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Isabelle Mayet tome 2 sur 4
EAN : 9782810006229
400 pages
Editions du Toucan (28/01/2015)
3.66/5   48 notes
Résumé :
"Dans une maison de retraite près de la côté atlantique, en pleine nuit, une vieille femme est retrouvée carbonisée dans son lit. La porte était fermée de l’intérieur, pas de cigarette et aucune trace suspecte. Pour la capitaine Isabelle Mayet de la brigade criminelle, trouver les causes du drame devient vite une obsession : sa mère vit sur place et connaissait la victime. Dans une Nantes crépusculaire, un juge en bout de course et un spécialiste de Jules Verne ne s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Mort suspecte dans une maison de retraite près de Nantes !

Une vieille dame est retrouvée carbonisée dans son lit. Seul son corps est brûlé, le reste de la chambre et du lit est intact. Est-ce un phénomène de combustion spontanée ou autre chose ?

L'équipe de la PJ de Nantes, qui a pour commandant Christian Charolle, est chargée de l'enquête. Le lieutenant Bruno Farge et le capitaine Isabelle Mayet sont chargés des investigations.

Dès qu'Isabelle Mayet est informée du lieu de cette découverte insolite, elle réalise que sa mère est pensionnaire dans cette même maison de retraite. Cette mort inexpliquée angoisse fortement Isabelle qui craint pour sa mère qui est atteinte du syndrome d'Alzheimer. De plus, elle apprend que sa mère connaissait la victime. Isabelle Mayet n'aura qu'une obsession : trouver les causes de ce drame le plus rapidement possible.

L'enquête débutera dans cette maison de retraite des Agapanthes, non loin de Nantes. Isabelle Mayet procédera à de nombreux interrogatoires auprès du personnel pour y voir plus clair. Le directeur de cette maison, Jean-Charles Dupré, peu coopératif, veillera avant tout à préserver la réputation de son établissement.

Pour d'autres investigations, Bruno Farge écumera les lieux chauds et glauques de la nuit nantaise où il a des accointances et ses habitudes. Au cours de ces recherches, Isabelle fera aussi la rencontre d'un spécialiste de Jules Verne qui pourra peut-être l'aider.

Ce polar, grâce à son intrigue originale, nous entraînera sur de nombreuses pistes toutes vraisemblables ainsi que vers des lieux ou des sphères improbables. Nos deux policiers devront faire preuve d'intelligence et de ténacité pour espérer résoudre enfin ce mystère.

L'auteur, Sylvain Forge, apprécie cette ville de Nantes : il y vit. Il connaît les méthodes d'investigations de la PJ locale. Celui-ci a construit un polar en deux parties qui se répondent et qui fusionneront pour faire jaillir la vérité.

Sylvain Forge arrive, avec son talent, à nous tenir en haleine pendant presque 400 pages. En effet, il vous faudra patienter si vous voulez connaître les raisons de la mort de cette vieille femme.

Je ne peux vous en dire davantage sans risquer de dévoiler des choses essentielles à l'intrigue. Cela gâcherait votre plaisir ! Et du plaisir, j'en ai eu beaucoup à lire ce polar. Je vous en souhaite autant !

Lien : http://passiondeslivres.blog..
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Je voulais "Un parfum de soufre" de Sylvain Forge et ça tombe très bien j'ai eu la chance de le gagner par le biais de l'opération Masse Critique de Babélio.


Il se passe des choses bien étranges dans cette maison de retraite du pays de Retz, ceci dit ça me va puisque du coup on commence très fort avec les premières pages.

Isabelle est appelée un soir par ses collègues de la PJ pour une urgence, le corps d'une femme carbonisée a été retrouvé dans son lit, dans la fameuse résidence pour personnes âgées, la porte fermée de l'intérieur.
Il se trouve que la mère de notre capitaine de police féminin y a été placée à cause de son Alzheimer, elle s'y rend donc les tripes nouées.
Il se passe bien plus de choses que ça mais vous n'en apprendrez pas plus par moi.

C'est bien ça, l'histoire a commencé sans attendre quoi que ce soit, pas besoin de planter la tente et d'installer le décor on y est déjà. Je me répète mais c'est une caractéristique primordiale pour moi et le confort du lecteur.

Passons au sujet, il est clairement intriguant et on comprend qu'au vu de ce phénomène peu courant et mal connu qu'est la combustion spontanée d'un corps, il va s'ensuivre un sacré casse-tête chinois pour l'équipe d'enquêteurs.
Ainsi qu'une bonne intrigue, ça chauffe, ça couve, ça sent le cramé... oups il faut que je me calme !

Je me suis sentie parfaitement bien en compagnie de cette écriture fluide, des personnages bien construits, leur progression se suit naturellement.
Cette phrase m'a envoûtée, j'adore : "Le légiste ouvrit le sac : la puanteur grillée s'en échappa comme un mauvais génie"
Tu veux de la lutte mon p'tit lecteur, tu vas être servi, il arrive parfois que l'instinct de survie donne des ailes alors vas-y saute, lance-toi !!

J'ai bien bien accroché, je vais de ce pas regarder ce que l'auteur a publié.
Sylvain FORGE, ravie d'avoir fait ta connaissance à travers Un parfum de soufre, on se reverra !!!

