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EAN : SIE91201_2193
La eNouvelle revue critiquee (30/11/-1)
3.43/5   23 notes
Résumé :
« Leurs visages même, malgré leurs six yeux et l'absence de nez, leurs visages dont la peau était nue, suggéraient je ne sais quoi d' "homologue" à notre espèce... »
Des hommes venus de la Terre, à bord du « Stellarium », sont en face de Martiens. Sur la planète Mars, les races sont totalement différentes, les sentiments indicibles. Le Rayon Cosmique s'honore de rééditer Les Navigateurs de l'infini, avec leur suite INEDITE : Les Astronautes.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un texte écrit en 1925 et publié à titre posthume en 1960.
Les navigateurs de l'infini est un véritable roman de science-fiction. le style du roman à mon humble avis est occasionnellement un peu daté, cependant c'est une lecture à titre documentaire qui est incontournable pour les amateurs du genre intéressés par son histoire.
Par ailleurs, cela reste une plus que excellente et avenante lecture jeunesse. Toute à fait idéale pour sensibiliser au genre SF.
Il s'agit d'un saut dans l'infini accompli par trois Français. C'est un voyage dans le vide spatial pour découvrir de près la planète Mars, de très près. Ce monde sec qui héberge la vie et une civilisation animée par une espèce intelligente locale et bien pensée dans son étrangeté radicale.
C'est un véritable roman sur le voyage spatial d'exploration ainsi que sur le thème du contact .
La donne scientifique martienne est largement dépassée mais le roman tourne finalement à un excellent planète opéra bien ficelé.
Le roman est relativement court et il pose une problématique analogue à celle qui menace les hommes de la mort de la terre . C'est intéressant car ce n'est pas un copié collé.
C'est un texte qui comprend beaucoup de belles phrases qui ont l'éloquence de la littérature classique du début du siècle.
Ce roman est infiniment plus de la science-fiction que n'importe lequel des textes de Jules Vernes .
C'est un auteur qui avec son frère fut le fondateur de la science-fiction francophone moderne et aussi un membre créateur de l'académie française contemporaine.
Ses fictions préhistoriques mentionnons-le ,sont superbes et elles sont elles aussi de la science mise en fiction.
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Quelques semaines après ma balade avec Arnauld Pontier, me revoilà une nouvelle fois sur Mars, avec J.-H. Rosny Aîné comme guide cette fois.

C'est donc un texte plus ancien, mais plus récent d'une vingtaine d'années que la fameuse Guerre des mondes de H. G. Wells, dont les envahisseurs sont martiens. Au niveau contact, on ne peut pas faire plus différent. le trio – quasiment interchangeable – de Terriens qui débarquent sur la planète rouge agissent avec toute la prudence et la méthode des scientifiques confirmés qu'ils sont. Ils en paraissent froids au début. Mais rapidement, ils montrent beaucoup d'émotion à la vue de la beauté qu'ils découvrent.

Et c'est dans les descriptions des formes de vie que l'auteur impressionne. Il tente le défi de montrer des formes qui ne se limitent pas à des agencements singuliers de poils, d'écailles et d'yeux insectoïdes, bref de ne pas se limiter à ce à quoi le lecteur peut se raccrocher pour visualiser. du coup, cette visualisation est difficile mais absolument originale et exotique. Trois Règnes de vie peu compatibles se partagent Mars : une minérale et électrique aux magnifiques effets visuels, une Zoomorphe à la symétrie ternaire, effrayante, et une qui se rapproche assez de la terrienne du point de vue biologique. Ce dernier Règne est construit sur une base de cinq appendices : les animaux volants ont cinq « ailes » et les êtres intelligents ont trois « jambes » et deux « bras » (d'où leur nom de Tripèdes qui se rapproche des Tripodes de Wells).

Au-delà de l'aspect découverte, le récit s'oriente vers de l'action car les trois hommes vont prendre partie dans le conflit qui oppose Zoomorphes et Tripèdes. Rosny Aîné a pourvu les Terriens d'une technologie qui n'existe pas de nos jours, tels que des champs de gravitation individuels réglables, des vaisseaux transparents et une forme d'ondes létales inconnue.

