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EAN : 9782812615801
416 pages
Editions du Rouergue (02/05/2018)
3.59/5   361 notes
Résumé :
Niamh Macfarlane a créé avec son mari Ruairidh une entreprise de textile renommée, Ranish Tweed, qui fournit de somptueuses étoffes aux plus grands couturiers. Alors qu'ils sont à Paris, Niamh voit son mari monter dans la voiture d'Irina Vetrov, une célèbre créatrice de mode, avec laquelle elle le soupçonne d'entretenir une liaison. Tandis que Niamh se lance à leur poursuite, la voiture explose sous ses yeux.
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 361 notes
Je viens de tourner la dernière page de ce roman et je me demande une nouvelle fois pourquoi ce très bon auteur qu'est Peter May ne connait pas une notoriété encore plus grande .J'ai lu un certain nombre de ses ouvrages et je dois dire que je n'ai jamais été déçu .
Cet homme est écossais et,bien que vivant en France,le monsieur fait de ses terres natales, le fabuleux décor de bon nombre de ses romans.Ici,c'est l'Ecosse dans toute sa splendeur qui va servir d'écrin à ce qui ne devait être au départ qu'une pénible histoire d'adultère virant au drame .Les descriptions de l'océan ,des éléments déchaînés, les modifications subtiles et brutales de la lumière du ciel,seront,à mon avis,l'élément essentiel d'un scénario bien ficelé .
On passera du présent au passé ,on suivra la jeunesse,les émois,les douleurs,les jalousies, les ambitions,les réussites ,les drames vécus par tous les personnages ,aujourd'hui comme hier.Et comme nous sommes en Ecosse,il y aura comme un air de" revenants" dans cette fiction.....L'atmosphère est lourde,pesante,les situations étonnantes ,inattendues .L'action est permanente et je peux vous affirmer que l'ennui n'est pas de mise.

Certains diront ,à juste titre,que la fin pourrait paraître un peu "surprenante",mais n'oublions pas que nous sommes sur des terres de mystère. ...Brrrr...

Je quitte à regret Niamh,Ruairidh,Sylvie Braque,George Gunn,Lee,Jacob,Seonag...je vous les confie,vous allez passer un bon moment en leur compagnie.Prenez des vêtements de pluie,chauds,mais inutile de vous munir d'un parapluie,il ne résisterait pas au vent écossais ....
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Niamh et Ruairidh est un jeune couple à la tête de la très renommée entreprise Ranish tweed, un tissu qui, aujourd'hui, a la côte auprès d'un très large public, notamment les grands couturiers. Originaire des Hébrides extérieures, il est à Paris pour la plus grande foire internationale de tissu d'habillement. Un soir, de retour à leur hôtel, Ruairidh prévient son épouse qu'il doit ressortir pour parapher des contrats. Refusant qu'elle l'accompagne, Niamh se doute de quelque chose et, suite à un mail anonyme dénonciateur, lui demande de but en blanc s'il ne va pas retrouver sa maîtresse, Irini Vetrov. Bien qu'il ait tout à fait nié, c'est pourtant cette dernière qui retrouve son mari devant l'hôtel. Emplie de détresse et de désespoir, la jeune épouse décide de les suivre mais, malheureusement, les voit monter dans la voiture d'Irina. Une voiture qui explosera quelques instants après sous les yeux effarés de Niamh. le lieutenant Sophie Braque, aussitôt sur place, sera chargée de l'enquête qui la conduira de Paris à l'île de Lewis...

Peter May n'a pas son pareil pour décrire avec passion, parfois violence, son pays d'origine. Car, outre cette enquête policière qui mènera le lieutenant Braque sur l'île de Lewis, l'auteur dépeint avec force les paysages grandioses tourmentés par des vents fougueux et des averses pénétrantes. Après le meurtre incompréhensible de son mari, Niamh n'a d'autre choix que de rentrer chez elle. Mais comment continuer à vivre, travailler sans lui ? Comment surmonter l'impensable ? Comment se résoudre à cette soi-disant liaison qu'il aurait entretenu avec Irina ? Dans ce roman noir, tumultueux, l'auteur dépeint aussi bien le présent (le meurtre, le retour au pays, la vie chaotique de Sylvie Braque..) que des éléments du passé, s'attardant sur l'histoire d'amour entre Niamh et Ruairidh, l'enfance de la jeune femme, de Balanish à Édimbourg, son amitié avec Seonag et les drames qui ont jalonné sa vie. Avec ce roman, fouillé et dense, à l'écriture très descriptive, Peter May tisse là un thriller sombre et captivant.
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Publié par la maison d' édition Rouergue noir , ce roman vous séduira plus par son décor grandiose , par le dépaysement somptueux que vous y trouverez , que par son intrigue .

