AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782811227494
800 pages
Milady (20/02/2019)
3.71/5   53 notes
Résumé :
Si seulement.
Le mari d’Amy, Hugh, dit qu’il n’a pas l’intention de la quitter.
Il l’aime toujours, il a juste besoin de mettre sur pause… leur mariage, leurs enfants et par-dessus tout, leur vie commune. Six mois pour se perdre en Asie du Sud-Est et Amy ne peut rien dire ou faire pour l’en empêcher.
Voilà qui suffit pour pousser Amy et les nombreux membres dérangés de sa famille recomposée au bord du précipice. Car beaucoup de choses peuvent ar... >Voir plus
Que lire après Un couple presque parfaitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 53 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Mais que ça fait du bien de retrouver Marian Keyes !

Dans les années 1990/2000, elle fut ( avec Helen Fielding , Sophie Kinsella ..) ,une des premières à écrire pour nous les ( jeunes) femmes, des histoires qui faisaient écho, à ce qu'on vivait. de jeunes trentenaires , souvent citadines, qui se lançaient dans la vie professionnelle et amoureuse. Des héroïnes qui n'étaient pas héroïques et avaient leurs faiblesses et leurs dépendances (aux fringues, aux soirées, à l'amour, aux gaffes , etc... )
Mais les jeunes trentenaires ont vieilli [ Si, si… ]. Et désormais, elles ont un mari, une famille, un job prenant et des problèmes [ a lot of problems... ].

Marian Keyes étant Irlandaise, cap sur Dublin et la famille d'Amy .
Après avoir perdu son père, Hugh, le mari d 'Amy, [ jusqu'ici , une crème d'homme... ] , veut faire un break .
Un break dans sa vie, dans son couple, avec ses filles, avec son pays aussi , puisqu'il envisage un séjour de 6 mois en Asie du Sud- Est.
Mais , c'est juré, il va revenir car il aime toujours Amy, mais entre temps , tout peut arriver : open bar !
Pendant ce temps , Amy est sensée s'occuper de tout … des filles (une d'un premier mariage , leur fille commune et sa nièce de seize ans, qu'ils élèvent depuis qu'elle est petite). Elle est sensée survivre aussi à son boulot (2 jours à Londres et le reste de la semaine à Dublin), survivre au ménage, aux courses et à son père qui a la maladie d'Alzeimer… Si Amy était fatiguée avant, que va t'elle devenir pendant son absence ? Et si lui a le droit d'aller voir ailleurs, pourquoi pas elle ?
Comment seront-ils après ce break et de quoi auront- ils envie ? Continuer ou se séparer ?

Prise dans l'ouragan qu'est la vie d'Amy, je me suis sentie bien et en refermant mon livre , j'avais l'impression de quitter des gens que je connaissais depuis un bail… Marian Keyes excelle à décortiquer les relations de couple, les relations mères/filles , et la vie qui passe , pas toujours tendre.
Les situations que vivent ses personnages sont observées avec une acuité, une finesse qui m'a fait croire qu'elle connaissait tout ce petit monde...
Les héroïnes de chick- lit ont bien changé ! Désormais, elle ne se demandent plus si elle vont rencontrer le prince charmant, elles se demandent comment le garder, comment rester amoureuse de leur mari, entre un boulot de dingue, le ménage, les fins de mois difficiles, les gosses à gérer et les parents malades à baby sitter… Désormais , ce ne sont plus elles , les filles stylées , c'est leurs filles ! (qui vloguent ou qui animent une chaine You tube).
Heureusement , l'honneur est sauf, Amy a un métier très en vogue, dans la chick-lit : attachée de presse, que Marian Keyes décrit à la perfection,( je me suis régalée… )
Mais sinon, les héroïnes , tout comme les écrivaines, ont muri, changé , vieilli, et leurs combats sont différents; Marian Keyes soulève le problème de l'avortement en Irlande, de la crise financière qui empêche les classes moyennes et les jeunes d'acheter un logement, et la maladie d'un proche , pas suffisamment prise en charge par la société.
Mais elle le place en arrière fond, sans lourdeur, avec le sourire, et la légèreté que l'on peut attendre d'une bonne comédie .
Le cru 2019 Marian Keyes est excellent , elle a bien fait de prendre son temps.
J'ai vu que les éditions françaises n'avaient pas traduit tous ses livres, mais qu'est ce qu'ils f...ont !
En anglais, le titre , c'est: The break : pas besoin de traduire, on avait toutes compris…