Nonobstant le style parfois un peu « sec » de l'auteur, ce récit déploie beaucoup de beauté exotique. Il vaut le détour.
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"Les navigateurs de l'infini" est une odyssée. C'est un classique incontournable du genre que pourtant jusque-là, par le hasard de mes errances livresques, j'avais contourné.
Trois hommes, à bord du "Stellarium", s'embarquent pour un voyage lointain.
Antoine Lougre, d'une nature mathématique et grave, Jean Gravial, magicien de l'expérimentation à la chevelure rouge et Jacques Laverande, le narrateur du récit.
Il leur faudra trois mois pour atteindre la planète Mars et autant pour en revenir.
Ce qui leur laisse également trois mois pour son exploration.
Mars, très vite, cesse d'être un astre pour devenir un monde visible et palpable.
Et la planète se révèle être le domaine de deux sortes de vie évoluée qui ne peuvent cohabiter.
Le peuple décadent des tripèdes s'y défend de l'invasion, grandissante au fil du temps, des zoomorphes dont la présence intoxique le sol ...
Le récit est bien construit, assez prenant mais sa lenteur en amenuise l'intérêt.
C'est une sorte de livre de bord dont la lecture, rapide et agréable, supporte mal les interruptions.
Il manque au récit, pour être passionnant, une épaisseur et un rythme qu'aurait du lui donner son format de roman.
L'ouvrage donne l'impression d'être une nouvelle coincée dans une dimension inadaptée.
Pourtant "Les navigateurs de l'infini" se révèle être un excellent bouquin.
Le périple de ces trois hommes est prenant.
Le vocabulaire employé parfois par l'auteur annonce la hard-science.
Le champ "pseudo-gravitif" du vaisseau, "l'hydralium" qui approvisionne les trois hommes en oxygène et leur provision de vivres comprimés sont quelques exemples qui ancrent cet ouvrage publié en 1925 dans la science-fiction moderne ...






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Les éditions Ombres ont réuni en un seul ouvrage deux des romans de J.H. Rosny l'Aîné, auteur belge de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième. Les navigateurs de l'infini puis Les astronautes constituent en réalité deux épisodes de la même histoire, reprenant les mêmes personnages et le même cadre narratif. Romans courts, écrits l'un en 1925, l'autre publié à titre posthume vingt ans après la mort de l'auteur, ces deux textes constituent, il faut bien le dire, une sorte de patrimoine littéraire dont il convient de mesurer la portée. En effet, Rosny l'Aîné fut l'un de ces pionniers de la science-fiction, auxquels on pourrait attribuer la paternité d'un genre qui produisit, et produit encore, de biens grandes oeuvres. Remarquables tant par les thèmes qu'ils abordent que par les questionnements qu'ils favorisent, Les navigateurs de l'infini et Les astronautes démontrent une maîtrise du récit et semblent étonnamment contemporains, presque un siècle après leur parution initiale.

