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EAN : 9782916724799
80 pages
Editions Triartis (10/11/2016)
2.21/5   7 notes
Résumé :
Une maison pleine de soleil dans les arbres… mais aujourd’hui vide. Un deuil… Et puis, une idée folle. S’en aller à Paris. Y habiter, plutôt que d’y venir tous les jours. Y vivre, pour revivre.

Plus facile à rêver qu’à réaliser. J’y vais ? Je n’y vais pas ? "C’est décidé, je vais déménager. Pas tout de suite mais un jour sûrement. Ce sera terrible, inouï, un jour, je serai seule à longueur d’année dans d’autres pièces, il n’y aura personne pour habite... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Me voici entre les mains de "Je déménage"... Couverture grise et vue sur les toits de Paris.
Tout d'abord je tiens a remercier les éditions de Masse critique qui vient une nouvelle fois de m'envoyer ce livre de Marie Louise AUDIBERTI.
Ce petit livre est un carnet de bord qui retrace les périples et péripéties qui se jouent lors d'un deménagement le carnet de bord se transforme en carnet de route. Je tiens dans les mains une carte postale de Paris. Je bifurque ensuite a Meudon... Mon coeur de lecteur oscille entre ces deux villes a géométrie variables. Carte postale parisienne j'y croise les gens qui habitaient ceux qui habitent et ceux qui habiteront...
Quant a moi qui ne viverait sans doute a paris j'ai entendu le tourbillon des questions... Cet ode et ce temps propice aux cartons au passage de l'un a l'autre de lun vers l'autre... voire l'Autre....
Le format de ce livre est plaisant mais par contre le manque de chapitre peut alourdir cette lecture. Bravo pour cette fable urbaine madame AUDIBERTI. Me reste une question? Peut on vraiment resister a Paris?
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La musique de Claude Nougaro m'a bercée depuis ma toute petite enfance et fera partie de ma vie à toujours. Il côtoie dans ma cédéthèque de drôles spécimens, et y tient une place de choix. Entre autres chansons appréciées, il y en a une que j'aime beaucoup, c'est la Chanson pour le maçon. Et il y parle de Jacques Audiberti, avec une si grande tendresse d'ailleurs que ce joli nom est gravé dans ma mémoire auditive, avec l'accent de Toulouse bien sûr...
Je connaissais donc le père mais pas la fille. Et lorsque j'ai eu l'occasion de lire "Je déménage" grâce à l'opération Masse critique, je l'ai saisie aussitôt.
Sous la forme d'un journal très personnel, comme adressé à elle-même, Marie-Louise Audiberti raconte pourquoi, suite au décès de son mari, elle décide de quitter leur maison de Meudon et de partir vivre à Paris.
Ce court ouvrage porte donc sur l'effort de deuil, sans pathos et en douceur, juste la volonté de continuer à vivre, malgré tout. Il lui faut alors partir à la recherche d'une nouvelle identité, à la recherche d'un nouveau soi, et à la quête d'un nouvel appartement. Des étincelles d'envies affleurent, et avec le temps, en faisant "comme si", la vie reprend son cours.
Jouant sur la distortion du temps : la résurgence du passé et des souvenirs, l'installation du présent et la préparation de l'avenir, l'écriture de Marie-Louise Audiberti devient curative, avec beaucoup de sagesse et de simplicité.
Je remercie les éditions triArtis de m'avoir envoyé ce charmant petit livre, écrit par une grande femme.
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Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio de m'avoir sélectionnée dans le cadre de la Masse critique du mois de Septembre.
Merci également aux Editions Triartis pour l'envoi de "Je déménage".

Dans ce petit ouvrage d'à peine 79 pages, un carnet de bord, Marie-Louise Audibert nous fait part de ses réflexions, de ses doutes et de ses joies après qu'elle ait pris la décision de déménager pour aller vivre à Paris.
Lorsqu'elle pense avoir trouvé la perle rare : l'appartement coup de coeur, elle s'y projette et imagine ce que serait sa vie dans ce nouveau lieu qu'elle espère pouvoir acquérir.
Tout au long de son livre, nous assistons aux flash-black de la narratrice (les souvenirs de son enfance avec ses parents, puis la rencontre de son futur mari, la naissance de leurs enfants, leur vie de famille...) entrecoupés de visites d'appartements, qu'elle décrit avec humour, tout comme les agents immobiliers qui seraient prêts à lui vendre n'importe quel bien même s'il ne correspond pas à ses attentes.

J'ai été un peu déçue car je m'attendais à un livre beaucoup plus riche en lisant la quatrième de couverture. Mais, au final, j'ai quand même apprécié ce roman car Marie-Louise Audibert a une écriture fluide et très agréable à lire.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les Editions TriArtis pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la Masse critique du mois de février consacrée au « non fiction ». C'est le quatrième de couverture qui m'a attirée et j'ai eu envie de découvrir les motivations qui ont poussé Marie-Louis Audiberti à vouloir déménager.

Suite au départ de ses enfants mais surtout au décès de son mari, la narratrice décide de quitter Meudon pour aller vivre à Paris. Elle veut revenir dans cette ville qui l'a vue naître, retrouver son XIVe arrondissement. Elle décide alors de mettre en vente son appartement de banlieue pour le plus grand bonheur de l'agent immobilier qui va le vendre très rapidement.

