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EAN : 9782847423655
302 pages
PASSAGE (24/08/2017)
3.71/5   17 notes
Résumé :
Vous êtes au cinéma. Sur l’écran, un homme et une femme font l’amour. La lumière est magnifique, le cadre parfait. Un long mouvement de travelling, à peine perceptible, fixe l’instant. Ils s’aiment, c’est sûr ! Mais que s’est-il passé une heure avant et une heure après sur le plateau ? Ça, heureusement, assis dans votre fauteuil, vous ne le saurez jamais ! C’est ce qu’on appelle la magie du cinéma…

Un ancien taulard qui s’improvise acteur et s’obstine... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
C'est ça ton problème majeur, t'es un intello qui fait du cinéma de papa et quand je dis de papa, je devrais dire de grand-père, Orson Welles s'il te plait, pourquoi pas les frères Lumière pendant que tu y es ! Tu veux qu'on se refasse la sortie de l'usine ou l'arrivée du train en gare de la Ciotat ? Tes références, tu te les gardes ! Faut que tu sortes que tu ailles un peu dans les salles, aujourd'hui c'est plus les plans séquences de cinq minutes, c'est soixante-dix plans en une minute. Allez, va prendre le 135 et ne me casse pas les bonbons s'il te plait ! »

Une équipe soudée, presque en totale autarcie pendant deux ou trois mois, une équipe d'hommes et de femmes qui vit cinéma, qui parle cinéma, qui vibre cinéma. Corso, réalisateur confirmé au cinéma comme à la télé connait son équipe par coeur, depuis le temps qu'ils travaillent ensemble.

Ce tournage en Corse ne se présente pas trop mal, Marie l'actrice principale est une ancienne maitresse et il attend l'arrivée de Richie son acteur bankable. Mais pourquoi son producteur a tenu à lui imposer un ancien taulard comme second rôle? Bien sûr il a une vraie gueule qui imprime la pellicule, mais il se la joue brute taiseuse ce qui n'arrange pas les dialogues et lors de la scène d'amour son « émotion » dérange beaucoup sa partenaire. Hé oui, Joseph Montérey, libéré après quinze années de cellule, sera l'élément perturbateur, Paul Corso tu vas t'en souvenir de ce film.

Rappelez-vous « La nuit américaine » le témoignage romantique, l'affectueuse description d'un tournage, la formidable déclaration d'amour de François Truffaut au cinéma, aux acteurs et aux techniciens : « La réalisation d'un film c'est comme un train qui avance à toute vitesse au coeur de la nuit… ».

Pour Xavier Duringer, ce serait plutôt une course de stock-car dans le maquis Corse.

Description jubilatoire d'un tournage qui a tout pour partir en eau de boudin et qui pourtant retombe sur ses pattes, « Making of » est un récit à tiroirs très documenté, forcément Corso c'est un peu Duringer, et le réalisateur rassemble ses souvenirs, ça rit, ça gueule, ça pleure,et ça s'embrasse, c'est aussi vraiment très drôle et très tendre et c'est une déclaration d'amour un peu trash au cinéma et à ceux qui le font.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dans Making of , Xavier Durringer décrit l'envers du décor d'un film, la face cachée d'un tournage absolument déjanté. Il est question de personnages hauts en couleur, à l'image d'un ex-taulard incapable de réciter son texte, d'un assistant-réal ancien punk, d'une actrice versatile ou d'un réalisateur qui fait ce qu'il peut pour gérer son équipe.

A première vue, la couverture de ce livre n'avait rien pour me séduire, trop "Romance" à mon goût, et le résumé ne me faisait pas vraiment de l'oeil ...Franchement désarçonnée donc. Bref, ne sachant à quoi m'attendre, je n'ai pas débuté ma lecture de manière très enthousiaste.

Un premier chapitre écrit à la façon d'un scénario m'a un peu rassurée et fait entrer directement dans le vif du sujet, on est bien sur le tournage d'un film !

J'ai trouvé ce début d'histoire sympa car très rythmé, imagé, et la présentation des différents personnage, se trainant tous des casseroles, a quant à elle fini d'attiser ma curiosité. A ce moment là, j'ai eu envie d'en savoir plus, de voir ce qu'il allait se passer en poursuivant cette lecture.

Bien que loin de ce que j'attends en général d'un livre (m'évader, être émue, être happée par une histoire), Making of a eu le mérite de me faire sourire à plusieurs reprises tant les situations sont rocambolesques et les dialogues complètement fous. Aucun temps mort, ni pour nous lecteurs, ni pour Corso le réalisateur qui doit gérer mille crises à la seconde, peut-être un peu trop d'ailleurs pour être crédible.

