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EAN : 9782714447203
440 pages
Belfond (15/09/2011)
3.69/5   773 notes
Résumé :
Le maître de vos nuits blanches revient avec un nouveau collector : après Sans un adieu, voici un deuxième roman, inédit en France, écrit par un Harlan Coben de vingt-cinq ans à peine ! Une mystérieuse clinique qui découvre un traitement miracle contre le sida, un serial killer qui assassine sauvagement des patients gays, un scandale qui menace Washington... Sur fond de complot médico-politique, une intrigue tissée par un Harlan Coben diabolique à souhait.
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Critiques, Analyses et Avis (101) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 773 notes
Je m'attendais à mieux.
Nous sommes dans les années Sida. Les docteurs Harvay et Grey ont peut être trouvé le remède contre cette maladie. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais ce n'est pas ça du tout, un mystérieux tueur assassine trois patients "devenus séronégatifs" et soignés dans la clinique des deux associés, mais non content d'assassiner les patients, il tue également le Dr Grey en maquillant le meurtre en suicide.
On se rend vite compte que l'assassin est un tueur à gage. Un type qui aime ce qu'il fait et qui en ajoute en torturant ses victimes. Qui peut être le commanditaire de ces crimes ? On peut soupçonner pas mal de monde. L'assassin lui, on le découvre dès le début.
Je me suis arrêtée à 4 victimes mais au cours du roman nous en aurons d'autres. Je n'en dirai pas plus sur l'histoire qui bien sûr ne s'arrête pas à ces seuls faits.
Il n'écrit pas mal Harlan Coben mais (car il y a un mais) j'avoue avoir trouvé le temps long j'ai d'ailleurs mis plus d'une semaine pour le lire. En effet, j'ai trouvé le rythme un peu lent ou peut-être y a-t-il trop de détails, des longueurs, des passages qui n'étaient pas vraiment nécessaires. Quant à la chute et au "patron" je les avais un peu pressentis.
Ca n'a pas été pour moi le coup de coeur que j'attendais.

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Pas grand chose à dire à part : un petit bijou signé Coben de plus dans ma bibli !!! Et en plus, j'ai rien vu venir, j'me suis encore trompée de méchant, quelle nulle !!!
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Bruce Grey est médecin. Il se sent suivi, espionné. Il devient parano. Avant d'être assassiné dans une chambre d'hôtel, il a le temps de poster une grande enveloppe.

Il avait téléphoné à son associé, Harvey, pour tout lui expliquer.

De nombreux meurtres ont été commis dans cette clinique qui soigne les malades du sida.

Le meurtre de Grey passe pour un suicide puisqu'il a laissé une lettre.

Harvey souhaite se confier à Sara Lowell, journaliste célèbre sur ce qui se passe à la clinique. Mais le meurtre d'un autre patient va permettre de lancer l'affaire. le mari de Sara, Mickael, basketteur, apprend sa séropositivité. Il utilise les médias pour l'annoncer et donc mettre sous les projecteurs cette clinique qui a besoin de fonds.

Alors, même si je trouve ce roman très bien construit, je ne trouve pas qu'il y a énormément de suspense. Harlan Coben ne nous envoie pas des doses d'adrénaline, comme dans bon nombre de ses romans. Ce n'est pas un roman noir, un thriller. Je le comparerai à ses séries où apparait Myron Bolitar, mais pas les derniers romans où son personnage récurrent apparait.

Est-ce un roman de transition, comme quelquefois chez Harlan Coben ? Car après son premier roman écrit, Sans un adieu, où il était aussi très jeune, Remède mortel n'apparait pas très abouti. On va donc parler d'erreur de jeunesse.

C'est vrai qu'il sait ménager le suspense, puisque franchement je n'ai pas trouvé le coupable avant qu'il ne nous le révèle.

Il faut aussi bien dire que tous les thrillers touchant au milieu médical, pour moi, il n'y a qu'un seul maître. Robin Cook.

Attention, je ne veux pas dire qu'Harlan Coben ne sait pas de quoi il parle, loin de là. On sait tous et toutes qu'il nous parle des sujets de société. Cette fois-ci, c'est le sida. Mais ce n'est pas un précurseur en la matière des sujets médicaux et de l'argent qui gravite autour et des gens qui font tout pour tenter d'abolir les recherches ...

Donc, nous retrouvons dans ce roman l'argent, la politique, le profit, le tueur à gages, les bons et les méchants.

Les personnages d'Harlan Coben ont tous ce passé difficile qui fait que l'on s'attache à eux (ennuis de santé, violence physique et morale). de plus, il sait nous faire aimer la plupart de ses personnages à qui il arrive, bien sûr, moultes péripéties.