Le mot de la fin au journal Times : " Jubilatoire "!
Commenter  J’apprécie          475
Madame et Monsieur en détresse
*
Vous croyez que c'est encore de la énième chick-lit ? Vous aurez à demi-raison. L'auteure est connue pour ce genre de littérature. Elle a eu quelques succès depuis une quinzaine d'années. Je n'ai pas vraiment été attirée par ses précédents romans, trouvant toujours la couverture et le pitch trop mièvre. Alors pourquoi ce choix aujourd'hui? Peut-être parce que comme l'héroïne je suis une quarantenaire, que son histoire de couple résonne un peu par ci-par là...
*
Le début fût un peu poussif, lu une cinquantaine de pages, laissé de côté, revenu quelques fois et il y a eu un déclic, puis je l'ai dévoré jusqu'au bout.
*
Une quadra irlandaise avec une vie assez plan-plan, chargée de com, mariée 2X , trois filles (dont l'une est sa nièce), un petit pavillon de banlieue en Irlande. Voilà rien de bien folichon. Et pourtant,c'est la tempête dans son couple. Ça y est, j'ai lâché les deux mots fatidiques : Problème et Couple.
*
Entre le mari qui fait sa crise de la quarantaine et veut faire un break de 6 mois en Thaïlande et elle qui lorgne une aventure extra-conjugale, rien de plus moderne et malheureusement banal, me direz-vous.
Eh bien justement, cette situation interpelle. Autant les hommes que les femmes. La routine, les soucis financiers, les enfants devenus grands, la tentation paraît grande de "voir ailleurs" .

Marian Keyes a mis le doigt dessus et ça fait mal. Par l'entremise de ce couple, elle décortique les différentes étapes de la rupture (déni, négociation, colère dans le chagrin, dépression, acceptation). On peut aussi parler de deuil d'ailleurs.
Avec humour, bienveillance et juste ce qu'il faut de dérision, elle a proposé une histoire moderne d'un couple aux abois.
J'ai surligné beaucoup de passages qui sonnaient juste. La fin apporte un surcroît de tendresse bienvenue (sortez les mouchoirs)
*
Une lecture légère mais pas tarte.
Commenter  J’apprécie          363

Amy et Hugh sont mariés depuis longtemps. Dans la quarantaine, ils habitent une petite maison à Dublin avec leur famille recomposée. Après deux deuils successifs, Hugh, en pleine crise de la quarantaine, se cherche et pense qu'il pourra se trouver quelque part dans la nature Sud-Asiatique. Il impose donc un "break" de 6 mois. Durant cette parenthèse, tout est permis et il promet qu'il reviendra en mars pour reprendre le cours de leur vie. Démunie, Amy n'a que le choix d'accepter. Si c'est un break pour lui, ce sera aussi un break pour elle...

A la vue de la couverture, à la lecture du pitch et du titre, on pense qu'on va se plonger dans une chick lit. Ce n'est pas faux, mais une chick lit mature alors... Marian Keyes use en effet des codes de ce genre littéraire, dont elle est une habituée, mais en se reposant sur les problématiques propres aux quadras. Nous ne sommes pas, comme d'habitude, dans ces années où chacun cherche sa moitié pour la vie. Que nenni ! Ici, le couple est installé dans ses meubles et ses pantoufles depuis longtemps. Les enfants sont grands, les projets principaux sont réalisés ou sont passés dans la case "rêves", le corps commence à perdre de sa fermeté, les cheveux grisonnent,... Bien sûr, il y a quelques situations cocasses, soutenues par des dialogues teintés d'humour. Mais c'est saupoudré légèrement tout au long de l'intrigue.

En parallèle à la problématique de la longévité du couple, des effets de l'habitude sur celui-ci et des tentations inévitables qu'on continue à rencontrer sur sa route quel que soit son âge, l'autrice aborde d'autres sujets majeurs de l'époque: l'avortement, le phénomène des influenceurs sur les réseaux sociaux, la difficulté de vivre avec une personne atteinte d'Alzheimer, la difficulté pour les jeunes de notre époque ultra capitaliste de gagner leur autonomie et parfois même de se payer des études...
Rien de bien réjouissant me direz-vous ! Et pourtant, grâce au talent de Marian Keyes, le tout s'ancre bien dans notre temps et est assez révélateur des tourments que peuvent traverser chaque famille. Et comme on reste malgré tout dans une gamme chick lit, ce n'est pas plombant et ça reste très divertissant.