Ce court roman, il ne fait que 79 pages, est rempli de poésie. L'auteur compare les villes qu'elle aime aux hommes qu'elle aurait pu aimer. Meudon serait le mari, la vie posée, la sagesse alors que Pari serait l'amant, la vie pleine de folie. Quitter la ville dans laquelle elle a vécu est une quête vers un nouveau soi. Elle va s'installer dans le centre de Paris, là où il y a du bruit, du monde, de l'agitation. Alors que de nombreuses personnes quittent les centres villes pour habiter dans des zones péri-urbaines, Marie-Louise Audiberti part en quête d'un lieu où elle se sentira moins seule.

J'ai aimé la façon dont l'auteur se moque des agents immobiliers. Elle met en avant leurs techniques de vente parfois absurbes pour vendre des biens qui ne correspondent pas aux attentes des clients. L'auteur a pu constater elle-même que des biens « loufoques » lui avaient été proposés.

Marie-Louise Audiberti se confie beaucoup dans ce livre, il y a beaucoup de retour en arrière sur la vie avec ses parents, de souvenirs qui ressurgissent de son passé entre autre les livres « sont-ils des amis ou des ennemis ? » ou encore sa table si chère à son coeur. C'est une sorte de journal intime mais qu'elle offre tout de même à ses lecteurs, elle apostrophe le lecteur comme p.48 « rassurez, vous, seulement il se diffuse et se diffracte, ramassant le tout venant de ma vie… »

J'ai trouvé le style de l'auteur assez élitiste. Elle fait beaucoup de références à des auteurs comme par exemple Montesquieu, Baudelaire ou encore Beigbeder qui ne sont pas tous à la portée du grand public. le vocabulaire qu'elle utilise est très riche et peut freiner certaines personnes. de plus, j'ai été gênée par l'absence de chapitre qui alourdit ce court roman.
Lien : https://audetourdunlivreblog..
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Un grand merci a Babelio et aux éditions Triartis pour l'envoi de cet ouvrage.
Dans cet ouvrage l'auteur va nous raconter sa quête de l'appartement idéal.
nous la suivrons dans ses doutes et ses inquiétudes, ses regrets aussi.
Son envie de vivre a Paris afin de redémarrer une vie nouvelle.
Elle va s'engager visiter, contacter des agences et viendra le moment du tri, des cartons, des souvenirs avec toute l'angoisse que l'on a toutes connus un jour.
Un déménagement n'est jamais quelque chose de facile surtout quand on est seule.
Des écrits bien réaliste qui nous rappelle certains souvenirs...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je continue les préparatifs. Car je sais maintenant que je vais partir. Les livres, quelle histoire! Il y en a à peu près deux mille, répartis dans toutes les pièces. Ça vit, ça frémit, ça bourdonne. Les yeux fermés, je les vois encore. Je les devine prêts à bondir. Ils m'empêchent de dormir ou s'invitent dans mes rêves. Sont-ils des amis ou des ennemis? Me veulent-ils du bien ou préparent-ils en douce ma défaite?
Je commence à vider les rayons des étagères. J'en profiterai pour éliminer les intrus qui se sont imposés à bas bruit. Je sais bien que les livres ont toujours le dernier mot.
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Des mots, des mots qui n'empêchent pas l'angoisse. Quand on sait qu'il n'y a pas de remède miracle, sauf le Lexomil ou le chocolat, ça va beaucoup mieux.
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Videos de Marie-Louise Audiberti (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie-Louise Audiberti
Maison de la poésie (10 nov 2017) - Texte et Lecture de Philippe Garnier, extrait du Dictionnaire des mots en trop (dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet, éd. Thierry Marchaisse, parution novembre 2017).
Le Dictionnaire des mots en trop :
Comment ? s?entend-on déjà reprocher, des mots en trop ? Mais les mots, on en manquerait plutôt. Et pourtant. Ame, artiste, coach, communauté? ils sont légion ceux qui éveillent notre résistance intime à tout ce qu?ils charrient d?affects, d?idéologie, de pseudo-concepts ? notre résistance mais pas celle du voisin ! Quarante-quatre écrivains explorent ici les raisons pour lesquelles ils renâclent devant certains mots, et leurs réflexions critiques témoignent autant d?un état de la langue que des poétiques et des enjeux de notre temps. Une expérience littéraire qui vient compléter, en l?inversant, celle du Dictionnaire des mots manquants.
Auteurs : Malek Abbou, Jacques Abeille, Mohamed Aïssaoui, Jacques Ancet, Marie-Louise Audiberti, Michèle Audin, Olivier Barbarant, Marcel Bénabou, Jean Blot, Jean-Claude Bologne, François Bordes, Lucile Bordes, Mathieu Brosseau, Belinda Cannone, Béatrice Commengé, Thibault Ulysse Comte, Seyhmus Dagtekin, Louis-Philippe Dalembert, Remi David, Erwan Desplanques, Jean-Philippe Domecq, Christian Doumet, Renaud Ego, Eric Faye, Caryl Férey, Michaël Ferrier, Philippe Garnier, Simonetta Greggio, Cécile Guilbert, Hubert Haddad, Isabelle Jarry, Cécile Ladjali, , Marie-Hélène Lafon, Sylvie Lainé, Frank Lanot, Fabrice Lardreau, Mathieu Larnaudie, Linda Lê, Guy le Gaufey, Jérôme Meizoz, Christine Montalbetti, Christophe Pradeau, Marlène Soreda, Abdourahman A. Waberi.
http://www.editions-marchaisse.fr/catalogue-dictionnaire-des-mots-en-trop.html
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