Entre les membres de la famille mêlées au milieu médical, les membres politiques et surtout les fameux prêcheurs, le sida est toujours considéré comme une maladie de drogués et d'homosexuels. Cette maladie n'a pas besoin de fonds. Les fonds obtenus sont au mépris de maladies qui en ont besoin comme le cancer. Ce sont les propos homophobes de ces gens-là. Ce roman nous montre les rouages politiques, médicaux et leur part de chantage.

Harlan Coben démontre bien que la recherche attire bien des convoitises. Beaucoup veulent qu'elles n'aboutissent pas mais de nombreux chercheurs sont-ils capables de falsifier des rapports, des analyses pour en avoir plus ?

En tous les cas, Harlan Coben sait aussi nous parler des sujets qu'il aime, le basket et les sportifs. le basket, un de ses sports favoris et qui sera un thème abordé dans de nombreux romans. Ses personnages sportifs ont, eux aussi, une belle brochette d'aventures à vivre.

Bien que Sarah soit un joli personnage, mon préféré est tenu par le flic. Très jeune, très torturé et stressé. En définitive, on comprend pourquoi puisqu'il a peur du regard des autres suite à son orientation sexuelle. Cet homme est un pro mais un homme au coeur hyper tendre et on suit ses aventures, ses interrogations avec ce souhait qu'il y arrive.

On devrait se méfier avec Harlan Coben car la solution de ses romans se trouve bien souvent dans les premières pages.

Roman sorti et publié aux USA en 1991. Harlan Coben était âgé d'une vingtaine d'années. Sur la dernière page du roman, HC nous laisse une note. Ce roman n'est pas tiré d'un fait réel mais il prend une autre ampleur à sa sortie et l'annonce par un sportif célèbre de sa séropositivité.
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Je ne craindrais pas de recommander ce livre à un ami parce que :

L'histoire est intéressante en soi. Une clinique a découvert un remède pour le sida et les morts s'accumulent chez les clients de cette clinique. Il y a en même temps plusieurs histoires d'amour qui commencent ou se terminent.

Il y a des rebondissements et des changements de cap tout au long de l'histoire. Lorsqu'on est convaincu qu'elle s'en va dans une direction, elle en prend une autre.

À une époque où le sida était devenu la lèpre des temps modernes, l'auteur base toute son histoire justement sur cette maladie honteuse. À un moment donné, on a l'impression d'un pamphlet mais une fois l'histoire finie, on prend conscience que l'auteur ne pouvait pas faire autrement. Petite information pour ceux qui n'ont pas connu cette époque, les citations que j'ai ajoutées représentent réellement la mentalité de l'Américain moyen de cette époque. Je dois malheureusement ajouter qu'elles représentent encore l'opinion d'une bonne partie de la population de 2013. La preuve, les marches contre la loi du mariage gai en France.

L'inspecteur qui mène l'enquête est non seulement un antihéros mais il est aussi homosexuel. C'est le seul héros homosexuel de polar que je connaisse. Je regrette simplement que comme Myron Bolitar, l'auteur ne s'en est pas servi dans d'autres enquêtes par la suite. J'aimerais bien le voir revenir. On pourrait ainsi mesurer le chemin parcouru depuis Remède mortel.

Le suspense n'est peut-être pas aussi stressant que dans ses autres romans mais la deuxième partie de l'histoire nous incite à la terminer rapidement parce que le danger est de plus en plus présent.

