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EAN : 9782752901668
256 pages
Phébus (16/03/2006)
4.38/5   20 notes
Résumé :
Fâché avec l'école, chassé par son employeur, Fabien traîne par les campagnes et va son chemin calamiteux comme porté par la certitude que ce dernier le mènera vers quelque lumière. Il apprivoise un loup blessé, recueille un chat, rencontre une fille frappée d'un mal étrange puis une autre, sauvageonne dans l'âme, qui lui paraît tout autant inaccessible. Seul sous le ciel, il lance aux nuages sa chanson sans queue ni tête, dans l'attente d'une improbable réponse -- ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce qui m'étonne toujours à la lecture des romans d'André Dhôtel, c'est que son imagination semble infinie : les aventures de ses personnages s'ensuivent, se prolongent, une péripétie en entraîne une autre et cela à l'infini.
Et à chaque fois, je me demande comment l'auteur va pouvoir reprendre le gouvernail, maîtriser son histoire ; cela semble une suite d'aventures sans fin, mais très logiques ; c'est particulièrement vrai ici dans ce roman qui semble ne pas s'achever.
Avec là aussi, cette impression que c'est la nature, la végétation, si sensiblement décrire et approchée, la forêt mystérieuse dans ses enchevêtrements, receleuse de mystères et de surprises, qui mènent la danse et que sans elle plus rien n'existe.
Étrangement fascinant.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
A peine était-il assis sur le talus qu'il aperçut le Mont Damion qui se dressait devant ses yeux, tout proche semblait-il. Ainsi on vit comme un aveugle pendant des heures ou des jours et tout d'un coup la beauté des choses surgit devant vous. L'isolement de cette colline qui tranchait sur le relief adouci de toute la région lui donnait une apparence rigide, malgré le désordre de la sylve qui s'y implantait. Fabien s'avisa de faire quelques pas afin d'explorer les parages.

[André DHÔTEL, "Le Mont Damion", Gallimard, 1964, réédition Phébus collection "libretto", 2006]
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Après les premiers arbres, c'était autre chose que de l'ombre, une lumière nouvelle, des milliers de lieux pleins de douceur. On savait soudain que la profondeur n'avait pas de limites.

[André DHÔTEL, "Le Mont Damion", Gallimard, 1964, réédition Phébus collection "libretto", page 37](extrait choisi par Aude Préta-de-Beaufort en son article "La religion d'André Dhôtel" de l'ouvrage collectif "Lire Dhôtel", pages 143-158, sous la direction de Christine Dupouy, Presses Universitaires de Lyon, 2003, 190 p.)
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Quel temps perd-on jamais puisque de toute façon le temps passe ?
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Lorsque Fabien songeait que son bonheur présent venait de tout ce qui s'était perdu, il éprouvait une extrême angoisse.
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Videos de André Dhôtel (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de André Dhôtel
« […] J'ai reçu de François Dhôtel (1900-1991), sous la forme d'un « tapuscrit » photocopié […], la merveilleuse suite de poèmes que voici. Je me suis dit qu'André Dhôtel, à la mort de qui je n'ai jamais cru, se dévoilait soudain plus vivant que jamais, avec la lumière pailletée de son regard et son sourire en coin. […] Maintenant ces poèmes sont là, qui n'ont rien de testamentaire, même si l'on devine que leur auteur peu à peu s'absente - mais c'est pour mieux affirmer une présence imprescriptible. Voici ces poèmes, dans l'ordre où je les ai reçus. […] Les poèmes naissent de la couleur du ciel, du temps qu'il faut, d'un écho des jours ordinaires et miraculeux, comme les impromptus qu'aimait tant Dhôtel, ou les petites pièces de Satie. […] Au rythme séculaire des premières lectures éblouies,
« Voici donc le chant de la jeunesse oubliée et des souvenirs perdus » […] » (Jean-Claude Pirotte)
«  […] Des paroles dans le vent en espérant que le vent est poète à ses heures et nous prêtant sa voix harmonise nos artifices.
Nos strophes seraient bien des branches avec mille feuilles que l'air du large fera parler peut-être un jour où personne n'écoutera.
Car l'essentiel serait qu'on n'écoute jamais et qu'on ne sache pas qui parle et qui se tait. […] » (Espoir, André Dhôtel)
0:00 - Abandon 2:00 - Attente 3:30 - En passant (II) 4:50 - La preuve 5:30 - L'inconnu 6:15 - Splendeur (II) 6:46 - Générique
Référence bibliographique : André Dhôtel, Poèmes comme ça, éditions le temps qu'il fait, 2000.
Image d'illustration : https://clesbibliofeel.blog/2020/04/08/andre-dhotel-idylles/
Bande sonore originale : Scott Buckley - Adrift Among Infinite Stars Adrift Among Infinite Stars by Scott Buckley is licensed under a Creative Commons Attribution 4.0 International License.
Site : https://www.scottbuckley.com.au/library/adrift-among-infinite-stars/
#AndréDHôtel #PoèmesCommeÇa #PoésieFrançaise
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