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EAN : 9782811211516
432 pages
Milady (24/01/2014)
3.39/5   117 notes
Résumé :
Après avoir tenté de guérir ses fiançailles brisées avec des romans de Jane Austen, Courtney Stone se réveille non pas dans sa chambre à Los Angeles, mais dans l'antichambre d'une femme de l'Angleterre sous la Régence.

Non seulement Courtney est prisonnière de la vie d'une autre femme, mais elle est forcée de prétendre être celle-ci... Et même son amour pour les romans de Jane Austen ne l'avait pas préparé aux pots de chambres et aux calèches inconfo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,39

sur 117 notes
Cest une relecture ...
Confessions d'une fan de Jane Austen, c'est l'histoire de Courtney, trentenaire américaine vivant à LA, fan de Jane Austen, qui se retrouve à la suite d'un choc dans une piscine, propulsée au dix-neuvième siècle en Angleterre dans la peau d'une certaine Miss Manfield. Total décalage entre ce qu'elle a fantasmé et la réalité de cette époque, les mauvaises odeurs, l'hygiène corporelle, le carcan imposé aux femmes , etc, etc... Mais aussi, les domestiques, aucun souci financier, la protection de sa famille , un mariage souhaité par sa mère (c'est que la demoiselle est vieille, comprenez qu'elle a passé les trente ans !).
Entre le 19° et le 21°siècle son coeur balance, mais a-t-elle le choix ? Pourra t-elle un jour "rentrer" chez elle ? Quand ? Et comment ?
Il va falloir qu'elle soit moins vindicative, moins moderne, moins insolente, car en attendant , elle vit la vie de Miss Jane Mansfield, et si un jour Jane "récupère" sa vie, autant que Courtney ait fait le moins de dégâts possibles...
Courtney va devoir s'adapter , et régler deux ou trois trucs en attente dans le vie de Miss Mansfield, comme ses histoires de coeur, c'est qu'il est si facile de perdre sa respectabilité de jeune fille si on n'a pas les codes de la bonne société du 19°.

Je crois que c'est ce qui m'a fait tiquer plusieurs fois : l'attitude de Courtney, propulsée deux cent ans en arrière. J'aurais préféré qu'elle observe davantage , qu'elle soit moins impulsive, plus lisse ( dans les faits, pas dans sa tête). le roman en aurait été plus subtil , plus "bouillonnant ", avec une opposition, une contradiction entre ce qu'elle fait et dit , et ce qu'elle pense.
Mais l'idée de départ, celle de la faille temporelle, est excellente , surtout si on aime cette période de l'histoire, l'Angleterre et jane Austen, alors là, on boit du petit lait...
Excellent aussi , la rencontre entre l' auteure et sa fan, qui lui explique qu'elle aura énormément de succés, des adaptations cinématographiques etc... sous l'oeil éberlué de Miss Austen qui la prend pour une folle...
Le contexte historique est très bien traité, la relation entre Courtney et son " "fiancé" aussi, très austenienne cette histoire d'amour..
Mais si Courtney atterrit au 19° siècle, Miss Mansfield atterrit , elle, au 21°, dans Les Tribulations d'une fan de Jane Austen. Les deux romans peuvent se lire indépendamment, il n'y a pas d'ordre de priorité. Les deux se "répondent" parfaitement. Sorte de face A et face B...
J'ai une petite préférence pour Les Confessions... Question d'époque certainement... Il parait qu'il existe une web série... Moi j'aurais vu plus grand : une vraie série ou un film ...

C'était Les Confessions d'une fan des" Confessions d'une fan de Jane Austen", vous pouvez reprendre une activité normale ...

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Etant fan de Jane Austen, j'ai été très intriguée par ce roman et sa suite, à savoir l'échange de deux corps, celui de Jane (XIXe s) avec celui de Courtney ( XXIe s). En achevant ce 1er tome, j'avoue avoir apprécié mais sans plus. I est vrai que j'ai toujours le tort d'attendre beaucoup avant de voir réellement ce que le livre me réserve...

