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Walt Longmire - Romans tome 5 sur 17

Sophie Aslanides (Traducteur)
EAN : 9782404080260
384 pages
Gallmeister (01/02/2024)
3.98/5   399 notes
Résumé :
Comment Mary Barsad, si douce, a-t-elle pu abattre son mari de sang-froid ? Elle a tout avoué. Et si les mobiles ne manquent pas : infidèle, magouilleur, il aurait peu avant sa mort enfermé les chevaux de course auxquels elle tenait tant dans sa grange, avant d'y mettre le feu.
Mais le shérif Walt Longmire se méfie des évidences. À Absalom, Wyoming, il décide de mener sa propre enquête ...

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Critiques, Analyses et Avis (91) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 399 notes
A Absalom, il ne fait pas bon être un cheval. Un tueur de cheval non plus. Les premiers périssent par le feu. Le second truffé de plomb par sa douce et tendre. Même si les évidences sont contre Mary Barsad qui clame bas et faible sa culpabilité, le shérif Walt Longmire, à qui on ne la fait pas, sent bien qu'il y a anguille sous roche alors qu'on est pas vendredi, si c'est pas une preuve ça...

Bienvenue dans le Wyoming.
Terre de contraste aussi rude que les hommes qui la foulent. Même pas sentimentale en plus.
La paire Johnson/Longmire (voire le trio complété par un Henry Standing Bear ici peu présent) fait dans le policier qui prend son temps et qu'est-ce que c'est appréciable. Ici, point d'experts à Maillamaill, ni de sensationnalisme à tout crin, ce qui, pour une enquête chevaline, est un p'tit peu fort de café je trouve. Non, Johnson déroule sa trame paisiblement, façonne ses personnages tel un sculpteur sûr de son fait et vous convie à un périple âpre et sauvage.
De ceux qui vous enivrent et vous répugnent tout à la fois.
Des paysages à couper le souffle dans lesquels évoluent des salopards à couper menu. Le contraste est saisissant.

Deux récits parallèles à une semaine d'intervalle, on peut pas dire que la faille temporelle soit de taille à se mesurer à celle de San Andreas.
Néanmoins, elle suffira à faire toute la lumière en cette délicieuse petite bourgade du Wyoming balayée par la poussière et où la manipulation semble y avoir pris ses quartiers d'hiver.
Un bon bouquin, c'est aussi et surtout un bon final.
Blam, coup de sabot dans la tronche, la ruade est vertigineuse et d'autant plus appréciable qu'elle s'invite sur pas mal de pages mais chuuut, je n'en dis point plus histoire de ne pas vous voir refuser l'obstacle.
Dark Horse est de ces bouquins que l'on commence au pas pour finir à bride abattue.
Loin d'en être à son galop d'essai, Craig Johnson séduit une fois de plus en fustigeant le genre humain qu'est vraiment pas très beaucoup gentil, je trouve. Pourvu qu'il nous régale encore très longtemps...

Merci à Babelio et aux éditions POINTS pour ce Dark Horse digne d'un Ourasi monté - en tout bien tout honneur - par J-R. Gougeon, casaque gris perle, toque jaune poussin, au Grand Prix d'Amérique.

4,5/5
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La prison du comté d'Absaroka accueille pour 2 semaines une nouvelle pensionnaire, envoyée par la prison surchargée du comté voisin. Il s'agit d'une femme qui a abattu son mari de 6 balles dans la tête. Après vérification, le monsieur aurait enfermé les chevaux de sa dame dans l'écurie et y aurait mis le feu. Ceci dit, 6 balles, c'est quand même beaucoup... de toute façon, Mary Barsad, l'épouse en colère, a avoué sans aucune difficulté le meurtre de son mari, y ajoutant même des raisons de croire en la préméditation de cet acte.
Mais pour Walt Longmire, le Shérif du comté d'Absaroka, il y a quelque chose d'étrange dans cette histoire. Il décide donc, sous couvert d'anonymat, avec le chien comme seul compagnon, de se rendre à Absalom, la ville où tout s'est joué, pour en découvrir un peu plus sur ce qu'il s'est passé. C'est aussi, peut-être, pour lui, le moment de renouer avec la ville dans laquelle il a grandi.