La science-fiction serait fille du roman d'aventure. Les deux courts romans de Rosny l'Aîné le montrent assez, où l'on suit d'abord trois personnages (Les navigateurs de l'infini puis quatre (Les astronautes) dans leur périple et leur séjour sur Mars. le premier roman débute par un voyage, puis par une exploration : voyage interstellaire vers la planète rouge, découverte visuelle de celle-ci par l'espace d'abord, puis de ses paysages. En cela, les deux romans de Rosny l'Aîné se raccrochent au récit d'aventure du dix-neuvième siècle. Les descriptions sont extrêmement visuelles. le lecteur voit apparaître des vallées, des montagnes, des lacs, des forêts de champignons géants, des prairies rouges où paissent d'étranges espèces extra-terrestres à cinq pattes ou à six yeux. Dans les airs, des sortes d'oiseau à cinq ailes rassurent un peu le lecteur, tant l'analogie avec les espèces terrestres est évidente. Mais bientôt apparaissent d'autres espèces, tantôt dangereuses, tantôt poétiques. Les Zoomorphes, d'abord, sont divers dans leurs tailles ; entièrement plats, ils peuvent se déplacer à des vitesses vertigineuses et représentent un danger colossal pour les explorateurs terriens à cause de rayons ou d'irradiations qu'ils émettent. Les Ethéraux, ensuite, constituent une curieuse vision pour les trois astronautes et pour le lecteur. Visibles la nuit, ils sont pareils à des rayons lumineux qui déroulent leurs longueurs impossibles et virevoltent en tout sens, communiquant visiblement entre eux par vibrations. Enfin, il y a les Tripèdes, êtres verticaux dont les explorateurs comprennent qu'ils sont comme les hommes sur la Terre, à la différence près qu'ils ne sont plus l'espèce dominante de la planète et que leur avenir est sérieusement compromis tant par leur résignation à voir leur civilisation disparaître que par la lente, mais sûre, avancée des Zoomorphes sur l'ensemble de la planète. Les trois explorateurs parviennent à établir le contact avec les Tripèdes, qu'ils vont bientôt aider à contenir les Zoomorphes, à la faveur notamment de la rencontre qui a lieu entre le narrateur, Jacques, et une Tripède magnifique que le narrateur dénomme Grâce.

Le lien entre le roman d'aventure et la science-fiction est clairement établi par la structure du récit. D'abord, il s'agit d'un récit d'exploration, et l'on aurait du mal à ne pas voir l'affiliation qu'il y a entre J. H. Rosny l'Aîné et ses personnages ; lui comme eux sont des pionniers, des découvreurs ; les uns d'une planète où l'Homme n'a jamais posé le pieds, l'autre d'un genre littéraire. Les trois personnages découvrent un monde a priori hostile, dans lequel ils sont seuls, sans secours immédiatement disponible, et dans lequel ils sont ignorants des règles qui le régissent. Des péripéties surviennent, comme l'enlèvement de Jean par les Tripèdes dans Les navigateurs de l'infini ou la disparition subite d'Antoine et du vaisseau spatial dans Les astronautes. Une histoire d'amour vient rythmer aussi l'histoire, histoire d'amour impossible par essence, puisque Jacques est un homme et Grâce une Tripède, et qui pourtant naît dans un halo de pureté, explicable par la différence de nature de ces deux êtres et, plus encore, par l'indicible beauté et pureté qui émane de Grâce. Cette histoire d'amour, enfin, prend place dans un contexte plus général, qui est celui de la lutte pour leur survie des Tripèdes face aux Zoomorphes et dans laquelle les humains sont amenés à avoir un rôle prépondérant (par la technique qu'ils apportent, par la motivation qu'ils donnent aux Tripèdes, par leur capacité à communiquer avec les Ethéraux et à s'attirer ainsi des alliés). le style littéraire de ces romans fait aussi penser à ces fresques d'aventure du dix-neuvième ou du début du vingtième siècle. Page après page apparaît une réelle esthétique de la langue, des dialogues, qui témoignent d'un souci d'un récit qui doit être littéraire avant tout, et point tant réalistes. Que ce soit pour la description des paysages martiens ou de la beauté physique de Grâce, J. H. Rosny l'Aîné sait délivrer parfois de magnifiques passages qui empruntent à la poétique et au lyrisme. Cette poésie se retrouve jusqu'à la fin des Astronautes, lorsque Grâce donne naissance, dans un acte délivré de toute souillure physique et de toute douleur, à un bébé Martien qu'elle a simplement désiré de Jacques.