Pour ses plus :
- le roman est très clairement chick-lit. C'est donc une lecture agréable, sans prise de tête et très prévisible...
- les chapitres sont courts, comme le roman, ce qui promet une lecture rapide comme fluide.
- l'héroïne est réellement fan de Jane Austen. Cette lecture m'a donné envie de relire un des livres de l'illustre auteure sauf que je n'en ai pas sous la main. Les parallèles avec les oeuvres sont nombreuses, volontairement, ou subtilement.

Pour ses bémols :
- l'auteure a choisi une narration interne, ce qui peut se comprendre. On est donc dans un esprit XXI ( Courtney) mais l'époque de Jane (XIXe s). Or, j'avoue avoir été agacée par les anachronismes réguliers de l'héroïne : ses choix, son langage font que l'on était clairement pas à cette époque et surtout l'entourage n'est que peu réactif à cette discordance.
- la fin est également un peu précipitée.

Par conséquent, sans pour autant être un coup de coeur, ça reste une lecture agréable. Je lirai certainement l'autre tome, même si ce ne sera pas dans la foulée.

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Y a-t-il encore besoin de présenter la série connue outre-Atlantique sous le nom « Jane Austen Addict », ayant également rencontré son petit succès ici-bas ? le seul concept de cette duologie composée de tomes complémentaires suffit à la faire sortir du lot. D'un côté, il y a Courtney qui se retrouve dans la peau de Jane ; de l'autre, Jane dans celle de Courtney. Deux siècles, un océan et un continent entier les séparent. Leurs points communs ? Leurs vies sentimentales sont un merdier complet et elles sont fans de Jane Austen.

« Confessions d'une fan de Jane Austen » peut être considéré comme le tome 1, étant donné qu'il est sorti deux ans avant l'autre, et se focalise sur Courtney, qui se réveille en 1813 au lendemain d'une soirée pourrie dont elle ne garde que des souvenirs confus. Impossible de le classer « romance historique » pour autant puisque d'une part, la narration à la première personne est bien celle d'une femme d'aujourd'hui, avec ses souvenirs du 21e siècle et un mode de pensée qui tranche quelque peu avec les moeurs de son époque d'adoption ; d'autre part, parce que la romance ne constitue en fin de compte qu'une partie de l'intrigue.

Point commun entre les histoires de type « time travel » et les isekai : le choc culturel du personnage principal. Ici, ça ne rate pas : si Courtney, en bonne férue des romans de Jane Austen, ne se retrouve pas larguée en terre totalement inconnue, se plier aux injonctions d'une société où la femme n'a aucune prise sur sa propre vie va à l'encontre de ses principes. Mis à part ça, l'accent est surtout mis sur l'hygiène toute relative de l'époque. Et c'est à peu près tout pour le côté « dépaysement ». Les descriptions, qu'il s'agisse de celles des décors, des tenues ou tout simplement des activités de Courtney sont assez sommaires ; l'on ne se retrouve pas vraiment immergés au 19e siècle à ses côtés. Ceci dit, ce n'est en fin de compte pas vraiment gênant tant la narration se révèle fluide. « Confessions d'une fan de Jane Austen » fait partie de ces bouquins qui se lisent tout seuls et très vite, portés par une plume certes légère, mais pas simpliste. On est loin de la pauvreté stylistique d'un Calendar Girl et c'est tant mieux.

Autre indispensable des récits où le protagoniste se retrouve catapulté dans une autre réalité : le « qu'est-ce-que-je-fais-là-comment-rentrer-chez-moi ». Et là où Laurie Viera Rigler tire son épingle du jeu, c'est que jamais Courtney n'oublie totalement son objectif, à savoir retourner d'où elle vient, même si elle se plie au jeu et s'intègre de mieux en mieux dans cette vie qui n'est pas la sienne.

