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EAN : 9782081323872
126 pages
Flammarion (09/10/2013)
2.1/5   26 notes
Résumé :
Connecticut. États-Unis. Le 14 décembre 2012, Adam Lanza, un jeune homme de vingt ans tire quatre balles dans la tête de sa mère. Puis il prend la voiture garée devant leur maison de Newton avant d’aller tuer vingt enfants et six adultes dans l’école élémentaire de Sandy Hook. Il est armé d’un fusil semi-automatique Bushmaster qui appartient à sa maman.

Il est ainsi certain de faire un maximum de victimes en un minimum de temps. Le chargeur de trente... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Concernant ce livre, il ne correspondait pas vraiment à ce à quoi je m'attendais. Je pensais y trouver un roman mettant en scène une fusillade, qu'elle ait été prévue, en cours, ou passée. En l'occurrence, ce roman (qui n'en est pas totalement un) se partage entre la vision de l'auteure Amanda Sthers des événements, et l'histoire de l'auteur de la fusillade qu'elle semble imaginer ou recréer.

La raison pour laquelle je rédige cet avis alors que je n'ai pas terminé le livre est justement qu'actuellement, je ne pense pas le terminer. Ce qui m'a beaucoup dérangé dès le début a été le point de vue de l'auteure et son manque de distance avec les événements. J'aurais dû me méfier quand j'avais vu qu'elle avait coécrit la biographie de Johnny Halliday.

Bref à mon sens, elle fait de son avis une vérité unique et quelle vérité ! Une suite de cliché totalement honteux et réducteurs. Amanda Sthers justifie grossièrement le pétage de plomb de tout adolescent à un Oedipe pas résolu et un modèle familial qui n'est pas "Papa + Maman". J'y ai donc compris que chaque famille monoparentale (avec la mère bien sur, parce que le père, lui, saura instaurer stabilité et sérénité) ou couple de lesbiennes n'élèveront que des futurs tueurs en série... Je trouve les raccourcis employés dans l'analyse des tueurs de masse vraiment grossiers, ça m'a gênée dans ma lecture.

Autant je pense que la recherche de l'auteure (son voyage jusqu'aux USA, sa rencontre avec des témoins etc.) aurait pu se défendre si elle n'avait pas été noyée sous ces considérations... Et après, reconstituer la vie du tueur ou son adolescence, pourquoi pas ? Mais là nous avions : sans père, les gamins pètent un plomb : en voici la preuve avec cette réécriture de la vie du tueur que je vous offre.

J'ai regretté qu'il n'y ait pas le recul de Foenkinos dans Charlotte, quand il conte sa quête de vérité mais explique qu'il raconte la vie de Charlotte Salomon comme lui la comprend, qu'il émet des doutes, des réserves et utilise sa subjectivité comme une force.

Peut-être finirai-je un jour "Les érections Américaines" mais pas tout de suite...
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Lecteur, amateur de thriller ou tout simplement désireux d'approfondir les origines des mass-murderers, passez votre chemin. Ce livre n'est vraiment pas fait pour vous. D'ailleurs on peut se demander à qui il peut être destiné tant il est de mauvaise qualité.

Ni roman, ni thriller, ce livre oscille enter pseudo-analyse, récit de fait divers et roman de voyage (ce qui n'est pas sans nous rappeler les désagréments de lecture de la nostalgie heureuse d'Amélie Nothomb). le lecteur est complètement perdu tant dans le récit que dans les analyses qui ne volent pas plus haut que la hauteur d'un slip. Aucune précision, aucune documentation, aucune référence d'analyste ou de psychanalyste, le tout présenté avec une écriture pataude.

Comme dirait un célèbre acteur dans une série, bref j'ai laissé tomber ce livre après avoir lu péniblement 40 pages.

Et si vous pensez que je suis dur, je vous laisse découvrir la critique d'Aymeric Caron lors du passage de l'auteur dans l'émission "On n'est pas couchés"
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J'ai pas du comprendre l'intérêt de ce livre, pas plus que cette écriture hachée entre réalité et fiction. Il y a quelque chose de morbide dans cette démarche d'aller sur les lieux du crime et surtout il n'y a rien d'abouti ni dans l'écriture, ni dans le style (roman, essai, nouvelle ? on sait pas) juste un moyen de se libérer d'une angoisse que bien d'autres doivent porter sans avoir accès à l'écriture et surtout à la publication. Même le titre qui s'est voulu provocant ne fait pas mouche !
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Il était audacieux, au départ, de choisir un tel sujet pour un roman. On pouvait à peine ignorer la probable polémique autour du "voyeurisme" qu'il aurait été facile de coller à la peau de l'écrivain. Mais je ne l'ai pas ressenti comme ça.
Dès les premières pages, je capte une émotion qui s'infiltre en moi. L'émotion qu'Amanda Sthers a pris certainement en pleine face au moment de la médiatisation des faits. L'émotion qui étreint la femme-mère va conduire la femme-écrivain à écrire, peut-être comme un exutoire, ce roman très personnel. 

C'est un chemin pour comprendre ce qui peut amener un jeune homme de 20 ans a abattre sa propre mère et partir commettre l'horreur que l'on connait. Au fil des pages, nous accompagnons l'écrivain sur les traces du tueur.

