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2.95/5 (sur 19 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1928
Biographie :

Marie-Louise Audiberti est romancière, essayiste, traductrice et critique littéraire.

Elle est la fille de l'écrivain Jacques Audiberti (1899-1965) et d'une institutrice antillaise connue comme traductrice de l'anglais sous le nom d'Amélie Audiberti (1899-1988).

Après des études d’allemand, elle s’est consacrée à la traduction (de l’allemand et de l’anglais) jusqu’à ce qu’elle se décide à écrire ses propres textes. Un premier roman ouvre la voie en 1976, "Viens, il y aura des hommes". D’autres suivront tels ses deux romans situés aux Antilles lors d’évènements clés, l’abolition de l’esclavage, en 1848 ("La peau et le sucre", 1983) et l’éruption de la Montagne Pelée, en 1902 ("Volcan sur l’île", 1986).

Elle a consacré aussi des essais subjectifs à des personnages qui hantent son univers. De la Comtesse de Ségur (1981), à Brahms (1991) ou à Robert Walser (1998), ainsi qu’à Adèle Hugo (2009), la fille égarée, elle les suit à la trace, sans hésiter à s’impliquer dans leurs vies.

Marie-Louise Audiberti a également travaillé pour la radio et la télévision. Elle a collaboré au "Monde du Dimanche" et au "Magazine littéraire" et a été productrice radio sur France-Culture.

Son goût pour le théâtre, elle a pu le développer comme auteur de pièces radiophoniques et aussi en traduisant pour la scène des pièces d’Arthur Schnitzler et de Peter Handke.

Elle anime également l’Association des Amis de Jacques Audiberti, qui accompagne l’œuvre de son père, et dirige la publication des "Cahiers Audiberti".

site : http://www.audiberti.com/

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Source : http://www.m-e-l.fr/
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Maison de la poésie (10 nov 2017) - Texte et Lecture de Philippe Garnier, extrait du Dictionnaire des mots en trop (dirigé par Belinda Cannone et Christian Doumet, éd. Thierry Marchaisse, parution novembre 2017). Le Dictionnaire des mots en trop : Comment ? s?entend-on déjà reprocher, des mots en trop ? Mais les mots, on en manquerait plutôt. Et pourtant. Ame, artiste, coach, communauté? ils sont légion ceux qui éveillent notre résistance intime à tout ce qu?ils charrient d?affects, d?idéologie, de pseudo-concepts ? notre résistance mais pas celle du voisin ! Quarante-quatre écrivains explorent ici les raisons pour lesquelles ils renâclent devant certains mots, et leurs réflexions critiques témoignent autant d?un état de la langue que des poétiques et des enjeux de notre temps. Une expérience littéraire qui vient compléter, en l?inversant, celle du Dictionnaire des mots manquants. Auteurs : Malek Abbou, Jacques Abeille, Mohamed Aïssaoui, Jacques Ancet, Marie-Louise Audiberti, Michèle Audin, Olivier Barbarant, Marcel Bénabou, Jean Blot, Jean-Claude Bologne, François Bordes, Lucile Bordes, Mathieu Brosseau, Belinda Cannone, Béatrice Commengé, Thibault Ulysse Comte, Seyhmus Dagtekin, Louis-Philippe Dalembert, Remi David, Erwan Desplanques, Jean-Philippe Domecq, Christian Doumet, Renaud Ego, Eric Faye, Caryl Férey, Michaël Ferrier, Philippe Garnier, Simonetta Greggio, Cécile Guilbert, Hubert Haddad, Isabelle Jarry, Cécile Ladjali, , Marie-Hélène Lafon, Sylvie Lainé, Frank Lanot, Fabrice Lardreau, Mathieu Larnaudie, Linda Lê, Guy le Gaufey, Jérôme Meizoz, Christine Montalbetti, Christophe Pradeau, Marlène Soreda, Abdourahman A. Waberi. http://www.editions-marchaisse.fr/catalogue-dictionnaire-des-mots-en-trop.html

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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Si certains meurent jeunes, d'autres naissent vieux. Et l'on sait que l’âge subjectif n'est pas le même pour tous, ni à tous les instants. Une matinée embrumée, enchifrenée nous envoie au fond du gouffre alors qu'une soirée divine nous ferait croire au renouveau. Qui se sent jeune le matin se retrouve vieux le soir, ou l'inverse.
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Le bonheur est facile à feindre le temps d'une photo...
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UNMENSCH

Après le semi-échec de ses romans, Walser vit des moments très durs. Il se sent la proie d'idées bizarres. "J'étais en quelque sorte le prisonnier et la prison. Je me sentais empêché, entravé , incarcéré par moi-même. J'étais libre, et brusquement je ne l'étais plus du tout."
Ce n'est pas sa première crise de dépression et ce ne sera pas la dernière.
(p. 101)
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Au lieu de nous consacrer à l'art de vivre...au lieu de façonner et d'affiner notre personnalité, nous sommes de plus en plus occupés à la déconstruire, à la dissoudre et soudain, presque du jour au lendemain, nous avons le sentiment d’être devenus vieux.
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Grandeur et servitude

Sa belle écriture le prédispose, disent ses maîtres, à devenir employé de bureau. Ce qu'il sera. Étrangement,il écrira toujours bien.Chez lui,pas de gribouillis arrachés d'une main fiévreuse à une inspiration volage. Même les textes rédigés sur le vif sont écrits avec soin.Comme si,dès cette époque, la calligraphie participait pour lui de la création littéraire. (p.25)
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Vivre, c'est avoir vécu.
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Reste la nuit pour venger le jour. Reste le rêve quand on n'a plus ni âge ni visage, ou l'on n'est plus ni homme ni enfant, ni malheureux ni fou.
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Ecrire de soi, de la soie de soi, c’est écrire des autres. Ecrire pour déchiffrer le temps. Le mettre en mots devrait suffire à l’intimider. Alors on jette des mots sur le papier, des mots scandés, froissés, lunatiques, des mots qui veulent bien. Et si vivre, c’était justement écrire. Labourer dans l’espace ce réel qui vibre à nos oreilles. Ecrire même sans écrire, repérer les signes, tracer des mots dans sa tête, doubler sa propre histoire en la visionnant, faire de ce matériau inachevé ou insatisfaisant, en tout cas dispersé, un tout qui se tienne. Ecrire pour prendre forme. Mourir ce n’est pas grave s’il y a quelqu’un pour mourir.
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Au fond que reste-t-il quand on a renoncé aux plaisirs de la vie dont chacun rêve, amour, gloire et beauté ?
Il reste la vie et ce n’est pas rien. Guerre et paix. Désespoir et joie. Guerre et paix jusqu’au bout, à l’intérieur de soi. La sagesse serait d’admettre que c’est cela, vivre.
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J'aime les personnes dont la jeunesse annonce la vieillesse et dont la structure permet de se rendre compte de l'air qu'elles auront un jour. La vie les sculpte et les perfectionne. D'ébauche elles deviennent ce qu'elles doivent être et s'y fixent solidement.
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