Et s'intégrer, pour Courtney, ça revient à gérer une mère acariâtre et des sentiments confus envers le beau gosse du coin. Mais la romance n'est clairement pas le point fort du livre. Si l'on appréciera de ne pas savoir, jusqu'au bout, si Edgeworth est honnête ou pas, le fait que Courtney n'aie pas l'intention de s'éterniser dans la peau de Jane pèse lourdement sur ses décisions à son égard. En un mot comme en cent : je n'ai pas du tout eu le sentiment de lire une romance, plutôt « Courtney fait du tourisme au 19e siècle ». Tantôt elle flirte avec lui, tantôt elle s'en méfie, mais en fin de compte, on ne peut pas dire qu'ils échangent beaucoup tout au long des 415 pages du roman.

Ce qui n'aide franchement pas à digérer la fin, aussi abrupte que confuse.
Alors que le récit garde plus ou moins le même rythme d'un bout à l'autre, tout à coup, paf, c'est fini. Sans explication ou presque. Et là, je parle non seulement de la romance, mais aussi de tout le reste : on ne sait pas vraiment ce qu'il se passe, on ne comprendra probablement jamais le pourquoi du comment, ce qui est arrivé à Courtney, à Jane... Tout au plus nous donne-t-on des éléments d'interprétation, mais aucune piste concrète. Bref, en l'espace de quelques pages seulement, ce qui était jusque-là une lecture agréable se retrouve complètement torpillé par une conclusion ô combien bâclée. de quoi qualifier l'aventure de Courtney/Jane, au final ? Fantastique ? SF ? Rêve prémonitoire ou télépathie à deux siècles d'écart ? Un peu de tout ça ? Fiction totale ? On n'en sait foutrement RIEN.
Alors d'accord, le chemin compte plus que la destination, tout ça, mais pas quand la destination en question nous est sans cesse rappelée tout au long du livre et influe à ce point sur les actions de l'héroïne.
Ceci dit, il ne faut pas oublier que « Confessions d'une fan de Jane Austen » n'est pas vraiment un one-shot, mais seulement la moitié d'un tout. Peut-être le tome compagnon apportera-t-il des réponses plus concrètes...

En l'état, et en faisant abstraction de cette fin, on passe quand même un bon moment. le 19e siècle vécu à travers un regard moderne et critique est une expérience littéraire des plus intéressantes et Laurie Viera Rigler sait assurément maintenir éveillé l'intérêt du lecteur d'un chapitre à l'autre.
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Couvertures quasi identiques, titres différents d'un seul mot, et toujours Jane Austen dans le titre, après les Tribulations, voici les confessions d'une fan de Jane Austen.

Il s'agit du revers de l'au en pleine Angleterre de la régence. Cette fois aussi le choc culturel est bien rude: comment vivre enfermée dans un carcan de convenances d'un autre age quand on vient du XXIème siècle? Et surtout comment se faire à l'hygiène plutôt rudimentaire à l'époque?
loin d'une image glamour que pourrait nous donner certains livres de l'époque, ici on compare les inconvénients des deux époques.

J'ai trouvé que ce tome était moins intéressant que l'autre, Courtney étant beaucoup plus centrée sur elle-même et son retour éventuel à son époque que Jane qui était pleine de curiosité et était prête à comprendre et démêler la vie de Courtney.

De plus la fin m'a paru curieuse, n'allant pas de soit alors que ce n'était pas le cas dans l'autre tome.
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Grande admiratrice de Jane Austen, Laurie Viera Rigler s'est lancée à son tour, entre deux relectures de l'oeuvre de l'anglaise, dans l'écriture de deux romans qui se veulent divertissants et ne manqueront pas de faire plaisir aux fans d'Orgueil et préjugés et compagnie.
Un voyage dans le temps sans prétention, bien documenté historiquement parlant, souvent drôle et parfois attachant. Ce n'est pas un sans faute et ce n'est pas une lecture inoubliable mais Confessions d'une fan de Jane Austen est une romance agréable à parcourir l'été, bien installé sur la chaise longue.

