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Marcel Blanc (Traducteur)
EAN : 9782738120700
368 pages
Odile Jacob (06/03/2008)
4.05/5   86 notes
Résumé :
Etre rationnel, ce n'est pas se couper de ses émotions. Le cerveau qui pense, qui calcule, qui décide n'est pas autre chose que celui qui rit, qui pleure, qui aime, qui éprouve du plaisir et du déplaisir. Le coeur a ses raisons que la raison... est loin d'ignorer. Contre le dualisme du corps et de l'âme, mais aussi contre ceux qui voudraient réduire le fonctionnement de l'esprit humain à de froids calculs dignes d'une machine, voilà ce que révèlent les acquis récent... >Voir plus
Que lire après L'erreur de Descartes : La raison des émotionsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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2 ème opus de Mr Antonio Damasio, dans lequel les éléments qui m'avaient conquise dans le 1er ("Spinoza avait raison" : il s'agit véritablement d'un essai scientifique, précis, argumenté, basé sur des expériences tangibles, des résultats d'études reconnus, le tout rédigé avec une volonté de vulgarisation qui permet à, non un novice total du domaine, mais quelqu'un qui s'y intéresse, sans être dans le milieu médical, de suivre relativement facilement ses problématiques, argumentaires et conclusions.
Mr Damasio aborde ici (notamment) la question de la prise de décision, qui contrairement à ce que l'on pourrait penser à première vue, nécessite une part d'émotionnel pour être efficace. Sujet absolument passionnant !
Enfin, et c'est un point rare dans ce type d'ouvrages scientifiques, j'apprécie tout particulièrement l'aspact pragmatique et humain de l'auteur. Il ne s'envole pas dans les hautes sphères de la pensées abstraites, ou de la biologie pure, mais garde toujours à l'esprit les conséquences des pathologies sur le ressenti et le vécu du patient, cherchant toujours par ses études à améliorer la vie sociale et personnelle des gens.
Bon, et bien il ne me reste qu'à découvrir "L'Ordre étrange des choses" maintenant !
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Ce livre m'avait été conseillé par mon professeur de philo, au lycée. A ce moment de ma vie, j'aimais ses cours de philosophie, contrairement à ce que la plupart de mes camarades de classes en pensaient. J'attribuais d'ailleurs grandement mon attrait pour cette matière à la qualité du cours, les capacités oratrices et la recherche permanente de la bonne image dont ce professeur faisait preuve pour nous rendre accessibles les théories parfois abstraites qu'il nous enseignait. Malheureusement, à ce moment de ma vie, j'aimais ces cours de philosophie, mais de là à me lancer avec l'assiduité nécessaire dans la lecture d'un ouvrage complet, aussi technique que philosophique, il y avait un pas que je n'avais à l'époque pas su franchir.

Une bonne décennie s'est désormais écoulée depuis ces cours (devrais-je dire, quasiment quinze ans...) et il aura fallu un ou deux confinement et quelques couvres-feu pour susciter en moi un attrait littéraire qui m'a permis d'occuper un temps libre qui devenait d'un coup presque pléthorique. Alors après avoir lu plus de livre en l'espace de six mois que durant toute ma vie ayant précédée cette période, je ressortais l'Erreur de Descartes des mes étagères et décidais de m'y consacrer pleinement. Et grand bien m'en a fait.

Ce livre est un ouvrage tout à fait passionnant et fascinant : Comme je le disais précédemment, il s'agit d'un ouvrage aussi technique que philosophique. Mais c'est aussi un texte pédagogique, sans vulgarisation à outrance et confiant dans la capacité du lecteur à comprendre ce que l'on souhaite lui exposer. Comme mon professeur de terminale, l'auteur illustre d'exemples (réellement vécus ou inventés) toujours parfaitement pertinents et accessibles, des concepts aussi abstraits (les émotions, la prise de décision, la conscience de soi, de notre corps) que relevants d'une science (la neurologie) qui pour les néophytes peut apparaitre tout aussi abstraite.

Cet ouvrage est l'occasion d'en apprendre plus sur soi, nous, le cerveau, notre corps et de considérer autrement la dualité du corps et de l'esprit traditionnellement admise. Je ne sais pas dans quelle mesure l'Erreur de Descartes (ou l'ensemble des travaux de l'auteur) a permis de poser les bases à de nouvelles recherches, ni dans quelle mesures ses observations ont permis de faire évoluer collectivement notre vision du moi, de nos émotions ou de notre santé. Mais une chose est sûre : étant donné l'attrait généralisé actuellement pour les médecines douces, alternatives ou autres concepts d'éducations, il est certain qu'Antonio Damasio a su cerner un phénomène qui, peut-être inconscient en chacun de nous, révélait la nécessité de reconnecter notre corps à notre cerveau ainsi qu'à notre esprit.

