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EAN : 9782290004784
412 pages
J'ai lu (30/11/-1)
3.78/5   72 notes
Résumé :

Comment vivaient nos ancêtres? Jean-Louis Beaucarnot répond à cette question à la fois difficile et fascinante en décrivant l'existence quotidienne des Jacques, Marguerite ou Eugène ne qui nous ont précédés, au gré des saisons et des rites, selon qu'ils habitaient un village ou une grande ville, qu'ils étaient riches ou pauvres.

Le "pape de la généalogie" nous offre de décrypter nos coutumes immémoriales et de comprendre comment nos cadre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un excellent livre rempli d'anecdotes. Très intéressant, il est aussi très divertissant. L'écriture en est captivante et il se lit comme un roman. Un titre et un auteur à retenir, sources d'un grand enseignement.
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C'est bien simple: on y apprend au moins un truc par page! Étymologies, us et coutumes, symboles et mots oubliés: rien n'échappe à l'érudition souriante de Beaucarnot... Maintenant, je sais que "barbecue" est un mot français, j'ai compris pourquoi les filtres à café s'appellent Melitta et j'ai découvert l'incroyable secret de L":Angelus" de Millet. Et après avoir butiné et glané toutes ces anecdotes, je suis tombée sur un index très précieux qui me permettra de retrouver toutes les références nécessaires.
Je vais enfin pouvoir briller dans les dîners en ville...
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Confinés dans nos commodités de vie moderne, il nous est bien difficile de nous faire une idée juste sur la façon dont vivaient nos ancètres avant la venue de l'électricité, de l'automobile, la radio, la télé et autres internet. Ce mode de vie, basé sur des rituels précis a commencé à disparaître non pas avec la Révolution de 1789 mais avec les vrais debuts de l'industrialisation, c'est à dire vers 1850. Pendant des siècles voire des millénaires, nos ancètres ont toujours vécus de la même manière, dans le même inconfort sous la tutelle du château et de l'église puis sous l'égide de l'école et de la mairie après l'avènement de la République..
Jean-Louis Beaucarnot avec une érudition et une culture historique immense nous promène d'abord à travers les siècles dans une sorte de panorama anthropologique passionnant, puis nous décrit « le roman vrai d'une vie avec ses paliers, ses rites de passages obligés (naissance, communion, service militaire, mariage et décès). Tout fonctionne par cycles dans une morale chrétienne pointilleuse. Il en est de même du « Roman vrai d'une année » avec ses travaux et ses jours, ses jours de labeur et ses jours de fêtes (avec les charivaris, la fête des fous etc...). La journée de l'homme d'autrefois était également ordonnancée de façon très rigoureuse du réveil à 5 heures aux veillées au coin du feu sous le regard permanent de la communauté. Rien à voir avec l'individualisme actuel.
Le mérite de Beaucarnot est de nous montrer avec mille anecdotes combien ce fameux bon vieux temps n'était pas si idyllique que certains romantiques se l'imaginent. Et pour mieux enfoncer le clou, dans le dernier chapitre (« Pourriez-vous vivre sans pétrole »), il propose dix fiches techniques histoire d'essayer concrètement de vivre comme nos ancètres et ce ne serait pas triste... Exemple : Fiche 7 : « Soyez propres à la manière de vos ancètres »
« Imaginez donc une journée sans eau courante, sans eau froide ni chaude, et réapprenez à passer cette journée avec un seul seau d'eau. (...) Remplissez en fait simplement ce seau et essayez de vous contenter de son contenu tant pour faire votre toilette, votre ménage et votre cuisine que pour étancher votre soif. (...) Souvenez-vous qu'au XVIIème siècle, la plupart des gens de la noblesse eux-mêmes, qui représentaient l'élite évoluée du pays, estimaient de très bon ton d'avoir « un peu l'aisselle surette et les pieds fumants ». Souvenez-vous aussi que nos ancètres consommaient beaucoup de fleur d'oranger et de lavande. Vous comprenez dès lors un peu mieux pourquoi... »
Un charmant bouquin. A lire
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Depuis que j'ai lu ce livre, je m'abstiens de dire "c'était mieux avant". le modernisme, l'hygiène, la médecine, l'enseignement, il ne faut pas se leurrer, ça a vraiment du bon... surtout pour le peuple !
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Jean-Louis Beaucarnot est un passionné de généalogie, animateur notamment d'émissions de radio et de télévision.