Le postulat de base est simple : une jeune trentenaire américaine du XXIe siècle se retrouve du jour au lendemain dans la peau d'une anglaise au début du XIXe siècle. Seulement deux siècles d'écart, mais c'est tout un quotidien auquel réapprendre à s'adapter.
Contrairement à l'héroïne de la mini-série Lost in Austen à laquelle je n'avais pas du tout réussi à m'attacher tant elle est gauche et grossière, Courtney est ici une jeune femme assez posée qui utilise son amour pour Jane Austen - et donc ses connaissances du contexte des romans - pour entrer au mieux dans la peau d'une certaine Jane Mansfield, trentenaire de bonne famille n'ayant malheureusement pas encore trouvé un mari, au grand désespoir de son acariâtre mère. Il lui faut un petit temps pour s'adapter à sa nouvelle vie, elle fait quelques petites erreurs - de langage notamment - dans les premiers temps mais elle s'en sort finalement assez bien. Et c'est crédible. Contrairement à l'héroïne de la mini-série, soi-disant immense fan de l'oeuvre d'Austen mais qui ne peut pas mettre un pied devant l'autre sans faire une bourde incommensurable.
J'ai donc pris plaisir à suivre cette américaine contemporaine dans cette Angleterre Régence. Courtney/Jane n'est pas une figure très marquante (je ne me souviendrai bientôt plus d'elle) mais elle fait partie de ces héroïnes qui parviennent à me convaincre grâce à leur caractère réfléchi et posé avec une toute petite pointe de rébellion quand il le faut. J'ai été assez touchée par son passé amoureux que l'on découvre bribe après bribe grâce à ses souvenirs du XXIe siècle. Son histoire douloureuse est peut-être un peu exagérée mais je me suis reconnue en elle (donc ce n'est pas si cliché que ça), j'ai donc compris ses doutes, ses angoisses et ses espoirs de nouveau départ dans un contexte plus ou moins rêvé.

Plus ou moins rêvé, c'est le moins que l'on puisse dire. Les romans et les adaptations fidèles de Jane Austen laissent présager quelques difficultés à la vie de l'époque mais aucun d'eux ne s'attardent sur les réels désagréments du quotidien au début du XIXe siècle... et Courtney en fait très vite les frais ! Hygiène assez approximative (quelles bonnes odeurs corporelles !), pas d'eau courante, pas de toilettes (vive le pot de chambre !), tenues vestimentaires horriblement inconfortables et impossibles à enfiler seule...
Notre pauvre héroïne fera face à une réalité historique assez bien rendue ici et comprendra avec une certaine intensité, les problèmes rencontrés par une femme au temps de Jane Austen. Un peu féministe dans l'âme, Courtney manquera de peu de créer des scandales dans cette société patriarcale et de mettre en place des syndicats pour améliorer les conditions de vie de ses domestiques. Laurie Viera Rigler s'est renseignée et s'est entourée d'historiens spécialistes, ce qui se ressent à la lecture et permet une certaine tranquillité d'esprit pour les personnes un peu tatillonnes (moi la première, je déteste lever les yeux au ciel en tombant sur un anachronisme dans un roman dit historique).

Evidemment, Courtney/Jane ne va pas se contenter de rester auprès de sa mère insupportable et de son discret père (un Mr Bennet bis), elle va devoir apparaître en société et apprendre à évoluer auprès de personnes plus ou moins connues (surtout moins pour elle, étant donné qu'elle ne possède aucun souvenir de Jane).
Si la soeur et le frère Edgeworth sont sympathiques à découvrir, la première pour sa bonhomie et sa gentillesse naturelle, le second en tant que sérieux prétendant ; ils restent tout de même assez fades. Finalement, les personnages secondaires sont assez bien croqués, agréables à côtoyer mais vraiment pas inoubliables, notamment Charles Edgeworth qui ne m'a fait ni chaud ni froid et qui manque de charisme, à mon humble avis. Dommage !
Laurie Viera Rigler offre aux fans de Jane Austen l'occasion de rencontrer la jeune femme dans le Londres de l'époque puisque son héroïne, tendant l'oreille lors d'une conversation, perçoit le nom de son auteure préférée et lui donne presque la chasse dans les rues de la capitale. La conversation est un peu décousue et je ne suis pas sûre d'avoir véritablement apprécier les réactions de miss Austen mais je remercie tout de même l'auteure, juste pour le clin d'oeil.