Ce livre est nécessaire, et en plus de cela, il est accessible.
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Dans L'Erreur de Descartes, Antonio Damasio montre comment le centre de l'émotion nous est indispensable pour prendre des décisions rationnelles. le cas bien connu de Phineas Gage, ouvrier dont le crâne avait été traversé par une barre à mine et qui, bien qu'intellectuellement normal, était devenu incapable de se comporter de manière cohérente est resté célèbre. Au fond, ce que montre Damasio, c'est qu'une part de subjectivité est indispensable à un comportement efficace.

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Quel récit passionnant que celui fait par Damasio, sous la forme d'une simple conversation entre amis, sans aucune supériorité scientifique, sans jargon superflu, écrit tout en subtilité, rempli d'humour... le lecteur suit avec délectation l'enquête menée par Damasio pour étayer sa théorie naissante, à partir du cas de Gage, sur les corrélations entre raison et émotions. Alternant comptes-rendus de tests psychologiques effectués sur divers patients, atteints de troubles plus ou moins sévères, hypothèses de travail, explications détaillées sur les mécanismes complexes du cerveau, ou encore anecdotes brillantes et sympathiques, ce livre ne lasse jamais, tant il présente de variété. Strictement rigoureux sur un plan scientifique, accumulant les schémas décrivant le fonctionnement du cerveau, le récit livré par Damasio reste toutefois parfaitement accessible à un néophyte, qui n'a guère besoin que de comprendre l'essentiel pour saisir tous les enjeux de l'hypothèse formulée par Damasio. Car c'est bien là que réside le coeur du problème : supposer l'intervention, par divers moyens, des émotions ressenties par le corps, dans le processus de réflexion mené par la raison, vient remettre en question tous les fondements modernes de la science, y compris de la psychiatrie et de la neurobiologie. L'auteur a néanmoins l'honnêteté intellectuelle de reconnaître les limites (et il y en a peu) de sa théorie, tout en misant sur des recherches et des découvertes ultérieures qui viendront étayer son hypothèse. Bien sûr, le titre est volontairement provocateur, car sur les 400 pages du livre, l'auteur ne mentionne Descartes qu'à de rares reprises, mais soyons honnêtes, il s'agit à la fois d'un argument marketing (et qui sonne mieux, somme toute, que "Le cerveau pour les Nuls" ou "Raison et passion : la réconciliation ?") et d'un choix philosophique assumé.

(la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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« J'écris ce livre comme si je tenais une conversation avec un ami imaginaire, intelligent, curieux et cultivé, ne sachant pas grand-chose des neurosciences, mais ayant une grande expérience de la vie. Nous avons fait un marché : la conversation doit bénéficier à tous deux. Mon ami apprendra un certain nombre de notions concernant le cerveau et ces mystérieux phénomènes mentaux, et de mon côté j'apprendrai à envisager les choses de façon nouvelle, tandis que je m'efforcerai d'expliquer mes conceptions au sujet du corps, du cerveau et du psychisme. Nous avons convenu qu'il ne faudra pas transformer la conversation en une ennuyeuse leçon ; ne pas donner place à de violents désaccords ; et ne pas essayer d'aborder trop de sujets. Je parlerai des faits établis, des faits sur lesquels le consensus ne règne pas, et j'évoquerai des hypothèses, même lorsque je ne pourrai produire que de simples présomptions pour les soutenir. Je ferai état des recherches en cours, de plusieurs projets de recherche juste lancés, et de travaux qui ne commenceront que bien après la fin de notre dialogue. Il a été aussi admis que, comme pour toute conversation, il y aura des à-côtés et des digressions, de même que des passages qui ne seront pas clairs du premier coup et qui pourront bénéficier d'une deuxième évocation. C'est pourquoi vous me verrez, dans ce livre, revenir de loin en loin à certains sujets, abordés selon différents angles.
D'emblée, j'ai fait part à mon ami de mes conceptions sur les limites de la science : je suis tout à fait sceptique devant les prétentions de la science à l'objectivité et à la vérité. Il m'est certes pénible de voir que les résultats scientifiques, surtout en neurobiologie, ne sont rien d'autre que des approximations provisoires, que l'on peut trouver bonnes pendant un moment, mais seulement jusqu'à ce qu'elles soient écartées pour laisser place à de meilleures interprétations. » (p. 16)
António Rosa Damásio
— le cadre du sujet est donc clairement posé, nous partons pour une exploration “cartographique” de ce qui compose notre Humanité dans cet ouvrage.
