Le coeur bavard

Lina Ivovitch vit dans la cité Maurice Ravel à Clos-sur-Marne. Sa mère a quitté le domicile familial et son père, réfugié russe, a sombré dans l'alcoolisme.

Lina a un grand demi-frère, Maurice dit Momo si bien d'ailleurs que tout le monde croit qu'il s'appelle Mohamed à la cité Maurice Ravel. Momo est passionné de cuisine, est apprenti et travaille dans un restaurant. Lina a aussi un frère jumeau Sasha, surnommé l'aldi comme “aldimagh” en arabe qui veut dire cerveau. En effet, Sasha est brillant au collège et il rend des services dans la cité comme écrivain public, un commerce florissant.

Leur mère, Flora, a rencontré Anton Ivovitch, un réfugié russe lorsqu'elle était enceinte de Momo et elle a eu ensuite Lina et Sasha puis après une première éclipse, elle est revenue au foyer et a eu Vitaly puis elle est définitivement partie avec un chanteur de rap.

Lina va au collège Joachim du Bellay qui accueille des enfants de la cité pour une expérience de mixité sociale. Lina rêve de devenir amie avec des filles des beaux quartiers comme Camille, Thelma ou Louise mais ses origines sociales la discriminent chaque jour jusqu'à ce qu'elle s'inscrive à un concours d'éloquence.

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“Véronique Petit est née en 1967 dans la Drôme et a grandi en Bourgogne. Son enfance a été baignée par les livres. Grâce à eux, elle a vécu très tôt mille vies différentes, et c'est en souvenir des sensations magiques des livres de son enfance qu'elle a commencé à écrire des romans pour enfants et adolescents. Elle aime tout particulièrement les histoires dans lesquelles le fantastique vient pointer le bout de son nez dans une réalité trop bien rangée. Assistante sociale le jour, elle écrit surtout le soir, en mangeant du chocolat. Elle vit à Chalon-sur-Saône.” source : éditeur

Véronique Petit est une écrivaine extrêmement prolifique qui a publié depuis 2017 plus d'une centaine de titres. Elle a a travaillé sur des albums pédagogiques chez 1 2 3 Soleil, Deux coqs d'or, Lito avant de publier en 2018 le mot d'Abel chez Rageot qui a obtenu le prix Gulli du roman en 2018 et le secret des enfants d'Aumelys chez Oskar éditeur. Depuis 2020, elle travaille aussi pour Piccolia pour la collection grosses gommettes pour petites mains. Elle a publié chez Rageot Vivre ses vies en 2020, Des parents de rechange et La drôle d'histoire des enfants Raspail en 2021, L'enfant secret en 2022.

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Véronique Petit est assistante sociale et elle décrit avec sensibilité le monde de la cité ; elle dresse des portraits des différentes familles d'un immeuble dans une banlieue d'une petite ville d'Île-de-France. de ce fait, elle montre l'hétérogénéité des difficultés sociales rencontrées par les habitants mais aussi les liens sociaux et la solidarité des familles ghettoïsées.

Le roman miroir obéit aux codes habituels : une jeune fille, timide, appliquée et sérieuse, a une vie familiale complexe avec une mère absente, un père alcoolique vivant des minima sociaux et trois frères différents, l'aîné est débrouillard et passionné de cuisine, le cadet est intelligent et brillant et attire toute la lumière, le benjamin a des difficultés à grandir. L'héroïne va, grâce à sa participation à un concours d'éloquence, prendre confiance en elle, montrer qu'il n'y a pas de fatalité dans le déterminisme social et tout son entourage va peu à peu changer et trouver un nouvel équilibre harmonieux.

Un petit roman de littérature du réel sympathique, bienveillant et généreux.

Lina doit faire avec ce que la vie lui a donné : une famille où la mère est partie, un père alcoolique et à la masse, un jumeau surdoué, un grand frère qui cultive son talent pour la cuisine et son petit frère. Elle, l'adolescente timide, décide de s'inscrit au concours d'éloquence de son collège. Alors que le thème imposé "La justice est-elle juste ?" ne l'inspire pas plus que ça, un événement au sein de son collège va la placer sur le devant de la scène.

C'est une belle découverte qui nous plonge au coeur de la cité Ravel, de ses habitants, de leurs vies. C'est un roman positif même si la vie des habitants est souvent dur, l'entraide permet d'avancer, les comportements de certains peuvent faire sourire. Une plongée au coeur d'un quartier et d'une famille réussi.

L'éloquence d'une vie
Ce livre est un roman. Voilà un livre qui m'a plu. Cette jeune collégienne du nom de Lina est très touchante à mon gout, mais aussi cette opposition entre enfants de quartiers favorisés et de cités dans la même école. Ce livre m'a touché de part sa facilité à la lecture mais aussi grâce à ses personnages attachants. Ce livre a été pour mois le premier roman qui m'a captivé. Je le recommande pour tout le monde mais en particulier pour ceux qui cherchent à aimer la littérature.
Vassili


J'ai bien aimé ce livre car il montre la différence entre les beaux quartiers et les cités. Par contre, j'ai moins aimé car j'ai trouvé qu'il n'y avait pas trop de suspense, d'action et donc il se lit lentement. Je trouve que Lina est gentille avec Dzovag en l'aidant à trouver un logement. Je le recommande pour ceux qui aiment les livres auxquels on accroche pas très facilement.
Marylou


J'ai beaucoup aimé ce livre parce que, tout d'abord, c'est une véritable leçon de vie. Ensuite, cela prouve que ce n'est pas parce que l'on vient d'un milieu modeste que l'on ne peut pas accéder à ses rêves. Grâce à son talent, Lina va réussir à gagner des concours d'éloquence, et va ainsi défendre une personne de son entourage, et sa vie va prendre un autre tournant. Je trouve que ce livre est porteur d'espoir, parce qu'il aborde plusieurs sujets qui nous concernent aujourd'hui, comme l'immigration, les guerres, les injustices, qui sont des sujets durs, mais sont tournés dans ce livre d'une manière douce, en apportant quelques notes d'humour.
Gabriela