Pourtant, ces deux romans se distinguent du roman d'aventure pour entrer pleinement dans la science-fiction. D'abord, il est vrai, par le thème qu'ils abordent, à savoir l'exploration spatiale et la découverte d'espèces extra-terrestres. Ce n'est pas suffisant. le contexte de la narration ne fait pas un genre ; Mars, ou un futur lointain, peu importe. Plutôt, J. H. Rosny l'Aîné utilise cette transposition d'une aventure sur le sol martien pour porter un regard distancié sur nous autres, pauvres humains. En cela, les romans de Rosny l'Aîné sont pleinement contemporains, en décentrant le regard, en le désanthropisant. Cela commence, dans Les navigateurs de l'infini, par un débat entre les trois astronautes sur ce qu'est la vie, sur sa valeur, sur le jugement pour qu'on peut y porter. Ainsi la vie humaine n'a-t-elle, peut-être, pas plus de valeur que celle d'un crabe pour une espèce supérieurement intelligente. Ainsi descendue de son piédestal, l'humanité ne peut plus se placer, consciencieusement, au sommet de la hiérarchie des vivants. La rencontre avec les Tripèdes, et celle avec les Ethéraux, confirment cette vision. La beauté physique des Tripèdes, leur riche passé, leur formidable capacité d'adaptation, l'intelligence ultra-rapide des Ethéraux, leur quasi éternité donnent à réfléchir aux trois astronautes. Jacques, le narrateur, s'incline d'ailleurs bien volontiers face à ces intelligences autres tandis qu'Antoine maugrée et défend la capacité de l'homme à s'adapter à son milieu, à le dominer, et à provoquer les rencontres. En réalité, peu importe : aucune civilisation n'est éternelle, dit Rosny l'Aîné. Les Tripèdes eurent un âge d'or que les humains connaissent probablement. Les Zoomorphes sont appelés à leur succéder, et de ces géants civilisationnels que furent les Tripèdes - comme le sont les humains, comme le furent, par leur règne, les dinosaures il y a des millions d'années -, il ne restera rien. Les romans de Rosny l'Aîné ont alors quelque chose de très actuel. Les Tripèdes ont périclité à cause du difficile accès aux ressources, et l'eau martienne en particulier. Chez les hommes, la question se pose aussi : eau, énergies pour se mouvoir ou se chauffer ... L'avertissement date de 1925, et il est plus que jamais actuel.
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Paru en 1925, ce court roman est considéré par certains comme le chef d'oeuvre de J.H. Rosny aîné. Rien que ça. En ce qui me concerne ce n'est absolument pas passé, tout fan de Sf que je sois...Rappelons pour mémoire que l'auteur est un des pionniers du genre, au côté de Jules Vernes et Herbert Georges Wells.

Le récit nous narre les aventures de trois explorateurs qui, après un voyage de trois mois à bord du Stellarium, découvre Mars, sa faune, sa flore et son espèce intelligente : les Tripèdes (trois jambe, six yeux et une "beauté irréelle"). Plein de cette humanité qui, à n'en pas douter, caractérise l'auteur, ils vont les aider à contrer la menace des Zoomorphes, une espèce animal envahissante. Les Tripèdes, en effet, sont dans une forme de déclin, qu'ils acceptent avec fatalité, et ils ne possèdent plus la science des siècles passés.

C'est vrai que, dans un sens, vous transposez les récits d'exploration terriens de l'auteur sur Mars, vous les agrémentez d'un vocabulaire "proto science-fictionnel" ("champ anti-gravitif ") et vous obtenez ce roman. le lire, c'est donc un peu prélever une carotte dans le substrat de l'histoire d'un genre.
Le problème c'est que, bien que largement postérieur à nombre d'autres récits de J.H Rosny aîné, le fait d'opérer cette transposition fait que, tout d'un coup, le charme suranné du style Rosny aîné devient simplement terriblement daté. Et puis cette pseudo histoire d'amour inter-espèce (chaste, je vous rassure...quoi q'un porno cosmique, ça peut être une idée ça ^_^), entre un des explorateur et une Tripède, m'a simplement parue complètement ridicule. Et puis ils n'ont aucune fierté ces Tripèdes. Leur amour propre ne vaut pas tripette, si j'ose dire, et leur propension à admirer plus que de raison les terriens et leur planète m'a juste agacé et n'a fait que me renvoyer des clichés colonialistes.