La lecture parfois quelque peu ardue doit être soutenue, surtout dans la première partie des trois qui constituent ce livre, pour un néophyte en neuroscience comme je le suis, mais toutefois “praticien averti” dans le domaine des jeux émotionnels et de leurs gravitations de l'identitaire. En outre, l'ensemble de l'écriture est toujours convivial et agréable.
Dans la seconde partie de cet ouvrage absolument remarquable en bien des points, A. R. Damásio aborde avec pertinence le sujet très délicat de ce que l'on pourrait qualifier dans un distinguo très structuré, de ce que l'on peut entendre par la notion de “je” qui est à ne pas assimiler à l'idée d'un “moi” étriqué, crispé, désigné clairement par le terme “d'infâme homoncule”.
Dans la troisième partie est étayée « l'hypothèse des marqueurs somatiques » dans le “raisonnement et la prise de décision” ; citant Blaise Pascal : « Nous ne pensons presque point au présent, et si nous y pensons, ce n'est que pour en prendre la lumière pour disposer de l'avenir. ».
Est développé en digression un éloge sur “l'altruisme” et “une marge de liberté” au-delà du conventionnel qui nous ont ravi dans le sens où nous sommes une espèce capable d'avoir de l'audace à ce sujet !
En conclusion, et à l'inverse du célèbre « Cogito, ergo sum », il s'agit bien plutôt de : « je suis*, donc je pense » … et ce processus est éminemment complexe chez l'être humain !
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* et ce “je suis”, très très ancien dans ses origines, s'enracine dans une perspective organique : L.U.C.A. acronyme de Last Universal Common Ancestor. Ce « Buisson-sphérique » recense l'entièreté du vivant sur la Terre  !
Lien : http://www.versautrechose.fr/
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Citations et extraits (89) Voir plus Ajouter une citation
Quand aux connaissances dont nous nous servons pour raisonner, elles aussi peuvent être complètement explicites ou en partie cachées, comme lorsque nous avons l’intuition d’une solution. En d’autres termes, l’émotion joue un rôle dans l’intuition, processus cognitif rapide grâce auquel nous parvenons à une conclusion sans avoir conscience de toutes les étapes logiques qui y mènent. Il n’est pas nécessairement vrai que la connaissance des étapes intermédiaires soit absente, mais l’émotion livre la conclusion si directement et si rapidement qu’il n’est pas nécessaire d’avoir conscience de toutes les connaissances. Voila qui correspond à la formule ancienne selon laquelle “l’intuition échoit aux esprits bien disposés”. Qu’est-ce que cela signifie dans le contexte de l’hypothèse des marqueurs symboliques? Cela signifie que la qualité de notre intuition dépend de la façon dont nous avons raisonné par le passé, dont nous avons classé les événements de notre expérience passée en relation avec les émotions qui les ont précédés et suivis, et dont nous avons réfléchi à l’échec et au succès de nos intuitions passées. L’intuition, c’est tout simplement de la cognition rapide, les connaissances requises étant en partie cachées sous le tapis, grâce à de l’émotion et beaucoup de pratique. Je n’ai clairement jamais souhaité opposer émotion et raison; je vous plutôt dans l’émotion quelque chose qui, au moins, assiste la raison et, au mieux, entretien un dialogue avec elle.
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La distinction entre maladies du “cerveau” et maladies “mentales”, entre problèmes “neurologiques” et “psychologique”, relève d’un héritage culturel malheureux qui imprègne toute la société, en général, et la médecine en particulier. Elle reflète une méconnaissance fondamentale des rapports entre le cerveau et l’esprit. Dans le cadre de cette tradition, on estime que les maladies du cerveau sont des affections dont on ne peut blâmer ceux qui en sont atteints, tandis que les maladies psychologiques, et surtout celles qui touchent à la facon de se conduire et aux réactions émotionnelles, sont des troubles de la relation interpersonnelle, dans lesquels les malades ont une grande part de responsabilité. Dans ce contexte, il est courant de reprocher aux individus leurs défauts de caractère, le déséquilibre de leurs réactions émotionnelles, et ainsi de suite; le manque de volonté est considéré comme la source primordiale de tous leurs problèmes
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La théorie des marqueurs somatiques est donc compatible avec l’idée que, pour se comporter efficacement sur le plan personnel et social, les individus doivent se représenter théoriquement de façon adéquate leur propre psychologie et celle des autres. A partir de cette représentation on peut prédire celle que les autres individus se forment de nos propres dispositions mentales. L’exactitude de telles prédictions est, bien sûr, essentielle lorsque nous avons besoin de prendre une importante décision dans le domaine des relations interpersonnelles. Là encore, le nombre de possibilités à envisager est immense, et je pense que des marqueurs somatiques (ou quelque chose y ressemblant) doivent aider à faire le tri des innombrables variantes – ce qui, en pratique, diminue le volume des opérations de tri à effectuer, puisqu’ils fournissent une détection automatique des éléments de scénario probablement les plus pertinents. Tout cela montre clairement que les processus dits cognitifs ont véritablement partie liée avec ceux que l’on appelle généralement « émotionnels ».