Malheureusement je l'avoue, la fin m'a déçue, un peu trop attendue et fleur bleue à mon goût. En somme, une lecture rigolote mais qui ne va pas me laisser un souvenir impérissable.
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C'est parfois difficile de se lancer dans la lecture d'un roman qu'on a pas vraiment choisi, ou qu'on nous a offert... On avance avec méfiance, en se disant qu'après tout, s'il ne nous plaît pas, on pourra toujours l'abandonner... Ici, je m'étais fait un devoir de le finir afin de proposer une critique objective.
Pour « Making of » (que j'ai reçu avec plaisir et impatience, de la part de Masse Critique), je peux dire que j'ai eu de la chance ! C'est un roman que je n'ai pas lâché, car les dialogues sont rythmés et les réparties parfois dignes d'Audiard !
L'histoire en elle-même est divertissante, j'y ai appris beaucoup à propos des différents métiers que comportent un film en tournage. le fait que l'auteur soit issu de ce monde du cinéma nous plonge plus facilement dans ce milieu et j'imagine que les anecdotes autour des acteurs ou autres membres de l'équipe de tournage doivent peut-être être inspiré de la vérité.
Ce que je garde en mémoire ce sont les quelques rires que ce roman a provoqué grâce aux dialogues, sans doute l'intérêt de l'auteur pour le théâtre... D'ailleurs se pourrait-il que cela soit un projet de mise en scène ?
Bref : un très bon roman qui me donne envie de découvrir l'oeuvre de l'auteur.
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Pour commencer à Babelio et son opération masse critique de m'avoir fait découvert ce roman. Autant le dire tout de suite j'ai adoré ce roman. Pourtant au début de ma lecture j'étais pas enthousiaste, si j'avais choisis ce livre c'est parce que la 4éme de couverture m'avait bien plus et je m'attendais à un roman très drôle et très vivant, or le début du roman est assez mou à cause de la mise en place des personnages et je trouvai le texte plus vulgaire que drôle finalement et donc à ce moment de ma lecture je pensai clairement m'être fait avoir et d'être entrain de lire une daube. Et puis arrive le chap. 10 qui est un tournant dans le récit et qui met une claque tellement c'est vivant et drôle, on a vraiment l'impression d'être sur place et de vivre la scène. Et à partir de ce moment là le roman est génial, tout s'enchaine avec un humour omniprésent mais à la fois avec des scènes d'actions, des scènes touchantes ou autres comme un bon film en fait. Pour tout le reste du récit on a l'impression de suivre de l'intérieur ce tournage rocambolesque et on a du mal de lâcher le livre. Donc au final, j'ai trouvé ce roman génial malgré une mise en bouche assez longue et l'histoire ferait un excellent scénario pour un film.
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C'est la nuit américaine de Truffaut, version comique. Tout au long du livre, le metteur en scène, Corso, alter-ego de Durringer, clame à l'envi qu'il veut écrire un roman, qu'il en a marre du cinéma et de ses multiples contingences : l'humeur des acteurs, les facéties de la météo, les caprices de la production, et j'en passe. Durringer a donc réalisé son rêve. C'est une écriture très visuelle, qui ne s'attarde pas sur la psychologie des personnages ou la douceur des paysages. C'est donc une forme de scénario développé. On ne va pas s'en plaindre. le livre est vivant, on ne le lâche pas, on rit franchement. Que demande le peuple ? J'ai particulièrement apprécié les révélations de Durringer, quand il lâche quelques secrets de fabrication comme les voitures qui vont à deux à l'heure pendant les courses poursuites. On entre alors dans un monde inconnu. La description du tournage des scènes d'amour est savoureuse. On ne peut l'oublier, d'autant qu'elle monopolise un tiers du livre. Un bon moment de lecture, donc. Seule réserve : certains dialogues que j'ai trouvés faux et une fiction qui peine parfois à intégrer les incongruités du réel.
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
20 février 2018
Le cinéma, Xavier Durringer le connaît bien. Il ne craint pourtant pas de le démythifier dans "Making of", un titre qui en dit long sur ses intentions et un roman à la couverture glamour, mais méfions-nous des apparences.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
C’est ça ton problème majeur, t’es un intello qui fait du cinéma de papa et quand je dis de papa, je devrais dire de grand-père, Orson Welles s’il te plait, pourquoi pas les frères Lumière pendant que tu y es ! Tu veux qu’on se refasse la sortie de l’usine ou l’arrivée du train en gare de la Ciotat ? Tes références, tu te les gardes ! Faut que tu sortes que tu ailles un peu dans les salles, aujourd’hui c’est plus les plans séquences de cinq minutes, c’est soixante-dix plans en une minute. Allez, va prendre le 135 et ne me casse pas les bonbons s’il te plait ! »
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- Tu sais ce que disait Orson Welles à ses acteurs ?
- Non.
- "Si tu n'es pas capable de donner de l'émotion quand t'es filmé en plan américain, malheureusement t'es tellement mauvais que je vais devoir faire des gros plans ! " Le gros plan c'était la punition, une manière de rattraper un acteur moyen. Le gros plan n'est pas et ne sera jamais un acte créatif !
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Marie avait entraîné Luomo derrière la porte du couloir.
- Arrête de jouer les pizzaïolos et de me malaxer les fesses comme un abruti. Ce n'est pas de la pâte à pizza, c'est mon corps ! Alors fous tes mains ailleurs, tu seras gentil, et si tu me fais mal, je te chope tes oeufs et caméra ou pas, je te les écrase, c'est compris?
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Videos de Xavier Durringer (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Xavier Durringer
Richard Anconina et Xavier Durringer - On n'est pas couché 25 janvier 2020 #ONPC
On n'est pas couché  25 janvier 2020 Laurent Ruquier sur France 2 #ONPC
Toutes les informations sur les invités et leur actualité https://www.france.tv/france-2/on-n-est-pas-couche/
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