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Roger Caillois (Autre)
EAN : 9782070240371
224 pages
Gallimard (17/11/1982)
3.94/5   47 notes
Résumé :
" C'est à l'autre, à Borges, que les choses arrivent. Moi, je marche dans Buenos Aires, je m'attarde peut-être machinalement, pour regarder la voûte d'un vestibule et la grille d'un patio. J'ai des nouvelles de Borges par la poste et je vois son nom proposé pour une chaire ou dans un dictionnaire biographique. [...] Il y a des années, j'ai essayé de me libérer de lui et j'ai passé des mythologies de banlieue aux jeux avec le temps et avec l'infini, mais maintenant c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je retrouve le Borges que j'aime et le découvre encore!
C'est un plaisir intense de cheminer avec le grand auteur d'Argentine, dansles sentiers de l'histoire, de son histoire, de ses rencontres et fulgurances, de son imagination!
Il y a de grand moments, de l'intime, du vers et de la prose. Il y a surtout, totalement et définitivement du Borgès!
Peut-être, dans une certaine mesure, un "tour du propriétaire... Avant l'aveu humble et sage de l'auteur dan son épilogue (Epilogo) qu'il a vécu peu et lu beaucoup.
Mon édition, dans L'Imaginaire Gallimard, est bilingue et permet d'aller dans le chant hispanique sur la page de gauche: Très pratique et tellement agréable!
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Les textes de Borges se présentent souvent sous la forme de très courtes anecdotes (cécité oblige), de petits récits. (Il y a aussi des poèmes )
Ce qui ne veut pas dire que vous devez vous contenter d'une lecture rapide : Sous la couche de surface se cachent des abîmes de points d'interrogations; avec Borges tout texte est un labyrinthe éventuellement masqué (et la ligne droite qui est le comble du labyrinthe borgésien dissimule elle aussi des secrets). (et tout labyrinthe abrite au moins un avatar du Minotaure en principe)
Si les terrains sûrs vous rassurent, passez votre chemin .

Je recopie ici ma traduction de EL CAUTIVO (je n'ai pas d'édition en français)
- LE PRISONNIER -
C'est à Junin ou bien à Tapalqué que l'on rapporte cette histoire. Un garçon disparut après une attaque surprise ; on raconta que les indiens l'avaient volé. Ses parents le cherchèrent en vain ; des années plus tard, un soldat qui revenait de l'arrière pays leur parla d'un indien aux yeux d'azur qui pourrait bien être leur fils. Ils finirent par le trouver (la chronique a perdu les circonstances et je ne veux inventer ce que je ne sais pas) et crurent le reconnaître. L'homme, façonné par le désert et la vie barbare, ne savait plus entendre les mots de sa langue natale, mais il se laissa mener, indifférent et docile, jusqu'à la maison.
Là il s'arrêta, peut-être parce que les autres s'arrêtèrent. Il regarda la porte, comme s'il ne la comprenait pas . Soudain il baissa le front, poussa un cri, traversa au galop le vestibule et les deux longs patios et s'engouffra dans la cuisine. Sans une hésitation il enfonça son bras dans la hotte noire de fumée et en sortit le petit couteau au manche de corne qu'il y avait caché lorsqu il était enfant. Ses yeux brillèrent de joie et les parents pleurèrent car ils avaient trouvé leur fils.
Peut-être que d'autres souvenirs suivirent celui-là, mais l'indien ne pouvait vivre entre quatre murs et un jour il retourna chercher son désert. Moi j'aimerais savoir ce qu'il ressentit en cet instant de vertige où le passé et le présent se confondirent ; j'aimerais savoir si le fils perdu renaquit et mourut dans cette extase ou s'il parvint à reconnaître, au moins tel un bébé ou un chien, les parents, la maison.
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Ce recueil de Jorge Luis Borges rassemble une vingtaine de très courtes nouvelles en prose sur une première moitié du livre et des poèmes en vers sur la seconde moitié.

On retrouve donc dans la première partie d'excellents textes et de magnifiques pépites dont notamment La trame, Dialogue sur un dialogue, et bien sûr L'Auteur à qui le recueil doit son titre et où Borges se délecte à imaginer les dernières pensées qu'aurait pu éprouver Hector dans les ultimes instants de la guerre de Troie.

Aussi, on appréciera au travers des textes l'humour subtil et le gout du paradoxe de l'écrivain argentin.

Les poèmes qui constituent la seconde partie de l'ouvrage sont agréables et intéressants à lire et permettent de découvrir une autre facette de Jorge Luis Borges. Toutefois, ils ne m'ont pas laissé la même impression forte que les micro-nouvelles qui les précédent. Est ce parce que je ne raffole pas de poésie de manière générale ? Ou bien car, plus que pour tout autre texte, la traduction d'un poème ne permet pas d'en retrouver la saveur de l'original ?
Sans doute un peu des deux...

