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Critiques sur le theme : fantasy (54)
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L'Elfe du Grand Nord

Lecture jeune, n°121 - Nickolaï le petit elfe n'est qu'un bébé lorsqu'il remporte avec sa mère la grande course du Solstice d'Hiver. Mais la cérémonie de remise du trophée est interrompue par la sorcière Magda qui assassine tous les elfes et s'empare de leur royaume au pôle Nord. Nickolaï est l'unique rescapé, grâce à un renne volant qui le dépose chez un couple d'humains. Ces derniers acceptent de l'adopter malgré ses oreilles pointues et la présence à ses côtés de la petite fée Elvina. Mais le danger guette toujours : Nickolaï doit mourir pour que le pouvoir de Magda soit complet. Cette très belle histoire est digne d'un conte de Noël, avec ses rennes volants, la fée Elvina et la mystérieuse cité de Doransk toute en or. le personnage de Nickolaï, qui doit vivre au milieu des humains malgré ses différences, est très attachant. Son intégration douloureuse, puis la recherche de ses origines sont décrits avec justesse et émotion. Quant au dénouement, particulièrement réussi, il nous réserve une belle surprise sur les origines du Père Noël ! Sébastien Féranec
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Les guerres du miroir, Tome 1 : Alice en exil

Lecture jeune, n°121 - Alyss est la jeune princesse du Pays des Merveilles. Durant la fête donnée en l'honneur de ses sept ans, sa tante Redd, exilée, revient prendre le pouvoir. Elle assassine les parents d'Alyss qui doit s'enfuir dans le monde réel. La jeune fille est adoptée par la famille Liddle à Oxford. Pendant treize ans, elle tente d'oublier son royaume où la résistance s'est organisée autour de Dodge, son ami d'enfance. Ce roman d'initiation nous plonge dans un univers manichéen où s'opposent magie blanche et magie noire. Les personnages, très nombreux, doivent choisir leur camp entre Alyss et sa tante Redd. Ils sont parfaitement décrits avec une mention spéciale pour le Chat, homme de main de Redd et le Chapelier, garde du corps d'Alyss. L'élément le plus intéressant est bien évidemment d'avoir utilisé Alice au Pays des Merveilles et son auteur comme sources d'inspiration du scénario. Cela attisera sans doute la curiosité des adolescents, et suscitera chez eux l'envie de le comparer avec l'original de Lewis Carroll, alias Charles Dogson, en attendant la suite de cette série. Sébastien Féranec
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Les enfants de la Lampe magique, tome 2 : L..

Lecture jeune, n°121 - Après leur première aventure en Egypte, John et Philippa Gaunt sont à nouveau sollicités par leur oncle Nemrod. Les jumeaux doivent absolument retrouver le grimoire de Salomon, qui a été dérobé. Ce recueil d'anciens sortilèges confère des pouvoirs très puissants à celui qui le possède. S'il tombait entre de mauvaises mains, l'avenir de toute la communauté des Djinns, dont ils font partie, serait compromis ! John et Philippa embarquent à bord du Royal Express de Hongrie pour négocier avec le voleur. Mais la jeune fille est enlevée pendant le voyage ! John n'a plus qu'une idée en tête : retrouver sa soeur. Second volet de la trilogie de Philip B. Kerr, ce roman tiendra les jeunes lecteurs en haleine, grâce à de nombreux rebondissements. Londres, Berlin, mais aussi Istanbul ou encore l'Irak : le périple est long, exotique et semé d'embûches, ce qui rend l'aventure captivante. L'auteur met particulièrement l'accent sur l'amour fraternel et la douleur liée à la disparition d'un être cher : jusqu'où peut-on aller pour sauver une personne que l'on aime ? Ceux qui ont apprécié le premier tome ne seront pas déçus et attendront le prochain volume avec impatience ! Maryon Wable-Ramos
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Les Enfants de Ji, tome 1 : Le testament ou..