Bref, une belle évolution pour les fanas de chick lit qui n'ont plus vingt ans grâce à une autrice qui est parvenue à évoluer avec son lectorat.
Commenter  J’apprécie          210
Marian Keyes semble être une autrice très appréciée, en Irlande et dans tous les pays où elle a été traduite. Je la découvre ici grâce à ce Couple presque parfait et je suis largement convaincue. Je pensais – à tort – que je lirais un énième titre de « chick-lit », une énième romance un peu niaise qui me ferait lever les yeux au ciel… mais non. Définitivement non. J'ai trouvé dans ce roman, des questionnements intéressants au sujet de l'amour, des personnages touchants et de belles émotions. Une très belle découverte donc !

Alors qu'ils s'aiment depuis 17 ans, Hugh et Amy font un break. Enfin, surtout Hugh. Après la mort d'un de ses proches amis et de son père bien-aimé, le quarantenaire ne sait plus où il en est, il sait qu'il aime toujours sa femme mais il ne peut plus continuer ainsi, il a besoin de partir loin pour se reconstruire, pour vivre de nouvelles aventures. Mise devant le fait accompli, Amy n'a d'autres choix que de serrer les dents et de continuer à vivre son quotidien, coûte que coûte.
Le boulot est toujours aussi épuisant, ses trois filles – adolescentes et jeunes adultes – ont toujours autant besoin d'elle, ses parents de plus en plus depuis qu'Alzheimer est entré dans leur vie, son ex (père de sa première fille) revient en force et les amis/voisins ne cessent de la harceler pour savoir ce qui se passe. Entre la colère, la tristesse, la jalousie, la fatigue et la culpabilité, Amy trouve malgré tout la force d'avancer, un pas après l'autre. Et les semaines, les mois passent.

La narration n'est pas tout à fait linéaire car, disséminés entre les chapitres présents (qui racontent le départ d'Hugh et tous les événements qui en découlent), le lecteur découvre quelques bribes du passé d'Amy. Son premier mariage, l'abandon subit à cause du père de sa première fille, la difficulté à remonter la pente en tant que très jeune mère célibataire, la rencontre avec le merveilleux Hugh… et des années plus tard, son attirance pour un journaliste londonien. Parce qu'on le découvre, Amy n'est peut-être pas si innocente que ça. Et si elle, n'a jamais franchi le pas, ne s'est jamais enfuie aux bras d'un autre homme, elle y a malgré tout déjà pensé.

Marian Keyes nous offre des personnages qui ont du relief et assez de complexité pour en faire des figures tangibles, presque réelles et donc particulièrement touchantes. A commencer par Amy évidemment, qui m'a touchée plus d'une fois, qui m'a parfois un peu déçue, parfois impressionnée et que j'ai toujours trouvée très humaine.
Même s'il est absent de la plus grande partie du roman, sa présence plane pourtant sur l'ensemble et même si on peut avoir un avis tranché sur son comportement, je n'ai jamais réussi à en vouloir à Hugh. Je crois même que j'ai compris ses choix, ses peines, ses forces et ses faiblesses. Lui aussi est presque devenu un être de chair et de sang sous mes yeux.

Et que dire de tous les personnages secondaires ! Secondaires peut-être mais indispensables à l'intrigue et certainement pas moins bien traités que les principaux, au contraire même ! Qu'il s'agisse des filles du couple, des parents, des collègues ou des amis, tous ont un petit quelque chose, une petite étincelle de vie qui les rendent palpables.
J'ai adoré la mère d'Amy, une grand-mère 2.0 à mourir de rire ; j'ai été émue par la dernière fille (adoptive) du couple qui se bat avec plusieurs problèmes (anorexie, avortement…) ; j'ai souri lorsqu'une des amies d'Amy décrit le cauchemar qu'elle vit à cause de ses deux petites jumelles hyperactives ; j'ai réfléchi à la relation que notre héroïne commence à entretenir avec un autre homme que son mari…

L'autrice revient sur la question de l'amour qui dure (ou pas). Comment faire durer les relations ? Comment traverser les épreuves du quotidien et se relever sans se perdre et perdre l'autre dans la bataille ? Comment contourner la routine ? Faut-il d'ailleurs absolument la fuir ? Peut-on céder aux tentations extérieures ?
Je ne sais pas si j'ai trouvé des réponses à toutes ces questions mais j'ai pu avoir quelques pistes de réflexions, quelques tentatives de compréhension, grâce au vécu des personnages. Et je crois que j'ai tout de même appris quelques petites choses grâce à eux.