C'est cette quête-enquête qu'Amanda Sthers nous livre, au coeur d'une Amérique trouble et Schizophrène, gangrenée par la violence, étouffée sous les lobbies des armes et dont la jeunesse semble en perte de repères. 

🍂 J'ai lu ce roman d'une traite, j'ai aimé cette écriture vive et cette pudeur intelligente, ce coup de massue émotionnel.
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J'avais entendu parler (positivement) d'Amanda Sthers mais je n'avais jamais eu l'occasion de la lire. Voilà, grâce à l'opération Masse Critique de Babelio et les éditions Flammarion, c'est maintenant chose faite. Et je les en remercie vivement !

C'est un court roman qui traite d'un sujet très intéressant.
Le point de départ de ce roman est la fusillade de Newtown en décembre 2012. Pour situer un peu, je vous rappelle les faits. Adam Lanza, vingt ans, assassine froidement sa mère puis se rend dans une école où il tue tout aussi froidement 27 personnes dont 20 enfants.
Acte horrible qui a suscité un grand émoi.
Amanda Sthers n'est pas en reste. La maman, l'écrivain est plus que troublée. Elle ne peut ôter cette histoire de sa tête et se rend très vite compte qu'elle va être "obligée" de la creuser et de se faire sa propre idée, son propre ressenti. Sa tête est prisonnière de cet Adam Lanza et de sa vie.
Très vite, Amanda Sthers est convaincue par l'idée que cet acte résulte de frustrations sexuelles, que son arme s'apparente à un objet phallique.
Elle a besoin d'en savoir plus, de se renseigner, d'étudier cette théorie. Aussi se met-elle en contact avec des spécialistes et se rend également aux Etats-Unis pour pouvoir mieux ressentir les choses.

Ce roman alterne donc entre le récit du parcours personnel d'Adam Lanza et le ressenti, le questionnement d'Amanda Sthers sur cette histoire mais également sur son processus d'écriture.

J'ai trouvé ce récit très intéressant.
J'ai aimé l'image qu'Amanda Sthers donne d'elle-même, sa réflexion sur son métier d'écrivain, cette description de son besoin de mieux comprendre.
La description qu'elle fait de la société américaine m'a également beaucoup parlé. C'est un sujet qui me plaît autant qu'il me fait froid dans le dos...
Je fus donc très satisfaite de ma lecture. Toutefois, une fois le livre refermé, les jours passant, j'ai une petite sensation de trop-peu qui s'installe. Un sujet si dense aurait certainement pu être approfondi même si j'ai bien conscience que ce n'était pas forcément l'objectif de l'écrivain.

Alors, au final, je me contente de ce qu'elle offre et me dis que ce livre n'est pas mauvais du tout et qu'il donne la possibilité de s'interroger sur cette société américaine. Une petite parenthèse enrichissante.
Lien : http://faurelixlit.blogspot...
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Il faut meubler à l'antenne, on dit des choses, on suppose beaucoup. Les analystes se relaient et très vite on parle de jeux vidéos, grands coupables des tueries de masse. Je m'offusque de ne jamais entendre ce qui m'est toujours apparu avec évidence: Le schéma tordu qui s'installe dans la tête d'un tueur de la sorte ne peut être que la manifestation d'une frustration sexuelle. Le pistolet est un symbole phallique évident, et si les armes blanches ou les longues épées sont aussi la représentation du sexe masculin, les armes et leurs détonation sont de surcroît l'image de l'éjaculation, celle de l'accomplissement, de l'atteinte espérée du plaisir."
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Freud explique que la réalité du corps et celle de notre psychisme ne sont reliées que par la pulsion. En simplifiant les choses : les objets de nos pulsions seraient ceux qu'on investit d'un pouvoir palliatif à la perte originelle, celle de notre mère. L'inconscient c'est ce pont entre la réalité et la vie rêvée. Les objets qu'on charge de ces pulsions transitives sont les bateaux qui permettent de naviguer d'une rive à l'autre. Sans embarcations, on sombre dans la folie.
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Le Baseball est logiquement le sport phare d un pays qui repose sur l individu.
La Constitution qui s ouvre sur We the peuple, ne parle pas d un nous mais d un chacun d entre nous.
La France est basée sur la philosophie de Rousseau: le bonheur de la collectivité fait le bonheur de tous.Aux États-Unis, on considère que la poursuite de l idéal égoïste de chacun est bonne pour la collectivité.
Pas de devoir les uns par rapport aux autres mais devant Dieu.
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Je suis venue chercher l'avenir qui se profile. Je sais le capter, je sais le. mettre en mots, mais je ne peux pas Léa guérir, je n'ai pas de solutions... la vérité des lieux été des visages n'a rien à voir avec ce qu'il y a à comprendre d'une histoire.
Les grands arbres nus semblent prêts à se. rejoindre de chaque côté de la route, à plier pour me mettre en prison. Je me sens menacée, en danger, chargée de chagrin.
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Il aurait fallu lui dire (à G.Bush) que de ne pas réfléchir en revanche n'évite pas de faire des conneries.
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