Lecture jeune, n°120 - le secret de Ji, cycle primé de Pierre Grimbert paru chez Mnémos (actuellement en poche chez J'ai lu), se terminait sur une prophétie qui induisait l'espoir d'une suite pour les nombreux lecteurs passionnés par cet ensemble… L'auteur a mis quelques années à répondre à cette attente en créant sa propre maison d'édition, les éditions Octobre. le sang du Jal, dernier volume de ce nouveau cycle, Les enfants de Ji, a brillamment conclu un ensemble dont l'intérêt est allé crescendo. Après un premier tome dont les procédés d'exposition rappellent étrangement ceux du cycle précédent, le suspense et le rythme des péripéties s'accélèrent jusqu'à un coup de théâtre final très original. Les descendants du groupe des Héritiers ont découvert le secret de l'origine des dieux et partent sur leurs traces, en quête d'un démon inconnu, qui risque à terme de faire disparaître tous les cultes existants, et d'assujettir divinités et humains à sa puissance maléfique. Selon la prophétie livrée aux Héritiers du cycle précédent et longtemps enfouie, seul l'un d'entre eux, dont l'identité reste indéfinie jusqu'au dernier tome, peut défaire la prédiction, mais au prix de la trahison des siens. Tous redoutent un tel sort ! Résolutions d'énigmes, trahisons, luttes contre des monstres démesurés, fuites éperdues sur mer, sur terre et même aux enfers : toutes ces épreuves offrent aux personnages la possibilité d'acquérir une stature, une épaisseur bien éloignée de l'archétype qu'il représente au départ. Pierre Grimbert excelle dans l'analyse très fine des tourments et cas de conscience de ses héros, très attachants, de leurs relations et interdépendances, et dans la description des épreuves qui tantôt menacent, tantôt confortent la cohésion du groupe. La tension dramatique nourrie par le conflit entre salut individuel et intérêt général est renforcée par la fatalité d'une prophétie sur une génération à qui on n'a rien transmis. L'auteur s'amuse, fidèle à luimême, à détourner de leur sens originel des personnages empruntés aux mythologies et aux religions, pour édifier une métaphysique toute personnelle et pleine d'humour ! Ce cycle assez ambitieux et au style fluide ne devrait pas décevoir ses lecteurs, et même inciter à lire le précédent. Marie-Françoise Brihaye
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Grimpow, Tome 1 : L'élu des Templiers

Lecture jeune, n°120 - En 1313, sur une route enneigée des Alpes, le jeune bandit Grimpow découvre le cadavre d'un homme, qui porte sur lui une mystérieuse amulette, ainsi qu'un parchemin. Ce dernier l'incite à se rendre à Strasbourg pour y rencontrer un certain Aidor Bilbicum. Peu après, Grimpow trouve refuge auprès des moines de l'abbaye de Brinkdum, où il reçoit la formation d'un moine savant. Il comprend que l'homme assassiné était poursuivi par l'Inquisition et le terrible Boulvar de Goztell. En résolvant les multiples énigmes laissées par les Templiers, Grimpow va suivre un parcours initiatique vers la connaissance et combattre l'obscurantisme représenté par l'Inquisition. La pierre philosophale, le mystère des Templiers, la vie dans une abbaye, les tournois : tous les thèmes forts du Moyen Age sont ici présents. le contexte historique est parfaitement décrit, depuis la malédiction lancée par Jacques de Molay, chef des Templiers, à l'encontre du Pape et du Roi de France, jusqu'à l'attaque des châteaux du Cercle de Pierre. La presse espagnole compare ce roman à un Nom de la Rose pour la jeunesse, un éloge parfaitement mérité. Sébastien Féranec
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Anansi Boys

Lecture jeune, n°120 - Neil Gaiman est un auteur inclassable : il touche à tout (BD, album pour enfants, roman jeunesse, roman pour adultes) et ne s'assujettit à aucun genre. Son précédent roman, American Gods (Au diable vauvert, 2001, LJ n° 105), les mélangeait allègrement. Il recommence, mais dans un tout autre esprit avec Anansi boys, qu'il définit comme « une épopée magicohorrifico- thrillo-fantastico-romantico-familiale, même si cela exclut son côté polar et son aspect culinaire » ! Il est question de la famille tout au long du récit, et particulièrement du lien père-fils et du lien fraternel. le héros, Gros Charlie (c'est un surnom) est un être transparent, insipide. Il mène une vie fort banale en Angleterre, loin d'un père abhorré qu'il a fui. Il s'apprête à se fiancer, lorsque le décès de son père, et l'apparition quasi magique d'un frère dont il ignorait l'existence, bouleversent la donne. D'autant que son frère, qui s'avère être son sosie, est un grand séducteur et menace de lui ravir sa fiancée, son emploi et son logement ! Gros Charlie apprend que leur père était un dieu, le dieu Araignée, dont on trouve la trace dans les anciens récits africains, et que son frère Mygal a capté tout son héritage magique ! Ainsi se tisse un conte qui part dans tous les sens comme une toile d'araignée, et cependant cohérent, où l'on navigue constamment entre comédie de moeurs et drame, satire sociale et conte animalier, et plus encore entre réalité et surnaturel ! Une pléiade de personnages drôles et caricaturaux y prend place : un notaire escroc, une enquêtrice zélée, des vieilles dames un peu sorcières, une belle-mère abusive… Les catastrophes s'enchaînent et accablent Gros Charlie, mais le ton reste léger. L'auteur ne se prend aucunement au sérieux. Cette extravagance et cet humour décapant font toute la différence avec American Gods. le seul point commun entre les deux romans consiste en la présence de divinités et l'utilisation de la mythologie. On pense aux « délires » de Terry Pratchett, avec lequel Neil Gaiman collabora au début des années 90. Toutefois ce dernier fait preuve d'une finesse qui lui est propre. Ce livre atypique et drôle devrait séduire un large public lycéen, plus encore que celui d'American Gods. Marie-Françoise Brihaye
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Le royaume de Thirrin, Tome 1 : Thirrin, pr..