Quoi qu'il en soit les hispanophones pourront apprécier l'édition de ce livre chez Gallimard qui rassemble les textes originaux en espagnol et leurs équivalents en français.

Bref, un recueil un peu "bâtard" mais hautement recommandable pour tous les amateurs de Jorge Luis Borges.
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Jorge Luis BORGES (1899-1986) est un poète argentin prolifique qui a grandement influencé la littérature internationale. Ce recueil de poésie parut en 1960 puis fut traduit en France à partir de 1965.

Poésie en prose sur la moitié de l'ouvrage, elle se mue soudain en vers libres. de petites historiettes en forme de mini scènes de vie (mais elles pourraient être issues de l'imagination de l'auteur) comprenant des touches historiques plus ou moins accentuées. Elles peuvent paraître parfois énigmatiques, dans une atmosphère fantastique, qui n'est pas sans rappeler le climat de Leopoldo LUGONES (1874-1938), lui-même argentin (le premier texte lui est d'ailleurs dédié) et déjà présenté sur ce blog.

BORGES rend hommage à des figures publiques, des célébrités disparues, avec une prééminence pour la silhouette de Jules CÉSAR. Ces morts célèbres apparaissent en revenants, de manière pouvant être gothique (on pense à Edgar Allan POE), surgissant des ténèbres de l'Histoire ancienne, celle des périodes obscurantistes, ou plus contemporaine. L'écriture, particulièrement envoûtante, est soignée, d'une précision totale, ramassée, expurgée à l'extrême. « Dans l'étable, presque à l'ombre de la nouvelle église de pierre, un homme aux yeux gris et à la barbe grise, étendu dans l'odeur des animaux, cherchait humblement la mort, comme on cherche le sommeil. le jour, fidèle à de vastes lois secrètes, déplace sans cesse et mélange les ombres dans l'humble enceinte. Dehors, des terres labourées, un caniveau aveuglé de feuilles mortes et quelque trace de loup dans la boue noire où commencent les bois. L'homme dort et rêve, oublié ».

Dans cette omniprésence de la mort se succèdent d'anciens dictateurs et héros fictifs, charpentés, parfois issus d'autres auteurs, comme ce portrait de Don Quichotte : « Vaincu par la réalité, par l'Espagne, don Quichotte mourut dans son village natal aux environs de 1614. Miguel de Cervantes lui survécut peu de temps. Pour l'un et pour l'autre, pour le rêveur et pour le rêve, cette trame entière consista dans l'opposition de deux mondes : le monde irréel des romans de chevalerie, le monde quotidien et banal du XVIIe siècle ».

Car ce sont bien des oppositions, deux mondes qui s'affrontent ici, l'ancien et le nouveau (du moins lors de la rédaction des poèmes), les êtres réels et ceux inventés de toutes pièces. Il est fort difficile de ne pas penser à l'univers onirique, païen et abstrait de Fernando PESSOA, dont l'ombre planant sur le texte « Borges et moi » pourrait bien être son double tout en se défendant d'être celui de BORGES : « Je ne sais pas lequel des deux écrit cette page ». Ambiance pouvant se faire mythologique, voire surréaliste, pour revenir sur terre, notamment grâce à la figure de Robert Louis STEVENSON. Et puis cette récurrence de l'apparition du tigre.

Textes brefs et empruntant à divers styles et diverses ambiances, ils sont puissants et mêlent savamment la réalité et un monde parallèle, peut-être, tout compte fait, pas si éloigné du nôtre. Recueil de grande qualité pouvant s'apparenter à une ouverture d'esprit originale dans le fond comme dans la forme.

https://deslivresrances.blogspot.com/
Lien : https://deslivresrances.blog..
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un peu de tout dans le lot, mais principalement des poèmes. J'en ai apprécié certains, parmi les derniers poèmes surtout, mais la plupart des textes sont assez confus. C'est plutôt des fragments qu'autre chose. Et plutôt des textes se basant sur d'autres textes, typique chez Borges. (et c'est chiant quand t'as pas/tu piges pas les refs)
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Le Bonheur (La dicha, 1981)


