Les sourires en couverture sont trompeurs : même si les deux héros passent des moments forts ensemble, l'atmosphère est loin d'être aussi légère que pourrait le laisser penser la couverture.
Ce septième tome est un peu moins larmoyant que les précédents, mais les drames continuent à s'accumuler : un séisme et ses répliques menaçantes, les dégâts et la recherche des proches, la peur pour les proches et surtout pour la santé d'Itsuki, les refuges bondés et pas adaptés pour une personne en fauteuil, l'hôpital bondé, la nuit dans la voiture avec la neige en plus...
Mais enfin Tsugumi ouvre les yeux sur ses sentiments et va retrouver Itsuki pour lui en parler, laissant espérer une éclaircie au lecteur... Sauf pour Koré-éda, amoureux mais lucide, ce qui me fait d'autant plus de peine...
Tout cela pour dire que je ne suis pas vraiment séduite par ce tome, même si le retournement de situation à la fin me donne envie de penser que l'intrigue pourrait enfin prendre une direction moins sombre....
Commenter  J’apprécie         220
Le tome 6 de "Perfect world" s'est terminé sur une note dramatique avec un tremblement de terre qui frappe la région de Matsumoto. Nous retrouvons ainsi en ce début de tome 7 une Kawana totalement paniquée à l'idée qu'Ayukawa soit seul chez lui. La jeune fille n'hésite pas alors à laisser sa famille pour partir à son secours avec l'aide de Keigo.
Ce nouveau tome est essentiellement centré sur le sauvetage d'Ayukawa et les suites du tremblement de terre. On voit ainsi que lors d'une catastrophe naturelle, les refuges et premiers soins ne sont pas toujours adaptés aux handicapés qui se retrouvent en réel état de faiblesse par rapport aux autres victimes. Pour autant, Ayukawa n'hésite pas à faire passer avant son propre confort des personnes qui lui apparaissent plus fragilisées que lui. Mais ce tome est également l'occasion pour Ayukawa et Kawana de se rapprocher à nouveau, révélant que les sentiments d'autrefois n'ont pas totalement disparu. Décidément, la romance entre les deux jeunes gens est loin d'être terminée.
J'ai aimé retrouver les personnages et les dessins au graphisme toujours aussi agréable. Mais l'histoire commence à ronronner et à tourner un peu en rond. J'espère que le tome 8 donnera un nouvel élan à la série...
Commenter  J’apprécie         190
Kawana court à la recherche d'Ayukawa dont elle n'a pas de nouvelles juste après le séisme. Un tome qui parle des conséquences d'une catastrophe naturelle pour une personne handicapée. Ce moment où il arrive dans un refuge et qu'il se rend compte que rien n'est prévu pour lui, qu'il ne pourra pas se reposer, j'avoue que c'est assez terrible. Heureusement Kawana est toujours là. Il serait le temps que les deux arrêtent de faire semblant d'être amis ! On insiste beaucoup sur les conséquences d'une telle catastrophe, que cela remet les choses en question, pour nous préparer surement au revirement de Kawana et d'Ayukawa et à leur couple qui va surement se reformer .
Challenge BD 2022
Commenter  J’apprécie         140
Suite à un tremblement de terre, Tsugumi panique et craint pour la survie de Ayukawa. En compagnie de Keigo, elle se précipite donc chez lui afin de l'aider.
Ce tome 7 est principalement centré autour du tremblement de terre et de ses conséquences. Les habitants évacuent en emmenant quelques affaires. Mais pour les handicapés par contre, c'est une toute autre histoire ! Parce qu'il ne faut pas se voiler la face : en temps normal, les adaptations PMR ne sont déjà pas légion, mais alors en cas de catastrophe, là il ne faut même plus espérer ! Aider/secourir une personne malade/handicapée, ça va forcément être plus difficile que pour un valide, ça va demander plus de temps, plus de ressources... donc sous couvert de plein de ''bonnes excuses'', les handi sont très très souvent sacrifiés dans ce genre de cas. Sans aller bien loin, il suffit d'ailleurs de regarder ce qui s'est passé avec la covid en France : les handi/malades ont été écartés des soins aux profits des valides. On les a littéralement laissé crever, il n'y a pas d'autres mots pour le dire.