Lecture jeune, n°120 - Thirrin, héritière à 14 ans du royaume de Haute-Froidurie, succède à son père Carmin qui s'est sacrifié avec toute son armée pour empêcher l'invasion du pays par les terribles armées de l'Empire du Polypont. Pendant la longue période hivernale, elle part en compagnie de son ami Oskan le sorcier à la recherche d'alliés chez les Hommes Loups, les Vampires et les Léopards des Neiges. Thirrin, princesse des glaces est un magnifique roman d'aventures, dont on reconnaît toutes les inspirations liées à l'univers de Tolkien. Il plaira donc aux fans du Seigneur des anneaux. La lutte entre la science et l'esprit cartésien, représentés par l'Empire du Polypont, et le respect de la nature et des traditions ancestrales, symbolisé par Thirrin et ses amis, constitue le thème central du livre. On apprécie également une narration énergique, pleine de rebondissements, qui ne laisse aucun temps mort et finit en apothéose avec la description époustouflante d'une ultime bataille sur plus de cent pages. Sébastien Féranec
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Les ères de Wethrïn, tome 1 : Le nom maudit

Lecture jeune, n°120 - Auteur de science-fiction, notamment de space opera (Grand Prix de l'Imaginaire 1995 pour son cycle d'Omale), Laurent Genefort excelle aussi dans la fantasy. Il a créé dans les années 90 l'univers de Wethrïn, un monde oriental, où son héros Alaet évolue dans l'esprit de Sinbad ou Aladin (éd. Degliame). Les ères de Wethrïn ne s'adresse pas à un public d'enfants, même si le récit se déroule dans le même univers oriental dépaysant. A première vue, la thématique peut sembler banale, voire convenue : le voyage initiatique d'un groupe d'élus, capables d'influencer le destin d'une espèce condamnée à disparaître, dans un climat de magie exacerbée. Mais l'auteur a su créer des personnages vraiment inattendus, sortes d'antihéros, qui donnent beaucoup de piment à ces aventures. Aux côtés d'un marchand d'épices insipide et d'une sorcière très complexée se joignent un trolque (troll doublé d'un orque !) rejeté de tous, une enfant mi-ourse mi-humaine et le fameux Alaet, un anarchiste cynique mais fin stratège, contraint malgré lui de rester avec le groupe, et de poursuivre une quête obscure pour tous. Sept sorciers aveugles sont censés les aider, mais ne brillent pas par leur présence, tandis que leurs ennemis rivalisent d'invention pour les détruire. le rythme trépidant des péripéties, les débats de conscience des personnages autour de la solidarité et de la responsabilité individuelle, leur sens de l'intérêt collectif dans les pires avanies, l'imagination très visuelle de l'auteur et la note d'humour apportée par Alaet renforcent l'intérêt pour ce récit de fantasy agréable à lire et somme toute original, puisqu'il détourne à sa façon les codes de ce genre. Marie-Françoise Brihaye
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Le secret d'Endymion Spring

Lecture jeune, n°120 - Matthew Skelton, l'auteur, est un fin connaisseur de l'histoire du livre et des bibliothèques, particulièrement celle d'Oxford. En découvrant dans son roman un jeune héros qui arpente les bibliothèques en quête d'un livre en peau de dragon, on peut craindre un nouveau « produit » dérivé d'Harry Potter ! Il n'en est rien. L'auteur déroule son intrigue sur une double ligne du temps : la première emporte le lecteur à Mayence en 1452, où un jeune apprenti imprimeur muet au service de Gutenberg se trouve inexorablement attiré par un ouvrage en peau de dragon. Une fois en possession de ce livre « ultime », au savoir interdit, il fuit à travers l'Europe jusqu'à Oxford, poursuivi par son ancien détenteur. La seconde ligne du temps nous ramène en ce début de XXIe siècle. le jeune Blake (comme le poète ?) vit à Oxford, où sa mère entreprend des recherches sur Faust. Désoeuvré et perturbé par la mésentente de ses parents, Blake découvre à son tour le fabuleux livre, dont les pages sont blanches, mais que lui seul parvient à déchiffrer. Il est alors entraîné dans une série d'aventures, qui le mènent dans les souterrains d'Oxford, et mettent sa vie en danger. A partir d'éléments un peu convenus (le mythe de Faust, le livre interdit, la découverte de l'imprimerie), Matthew Skelton a su construire un livre bien charpenté, au rythme enlevé, aux personnages caractéristiques. En somme une variation réussie sur le thème faustien, pimentée d'humour, qui tourne en dérision certains lieux communs de la fantasy et du fantastique. Marie-Françoise Brihaye
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Number 5, tome 1

