Nombre de recueils ont été publiés post mortem donc largement après 1962.
Quant aux éditeurs de province ...
Guy Chambelland fondateur des éditions
le Pont de l'épée tenait boutique rue Racine dans le Vème Arrondissement de
Paris. Pour ce qui est des éditions Rougerie, fondées en 1948 par
René Rougerie, elles ont, à son époque publié :
René Guy Cadou,
Max Jacob,
Pierre Reverdy,
Joe Bousquet,
Jean Follain,
Saint-Pol-Roux,
Roger Gilbert-Lecomte,
Jean de Bosschère ou
Roger Vitrac, que des poètes de provinces. Elles persistent néanmoins à éditer de la poésie.
Quant à feu les éditions Cundéra, si elles ont eu le mérite de tenter une édition de la prétendue oeuvre complète d'Alain Borne, elle l'ont fait sans réflexion aucune sur la chronologie, sur les différentes périodes d'écriture en oubliant le lien incontournable entre l'oeuvre et la vie d'un auteur, du moins un auteur comme celui-ci. le premier volume par exemple joui d'une mise en page incohérente qui nuit à la lecture et à la qualité de l'oeuvre.
Enfin tous ce qui est publié et présenté comme inédits depuis les années 90 est fait la encore sans réelle cohérence, sans tentative de datation, bref, sans vrai travail éditorial.
Alain Borne fut probablement négligeant avec son oeuvre mais il avait pour habitude de rassembler lui même ses textes en cahiers avant de les faire éditer. Aujourd'hui on puise allègrement dans une sommes d'écrits épars qu'il n'avait pas eu le temps ou pas souhaiter rassembler en recueil.
L'honnêteté voudrait que l'éditeur en prévienne le lecteur.
Les rééditions de ces 20 dernières années sont de ce point de vue bien plus méritantes parce que bien plus respectueuses. Il faut donc ici saluer le travail et l'acharnement de
Philippe Biget.
Aujourd'hui il serait profitable au poète que des chercheurs se penchent sur son oeuvre l'ensemble du fond se trouve déposé à la médiathèque de Montélimar.