
Malgré l'absence d'action dans les 3/3 du récit, Beatriz Williams parvient à nous tenir en haleine et nous attache à certains protagonistes, tout en nous rendant d'autres détestables. Pour Franck mes sentiments restent mitigés assez longtemps. Puis dans le dernier 1/3 l'auteure lâche ses petits bombes. elle nous scotche et apporte nos réponses sur les événements de 64 et sur ceux de 1966.
La plume de l'auteure est plaisante, et le récit bien ficelé. de chapitres en chapitres entrecroisés dans les années elle nous entraîne vers le dénouement, nous dévoilant ainsi les liens entre Tinny et Caspian. Toutefois j'ai eu un peu de mal à trouver cette interlude réaliste,car pour moi tout allait trop vite.
J'émettrais deux autres petits bémols :

le comportement du maître chanteur est pour moi resté assez incompréhensible. Je cherche encore à comprendre ses motivations.
Qu'elle est la place de la voiture dans cette histoire ?
Gaëlle et Marie ont peut-être des réponses.
Comme j'aurais aimé participer au bookclub Belfond, j'aurais pu trouver quelques explications en échangent avec d'autres lectrices.

Cependant Beatriz Williams nous offre une superbe chronique familiale dans l'Amérique puritaine des années 60, dans laquelle se mêle habilement amour impossible, manipulations politiques et émancipation féminine. Mais surtout un beau portrait de femme que celui de notre Tiny qui va surprendre tout le monde en se révélant quelqu'un d'autre que cette " Tiny Little Thing " (Titre en Vo pour Tiny toute petite chose ). J'ai donc passé un excellent moment de lecture et aimerait découvrir le plus ou moins premier tome de cette série La vie secrète de Violet Grant, la tante de Tiny

Lien : http://missneferlectures.ekl..
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J'avais déjà lu de Beatriz Williams L'été du cyclone qui avait été un coup coeur et il est certain qu'elle devient une romancière absolument à suivre pour moi maintenant. Pourtant, nous ne sommes pas du tout dans un roman où l'action est prépondérante, celle-ci n'apparaissant surtout que vers la fin du roman.
C'est le portrait d'une jeune épouse, Tiny Schuyler, dans les années 1960. Celle-ci est la narratrice de sa propre histoire et s'adresse à nous pour nous révéler ses sentiments et ses pensées au moment où elle est sur le point d'épouser son fiancé qui envisage une carrière politique. Ils se fréquentent depuis leurs années d'université et sont à trois semaines de leur mariage lorsque Tiny est prise de doutes sans que lui n'en sache rien. Son récit alterne entre cette période et sa situation deux ans après le mariage lorsque le cousin de son mari, le major Caspian Harrison, revient d'une mission au Vietnam pour recevoir une distinction. C'est à lui que Tiny a confié tous ses doutes deux ans plus tôt.
J'ai beaucoup apprécié retrouver cette ambiance nonchalante en été sur la côte océanique américaine avec ses chaleurs écrasantes dans une grande propriété comme cela avait été le cas dans L'année du cyclone alors que cela n'est qu'un aspect de façade. J'ai beaucoup aimé cette héroïne qui se questionne sur ses véritables sentiments et ses besoins à un moment crucial de sa vie. Elle se demande si sa personnalité n'est pas simplement le résultat des attentes de sa mère. D'un caractère conciliant et loyal, elle s'est toujours conformée aux autres, à leur faire plaisir et à faire son devoir. Et si sa vraie personnalité s'était perdue dans une éducation qui allait uniquement dans la direction de ce que souhaitait sa mère pour son bien ? Se marier avec un homme brillant, un beau parti, le rêve déçue de sa mère dans sa jeunesse et qui n'est peut-être pas son rêve à elle ?
J'aime beaucoup la façon d'écrire de Beatriz Williams et l'ambiance de ses romans qui lui sont vraiment propres. L'autrice nous offre un récit captivant et le portrait d'une jeune épouse dans l'Amérique des années soixante en prise de devenir First Lady, un destin qui semble lui être tout tracé. Et cela tourne au suspense lorsque un inconnu la fait chanter avec d'anciennes photos compromettantes. Un beau roman coup de coeur !
www.ladyromance.over-blog.com
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Tu n'as jamais eu l'impression d'être pris au piège, coincé à l'intérieur de toi-même, comme si tu avais envie de faire autre chose, d'être quelqu'un d'autre, mais que tu ne pouvais pas te libérer, que tu ne pouvais pas te défaire de ces... je ne sais pas... de cette chose que tu es censé être, cette version publique de toi-même ?
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- [...] Parfois, Pepper, il faut affronter ses problèmes. Accepter ce que Dieu nous a donné et en faire ce qu'on peut. Laisser tomber et grandir.
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Une bonne épouse se doit d’être aux côtés du candidat, élégante et souriante. Une bonne épouse suit de près la campagne de son mari candidat, va à la rencontre des électeurs et écoute le récit de leurs soucis, une bonne épouse est au courant de la moindre variation dans les sondages. Une bonne épouse pose pour les photographes (une jambe croisée devant l’autre, pour les faire paraître plus longues, vous voyez, pour accentuer la courbe des hanches) et sourit pour cacher ses propres soucis. Une bonne épouse produit des enfants tout aussi photogéniques pour illustrer les qualités du candidat en tant que chef de famille. Une bonne épouse ne dissimule aucun secret honteux, ne vend pas les bijoux reçus en cadeau à Noël, n’avoue aucun désir secret.
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De ce que tout le monde attend de moi. D’essayer de faire plaisir à tout le monde. De jouer mon petit rôle. D’être à la hauteur de leurs attentes. De faire en sorte qu’elles deviennent les miennes, si bien que je ne sais même plus ce qui est vrai, ce que je veux vraiment, parce que je veux ce qu’ils veulent.
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— Rien à faire de quoi ?
— De ce que tout le monde attend de moi. D’essayer de faire plaisir à tout le monde. De jouer mon petit rôle. D’être à la hauteur de leurs attentes. De faire en sorte qu’elles deviennent les miennes, si bien que je ne sais même plus ce qui est vrai, ce que je veux vraiment, parce que je veux ce qu’ils veulent. Une vie excitante, devenir la femme d’un homme excitant à l’avenir prometteur...
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Video de Beatriz Williams (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Beatriz Williams
A l'occasion de la parution de son roman "L'été du Cyclone", Beatriz Williams s'adresse à ses lecteurs français. En savoir plus sur le livre: http://bit.ly/1IMwyR9 Disponible en librairie aux éditions Belfond.
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