SE SORTIR DE LA CITE
Lina vit dans un immeuble de la cité Maurice Ravel, avec ses trois frères et son père depuis que leur mère est partie quand elle avait huit ans. En suivant la vie quotidienne de Lina dans sa cité et au collège, de nombreux thèmes sont abordés comme l'amitié, la confiance en soi, l'avenir, la justice, le bonheur, la solidarité et l'éloquence. On voit bien la différence entre ceux qui habitent les beaux quartiers et ceux comme Lina qui habitent dans des cités où règne la misère sociale, la violence et le sexisme. Elle se donne les moyens de réussir pour réaliser ses rêves et cela prouve que ce n'est pas parce que l'on vient d'un milieu modeste que l'on ne peut pas accéder à ses rêves. Les personnages sont touchants et attachants. J'aime beaucoup les frères de Lina. Lina se bat contre les préjugés et les injustices et je trouve cela très bien. J'ai aimé ce livre parce que c'est une véritable leçon de vie. de plus, il est facile à lire. Ne s'adresse pas aux amateurs de suspense mais aux amateurs d'espoir.
Julie


J'ai bien aimé ce livre car il y avait beaucoup de suspense et de rebondissements. L'auteur de ce livre a essayé d'expliquer l'égalité entre les personnes des beaux quartiers et les personnes de cité. Les personnages étaient très attachants. Ce livre est une bonne leçon de vie. Il est court, facile à lire. Ce livre est écrit de façon drôle (vocabulaire familier). Je le recommande vivement aux personnes qui aiment les livres drôles et faciles à lire.
Chloé


C'est un roman proche de la réalité. C'est une histoire qui nous plonge au coeur de la cité de Maurice-Ravel et de la vie de ses habitants. Dans ce quartier Lina, le personnage principal se bat contre les préjugés et les injustices. Beaucoup des personnages sont attachants et même si la vie des habitants est souvent dure, l'entraide leur permet d'avancer. C'est un roman positif, qui fait se poser des questions et donne des leçons à en tirer. Je le trouve excellent et réfléchis et je le conseille pour les personnes qui aiment les histoires encrées dans le réel.
Jean

Lina vit dans un immeuble de la Cité Maurice Ravel, avec ses trois frères et son père, immigré russe qui a sombré dans la boisson depuis que leur mère les a quittés lorsqu'elle avait huit ans. Momo, l'aîné, fait la plonge au noir dans un restaurant dont il ramène des restes d'aliments pour nourrir la famille et s'exercer pour passer le concours du meilleur apprenti. Il rêve de devenir chef et d'avoir un jour son propre restaurant. Sacha, le frère jumeau de Lina, est aussi dégourdi qu'intelligent et monnaye ses talents pour écrire à l'administration ou faire les devoirs d'autres collégiens. Lina elle même fait du baby-sitting ou des commissions, veille sur son petit frère et travaille beaucoup pour obtenir de bons résultats, pour, un jour, quitter la cité. Dans le cadre d'une expérimentation de mixité sociale, les élèves de son quartier prennent le bus tous les matins pour rejoindre un collège de centre-ville, où ils sont toisés et souvent méprisés. Lina n'y a pas de copine et rêve de devenir l'amie d'une de ces filles des beaux quartiers qu'elle admire tant. Un concours d'éloquence va lui donner l'occasion de se distinguer, mais aussi de regarder sa cité d'un oeil neuf.
C'est un livre optimiste, qui évoque certes des situations difficiles et douloureuses, mais déborde de générosité et de chaleur humaine. Les personnages sont pratiquement tous sympathiques et même celui qui apparaît comme un exemple type de vieux facho s'avère finalement plus à plaindre qu'à détester. Certes, on sait que la réalité est souvent bien plus sombre, mais ça fait du bien de lire un livre qui donne une image positive des "quartiers", dont, comme le rappelle Lina, les journaux ont tendance à n'évoquer que les aspects les plus sordides. L'autrice étant elle-même assistance sociale, on peut penser que nombre de personnages sont inspirés de son quotidien, et c'est un bel hommage à tous ceux qui malgré les galères gardent le sens de l'amitié et de la solidarité.

Le livre le Coeur Bavard de Véronique Petit, paru aux éditions Rageot, est un roman réaliste qui se déroule à l'époque contemporaine.

Ce livre parle d'Avery, une jeune adolescente qui habite dans la cité Ravel avec son jumeau, son père, son grand frère et son petit frère. Elle est au collège Du Bellay, dans les beaux quartiers, et veut participer à un concours d'éloquence, mais comme elle vient d'une cité pas très bien fréquentée, personne ne croit en elle. Malgré tout elle ne perd pas espoir.

Au début, je trouvais l'histoire assez ennuyeuse mais au fur et à mesure je me suis accrochée à l'histoire et surtout au personnage d'Avery, car elle ne baisse jamais les bras. Elle n'avait pas d'idées pour son concours d'éloquence mais elle n'a pas laissé tomber. Je m'identifie facilement à Avery car c'est une adolescente sensible et timide. J'ai bien aimé aussi le personnage de Momo, le grand frère, car comme leur père ne s'occupe pas d'eux et tombe dans l'alcool, il s'occupe de ses frères et de sa soeur. Ce livre est réaliste car il parle de la mixité sociale, notamment lorsque Avery et Louise deviennent amies alors qu'elles ont des vies totalement différentes.

Je conseille ce livre car il est facile à comprendre, facile à lire et permet de s'évader.