La suite des "Navigateurs de l'Infini" ("les Astronautes") est restée inédite jusqu'en 1960. Vu comment celui-ci se termine, et ce qu'il m'a inspiré...je vais peut-être faire l'impasse.

PS : notons que c'est l'auteur qui est à l'origine du mot Astronaute, ce qui n'est pas rien quand même.

PPS : cette mauvaise expérience ne change en rien tout le bien que je pense de J.H. Rosny aîné. Disons "qu'il faut doser"...
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Mais comment décrire ces visages ? Comment faire concevoir leur forme rythmique, comparable à celle des plus beaux vases hellènes, les nuances ravissantes de leur peau, qui évoquaient ensemble les fleurs, les images crépusculaires, les émaux égyptiens ? Aucun de ces grossiers appendices de chair que sont nos nez, nos oreilles, nos lèvres, mais six yeux merveilleux, devant lesquels nos plus beaux yeux terrestres ne sont plus que des élytres de hannetons ou de carabes, des yeux où passaient toutes les lueurs des aurores, des prairies matinales, des fleuves au soleil couchant, des lacs orientaux, des océans, des orages, des nuées…
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Notre vie est aussi aride que la vie des captifs ;dans l'étendue morte, les astres ne sont que de monotones points de feux;
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La prodigieuse vitesse qui nous entraîne équivaut à une suprême immobilité. Profond silence : nos appareils - générateurs et transformateurs - ne fond pas de bruits ; les vibrations sont d'ordre éthérique...Ainsi, rien ne décèle le bolide lancé dans les solitudes interstellaires...
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Il n’eut pas besoin de les désigner : de nature un peu plus haute que les mâles, elles en étaient plus différentes que nos compagnes ne le sont de nous. Il ne faut pas tenter de dépeindre leur grâce et leur séduction ; quand j’épuiserais toutes les métaphores des poètes, quand je ferais appel aux fleurs, aux étoiles, aux forêts, aux soirs d’été, aux matins de printemps, aux métamorphoses de l’eau, je n’aurais rien dit !

Aucun rappel de la beauté humaine ni de la beauté animale. En vain mon imagination cherchait les repères de l’évocation et les prestiges du souvenir. Pourtant, comme le charme était sûr ! Chaque minute le confirmait. Faut-il donc admettre que la beauté n’est pas une simple adaptation d’un fragment de la réalité universelle à notre réalité humaine ? J’avais toujours imaginé que le visage humain, avec la bosse molle du nez, producteur de mucus, avec les appendices ridicules des oreilles, avec cette bouche en forme de four, en somme répugnante par sa fonction brutale, n’était pas en soi préférable à la hure du sanglier, à la tête du boa ou à la gueule du brochet, qu’elle tirait toute sa séduction d’un instinct semblable à celui qui guide les hippopotames, les vautours ou les crapauds... La part de réalité esthétique me semblait ainsi subordonnée à nos structures ; elle serait tout autre si nous étions autrement conformés.
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Un temps viendra où des escadres de stellariums iront de planète en planète ! ... Les hommes ne sont que des bestioles ... Mais quelles bestioles !
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Videos de J.-H. Rosny aîné (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de J.-H. Rosny aîné
Emmanuel Roudier en interview pour planetebd.com .Dans la lignée d?André Cheret et de son cultissime Rahan, Emmanuel Roudier s?est spécialisé dans les aventures préhistoriques en BD. 3 tomes de Vo?houna chez Soleil, puis 3 autres de Néandertal chez Delcourt? et aujourd?hui, il s?attaque à l?adaptation de La guerre du feu, le roman de J-H Rosny, dont Jean-Jacques Annaud a déjà tiré un célèbre film. A travers son ?uvre de passionné, l?auteur offre une sorte de trait d?union habile entre l?aventure grand-public et l?étude universitaire de société, pointue et didactique. Une looongue et passionnante interview?
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