Depuis que j'ai découvert "Little Bird", le premier opus des enquêtes de Walt Longmire, je me suis prise d'une passion immodérée pour cette série. J'aime ce bon vieux Shérif, sorte de paradoxe ambulant, à la fois pataud et excellent tireur, qui a soif de justice mais aime les prisons vides, très empathique mais toujours maladroit dans ses relations avec la gente féminine. J'aime beaucoup son équipe, son microcosme, la nation Cheyenne en tête de file, mais également le vieux Lucian ou la belle Vic. J'aime les endroits qu'il fréquente, son comté d'Absaroka, avec les bighorn mountains juste à côté, le centre ville qui doit avoir un passage dédié entre le bureau du Shérif et le Busi Bee ! J'aime également le froid et la neige tels qu'ils sont décrits. J'aime les contrastes entre les paysages magnifiques et sereins et la violence de certains hommes, qui teinte souvent de rouge la neige immaculée (et qui donc, ne l'est plus !). J'aime les dialogues souvent "édifiants", qui me font beaucoup rire, qui ajoutent une bonne dose d'humour à des histoires pas souvent hilarantes. En parlant d'histoire, j'aime la façon dont Craig Johnson prend son temps pour poser son intrigue, pour planter le somptueux décor dans lequel elle se déroule, pour évoquer un tant soit peu les tenants et les aboutissants des enquêtes.
Dans Dark Horse, j'ai eu la joie de retrouver ce cher vieux Walt Longmire, toujours égal à lui-même, dans un exercice dans lequel il ne brille pas vraiment (ou vraiment pas, les deux sont valables !) : l'enquête sous couverture. Il ne brille pas parce que déjà, physiquement, il n'est pas passe partout, d'autre part, parce qu'il a une forte tendance à se comporter, à parler et à interroger comme un Shérif, et puis aussi, il faut bien le dire, parce que c'est dans le patelin de sa jeunesse qu'il essaie de ne pas se faire reconnaitre... Si l'on ajoute à ça le fait qu'il a donné sa destination à son bureau, à ses amis et à sa fille, on imagine bien que le costume dont il tente de s'affubler va craquer de toute part !
Bon, ceci dit, si j'ai eu la joie de retrouver ce charismatique Shérif, de découvrir Absalom, une ville pas vraiment sympathique, dans une histoire qui prend le temps de s'installer, pleine de chevaux et d'un mort pas vraiment sympathique lui non plus (même pour Absalom), je n'ai eu que la moitié de ma dose de l'entourage du Shérif : en effet, l'histoire nous est contée alternativement "aujourd'hui" et "la semaine d'avant", et la "bande à Walt" n'est présente que dans la partie de l'histoire se déroulant à Absaroka !
Mais ne croyez pas pour autant que j'ai boudé mon plaisir : l'absence des "habitués" permet de mettre en avant de nouveaux personnages, tel Hershel le "cow boy" ou Benjamin, le gamin à moitié-Cheyenne (ça, c'est sa bonne moitié, nous dirait Henry !), auquel on a vite fait de s'attacher.
Bref, tout ça pour dire qu'avec Dark Horse, Craig Johnson nous propose une nouvelle fois un excellent roman policier sans experts techniques, sans effet sanglants sensationnels outre-mesure, avec une vraie enquête, un vrai méchant, et continue à nous proposer en Walt Longmire le meilleur copain qu'on voudrait tous avoir, bon connaisseur de la nature humaine, un de ceux qui filent leur intuition jusqu'à la dérouler au grand final, pour l'honneur de la justice, celle de la loi, celle des hommes, et celle des bêtes.

Un grand grand merci à Babelio et aux Editions Points pour cette chouette escapade dans le Wyoming !

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Wade Barsad a commencé par Wahoo Sue, la jument de course préférée de sa femme. Parti avec, rentré sans, clamant qu'il l'a descendue. Mais Wade ne s'est pas arrêté là. Il a mis le feu aux écuries et ce sont tous les chevaux de Mary qui sont morts dans les flammes. Alors Mary l'a abattu. Et la voilà, mutique et résignée, dans les geôles du shérif Walt Longmire, envoyée par le comté voisin en manque de place. Et malgré les preuves et les aveux, Walt doute de la culpabilité de sa pensionnaire. Pour se forger une conviction, il s'installe ''sous couverture'' à Absalom, de l'autre côté de la Powder river, au pays de son enfance.

