Babelio s'est trompé de titre: ce n'est pas "La conjuration", mais "La conjugalité" qui est le titre de cet ouvrage.
Voir le mariage comme un engagement, un choix positif, un investissement de sa personne dans celle de l'autre sans faire de l'autre sa propriété. Voir dans le mariage un avenir de l'homme, de la femme. C'est une excellente idée.
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par son sourire, la mère manifeste à l'enfant l'attente et la joie qui ont soutenu son désir pour lui; son sourire vient confirmer son propre plaisir de vivre, sa propre jouissance d'être ... le sourire ... signifie qu'il fait bon vivre avec.
Chaque jour, des couples se promettent de s'aimer toute la vie, intensément: "Même la mort ne nous séparera pas!" Comment interpréter cette promesse? On en décrit avec sagacité les déterminants hormonaux et sexuels, la part de conformisme social, les convictions religieuses. Mais nous sentons bien que l'essentiel se situe ailleurs, dans cette zone incertaine de l'être qu'on appelle l'imaginaire. (p.10)
Mais qu'est-ce qu'être libre? Être libre, c'est être ouvert à cette forme de présence à laquelle, en tant qu'homme, le sujet est destiné: une présence sur le mode du souci et de l'amour. (p. 189)