Pour terminer, Harlan Coben nous fait littéralement un pied de nez en nous entrainant sur des pistes qui mènent à des culs de sac et encore une fois je n'avais aucune idée de la finale. C'est ainsi que tout se place dans les trente dernières pages.
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Qui est le mystérieux poignardeur de gays qui fait trembler les foyers américains ? Tout cela a-t-il un lien avec cette clinique secrète qui cherche un remède au mal du siècle, le SIDA ?
C'est une enquête menée de front par la journaliste Sarah Lowell et l'inspecteur Dick Bernstein, deux personnages charismatiques et tenaces.
Même si la fin est prévisible cela reste un bon thriller à suspense. Il faut cependant apprécier avoir affaire au milieu médical car l'intrigue se déroule en grande partie en milieu hospitalier. le style est simple voire familier, oral pour certains personnages.
Avis aux amateurs du genre !
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Malgré ses efforts, Sara était toujours différente,
toujours couvée, toujours derrière. Elle détestait ça.
En grandissant, elle avait appris qu'il était plus facile de surmonter sa boiterie que les préjugés des gens.
Dès qu'elle rencontrait des difficultés, les profs étaient prompts à les mettre sur le compte de son handicap.
- Ce n'est pas votre faute, Sara. Si vous étiez en parfaite santé ...
Chaque fois qu'elle entendait ça, elle avait envie de hurler. Elle ne voulait pas qu'on lui trouver des excuses, ni qu'on les utilise pour justifier ses échecs - elle voulait les dépasser.
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- Il importait d’être solide, quand on passait ses journées à s'occuper de malades du sida, mais on devait aussi rester décontracté, un peu excentrique, et cultiver son grain de folie pour pouvoir survivre à l'épreuve quotidienne qu'étaient la souffrance et la mort.
- Le sida reste la maladie honteuse de notre société, qui génère les pires préjugés et discriminations.
- Le sida, (...), ou syndrome d'immunodéficience acquise, ne tue pas par lui-même. Le virus du sida, appelé le VIH, attaque le système immunitaire, si bien que le patient devient vulnérable aux maladies et aux infections. Ce sont elles qui finissent par être mortelles. (...) La façon dont le virus détruit le système immunitaire est assez complexe. (...) Le VIH s'attache à ce qu'on appelle les lymphocytes T. Il pénètre à l'intérieur de ces cellules et les détruit. (...) Le VIH est attiré par une partie de la cellule qu'on appelle le récepteur T. En d'autres termes, le VIH cherche les récepteurs T, se fixe dessus et attaque.
- Voir, impuissant, un être cher souffrir était plus difficile que d'endurer cette souffrance physique.
- (...) Le métier de chercheur, avec ses hauts et ses bas, influait sur la vie d'un homme: comment chaque revers le plongeait dans la dépression, alors que toute avancée générait l'euphorie. L'humeur pouvait se modifier d'un jour, voire d'une heure à l'autre.
- L'homme a besoin d'air, de nourriture, de divertissement, et aussi de croire en quelque chose.
- (...) Une passion exclusive peut se révéler dangereuse. Quand elle tourne à l'obsession, elle réduit notre vision du monde, devient le centre de notre univers. On n'accepte pas la défaite. On ne comprend pas pourquoi les autres ne le partagent pas. Dans la poursuite effrénée du savoir, on peut facilement devenir ignorant.
- C'est une lutte permanente, Sara. Les intégristes religieux, les homophobes, les naïfs. Il faut se battre sur tous les fronts. La recherche contre le sida a tant d'ennemis qu'on se demande si elle aboutira un jour.
- On passe plus de temps à essayer de sauvegarder nos crédits qu'à soigner les malades - c'est une honte, mais c'est la vérité.
- (...) Le sida est une maladie qui ne ressemble à aucune autre. Pendant une minute, le monde entier se concentre dessus; la minute d’après, tout le monde s'en fout.
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Rappelez-vous cette dissertation que vous avez écrite au lycée, celle qui vous avait valu un 18 et que votre prof avait jugée « inspirée »… et puis un jour, en fouillant un tiroir, vous tombez dessus, vous la relisez, et là, consterné, vous vous demandez comment vous avez pu écrire un truc pareil.
(Avant-propos)
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- C'est la vérité, mais pas tout à fait comme vous l'imaginez. L'école retire les enfants de leur doux cocon parental. L'école leur apprend à martyriser et à être martyrisés. L'école leur apprend comment être cruel vis-à-vis des autres. L'école leur apprend que Papa et Maman leur ont menti en leur disant qu'ils étaient spéciaux et uniques.
Page 185
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« Les cigarettes sont des armes meurtrières. Je n’ai aucune compassion pour les fumeurs qui attrapent un cancer du poumon. Us se fichent pas mal d’intoxiquer les autres avec leur fumée, ou même de causer une maladie mortelle chez leurs enfants. Le fait que nous tolérions ces gens irresponsables et égoïstes dépasse l’entendement. »
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Vidéo de Harlan Coben
Cet épisode a été enregistré avec des patients hospitalisés au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour de l'AP-HP situé à Hyères à l'automne 2023.
Le livre lu dans cet épisode est « Ne le dis à personne » d'Harlan Coben paru aux éditions Pocket. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage.
Remerciements à Marie-Thérèse Poppe, éducatrice spécialisée au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour, Paul Grégoire, éducateur spécialisé au Centre d'Activité Thérapeutique et d'Eveil à l'hôpital San Salvadour et Isabelle Michel, cadre socio-éducatif de l'hôpital San Salvadour à Hyères, ainsi qu'à Marcus Malte, écrivain.
 
*** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur.
Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine). le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024. A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail.
Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP.
 
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