Encore une fois, la mangaka ne prend pas de gants pour souligner une vérité que certains trouveront sans doute exagérée, mais qui n'est malheureusement que la plus stricte des vérités. En fait, elle allège même le problème puisque les tâches du quotidien (comme le cathéter) sont évacuées facilement pour ne pas en rajouter une couche. D'ailleurs une fois Ayukawa sortit de son appartement, la mangaka s'autorise quelques facilités : pas de souci de cathéter, les persos se rendent facilement à l'hôpital, Ayukawa cède le canapé pour dormir dans une voiture avec chauffage. Je peux vous garantir qu'en cas de catastrophe, ça peut rapidement se passer beaucoup plus mal !
Il en ressort un tome que j'ai trouvé assez mignon avec le ''camping'', et le fait qu'il soit centré sur le tremblement de terre a laissé moins de place au drama-romantique du rectangle amoureux (ouf !).
J'ai bien aimé aussi le petit couple d'amis que va voir Tsugumi. La demoiselle souligne qu'elle voulait rompre mais avait honte à cause du handicap de son copain, et que c'est donc lui qui a pris les devants. Parce que non, on ne reste pas en couple avec un handi par pitié. Un handi est un être humain comme les autres.
La fin du tome semble relancer le couple Ayukawa/Tsugumi aux dépends d'un Koré-Eda qui est décidément le dindon de la force. Il se plie tellement en quatre pour Tsugumi que ça en devient assez toxique.
Vivement la suite !
Commenter  J’apprécie         42
Personne ne peut nous promettre qu'on ne sera pas séparés des êtres qui nous sont chers.
Je le savais pourtant, mais... je l'avais oublié.
C'est avec la panique , le chaos, que cette certitude m'est revenue.
Quelle que soit la situation, on a toujours quelqu'un ou quelque chose à protéger.
C'est une motivation énorme pour ne pas céder face aux difficultés.
J'ai réalisé que j'avais tendance à m'appesantir sur le passé, ou à toujours songer au future. Mais finalement tout ce qui compte en réalité, c'est l'instant présent.
J'avais tendance à m'appesantir sur le passé ou à toujours songer au futur mais finalement tout ce qui compte en réalité, c'est l'instant présent.
En ce moment par exemple, je discute avec toi, je ris avec toi, c'est ça, le plus précieux à mes yeux.
Quelle que soit la situation, on a toujours quelqu'un ou quelque chose à protéger. C'est une motivation énorme pour ne pas céder face aux difficultés.
Découvrez le nouveau manga choc de Rie Aruga, l'autrice de Perfect World.
Japon, zone industrielle de la région du Tôkai. Takaomi et Ao sont amis depuis le collège. Tout leur entourage imagine qu'ils vont finir par se mettre en couple. Mais la vie en décide autrement : quand le père d'Ao, patron d'une usine locale, viole la mère de Tokiwa, tout leur monde s'effondre. Comment rester amis quand les actes des adultes ont des conséquences si lourdes ?
Entre passé et présent, découvrez la vie de deux personnes, victimes collatérales d'un acte particulièrement odieux. Avec la sensibilité qui la caractérise, Rie Aruga livre une oeuvre importante.
Plus d'infos : https://www.akata.fr/publications/quand-la-nuit-tombe
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Twitter : https://twitter.com/AKATAmanga
Instagram : https://www.instagram.com/akatamanga/
Facebook : https://www.facebook.com/akata.fr/
TikTok : https://www.tiktok.com/@editions.akata?
Notre site web : http://www.akata.fr/
#quandlanuittombe #riearuga #instantshôjo
+ Lire la suite