Le dernier point à aborder au sujet de ce premier tome relève du voyage dans le temps et de son aspect science-fiction. Les dernières pages nous offrent un semblant d'explication à ce phénomène pour le moins surprenant mais je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, le deuxième tome baptisé Tribulations d'une fan de Jane Austen - qui prend le problème à l'envers puisque cette fois, Jane se réveille dans le corps de Courtney dans le Los Angeles du XXIe siècle - m'apportera peut-être quelques précisions. Ou peut-être pas du tout.
Peut-être qu'il faut simplement accepter les choses sans trop se poser de questions. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait lors de ma lecture de ce premier tome, laissant de côté ma curiosité, j'ai juste profité de l'aventure de Courtney dans le corps de Jane et j'ai passé un bon moment. C'est bien le principal.

Un roman para-austenien qui permet de prolonger un peu le voyage dans l'Angleterre du début du XIXe siècle. Laurie Viera Rigler est une passionnée de l'auteure, elle nous le fait sentir au fil des pages et ne manque jamais d'insérer un trait d'humour pour rendre la lecture encore plus divertissante. C'est un joli cadeau sans prétention qu'elle offre là aux admirateurs de Jane Austen.
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
- Néanmoins, il est du devoir d'une fille de faire un bon mariage afin d'assurer le bien-être des générations futures.
- Avec un tel fardeau sur les épaules, c'est un miracle qu'il y ait encore des jeunes filles qui choisissent de se marier.
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D’un autre côté, tout cela va bien se terminer un jour, non ? Où qu’elle se trouve, je suis sûre que la vraie Jane est tout aussi impatiente que moi de retrouver sa vraie vie. Alors en attendant, pourquoi ne pas me détendre, profiter de cette chance de pouvoir vivre dans un autre corps à une autre époque – celle de Jane Austen, rien de moins- et avoir la ferme conviction que je vais bientôt réintégrer ma vie ? De toute façon, qu’ai-je à espérer d’une journée lambda ? Un petit déjeuner solitaire ? Compter les heures au bureau ? Des programmes télévisés pitoyable pour remplir mes soirées ? Ou peut-être un dîner avec Paule, qui depuis quelque temps est une vraie pompeuse d’énergie ? Tôt ou tard, je retrouverai ma vie, avec ma vaisselle sale et mon réfrigérateur vide. Au moins, dans ce monde, quelqu’un fait les courses et le ménage à ma place.
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je comprends, comme me l'ont déjà appris mes innombrables lectures des six romans de Jane Austen, pourquoi les enfants ne se lassent jamais d'écouter les mêmes histoires. Il y a un aspect réconfortant dans cette familiarité et dans le fait de savoir avec certitude que tout va bien se terminer, qu'Elizabeth et Mr Darcy vont vivre ensemble à Pemberley, qu'Anne Elliot va percer l'âme du capitaine Wentworth et que Mr Elton va devoir finir ses jours auprès de sa cara sposa.
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Utiliser les ustensiles dentaires d’une autre personne n’est que le moindre des désagréments. La poudre dentaire qui, lorsque j’ajoute un peu d’eau, se transforme en une sorte de pâte crayeuse salée, ne me donne pas seulement un haut-le-cœur, mais aussi l’impression que mes dents ont été récurées avec un décapant surpuissant. Qu’est-ce que je ne donnerais pas pour un dentifrice mentholé et fluoré ! Mais je repense aux dents jaunâtres du médecin et me mets à brosser de plus belle.
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Mon bonheur est si grand et si parfait qu’il me faut trouver un moyen de le préserver, ne serait-ce qu’avec de l’encre et du papier. Je sais que je relirai ces pages quand je serai vieille et que la mémoire commencera à me faire défaut. Je serai alors heureuse d’avoir un jour pris le temps de coucher par écrit ce merveilleux sentiment, de sorte que la femme âgée que je serai puisse le revivre et se remémorer ainsi le printemps de sa vie.
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