Niamh Macfarlane et son mari sont en déplacement professionnel à Paris, au salon Première Vision , un salon qui met en relation les créateurs de mode et les fabricants de tissus. Ensembles, ils ont fondé Ranish Tweed, sur leur petite île écossaise , une maison qui met le petit monde de la mode à ses pieds, tant la qualité et l'originalité de leur production est grande.
Peu de temps après avoir reçu un mail l'informant que son mari la trompe , elle assiste impuissante à l'explosion de la voiture emportant son mari et sa "peut-être" maitresse.
Plongée dans un immense chagrin , hébétée, , entre Paris et l'archipel écossais des Hébrides, elle se plongera dans ses souvenirs d'enfance et d'adolescence et par là même, les débuts de son histoire avec celui qui allait devenir son mari et qu'elle a toujours connu.

Au delà de cette douloureuse et romantique histoire d'amour, Peter May nous transporte dans le temps et dans les paysages de ces îles écossaises battues par les vents, la pluie mais toujours belles, le quotidien de ses habitants .
Froid, tourbe, mer scintillante, sable argenté, le vent qui rase tout, l'absence d'arbres, le ciel changeant et puis les arcs en ciel… Peter May devrait être l'ambassadeur officiel de l' Ecosse tellement il la "vend" bien… Parsemé d'anecdotes qu'il a glané de ci de là , ce roman atteint presque la qualité de la trilogie" L' Ile des chasseurs d'oiseaux … Presque…
Mais moi, à ce stade et juste après avoir refermé ce roman, j'ai envie de prendre un vol pour les Hébrides ! Oui ! Même avec le froid glaçant , la pluie, tout ça , tout ça …


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Je te survivrai … Je te survivraaai…. Ce n'est pas sa faute à Peter May si, du fait de la traduction en français de son dernier roman policier « I'll keep your safe » par « Je te protègerai », j'avais tous les matins pendant ma semaine de lecture un refrain en tête ; refrain d'une chanson qui, comment dire, est très loin de mes chansons favorites… (Et même à des années-lumière, préciserais-je pour me dédouaner un peu). Ce n'est pas sa faute, mais quand même, ce n'était pas un refrain très agréable à avoir à l'esprit… Et j'avoue ne pas avoir été mécontente de refermer ce roman et d'oublier JP…
J'avais aimé la trilogie écossaise (avec notamment « l'île des chasseurs d'oiseaux »). J'avais trouvé le portrait des protagonistes plutôt bien modelé ; les histoires prenantes. Et le paysage écossais ajoutait beaucoup à ce plaisir de lecture. Alors, c'est plutôt confiante que j'ai commencé son dernier roman.
Niamh Macfarlane et son mari Ruairidh ont créé une entreprise de textile sur L'île Lewis (qu'on retrouve avec plaisir). le récit débute à Paris où ils séjournent quelques jours pour un rendez-vous professionnel. Niamh a des doutes sur la fidélité de son mari. Elle pense qu'il la trompe avec Irina, une créatrice de mode… Mais, Niamh n'aura pas le temps de le questionner plus avant sur ce sujet qui la mine puisque, alors que son mari part en voiture avec Irina, justement, la voiture explose, toute minée qu'elle est. Voilà pour le résumé « Amour, gloire et beauté » qui manque un peu d'enthousiasme, je confesse.
De prime d'abord, j'ai trouvé la façon de raconter l'histoire plutôt intéressante. On passe de chapitres situés au présent, au coeur de l'intrigue (écrits à la troisième personne) et on glisse vers des chapitres avec les flashbacks de Niamh (écrits à la première personne). Dans ces parties, celle-ci se remémore les moments importants de sa vie, de sa rencontre avec son mari, ajoutant ainsi des morceaux aux puzzles ou nous embarquant sur d'autres pistes (il fallait sûrement ça pour coller avec les multiples restes du mari éparpillés place de la République). Plutôt que la vision de Paris de l'oeil d'un étranger (Peter May a été naturalisé français en 2016 et vit dans le Lot), j'ai surtout apprécié l'ambiance venteuse et rude de l'île , avec sa nature sauvage, les vagues déferlantes de la mer tout autour (« dans la couleur de l'eau / dans l'hiver et le vent / dans le froid des maisons… »). C'est vrai qu'il ne fait pas chaud sur l'île et, au fur et à mesure, je me suis comme qui dirait refroidie.
En plus de ce xxx refrain un brin persistant, à mi-parcours, j'ai commencé à trouver que cela manquait de densité. Les personnages étaient un peu trop caricaturaux à mon goût : Seonag (« la bonne copine qui ne veut pas tenir la chandelle et qui se tire en râlant »), le styliste homo Lee, la belle-mère désagréable... Il m'aurait fallu des traits un peu plus fins, des coutures un peu plus travaillées pour réussir à m'attacher à un des personnages de ce roman (comme si l'écrivain lui-même n'avait pas eu autant d'affection pour eux, comparativement à ceux de ses précédents romans, et les avait alors un peu trop survolés). Et même l'histoire d'amour entre Niamh et Ruairidh commençait à m'ennuyer. Idem avec les pistes qui partaient dans tous les sens et qui donnaient un je-ne-sais-quoi d'incrédibilité à l'histoire, sans parler de tous les drames que Niamh et son mari avaient vécus au fil des ans. J'en venais à me dire que May usait trop des grosses ficelles (écossaises ou non) des polars faciles. Alors, le final sans réelle surprise n'a pas été à la hauteur, selon moi… (« Dans les sables mouvants / Où j'écrirai ton nom / Dans la fièvre et le sang… »*). Sûr que le refrain chantonné tous les matins y était pour quelque chose. Mais quelle idée de donner un tel titre pour un polar d'un auteur un peu haut dessus de la mêlée commerciale !?
J'ai donc été plus que déçue puisque je n'ai pas retrouvé l'atmosphère de la trilogie ni celles des bons polars. Et j'aurais préféré pouvoir écrire un billet d'une autre verve. Ce n'est pas pour autant que je ne retenterai pas d'autres romans de May. May be… (Je sais… facile, mais j'ai le droit pour cette critique, je me laisse aller…). Donc may be sûrement for me car Peter May mérite mieux que ce billet. Je connais sa plume celtique de qualité, capable de nous secouer et nous scotcher (normal pour l'écossais), telles les tempêtes de l'île de Lewis.