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La capacité d'exprimer et de ressentir des émotions est indispensable à la mise en oeuvre des comportements rationnels. Et lorsqu'elle intervient, elle a pour rôle de nous indiquer la bonne direction, de nous placer au bon endroit dans l'espace où se joue la prise de décision, en un endroit où nous pouvons mettre en oeuvre correctement les principes de la logiques.
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N'est-il pas curieux de penser que Descartes, qui a véritablement contribué à modifier le cours de la médecine, lui a fait abandonner l'approche holiste, dans laquelle l'esprit et le corps ne faisaient qu'un, approche qui avait prévalu d'Hippocrate à la Renaissance ? Aristote aurait été bien mécontent de Descartes, s'il l'avait su. L'une des variantes de l'erreur de Descartes est de ne pas voir que l'esprit humain est incorporé dans un organisme biologiquement complexe, mais unique en son genre, fini et fragile ; elle empêche donc de voir la tragédie que représente la prise de conscience de cette fragilité, cette finitude et cette unicité. Et lorsque les êtres humains sont incapables d'apercevoir la tragédie fondamentale de l'existence consciente, ils sont moins enclins à chercher à l'adoucir, et peuvent, de ce fait, avoir moins de respect pour la valeur de la vie.
Les faits que j'ai présentés au sujet de la perception des émotions et de la faculté de raisonnement, et d'autres que j'ai discutés au sujet des interrelations entre le cerveau et le corps proprement dit, viennent soutenir les idées tout à fait générales que j'ai avancées dans l'introduction : la compréhension globale de l'esprit humain nécessite de prendre en compte l'organisme ; non seulement il faut faire passer les phénomènes mentaux du plan des processus de pensée immatériels à celui d'un tissu biologique, mais il faut aussi les mettre en rapport avec l'organisme entier, dans lequel le corps et le cerveau fonctionnent comme une unité, et qui interagit pleinement avec l'environnement physique et social.
Les phénomènes mentaux véritablement intégrés dans le corps, tels que je les envisage, sont tout à fait capables de donner lieu aux plus hautes opérations, comme celles relevant de l'âme et du niveau spirituel. De mon point de vue, nonobstant tout le respect que l'on doit accorder à la notion d'âme, on peut dire que cette dernière reflète seulement un état particulier et complexe de l'organisme. La chose la plus indispensable, en tant qu'êtres humains, que nous puissions faire, chaque jour dans notre vie, est de nous rappeler et de rappeler aux autres notre complexité, notre fragilité, notre finitude et notre unicité. Et la difficulté, c'est, bien sûr, ceci : faire passer l'esprit de sa position élevée dans “l'éther” à celle d'une localisation matérielle, tout en lui conservant une grande considération ; reconnaître son origine humble et sa vulnérabilité, et cependant continuer à lui attribuer un rôle de direction. Une tâche difficile et indispensable, certes, mais en dehors de laquelle il vaudrait bien mieux laisser l'erreur de Descartes non corrigée.
p. 339-40
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Video de Antonio R. Damasio (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antonio R. Damasio
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=58265
L'ALTER DE MON EGO
Empathie, mimétisme et éducation
Joël HILLION
Professeur d'anglais pendant 40 ans, l'auteur a pratiqué ce qu'il appelle la pédagogie du lien. Sous l'influence de René Girard, d'Antonio Damasio, et plus récemment des découvertes de neurones miroirs, il a appliqué une pédagogie originale où l'empathie tient une place centrale. L'apprentissage s'appuyant sur un mécanisme mimétique l'auteur donne des pistes pour valoriser l'imitation et tirer profit de l'empathie spontanée dans un cadre scolaire.
Joël Hillion a enseigné en lycée et classes préparatoires. Il est l'auteur de plusieurs essais sur l'éducation. Il est également traducteur des Sonnets de Shakespeare et de plusieurs essais à son sujet.
Broché - format : 13,5 x 21,5 cm ISBN : 978-2-343-13623-3 ? 1 décembre 2017 ? 160 pages
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