Lien : http://leshootdeloley.blogsp..
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Une intrigue intéressante, à Nantes qui est rarement le théâtre de polars, ça change du 36. Quand les rituels indous s'invitent dans une maison de retraite ça produit une belle escalade, dont le lien avec le milieu nantais est révélé quasiment par de hasard, et non suite aux déductions des enquêteurs. Les chapitres sont très courts, ce qui donne le rythme au roman. Ce que je regrette c'est que la narration ne se cantonne qu'aux faits et peu à la psychologie des personnages. le personnage de Michel méritait sans doute qu'on s'y attarde un peu plus. Disons que c'est un pêché de jeunesse pour cet auteur qui a 4 romans à son actif et dont c'est le premier que je lis. Je suis un peu restée sur ma faim, car ce roman catégorisé « thriller » ne m'a pas fait frémir.
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Le livre est prenant, l'intrigue est bien ficelée et les personnages sont tous très intéressant, l'écriture est agréable. Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu de polar, et je ne suis pas déçue. Je me suis crue dans un film en série policière, en mieux bien sûr, puis au milieu du livre c'était gagné : j'y étais, près de Michel le retraité militaire, je l'ai vue, Veluska la prostituée, et j'ai écouté l'explication de Mendy.

Une jolie découverte.
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Ce thriller qui démarre sur une affaire plus qu'originale va toucher de près la capitaine Isabelle Mayet. Tout commence dans une maison de retraite du côté de Nantes. Cette première affaire ne va pas se démêler sans mal. Mythe, légende, une seconde affaire va venir embrouiller les pistes, drogue, gang, ça sent le roussi. Pour parfaire le tout un juge au bout du rouleau est nommé pour suivre l'équipe d'enquêteurs. Tout est bien détaillé et décrit pour suivre cette histoire qui finalement aura un dénouement assez complexe et inattendu. Ce titre est dans ma PAL depuis quelques temps avec d'autres du même auteur. Apparemment c'est la seconde enquête d'Isabelle Mayet, donc à suivre dans l'ordre inverse des aiguilles d'une montre. le premier serait "La trace du silure", à confirmer. Un récit qui nous accroche sans tomber dans l'excès, l'auteur mène parfaitement l'intrigue. Une écriture fluide et très active avec des chapitres courts mais intenses. Un très bon thriller dans les règles de l'art qui m'a beaucoup plu.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
À l’emplacement du buste : disparition complète des parties molles dans un épais tapis de résidus pulvérulents. Les os de la cage thoracique sont presque entièrement calcinés. L’avant-bras est préservé ; présence d’un bracelet de quatorze perles de couleur blanche autour du poignet. Le bijou est congloméré dans la chair. Il sera notre scellé numéro 2 lors de son extraction, durant l’autopsie. Au final, nous ne constatons ni blessure apparente ni trace de liens.
Isabelle fit un pas en arrière pour s’affranchir une seconde de l’odeur.
— J’aimerais la retourner, mais j’ai peur que tout me reste dans les mains. On va attendre qu’Hugo soit là pour les photos.
Bruno hocha la tête sans répondre, il s’agaçait à tenter de déplier un fauteuil roulant, rangé dans un coin.
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J’ai parlé de la corruption des forces de l’ordre, mais les politiques aussi furent complaisants avec Saanee. Il faut dire qu’il était d’origine pakistanaise et qu’une partie de sa famille est restée influente auprès du régime d’Islamabad. À l’occasion des attentats du « 11 Septembre indien », en 2008, il donna un coup de pouce aux services de renseignements. Grâce à lui, les autorités remontèrent sur la trace d’un groupe islamiste installé au Pakistan.
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Isabelle s’approcha du lit et porta le micro à ses lèvres.
— Soixante-dix pour cent du corps est réduit à l’état de cendre : identification anthropométrique impossible. La taille initiale pourrait être d’un mètre soixante environ. Seuls n’ont pas brûlé la calotte du crâne, où pend une touffe abondante et grise de cheveux, les membres inférieurs – au niveau des genoux – et l’avant-bras droit. Observons des chicots épars dans un reste de mâchoire. Nous en prélevons quatre aux fins de comparaison ultérieure avec le dossier dentaire de la victime. Disons qu’ils constituent le scellé numéro 1. Du fait de la chaleur intense, les articulations sont fracturées à hauteur des jointures supérieures et inférieures.
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C’est à cet instant qu’il sentit une main l’agripper par les cheveux et lui tirer violemment la tête en arrière. La douleur déchira le voile qui embrumait son esprit. Il vit les ligatures qui maintenaient ses chevilles et ses poignets à la chaise. Il n’était vêtu que de son caleçon. Son jean était roulé en boule dans un coin de la pièce, sa chemise, écharpée et tachée de sang, gisait au sol.
Un ruban adhésif, sommairement posé sur sa bouche, lui masquait une narine. Il peinait à respirer. Il devait se calmer, économiser son souffle.
Il faisait incroyablement lourd. On devinait le vol lancinant des mouches et une odeur étrange, malsaine, tout autour.
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«La vie n'est qu'une tartine de merde, tu dois t'en becter chaque jour une bouchee», lui avait répété le paternel durant toute son enfance.
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Videos de Sylvain Forge (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sylvain Forge
Tyrans aux ambitions démesurées, bourreaux sans pitié, super-méchants, madvillains, tueurs en séries ou de masse… le fou c'est le monstre et le monstre c'est le fou. Lorsqu'un crime ou un attentat est commis, il est fréquent que le ou la coupable soit taxé·e de folie. Pourtant, statistiquement, les gens atteints de pathologies mentales commettent moins de crimes que les gens présumés « normaux ». Et si les fous, loin d'être les génies du mal, étaient finalement nos victimes ?
Avec : Sylvain Forge, Christophe Siébert, Karine Rennberg, Serge Lehman Modération : Caroline de Benedetti
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