J'ai apprécié la plume de Marian Keyes. J'y ai trouvé juste ce qu'il faut d'humour, d'émotions et de sensibilité. Je n'ai pas eu de mal à me laisser transporter dans cette famille de la classe moyenne de la banlieue de Dublin et j'ai rapidement réussi à visualiser les scènes de leur quotidien.
Le seul petit bémol que j'ai pu relever pendant cette lecture est lié à un souci de dates. Les chapitres « flash-back » sont annotés en ouverture d'une phrase qui rappelle la chronologie : « 16 mois auparavant » par exemple. Sauf qu'à plusieurs reprises, les « 16 mois » se transforment en « 6 mois » ce qui ne correspond a priori pas du tout à l'intrigue. Alors problème de traduction ou erreur dans le texte d'origine ? Dans tous les cas rien de grave, vous ferez vite la correction par vous-mêmes.

Bref, j'ai été touchée. J'ai été traversée par tout un tas de sentiments, d'émotions et de réflexions face aux scènes de la vie quotidienne décrites par Marian Keyes. L'autrice nous offre un zoom sur la vie d'une famille et de ses proches, tout un tas de personnages qui vivent des situations parfois drôles, parfois tristes, parfois légères, parfois difficiles… Des figures qui vivent et évoluent sous nos yeux.
Lien : http://bazardelalitterature...
Commenter  J’apprécie          70
Ce roman m'a presque inquiétée, trop de similitudes entre les deux protagonistes et mon propre couple, les âges, les difficultés rencontrées, gloups... ça fait bizarre... j'ai vérifié que mon mari ne préparait pas un voyage solo sac à dos dans mon dos !
Avec le titre français, Un couple presque parfait, qui fleurait bon la romance, j'y suis allée sans crainte mais, cette fois, il aurait vraiment fallu rester plus proche du titre original The break, car, quand même, c'est le coeur du roman !
Malgré cette erreur d'aiguillage, j'ai apprécié le développement de l'histoire et une grande majorité des personnages, surtout Amy et ses filles, ainsi que le fameux Alastair.
J'ai découvert avec stupéfaction que l'avortement était illégal en Irlande. Les pages sur ce sujet sont passionnantes, très bien écrites, les questionnements et doutes des personnages, la peur de l'arrestation qui se surajoute à la souffrance physique et morale... Je l'ai lu alors que les Etats-Unis venait de revenir sur ce droit quelques jours auparavant et que nous recommençons à craindre pour la liberté de disposer de notre corps de femme, ça m'a touchée d'autant plus je pense.
Comme vous le voyez, on est assez loin de la chick lit (comme je hais ce terme !!), il y a plusieurs sujets de société abordés et ça fait du bien de suivre une héroïne de plus de 40 ans avec des vergetures et quelques kilos en plus (pas en trop, juste en plus par rapport à la parfaite brindille décrite trop souvent).
Merci
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Je pense que tu devrais arrêter de le voir.
- Je ne peux pas me passer de lui.
- Dopamine ! avait- elle lâché , méprisante.
- Nous ne faisons que déjeuner.
- Alors arrête !
- Je ne veux pas .
- Dopamine.
J'avais bégayé :
- Tout ce que je veux , c'est m'amuser sans danger.
- T'amuser sans danger , avait- elle répété en hochant la tête, sarcastique. Achète- toi un trempoline.
Commenter  J’apprécie          167
- Qui êtes -vous ?
- Amy.
- Amy qui ?
- Amy O' Donnell.
- Je suis un O' Donnell, se pourrait- il que nous soyons apparentés?
- Je suis ta fille.
- Au diable ! Je n'ai pas d'enfants, qui êtes vous ?
- Amy.
- Amy qui ?
- Amy O' Donnell.
Commenter  J’apprécie          180
Ce que j'ai découvert au sujet de l'évolution personnelle, c'est qu'elle vous laisse rarement le choix. C'est en général un effet secondaire d'un deuil ou d'un traumatisme.
Commenter  J’apprécie          220
Le sentiment de vide, la honte, la peur de l'avenir. Merde, c'est atroce ! Et, pire que tout, le chagrin. Je suis soudain certaine que je ne peux survivre à ça.
Commenter  J’apprécie          160
Je sais que personne n'appartient à personne. Mais j'ai pris l'habitude de te considérer comme m'appartenant.
Commenter  J’apprécie          203

Video de Marian Keyes (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marian Keyes
Vidéo de Marian Keyes
autres livres classés : littérature irlandaiseVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (153) Voir plus



Quiz Voir plus

Marian Keyes et la famille Walsh

Combien d'enfants compte la famille Walsh, famille emblematique qui revient dans l'oeuvre de Keyes?

5 filles
4 filles et 1 fils
4 filles
3 filles et & fils

11 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Watermelon de Marian KeyesCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..