Lecture jeune, n°120 - Notre monde est protégé par « l'armée de la paix », dont le Conseil Rainbow représente l'élite. Ce dernier est constitué de neuf individus. L'un d'eux, Five, décide de les quitter pour une femme. Une coursepoursuite s'en suit pendant 8 tomes. L'oeuvre de Taiyou Matsumoto est difficile à résumer tant la narration est riche en détails. Ce mangaka hors-norme ne semble produire que des OVNI, rappelez-vous Gogo Monster (Delcourt, LJ n° 118). Ses univers hallucinants et psychédéliques empêchent la compréhension absolue de son oeuvre et c'est tant mieux. le lecteur devra faire preuve de persévérance face à cette narration si singulière, dénuée de sens au premier abord. La liberté des cadrages et leur intelligence lui demanderont un oeil aiguisé. Loin de tous les clichés du manga, Matsumoto affirme dans Number 5 toutes ses influences graphiques et en particulier celle de Moebius. Ce dernier est partout : dans les grands espaces, les délires scénaristiques, les costumes et surtout dans « l'homme-lapin ». Les thèmes abordés prennent corps au fil de la lecture, le plus évident étant la liberté (de penser, d'agir par soi-même). La recherche de la paix, vouée à l'échec, va de pair avec la violence, la guerre et donc la mort, mais permet de véhiculer des messages tel que la communion entre l'homme et la nature, la lutte contre les manipulations génétiques. Cette série est recommandée à tous les amateurs d'art graphique, désireux de connaître un nouveau type de manga et prêts à entreprendre un voyage profond et atypique. Sonia Seddiki
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La nuit du prédateur

Lecture jeune, n°120 - Steven Brust et Megan Lindholm (plus connue sous le pseudo de Robin Hobb, pour des ouvrages de fantasy plus classiques) ont écrit par correspondance ce roman, paru en 1992 aux USA. Tous deux appartiennent à un groupe d'écrivains américains de Minneapolis qui, au cours des années 90, ont développé la fantasy urbaine. Sans doute par réaction à la mode du tout Tolkien, ils prônent une fantasy ancrée dans le monde contemporain, où se mêlent magie et technologie, aux confins du fantastique et de l'horreur. La nuit du prédateur a pour cadre la ville de Dakota, où un gitan amnésique semble laisser derrière lui nombre de cadavres plus mutilés les uns que les autres. Ce gitan est poursuivi par un flic désabusé mais opiniâtre, son adjoint, un cocher sorti d'un autre âge en quête de ses trois frères (la colombe, la chouette et le corbeau), et par des émissaires du monde souterrain. le lecteur passe sans transition de la réalité au rêve, du monde d'en bas où règne une Dame maléfique, assoiffée de pouvoir, à un univers de fable, dans lequel évoluent un loup, un blaireau, un corbeau… le polar côtoie ici le conte, le fantastique et l'horreur. La musique renvoie ses échos d'un monde à l'autre. Chaque coloration du récit s'appuie sur sa propre chronologie, et les identités varient selon le point de vue des personnages. Ce récit très élaboré, déroutant au départ, à l'ambiance nocturne et saturée de magie, demande une participation active du lecteur qui doit accepter de perdre un peu pied pour mieux reconstruire le savant puzzle. Réseau de lecture : Après cette expérience de lecture originale et très stimulante, on peut retrouver un univers similaire mais d'approche plus aisée avec le dernier magicien, de Megan Lindholm (Mnemos), primé aux Imaginales de 2004 (LJ n° 110-111). Marie-Françoise Brihaye
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Artemis Fowl, tome 4 : Opération Opale