Retour aux sources pour Longmire qui promène sa grande carcasse dans la peau d'un agent d'assurances le long de la Powder river, là où il a grandi, dans le ranch familial. Sa couverture fait long feu et il devient la cible d'un tueur, là-haut, sur la mesa, avec une arme de collection pour se défendre, un corps défaillant et un cheval d'exception pour partenaire. Car encore une fois, Craig Johnson ne ménage pas son héros qui subit coups, de feu et de tête, chutes, temps glacial et solitude avec le stoïcisme dont il est capable. Walt est bien seul dans la nature sauvage du Wyoming, même si l'auteur a su concocter quelques personnages secondaires attachants et hauts en couleurs, entre la serveuse clandestine guatémaltèque férue de criminologie, son fils moitié cheyenne qui se rêve en bandito des hautes plaines, un vieux cow-boy amoureux de sa patronne, un ancien camarade de classe qui biberonne du whisky dès le petit-déjeuner, une jument rapide comme le vent et bien d'autres habitants d'Absalom, une ville qu'on dit maudite. Alors Henry, Vic et compagnie sont certes moins présents que d'habitude mais le plaisir reste intact avec une intrigue qui prend le temps de se mettre en place, les décors éblouissants du Wyoming et un final époustouflant. Encore une réussite pour cette série qui ne connaît aucune baisse de régime et mêle si habilement action, tendresse, humour et humanisme.
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5ème volet des aventures du shérif Walt Longmire.
Sandy Sandberg, shérif de Gillette, comté de Campbell, envoie chez le shérif Longmire, au comté de Absaroka où il y a toujours des cellules libres, deux de ses adjoints escorter Mary Barsad, accusée du meurtre de son mari. Suite aux commentaires de Sandy et à l'attitude de Mary Barsad, Walt décide de se rendre, sous couverture, à Absalom, petite ville près de la propriété incendiée de Mary et de son mari assassiné.
Toujours aussi emballée, je continue la série, les histoires ont l'heur d'être à chaque fois très différentes et surprenantes.
Avant que ne commence le roman, le lecteur prend connaissance des différentes significations que peut avoir l'expression dark horse, un terme qui n'a pas d'équivalent en français.
Sélection 2015 - Prix du meilleur Polar des lecteurs de Points.

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Ce n'est pas que l'on s'ennuie dans le comté d'Absaroka au Wyoming, mais un tout petit peu quand même… de fait, le taux de criminalité de la région est si bas que Walt Longmire se voit forcer de « prêter » sa prison pour héberger les criminels des villes voisines, histoire que l'argent des contribuables serve à autre chose qu'à permettre à leur shérif de passer ses journées à regarder les oies sauvages par la fenêtre de son bureau. C'est ainsi que Longmire est chargé de la personne de Mary Barsad, une mince et frêle femme d'une quarantaine d'années que sa fragilité apparente n'a pas empêchée d'assassiner son mari Wade de six balles dans la tête après que celui-ci ait brûlé vivants les huit chevaux de son épouse (Ok, je veux bien reconnaître que c'est là un sacré cas de casus belli et que l'on zigouillerait quelqu'un pour moins que ça).

Mary a confessé son crime aux autorités de son territoire et l'affaire a donc été classée, mais, comme on a déjà pu le constater à de nombreuses reprises, Walt souffre pour son malheur du complexe dit « du chevalier blanc ». Rongé par l'inactivité depuis que sa fille Cady est retournée à Philadelphie et secoué par la vulnérabilité de sa détenue, il refuse de croire à sa culpabilité et reprend officieusement l'enquête. Ses recherches l'entraîneront incognito à Absalom – la ville la plus miteuse du Wyoming qui en compte pourtant un grand nombre de ce type dans ses frontières – où il découvrira que Wade Barsard n'était décidément pas un monsieur sympathique et que de nombreuses personnes, autres que son épouse, avaient d'excellentes raisons de lui faire éclater sa sale petite tête de noeud.