(*je n'avais en tête que le refrain, il ne faut pas exagérer. Les extraits des dits ‘'couplets'' ont été retrouvé sur internet… Quelle fabuleuse mémoire, cet internet…)
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Oh, quelle lecture !
Après avoir passé toutes mes vacances à dévorer une quinzaine d'enquêtes de l'ex-inspecteur Higgins, le héros d'une série très légère et reposante de Christian Jacq, j'ai terminé en beauté avec ce roman grandiose qui nous emmène sur les îles des Hébrides, en Ecosse.
En compagnie de Niamh et de son mari Ruairidh, j'ai découvert les secrets de fabrication d'un tissu mythique, j'ai arpenté la lande sous le vent, la pluie et parfois le soleil, j'ai appris à connaître les habitants d'un petit village isolé, j'ai assisté à la naissance d'un amour, j'ai pénétré le monde de la mode et j'ai connu la souffrance de la perte d'un être cher.
Ce roman est à la fois un polar, même si l'enquête est loin d'être palpitante et une intrigue sentimentale qui ressemble parfois à une bluette sentimentale d'adolescents.
Et malgré ces imperfections, j'ai adoré cette lecture, l'écriture de Peter May est envoutante, tout comme les paysages écossais.
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critiques presse (1)
LeMonde
27 avril 2018
Terrorisme, tweed et horizons sauvages de l’île de Lewis et Harris  : « Je te protégerai », nouveau roman du célèbre écrivain franco-écossais.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Le vent fouettait la pluie venue de la mer […] L'assistance en noir serrée autour de la tombe paraissait s'être unie contre les éléments. Mais l'endroit était si exposé qu'il était impossible de se protéger ; même les pages de la bible du pasteur se mouillaient [...] Et, ultime ironie, ces paroles se noyèrent dans le rugissement de la mer et le hurlement du vent, comme si la nature avait décidé d'avoir le dernier mot.
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C'est une caractéristique typique des insulaires de croire qu'il faut aller voir ailleurs pour s'améliorer, et le continent offre peut-être en effet plus d'opportunités. Mais,en vérité, je crois que nous sommes qui nous sommes indépendamment de l'endroit où nous échouons.La plupart des insulaires finissent par revenir.Ou, du moins,ils en rêvent. (P 295 )
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La porte n'était pas fermée à clé, évidemment, telle qu'ils l'avaient laissée. Comme toujours. La plupart des habitants de l'île ne fermaient jamais leur porte à clé. Et ici, il y avait encore moins de raison de tourner la clé dans la serrure. Niamh sourit en se apelat Ruairidh lui racontant l'histoire d'un oncle qui avait vendu sa maison au bout de vingt-cinq ans. Lorsque les nouveaux propriétaires lui avaient demandé les clés, il s'était rendu compte qu'il n'en avait pas. En vingt-cinq ans, il n'avait pas verrouillé la porte une seule fois.
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Des kilomètres de tourbière aride à perte de vue. De temps en temps, un village s'étirait le long d'une route posée en équilibre instable sur les ondulations du terrain. Pas un arbre à la ronde. Des fleurs et des buissons, plantés par d'optimistes Leodhasachs dans des jardins stériles, racornis par le vent et le sel qui accompagnaient les assauts incessants de l'océan Atlantique. Une côte à la fois belle et dangereuse. Des falaises vertigineuses, des affleurements rocheux ponctués de petits bouts de plages inattendues, au sable d'or ou d'argent le plus pur.
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Si l'on pouvait retourner en arrière et changer une seule chose dans sa vie, cela pourrait modifier notre avenir, mais pas nécessairement la chose qu'on voudrait voir changer. On peut seulement regretter les décisions prises en pleine connaissance de leurs conséquences. Et Dieu sait s'il y en a.
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Vidéo de Peter May
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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