Celui qui embrasse une femme est Adam. La femme est Eve.
Tout se passe pour la première fois.
J’ai vu une chose blanche dans le ciel. On me dit que c’est la lune, mais
que puis-je faire avec un mot et une mythologie ?
Les arbres me font peur. Ils sont si beaux.
Les animaux tranquilles s’approchent pour que je dise leur nom.
Les livres de la bibliothèque n’ont pas de lettres. Quand je les ouvre, elles surgissent.
Parcourant l’atlas je projette la forme de Sumatra.
Celui qui brûle une allumette dans le noir est en train d’inventer le feu.
Dans le miroir, il y a un autre qui guette.
Celui qui regarde la mer voit l’Angleterre.
Celui qui profère un vers de Liliencron est entré dans la bataille.
J’ai rêvé Carthage et les légions qui désolèrent Carthage.
J’ai rêvé l’épée et la balance.
Loué soit l’amour où il n’y a ni possesseur ni possédé mais où tous deux se donnent.
Loué soit le cauchemar, qui nous dévoile que nous pouvons créer l’enfer.
Celui qui descend un fleuve descend le Gange.
Celui qui regarde une horloge de sable voit la dissolution d’un empire.
Celui qui joue avec un couteau présage la mort de César.
Celui qui dort est tous les hommes.
Dans le désert, je vis le jeune Sphinx qu’on vient de façonner.
Rien n’est ancien sous le soleil.
Tout se passe pour la première fois, mais éternellement.
Celui qui lit mes mots est en train de les inventer.

*

La dicha

El que abraza a una mujer es Adán. La mujer es Eva.
Todo sucede por primera vez.
He visto una cosa blanca en el cielo. Me dicen que es la luna, pero
qué puedo hacer con una palabra y con una mitología.
Los árboles me dan un poco de miedo. Son tan hermosos.
Los tranquilos animales se acercan para que yo les diga su nombre.
Los libros de la biblioteca no tienen letras. Cuando los abro surgen.
Al hojear el atlas proyecto la forma de Sumatra.
El que prende un fósforo en el oscuro está inventando el fuego.
En el espejo hay otro que acecha.
El que mira el mar ve a Inglaterra.
El que profiere un verso de Liliencron ha entrado en la batalla.
He soñado a Cartago y a las legiones que desolaron a Cartago.
He soñado la espada y la balanza.
Loado sea el amor en el que no hay poseedor ni poseída, pero los dos se entregan.
Loada sea la pesadilla, que nos revela que podemos crear el infierno.
El que desciende a un río desciende al Ganges.
El que mira un reloj de arena ve la disolución de un imperio.
El que juega con un puñal presagia la muerte de César.
El que duerme es todos los hombres.
En el desierto vi la joven Esfinge, que acaban de labrar.
Nada hay tan antiguo bajo el sol.
Todo sucede por primera vez, pero de un modo eterno.
El que lee mis palabras está inventándolas.
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Limites


Il y a une ligne de Verlaine dont je ne dois plus me ressouvenir,
Il y a une rue toute proche qui est défendue à mes pas,
Il y a un miroir qui m’a vu pour la dernière fois,
Il y a une porte que j’ai fermée jusqu’à la fin du monde.
Parmi les livres de ma bibliothèque (je les ai devant mes yeux),
Il doit y en avoir un que je n’ouvrirai jamais plus.
Cet été, j’aurai cinquante ans ;
La mort me rogne, incessante.
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Límites

Hay una línea de Verlaine que no volveré a recordar,
hay una calle próxima que está vedada a mis pasos,
hay un espejo que me ha visto por última vez,
hay una puerta que he cerrado hasta el fin del mundo.
Entre los libros de mi biblioteca (estoy viéndolos)
hay alguno que ya nunca abriré.
Este verano cumpliré cincuenta años;
la muerte me desgasta, incesante.
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- La pluie

Soudain l’après-midi s’est éclairé
Car voici que tombe la pluie minutieuse
Tombe ou tomba. La pluie est chose
Qui certainement a lieu dans le passé.

À qui l’entend tomber est rendu
Le temps où l’heureuse fortune
Lui révéla la fleur appelée rose
Et cette étrange et parfaite couleur.

Cette pluie, qui aveugle les vitres
Réjouira en des faubourgs perdus
Les grappes noires d’une treille en une

Certaine cour qui n’existe plus. Le soir
Mouillé m’apporte la voix, la voix souhaitée
De mon père, qui revient et n’est pas mort.
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ARGUMENTUM ORNITHOLOGICUM