Lecture jeune, n°119 - Opale Koboï, vaincue dans la guerre civile du précédent épisode, est enfermée sous haute surveillance. Mais elle avait prévu une vengeance à sa mesure… le Peuple des fées est donc contraint de rappeler Artemis, très occupé à voler le tableau le plus célèbre du monde. Les inventions technologiques et l'imagination fascinante de l'auteur emportent fées et êtres de boue dans une aventure périlleuse où un Artemis plus humain et solidaire se profile. de nouvelles perspectives se dessinent, alors que le cycle pouvait s'achever au tome 3. C'est toujours aussi vif, intéressant, remarquablement écrit et traduit : succès garanti auprès des collégiens ! Chaque histoire peut se lire indépendamment des autres, mais les lecteurs qui ne connaitraient pas cette série auront sûrement envie de rattraper les volumes précédents ! ? Majo Loth
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L'héritage, tome 1 : Eragon

Lecture jeune, n°119 - C. Paolini, jeune « prodige », n'avait que quinze ans quand il commença à écrire le premier volume de sa trilogie. Sa mère, elle-même auteur de quelques livres pour enfants, ne l'a pas envoyé à l'école, préférant assurer son instruction en encourageant sa créativité. Galbatorix est un ancien dragonnier renégat qui tyrannise son peuple en éliminant les siens et en brisant l'alliance entre les elfes et les hommes. C'est en marge de cet empire qu'un jour, un adolescent, Eragon, ramasse une belle pierre. Elle se révèle être un oeuf qui donnera jour à un dragon, Saphira. le premier volume raconte la métamorphose de cet adolescent en apprenti dragonnier au long d'une fuite et d'un voyage fort mouvementé. le tome suivant relate sa transformation en homme aguerri, mature et conscient des enjeux de sa mission. C. Paolini, très imprégné par ses lectures, a déjà remarquablement intégré les règles et les codes de l'heroïc-fantasy à la Tolkien. Doué d'une grande imagination, il sait utiliser tous ces « ingrédients » dans une narration à rebondissements constants. La psychologie d'Eragon se complexifie dans le deuxième volume. Ses relations avec Saphira sont narrées avec finesse et originalité. L'auteur distille avec parcimonie des révélations sur le passé des personnages. Il donne à chaque peuple son territoire, son habitat, ses rites, et sa langue (il y a trois lexiques à la fin du deuxième tome !). Même si ces ouvrages de bonne facture ne sont pas d'une totale originalité, ils ne détonent aucunement dans la production actuelle et présentent au lecteur un héros à forte personnalité dont on attend le développement avec impatience dans le dernier tome. ? Marie-Françoise Brihaye
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Twilight, tome 1 : Fascination

Lecture jeune, n°119 - Bella, seize ans, décide d'aller vivre avec son père à Forks, une petite bourgade triste et pluvieuse du nord-ouest des États-Unis. Dès son premier jour au lycée, elle croise le regard rempli de haine d'Edward Cullen, un jeune homme attirant et mystérieux. Quelques jours plus tard, alors qu'elle manque de se faire renverser par une voiture, celui-ci lui sauve la vie. Bella est fascinée, comme envoûtée par sa beauté et son regard tantôt de miel, tantôt sombre. Edward se rapproche alors de Bella, tout en la prévenant qu'il représente pour elle un danger. Sur le thème du vampire, voilà un roman particulièrement efficace, même s'il ne révolutionne pas le genre. le suspens et les rebondissements maintiennent le lecteur en haleine sur plus de cinq cents pages. Par ailleurs, les adolescentes ne seront pas insensibles au destin de la jeune fille, emportée par le tourbillon de ses premiers émois amoureux. ? Juliette Buzelin
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Recherche sorcière désespérément

Lecture jeune, n°119 - Arriman le Terrible est le plus grand sorcier du Nord. Son rôle commence à lui peser. Heureusement, une gitane, prénommée Esméralda, lui prédit l'arrivée d'un mage noir encore plus terrible que lui. Mais il trouve le temps long et décide de prendre les choses en main. Il organise un grand concours parmi les sorcières de la ville de Todcaster. La gagnante deviendra son épouse et lui donnera un héritier qui pourra, à terme, le remplacer. L'atmosphère volontairement très noire n'empêche pas Eva Ibbotson (auteur du Secret du quai 13) de nous proposer une histoire délirante pleine de rebondissements. Les personnages sont tous très spéciaux, caricaturaux à souhait, comme le secrétaire particulier M. Ledbetter ou l'ogre Lester. Les portraits des sorcières en lice sont particulièrement savoureux : rien de commun entre la douce Belladonna et la maléfique Mme Olympia... Dans ce roman paru dans sa version originale en 1979, l'auteur renouvelait déjà l'univers de la fantasy en conjuguant poésie et humour. ? Sébastien Feranec
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