Ambiance douce-amère, mélancolie et magnificence des grandes plaines, narration décontractée, tendresse, émotion et ironie légère… Craig Johnson l'a bien compris : on ne change pas une recette qui gagne ! Et l'expérience lui donne raison puisque ce cinquième tome se révèle aussi agréable à lire et réussi que ses prédécesseurs. En prime, l'enquête s'avère plus claire et plus facile à suivre que celle de « Enfants de poussière » avec un aspect western davantage mis en avant, ce qui est loin de me déplaire. La scène de poursuite dans Absalom à la toute fin du roman pourrait sans problème être tirée d'un bon vieux film à la John Ford ou à la Sergio Leone. Côté personnages, Walt est toujours aussi adorable (et complétement nul pour le travail sous couverture…) et Henry Standing Bear est définitivement l'indien le plus classe de tous les Etats-Unis d'Amérique ! S'il fallait apporter un petit bémol, je déplorerais la quasi-absence de certains personnages secondaires chers à mon coeur, comme le caractériel Lucian et la prodigieuse Vic, mais comme je compte bien les retrouver dans le tome suivant, ce n'est qu'une déception très temporaire.
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critiques presse (3)
LeFigaro
04 juin 2013
Paysages à couper le souffle, cow-boys bourrus, chevauchées sauvages, carabines et revolvers Smith & Wesson: on retrouve dans ce Dark Horse balayé d'un grand souffle épique tous les ingrédients d'un somptueux western.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Lexpress
16 avril 2013
Comment résister au bagout de ce fan d'Alexandre Dumas? Surtout quand il confie avoir été un adolescent instable, puis successivement ramasseur de fraises, chauffeur de camion, cow-boy professionnel et policier.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Actualitte
09 avril 2013
L'auteur traite de ce qu'il connait le mieux : son environnement, les grandes étendues où l'on erre solitaires, les chevaux, et les relations humaines fuyantes.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
- La plupart des gens... [...] Ils vivent leur vie en croyant en des choses avec lesquelles ils ne sont pas beaucoup en contact - la police, les avocats, les juges et les tribunaux. Ils accordent une foi tacite au système, ils le croient impartial, équitable et juste. [...] Mais ensuite, il leur apparait que la police, la cour et les lois mêmes sont seulement humaines, qu'elles présentent les mêmes insuffisances que nous tous, qu'elle reflètent ce que nous sommes, et voilà la dichotomie tragique de tout ça - plus on a affaire avec la loi, moins on y croit. [...] A l'image d'une petite religion particulière, la seule chose qui fait que le système fonctionne est précisément ce dont il vous prive - la foi. [...] Mais vous devez croire que la justice est véritablement aveugle et que la balance n'est pas faussée. [...]
- Sinon ?
- Sinon, vous êtes dans les ténèbres.
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L'origine de l'expression " Dark Horse" réside dans l'histoire d'un éleveur du XIXe siècle ; il arrivait dans une ville inconnue et prétendait que sa monture était un cheval de bât ordinaire, alors qu'en vérité c'était un étalon noir extrêmement rapide. Il faisait participer son cheval à une course, et lorsqu'il l'emportait (à la grande surprise des habitants), il empochait l'argent du prix, ainsi que bon nombre de paris, et repartait à la recherche d'une autre communauté tout aussi crédule.
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- Je vois la justice comme un cadre, et le bien et le mal comme la philosophie qui le sous-tend.
Mary se retourna et j'eus l'impression d'avoir mis le pied dans un bourbier théorique. Elle m'adressa un sourire tendu et dur qui ne monta pas jusqu'à ses yeux.
- Est-ce qu'on ne peut pas, en faisant le mal, rendre la justice ?
- Non, parce que alors, cela devient une injustice en soi.
Elle parut peu convaincue.
- Et qui est juge de ça ?
- Nous tous.
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C'était mon père qui m'avait appris à parler aux animaux. Je me demandai qui avait appris à Mary Barstad. D'après lui, ils comprenaient bien plus de choses qu'on ne le pensait. Je me souviens de lui parlant aux chevaux qu'il ferrait d'une voix douce et rassurante, expliquant le traitement qu'il allait leur infliger. Il disait que c'était une des choses que nous leur devions en échange de leur loyauté absolue, infaillible, accordée sans réserve. Il disait que l'extérieur d'un cheval est toujours bon pour l'intérieur d'un homme.
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Après avoir monté et bien installé le gamin en selle, Hershel inspecta l’équipement sur le cheval de bât et les sacs en toile emplis de victuailles, de céréales et de deux bidons de 20 litres d’eau, dont nous avions particulièrement besoin puisqu’il n’y en avait pas du tout sur la mesa.

Benjamin talonna son cheval et laissa échapper un petit cri lorsque celui-ci fit un écart sur le droite et avança de six ou sept mètres avant de s’arrêter et de baisser son encolure pour inspecter ce terrain inconnu.

Hershel rit et se mit en selle à son tour. Il ajusta la Henry Yellow Boy dans son fourreau et accrocha la vieille gourde militaire que j’avais vue dans la remorque sur le pommeau de sa selle.

- Vous savez ce qu’on dit ? Que les chevaux n’ont peur que de deux choses ?

- Lesquelles ?

- Des choses qui bougent et de celles qui ne bougent pas. Je souris à cette vieille plaisanterie et le suivit tant qu’il menait le cheval de bât en tête de cortège. Les chevaux adoptèrent un rythme de marche et le chien courut devant pour rester à la hauteur de Benjamin.

Il y a des gens qui préfèrent le printemps et l’été sur les Hautes Plaines, mais je ne suis pas de leur avis. Mon flux sanguin s’accélère et je commence à dormir mieux lorsque les feuilles des trembles commencent à virer en un week-end au jaune d’or et qu’une très fine couche de givre apparaît par surprise un matin sur mon pare-brise.

J’étais content d’avoir apporté ma veste et j’espérai seulement que le bai, quel que soit son nom, ne remarquerait pas qu’elle était en cuir de cheval. Le bleu du ciel luttait contre de grands blancs de nuages diffus, et il était possible que nous essuyions une averse ou même une bourrasque de neige apportée par le front qui promettait de nous arriver au matin (p223)
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Videos de Craig Johnson (51) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Craig Johnson
https://www.laprocure.com/product/1439358/johnson-craig-le-pays-des-loups
Le Pays des loups Craig Johnson Éditions Gallmeister
©Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris
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