Je ferme les yeux et je vois un vol d'oiseaux. La vision dure une seconde, peut-être moins. Leur nombre était-il ou non défini? Le problème enveloppe celui de l'existence de Dieu. Si Dieu existe, le nombre est défini, car Dieu sait combien d'oiseaux j'ai vus. Si Dieu n'existe pas, le nombre n'est pas défini, car personne n'a pu en faire le compte. Dans ce cas j'ai vu un nombre d'oiseaux, disons inférieur à dix et supérieur à un, mais je n'ai pas vu neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois ni deux oiseaux. J'en ai vu, ni neuf, ni huit, ni sept, ni six, ni cinq, etc. Ce nombre entier est inconcevable; donc, Dieu existe.
(traduit par Paul et Sylvia Bénichou)
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Videos de Jorge Luis Borges (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jorge Luis Borges
INTRODUCTION : « Le siècle qui commence trouve une Argentine confiante en l'avenir. le positivisme à la mode met une foi illimitée dans les avancées du progrès et de la science, et la croissance de la jeune république autorise une vision optimiste du destin national. La classe dirigeante a bâti son programme sur la base d'une instruction publique et gratuite pour tous, destinée à réaliser l'intégration culturelle de la deuxième génération d'une masse énorme et hétérogène d'immigrants à peine débarqués d'Europe. Cette Argentine, qui est à l'époque une toute jeune nation - sa guerre contre les Indiens n'est terminée que depuis vingt ans -, dépend économiquement de l'Angleterre, est fascinée par la culture française et admire autant l'opéra italien que la technologie allemande. Ce qui ne l'empêchera pas de tâtonner à la recherche de sa propre identité, à la faveur d'un sentiment nationaliste exacerbé dès 1910 […]. L'avant-garde poétique porte le sceau du modernisme, largement diffusé à Buenos Aires par Rubén Darío qui […] marquera d'une empreinte durable la vie culturelle du pays. […] La quête de la modernité inscrite dans le nouveau courant anime déjà ce pays avide de rallier un monde qui ne jure que par Le Louvre, la Sorbonne et Montparnasse. […].  […]  La seconde décennie du siècle […] marque un tournant décisif dans la réalité argentine. […] Hipólito Yrigoyen accède au pouvoir. Avec lui surgit une nouvelle classe sociale, issue de l'immigration et amenée, pour un temps, à prendre la place de la vieille oligarchie qui a dirigé le pays depuis les premiers jours de l'indépendance. […] Cette modernité, qui relie les poètes argentins à l'avant-garde européenne, se concrétise avec le retour au pays de Jorge Luis Borges, en 1921. […] Dans un article polémique paru dans la revue Nosotros (XII, 1921), Borges explique : « Schématiquement, l'ultraïsme aujourd'hui se résume aux principes suivants : 1°) Réduction de la lyrique à son élément fondamental : la métaphore. 2°) Suppression des transitions, des liaisons et des adjectifs inutiles. 3°) Abolition des motifs ornementaux, du confessionnalisme, de la circonstanciation, de l'endoctrinement et d'une recherche d'obscurité. 4°) Synthèse de deux ou plusieurs images en une seule, de façon à en élargir le pouvoir de suggestion. » […] […] les jeunes poètes des années 20 se reconnaissent au besoin qu'ils éprouvent de revendiquer une appartenance et de se trouver des racines. […] Il faut attendre une dizaine d'années encore pour que, dans le calme de l'époque, de jeunes créateurs, avec l'enthousiasme de leurs vingt ans, apportent un élan nouveau et de nouvelles valeurs poétiques. Prenant leurs distances par rapport à l'actualité, ils remettent à l'honneur le paysage et l'abstraction, ainsi qu'un ton empreint de nostalgie et de mélancolie. […] Les années 60 correspondent en Argentine à une période d'apogée culturel. le secteur du livre est en plein essor ; de nouvelles maisons d'édition voient le jour et, conséquence du boom de la littérature sud-américaine, la demande d'auteurs autochtones augmente, ce qui facilite l'émergence de noms nouveaux. […] La génération des années 70, à l'inverse, est marquée au coin de la violence. Plus se multiplient les groupes de combat qui luttent pour l'instauration d'un régime de gauche, plus la riposte des dictatures militaires successives donne lieu à une répression sanglante et sans discrimination qui impose au pays un régime de terreur, torture à l'appui, avec pour résultat quelque trente mille disparus. […] » (Horacio Salas.)
CHAPITRES : 0:00 - Titre
0:06 - Alejandra Pizarnik 2:30 - Santiago Kovadloff 3:26 - Daniel Freidemberg 4:52 - Jorge Boccanera
5:51 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Horacio Salas, Poésie argentine du XXe siècle, traduction de Nicole Priollaud, Genève, Patiño, 1996.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Alejandra Pizarnik : https://universoabierto.org/2021/09/27/alejandra-pizarnik/ Santiago Kovadloff : https://www.lagaceta.com.ar/nota/936394/actualidad/santiago-kovadloff-argentina-pais-donde-fragmentacion-ha-perdurado-desde-siempre.html Daniel Freidemberg : https://sites.google.com/site/10preguntaspara1poeta
+ Lire la suite
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature espagnole et portugaise>Romans, contes, nouvelles (822)
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