À l'occasion des 150 ans de la naissance de Colette, La Pléiade sort un tirage spécial, anthologie nécessairement subjective, mais néanmoins délicieuse, préfacé par l'académicien
Antoine Compagnon. Cela portera donc à cinq le nombre de volumes de cette collection consacrés à Colette, en plus de l'album.
Outre
le Blé en herbe, premier livre signé de son nom et seulement de son nom — plus besoin de se faire passer pour un homme, ou de laisser planer le doute — et son grand succès,
Claudine à l'école, ce sont quasiment tous ses écrits de l'entre-deux-guerres que vous trouverez là. Car de l'aveu de l'Immortel « le meilleur Colette est celui de [cette période], de Mitsou, qui émut
Proust, en passant par
Chéri,
La Maison de Claudine,
le Blé en herbe,
La Fin de Chéri,
La Naissance du jour,
Sido, et jusqu'à
La Chatte, tous des chefs-d'oeuvre. »
Il faut dire que cette femme, qui fut la première à recevoir des funérailles nationales en 1954 (il faudra ensuite attendre le décès de
Joséphine Baker en 1975, puis celui de
Simone Veil en 2017) semble un être à part.
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