Le propos de ce livre est (presque) entièrement dans son titres: on y apprend en effet comment vivaient nos ancêtres. Toutefois, ce terme est assez flou et l'auteur ne remonte guère très loin dans l'histoire de France: ce n'est pas ici qu'on trouvera la description d'un intérieur préhistorique so cosy ou des moeurs de nos chers Gaulois.
Plus qu'un véritable livre d'histoire, on tient là davantage un recueil de faits, d'anecdotes concernant les modes de vies et autres coutumes des Français au fil des siècles, avec une nette prédominance des façons de faire du XIXème siècle.
Un ouvrage, plein d'humour, à picorer au hasard ou par l'intermédiaire de l'index, qui permet de découvrir qu'il y a peu encore nos aïeux vivaient de façon totalement différentes: presque un autre monde...
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Pour conjurer les maladies, l'enfant porte des talismans : chapelets d'ail, graines de pivoine rouge que l'on a soin, pour combattre la rougeole, de faire macérer une journée entière dans du vin rouge. On pend à son cou des dents de chien ou de loup, censées favoriser la percée des siennes, qui peut elle aussi déboucher sur des complications parfois mortelles. A tout moment l'enfant est immergé dans l'eau miraculée de quelque fontaine ou source. Certes, des saints sont invoqués lors de chaque maladie : saint Martin pour le carreau, saint Paul pour les convulsions alors tant redoutées, saint Médard contre les vers, saint Blaise contre le croup et les maux de gorge. Mais que faire de plus? Lorsque au milieu du XIXe siècle apparaît le médecin de campagne, on ne le fait pas venir pour examiner un enfant puisque celui-ci ne peut lui décrire ni ce qu'il ressent ni le siège de la maladie.
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Il faut (en effet) fréquemment parcourir plusieurs kilomètres à pied pour se rendre à l'église de la paroisse, principalement dans les régions d'habitat dispersé. Et ce trajet s'effectue quelles que soient les conditions météorologiques. Pluie, vent, neige, gelée : rien n'arrête la petite famille en marche vers une église véritablement sibérienne en hiver, où c'est une eau glacée qui sera versée sur le front de l'enfant. La situation est d'autant plus fréquente qu'il y a, alors, des saisons propices aux naissances. Pendant les périodes d'interdit comme carême et Avent, nos ancêtres ne se marient pas et ne font pas l'amour. La majorité des conceptions a par conséquent lieu entre avril et juin, d'où une large majorité de naissances et de baptêmes entre décembre et mars. En plein hiver!
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Au XIXe siècle, la veuve, durant les six premiers mois, ne peut porter que des robes de laine noire, des châles noirs, des chapeaux à grand voile de crêpe, des gants et des bas noirs, et n'a que des mouchoirs ornés de noir, quelle que soit la saison. Durant les trois mois suivants, l'uniforme est allégé. Pour les trois suivants, on admet des robes de soie noire en hiver et des robes de taffetas en été. L'année terminée, il lui reste six mois de demi-deuil avec robe de soie noire ou blanc et noire ou violette.
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Lorsqu'en juillet 1914, les cloches de toutes les églises de France ont sonné à toute volée le tocsin annonçant la mobilisation générale, elles ont en fait en même temps sonné le glas de tout un monde. Celui que les historiens d'aujourd'hui appellent "la société traditionnelle". Un monde vieux de plusieurs siècles. Un monde immuable, où rien n'avait guère changé depuis le Moyen Age. Rien, pas même la Révolution de 1789 en fait très bourgeoise, n'avait réellement bouleversé cet univers, où nos ancêtres, au fil des générations, avaient répété les mêmes mots et les mêmes gestes.
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Quand, dans des positions souvent difficiles et tout à fait inconfortables, la mère donne la vie, le rôle de la bonne mère est loin d'être terminé.
La première opération consiste à couper le cordon ombilical, ras pour les filles, et de façon variable pour les garçons, proportionnellement, dit-on à la longueur de son sexe.
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Videos de Jean-Louis Beaucarnot (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Louis Beaucarnot
Jean-Louis Beaucarnot, généalogiste, écrivain et journaliste, confie aux utilisateurs de GeneaNet quelques règles de base pour démarrer leur généalogie (1ère partie).
>Sciences sociales>Coutumes, savoir-vivre, folklore>Coutumes, savoir-vivre, folklore (36)
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